L'état de santé d'un enfant "s'est détérioré"
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a indiqué vendredi sur I-télé/Radio classique que l'état de santé d'un des enfants intoxiqués après avoir mangé des steaks hachés et hospitalisé à Lille s'était "détérioré" et qu'il avait été "placé sous dialyse pendant la nuit". "Nous avons eu des informations tôt ce matin, nous en aurons aussi en fin de matinée", a dit le ministre.
Il a rappelé que les six autres enfants intoxiqués sont en néphrologie, et qu'il devait "voir avec l'hôpital s'ils ont bien tous les moyens nécessaires pour bien les prendre en charge". "La course contre la montre est importante notamment pour la prise en charge", a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué aussi qu'il fallait vérifier que l'information sur le retrait de lots de viande hachée était "bien passée". Il a réitéré que d'après les examens faits par le centre national de référence "ce n'est pas la même souche qu'en Allemagne".
Un 7e enfant hospitalisé à Lille, originaire de l'Oise
Un septième enfant, âgé de 4 ans, était en cours de transfert vers le CHU de Lille jeudi après-midi après avoir lui aussi mangé des steaks hachés suspects, selon l'agence régionale de santé (ARS). Il présente les mêmes symptômes que les six autres, mais il est, contrairement à eux, originaire de l'Oise. Les médecins procédaient à des "examens supplémentaires" jeudi après-midi.
Un septième enfant, âgé de 4 ans, était en cours de transfert vers le CHU de Lille jeudi après-midi après avoir lui aussi mangé des steaks hachés suspects, selon l'agence régionale de santé (ARS). Il présente les mêmes symptômes que les six autres, mais il est, contrairement à eux, originaire de l'Oise. Les médecins procédaient à des "examens supplémentaires" jeudi après-midi.
...les 6 autres, originaires du Nord, toujours hospitalisés jeudi
Six autres enfants, originaires de Douai, Valenciennes, Dunkerque et Maubeuge, âgés de 20 mois à 8 ans, étaient toujours hospitalisés à Lille après avoir été admis au CHU de cette ville dans les jours précédents. Les six enfants, qui n'ont pas de lien entre eux, ont été pris en charge en réanimation pédiatrique après avoir été victimes de "diarrhées sanglantes importantes". Elles sont apparues entre le 6 et le 10 juin, avant d'évoluer en "syndrome hémolytique et urémique" entre le 10 et le 14 juin. Les enfants ont tous souffert d'une gastro-entérite hémorragique, et ont ensuite tous présenté brutalement une anémie, qui a nécessité pour quatre d'entre eux d'être transfusés. Trois enfants souffrent d'une insuffisance rénale suffisamment sévère pour nécessiter une dialyse. Ils auraient consommé des steaks de la marque "steak country" distribués par Lidl. Les deux autres enfants auraient, eux, "soit consommé ces mêmes steaks, soit des boulettes de viandes fabriquées par la même usine sur des lots préparés les mêmes jours", a expliqué la Direction de protection des populations.
Six autres enfants, originaires de Douai, Valenciennes, Dunkerque et Maubeuge, âgés de 20 mois à 8 ans, étaient toujours hospitalisés à Lille après avoir été admis au CHU de cette ville dans les jours précédents. Les six enfants, qui n'ont pas de lien entre eux, ont été pris en charge en réanimation pédiatrique après avoir été victimes de "diarrhées sanglantes importantes". Elles sont apparues entre le 6 et le 10 juin, avant d'évoluer en "syndrome hémolytique et urémique" entre le 10 et le 14 juin. Les enfants ont tous souffert d'une gastro-entérite hémorragique, et ont ensuite tous présenté brutalement une anémie, qui a nécessité pour quatre d'entre eux d'être transfusés. Trois enfants souffrent d'une insuffisance rénale suffisamment sévère pour nécessiter une dialyse. Ils auraient consommé des steaks de la marque "steak country" distribués par Lidl. Les deux autres enfants auraient, eux, "soit consommé ces mêmes steaks, soit des boulettes de viandes fabriquées par la même usine sur des lots préparés les mêmes jours", a expliqué la Direction de protection des populations.
"Certitude" que ce n'est pas la souche des graines germées allemandes
Comme elle l'avait déjà avancé la veille, l'ARS a déclaré jeudi avoir cette fois la "certitude" que la souche responsable de la contamination des enfants au steak haché n'était pas la même que celle des graines germées en Allemagne, qui a causé la mort de 39 personnes en Europe, dont 38 en Allemagne.
Tous les steaks hachés SEB retirés dans la moitié nord de la France
Tous les steaks hachés du fournisseur SEB, dont certains lots de la marque "Steak Country", ont été contaminés par la bactérie E.coli, ont été retirés de la vente dans les magasins Lidl situés au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, a annoncé jeudi l'enseigne.
D'où la viande est-elle originaire?
Comme elle l'avait déjà avancé la veille, l'ARS a déclaré jeudi avoir cette fois la "certitude" que la souche responsable de la contamination des enfants au steak haché n'était pas la même que celle des graines germées en Allemagne, qui a causé la mort de 39 personnes en Europe, dont 38 en Allemagne.
Tous les steaks hachés SEB retirés dans la moitié nord de la France
Tous les steaks hachés du fournisseur SEB, dont certains lots de la marque "Steak Country", ont été contaminés par la bactérie E.coli, ont été retirés de la vente dans les magasins Lidl situés au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, a annoncé jeudi l'enseigne.
D'où la viande est-elle originaire?
La société SEB, basée à Saint-Dizier, en Haute-Marne a affirmé jeudi que la viande de boeuf qui avait servi à l'élaboration du produit avait été abattue en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, avant d'être importée en France pour être transformée. Mais jeudi soir, l'agence fédérale belge pour la Sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a réfuté que la viande provienne de Belgique. Le PDG de SEB a assuré que les lots incriminés avaient subi des "analyses strictes" et avaient été "déclarés propres à la consommation", tout en évoquant de possibles négligences de la part des consommateurs.
Un numéro vert pour les consommateurs
Un numéro vert (0800.802.511) a été mis à la disposition des consommateurs et Lidl, qui commercialise les steaks, a installé des affichettes d'information dans ses magasins. Il est demandé "aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés".
Un numéro vert (0800.802.511) a été mis à la disposition des consommateurs et Lidl, qui commercialise les steaks, a installé des affichettes d'information dans ses magasins. Il est demandé "aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés".
La société SEB craint pour sa survie
Montrée du doigt pour avoir fabriqué les steaks suspectés d'avoir contaminé les sept enfants, la société SEB craint désormais pour sa survie. L'affaire "peut aller jusqu'à des conséquences mortelles pour l'entreprise", a déclaré Guy Lamorlette, PDG de l'entreprise qui emploie 180 personnes à Saint-Dizier en Haute-Marne. Il a estimé par ailleurs "anormalement longs" les délais d'attente des analyses de la viande suspecte.
Bruxelles joue la prudence
Echaudée par les conséquences économiques de l'alerte sanitaire mettant en cause par erreur les concombres produits en Espagne dans l'affaire de la bactérie Eceh, la commission européenne a choisi la prudence jeudi. Aucune alerte européenne ne sera lancée tant que le lieu de la contamination, de production et de distribution ne seront pas identifiés. De son côté, le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire a assuré qu'il prenait la mesure de l'intoxication, indiquant qu'il ne laisserait "rien au hasard".
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