Une nouvelle thérapie, ciblant un gène dont la mutation est liée à la moitié des mélanomes avancés (cancers de la peau), a provoqué une forte réduction de la tumeur chez un grand nombre de patients, et permis pour la première fois de prolonger leur vie, selon un essai clinique publié dimanche.
Traitement expérimental
Ce traitement expérimental du laboratoire suisse Roche, administré oralement et appelé PLX4032 (vemurafenib), neutralise le gène mutant BRAF, présent dans la moitié environ des mélanomes, ces cancers de la peau.
Ces résultats - d’un essai clinique de phase 3 comparant le PLX4032 à la chimiothérapie actuelle - représentent « vraiment une énorme avancée vers le traitement personnalisé des mélanomes », a souligné le Dr Paul Chapman, du centre du cancer Memorial Sloan-Kettering à New York, principal auteurs de l’étude.
Il a présenté cet essai clinique très attendu à la 47e conférence de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus grand colloque mondial de cancérologie, réuni ce week-end à Chicago.
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