Les procédures en cours à Nanterre sur le Mediator ne seront pas transférées à Paris. Ainsi en a décidé mercredi la Cour de cassation. Les trois citations directes, déposées devant la présidente de la 15e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, visent notamment le groupe Servier, son fondateur de 88 ans Jacques Servier, ainsi que la société Biopharma, qui a commercialisé le Mediator. Maintenues à Nanterre, ces procédures donneront lieu au premier procès pénal dans l'affaire du Mediator à partir de 2012.
La semaine dernière, le parquet général s'était pourtant déclaré favorable à un dessaisissement, soulignant que des investigations complémentaires seraient nécessaires avant tout procès et que cela éviterait un émiettement des procédures. Le parquet général avait suggéré qu'une fois saisi, le tribunal correctionnel de Paris ordonne des investigations supplémentaires qui, via une commission rogatoire, seraient confiées aux juges d'instruction déjà en charge de l'enquête.
Le Médiator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cet antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé entre 500 et 2.000 décès, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé. Depuis mi-février, trois juges d'instruction parisiens enquêtent dans ce dossier sur des faits allégués de "tromperie aggravée" et d'"homicides involontaires".
Le Médiator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cet antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé entre 500 et 2.000 décès, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé. Depuis mi-février, trois juges d'instruction parisiens enquêtent dans ce dossier sur des faits allégués de "tromperie aggravée" et d'"homicides involontaires".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire