mercredi 31 décembre 2014

Le prix du Doliprane baisse en 2015, mais vous ne le payerez pas moins cher

Les calculs d'apothicaires font mal au crâne. Selon Le Parisien et Le Figaro, le prix du Doliprane devrait baisser de moitié en 2015, en application d'un arrêté ministériel publié au Journal officiel, mardi 30 décembre. Mais, dans le même temps, l'entrée en vigueur des "honoraires de dispensation" des pharmaciens va compenser cette diminution. Explications. 

Le prix du Doliprane baisse-t-il ?

Oui, si l'on parle de celui auquel les laboratoires le commercialisent. L'arrêté du ministère de la Santé est l'aboutissement d'une longue lutte entre les laboratoires pharmaceutiques et l'Agence nationale de sécurité du médicament, notamment. Tout remonte à juillet 2013, lorsque l'Autorité de la concurrence pointe les faveurs dont bénéficient le paracétamol (Doliprane, Efferalgan) et l'aspirine. En effet, les deux molécules sont tombées dans le domaine public depuis longtemps, sans pour autant faire partie de la liste des "généricables", détaille Le Parisien
En décembre 2013, l'Agence nationale de sécurité du médicament ouvre une procédure d'inscription de ces antalgiques au répertoire des génériques déclenchant le "branle-bas de combat chez Sanofi où le Doliprane, créé il y a cinquante ans, assure 12 % du chiffre d'affaires", précise le quotidien. Finalement, les autorités optent pour l'imposition aux laboratoires d'un prix unique, en forte baisse.
Concrètement, la boîte de Doliprane, qui coûte actuellement 1,95 euro TTC, passera à 1,12 euro début janvier, puis à 1,08 euro TTC au 1er novembre 2015. Soit une baisse de plus de 40%.

Le patient ressentira-t-il cette baisse ?

Non. Cette forte baisse du prix de vente n'aura que peu d'impact sur le prix d'achat en officines. En effet, une autre disposition entre en vigueur début janvier : la rétribution des pharmaciens basée sur le nombre de médicaments vendus plutôt que sur leur prix. Cette rétribution est appelée "'honoraire de dispensation". Issue d'un accord signé en mai 2014, elle prévoit notamment 0,82 euro d'honoraires de dispensation par boîte de conditionnement normal, et 2,21 euros pour les "grands conditionnements" en 2015 et de 1,02 à 2,75 euros en 2016.
La boîte de Doliprane passe donc de 1,95 à 1,90 euro. Pas de quoi contenter le patient. En revanche, cette mesure génèrera plusieurs dizaines de millions d'euros d'économies pour l'Assurance maladie, le paracétamol étant la molécule la plus vendue en officine, en nombre de boîtes comme en chiffre d'affaires.

http://www.francetvinfo.fr/france/le-prix-du-doliprane-baisse-en-2015-mais-vous-ne-le-payerez-pas-moins-cher_785119.html

mardi 30 décembre 2014

Angine : quel est le meilleur traitement ?

Mal de gorge, difficulté à avaler ? C'est sans doute une angine. Cette affection des amygdales, parfois accompagnée de fièvre, est souvent douloureuse. Dans la plupart des cas, on la soigne soi-même et tout rentre dans l'ordre après une petite semaine.
Chez l'adulte, 8 angines sur 10 sont dues à un virus. Dans certains cas, l'infection est plus large et touche en même temps le pharynx ou le nez : il n'est donc pas rare que l'on ressente aussi des picotements au fond de la gorge ou que le nez coule abondamment. Mais les antibiotiques sont rarement nécessaires. Une automédication bien réfléchie suffit.
On apaise la douleur
Avec un antalgique, essentiellement du paracétamol (6 comprimés de 500 mg/jour maximum). L'aspirine et les anti-inflammatoires sont déconseillés. Car en luttant contre l'inflammation, ils peuvent diminuer la lutte naturelle de l'organisme contre l'infection. Ce qui peut entraîner des complications en cas de surinfection bactérienne.
Des pastilles (Drill, Streptsils...) ou des collutoires (Eludril, Humex...). La plupart contiennent à la fois des antalgiques (lidocaïne, tétracaïne), et des antiseptiques (biclotymol, cétylpyridinium...) : 3 à 6 prises par jour, selon le médicament.
On ne prend pas forcément des antibios
Il faut consulter quand la température dépasse 38,5°C, et que la fatigue et la douleur vous clouent au lit : il est possible que l'infection soit bactérienne et nécessite des antibiotiques. Le médecin décide en fonction de l'aspect de la gorge, de son expérience, du résultat du test s'il l'effectue. On doit consulter quand apparaissent d'autres signes... Des petits boutons rouges partout sur le corps : c'est peut être une scarlatine provoquée par la bactérie responsable de l'angine. Des gros ganglions sous le cou, ce peut-être une mononucléose infectieuse. Quand les symptômes ne s'améliorent pas, voire empirent après 48 heures d'automédication, il faut voir un médecin.
Ni les symptômes ni l'aspect de la gorge ne permettent de prédire à coup sûr la nature de l'infection. En revanche, il existe un test rapide pour repérer le streptocoque de type A, bactérie responsable de 80 % des angines adultes. On prélève quelques (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 29 décembre 2014

Médecins : vers une grève de la télétransmission

En grève depuis le 23 décembre et jusqu'au 31, les médecins libéraux poursuivent leur bras de fer avec la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui refuse de discuter pour l'instant. Devant cette « surdité ministérielle sans précédent », les syndicats de médecins préparent la suite.

Selon nos informations, les responsables syndicaux s'orienteraient vers une grève administrative des feuilles de maladie, et ce dès le 5 janvier. Les grévistes pourraient notamment refuser de prendre la carte Vitale (sauf personnes en difficulté), et donner aux patients la traditionnelle feuille de soins papier à envoyer à l'Assurance maladie. D'autres syndicats, eux, plaident pour une grève de la télétransmission des feuilles de soins, avec un envoi par mois contre trois par semaine normalement. Objectif : saturer les services de l'Assurance maladie. Pour les patients concernés, cela se traduirait par un allongement du délai de remboursement.

SOS Médecins se ralliera au mouvement de grève des médecins ce matin à 8 heures. Réquisitionnés, ses médecins « ne répondront qu'aux cas urgents », annoncent ses responsables.


http://www.leparisien.fr/societe/medecins-vers-une-greve-de-la-teletransmission-29-12-2014-4406493.php

dimanche 28 décembre 2014

Comment assainir l'air de nos maisons?

L'air de nos habitations (et de nos bureaux) n'est pas toujours au top. Pour respirer plus sainement, on peut miser sur l'aération et des solutions douces et naturelles aux vertus antibactériennes, antiseptiques ou antivirales.
Nous passons en moyenne 14 heures par jour dans nos maisons et, contrairement à ce que l'on croit souvent, l'air que nous y respirons à l'intérieur n'est pas toujours de bonne qualité. Les pollutions y sont nombreuses : tabac, humidité, moisissures, résidus de peinture, moquettes et revêtements de sol, appareils à combustion, bougies parfumées, poils d'animaux... Et malheureusement, elles peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé par des allergies, des irritations des voies respiratoires, des maux de tête.
Le premier réflexe pour avoir un air sain, c'est l'aération. Chaque jour, au saut du lit ou avant votre café, prenez le temps d'ouvrir grand vos fenêtres, hiver comme été, au moins dix minutes par jour, même lorsqu'il fait très froid. Vous pouvez aussi le faire le soir. Aérer permet de diluer la pollution mais pas de l'éliminer. Attention, si vous avez des enfants en bas âge, ne les laissez jamais seuls, la fenêtre ouverte !
Plus de mauvaises odeurs avec des méthodes naturelles
Si vous avez de la lavande dans votre jardin ou sur votre balcon, coupez les tiges, faites-les sécher. Dans une coupelle, faites brûler la tige de lavande, comme un bâton d'encens. Le bicarbonate de soude absorbe les mauvaises odeurs. Dans une coupelle, mettez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et choisissez la pièce à assainir.
Pour celles qui sont fans de l'odeur d'encens, préférer l'écorce de styrax à faire brûler sur un morceau de charbon à encens. Eviter les bâtons d'encens à cause de la toxicité des colles utilisées. Utilisé depuis de nombreuses années, le papier d'Arménie ne fait pas toujours l'unanimité. Il est efficace pour assainir l'air, pour lutter contre les épidémies de rhume et de grippe, contre les odeurs de tabac ou de cuisine. Employé à trop hautes doses ou sans aération, son utilisation est nocive pour la santé. Il est fortement déconseillé aux asthmatiques, aux allergiques ou aux (...) Lire la suite sur Topsanté

samedi 27 décembre 2014

L’épidémie Ebola est « partie pour durer longtemps »

Au 16 décembre, date du dernier bilan publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 19 031 cas de maladie à virus Ebola avaient été enregistrés dont 7 373 décès. L’épidémie est aujourd’hui centrée sur trois pays : le Liberia, où elle est stable ou en diminution, la Sierra Leone, où elle continue d’augmenter, et la Guinée, où elle augmente légèrement.

Pourquoi cette ampleur ?

L’Afrique de l’Ouest ne connaissait pas ce virus isolé en Afrique centrale en 1976. À cela se sont ajoutés des facteurs sociaux, économiques et culturels différents : la mobilité des populations, leurs rites funéraires, leur réticence à suivre les recommandations gouvernementales, la méfiance vis-à-vis des soignants… « Nous avons été totalement surpris par les différences socio-culturelles, les différences de propagation et le nombre de cas. On ne s’attendait pas à ça », explique Sylvain Baize, directeur du Centre national de référence des fièvres hémorragiques.

Le virus est-il devenu plus dangereux ?

Au contraire : la souche Ebola Zaïre sévissant actuellement a un taux de mortalité d’environ 60 % au lieu de 80 %. Mais cette moindre virulence augmente la contamination car les malades, plus valides, se déplacent davantage. « Ils arrivent à pied dans les centres de traitement alors qu’ils sont malades depuis 4-5 jours », raconte Sylvain Baize, de retour de Guinée où il a installé un laboratoire au sein du centre de traitement des malades à Macenta, géré par l’Institut Pasteur et la Croix-Rouge.

Risque-t-il de muter ?

Le virus Ebola a peu évolué : la souche actuelle présente 97 % d’homologie avec la souche de 1976. C’est en partie parce que les épidémies étaient stoppées rapidement. Mais aujourd’hui, la circulation interhumaine intense et prolongée augmente les risques de mutation.

Peut-on prédire la fin de l’épidémie ?

Non. Les modèles mathématiques se sont déjà trompés sur son évolution. « On n’a jamais été confrontés à cela… C’est parti pour durer longtemps », pense Sylvain Baize.

Quelles conséquences pour les pays ?

L’épidémie Ebola a anéanti des systèmes de santé déjà mis à mal par des années de troubles et de guerre civile. Entre la moitié et les deux tiers des personnels de santé locaux sont morts. « C’est une vraie catastrophe pour les pays touchés. Ils mettront des mois à s’en remettre », estime Sylvain Baize. D’ores et déjà, d’autres maladies sont en expansion comme le paludisme et la dysenterie. Si le choléra est resté en sommeil en 2014, une épidémie de cette maladie endémique pourrait succéder à Ebola.
L’OMS va s’atteler à renforcer ces systèmes de santé. « Ce qui était à l’origine une crise sanitaire est devenu une crise ayant des conséquences d’ordre humanitaire, économique et sécuritaire », souligne le Dr Margaret Chan, directeur général de l’OMS.

D’autres épidémies Ebola ?

La majeure partie des experts pense que ce ne sera pas la dernière grande flambée d’Ebola. Au moins 22 pays africains réunissent les conditions écologiques, les espèces de faune sauvage et les pratiques de chasse propices à une réapparition
http://www.leprogres.fr/sante/2014/12/27/l-epidemie-ebola-est-partie-pour-durer-longtemps

jeudi 25 décembre 2014

Alcool: nos conseils pour passer les fêtes sans gueule de bois

Les femmes sont deux à trois fois plus sensibles aux effets de l'alcool que les hommes. Nos conseils pour traverser cette période de fêtes sans (trop de) désagréments.
- Avant de passer au champagne, buvez au moins un litre d'eau et mangez des fruits. En effet, le fructose présent dans les fruits facilite la transformation (et donc l'élimination) de l'alcool. Quant à l'eau, elle permet d'éviter la déshydratation provoquée par l'alcool, et donc de limiter le risque de migraine.
- Avant de vous coucher, prenez du paracétamol (pas d'aspirine, qui risque d'accentuer les éventuelles inflammations de l'estomac) et un cachet de citrate de bétaïne, qui va optimiser la motricité gastro-intestinale et les sécrétions digestives.
- Au réveil, buvez un verre d'eau chaude agrémentée d'un jus de citron. Parfait pour un effet « détox lendemain de fêtes » et pour booster l'organisme grâce à la vitamine C.
- Pendant la journée, continuez de vous hydrater afin d'évacuer plus vite l'acétaldéhyde, un composé chimique qui résulte de la transformation de l'alcool dans notre foie et qui est responsable de la gueule de bois. C'est le moment de vous préparer la petite tisane détox que l'on vous a recommandée avant les fêtes.
Et rappelez-vous, la quantité maximale tolérée par l'organisme, c'est pas plus de quatre verres. Comme le rappelle le Dr Michel Lejoyeux, addictologue : "Avec l'alcool, plus on augmente la dose, plus ça devient toxique . Au-delà de quatre verres, la consommation devient pathologique".
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mercredi 24 décembre 2014

La gastro et la grippe s'invitent pour Noël

Selon le réseau Sentinelles de l'Inserm, les médecins généralistes libéraux ont reçu, dans leurs cabinets, la semaine dernière, 150 000 cas supplémentaires de gastro-entérites par rapport à la semaine précédente. Le seuil épidémique est dépassé dans plusieurs régions : le Limousin (491 cas pour 100 000), la Champagne-Ardenne (447), le Nord-Pas-de-Calais (346), le Languedoc (313) et l'Auvergne (289), alors que ces quatre dernières avaient été jusque6là épargnées.

Le seuil épidémique pour cette semaine du 15 au 21 décembre est de 274 cas pour 100 000 habitants. Et l'Île-de-
France frappe à la porte, atteignant presque ce seuil : 267 cas pour 100 000.

La gastro, qui augmente sans discontinuer depuis le 1er décembre, devrait faire encore plus de victimes, d'autant que les familles se réunissant pour les fêtes, le risque de propagation va s'accroître. Les ventes de médicaments le confirment : la semaine dernière, trois des quatre classes médicamenteuses utilisées pour lutter contre le novovirus avaient dépassé leur propre niveau d'alerte. 

Les patients reçus par les 1272 médecins sentinelles avaient de 3 mois à 93 ans et presque aucun cas n'a nécessité une hospitalisation (0,4%).

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/attention-a-la-gastro-24-12-2014-4398343.php

mardi 23 décembre 2014

Les urgentistes lèvent la grève, les médecins commencent leur fronde

L'accord conclu avec la ministre de la Santé Marisol Touraine a eu raison du mouvement de grève des urgentistes, au moment même où commence celle des médecins.
La pagaille redoutée dans les urgences pendant une semaine n'aura finalement pas eu lieu. La contestation des médecins urgentistes a pris fin deux jours à peine après le début du conflit. Ceux-ci ont obtenu gain de cause auprès du gouvernement sur leurs revendications concernant le temps de travail.
Depuis lundi, on pouvait voir des médecins urgentistes arborer un brassard noir, en signe de mécontentement. A l'origine du mouvement, la demande de réduction de leur temps de travail de 48 heures hebdomadaires, contre 60 heures actuellement. Ils réclamaient également que leurs heures supplémentaires soient rémunérées au-delà de 39 heures.
C'est sur ces deux points que les grévistes et le gouvernement se sont entendus, permettant de lever la grève. Le président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf) qualifie d'"accord historique", le résultat de la négociation obtenu avec le gouvernement sur le temps de travail. "Même si on n'a pas tout obtenu, il nous semble que la reconnaissance du plancher de 39 heures et le déclenchement des heures supplémentaires à partir de ce plancher est un accord historique, s'est réjoui Patrick Pelloux, cité par l'AFP. Nous n'avons pas eu de progrès social depuis quatorze ans."
Une autre revendication des urgentistes portait sur l'harmonisation des compensations financières des gardes entre les médecins universitaires (actuellement mieux payés) et les praticiens hospitaliers. Cette pomme de discorde n'a pas été résolue.
Grève des médecins maintenue
La fin de la grève des urgentistes ne change rien en revanche au mouvement de grève amorcé par les médecins généralistes et spécialistes (ce mardi pour les premiers et mercredi pour les seconds). Une grève qui devrait durer jusqu'au 31 décembre.
Cette fermeture annoncée des cabinets médicaux n'inquiète pas plus que ça les Français, si on en juge une enquête OpinionWay pour Axys consultants-Le Figaro-BFM Business. (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 21 décembre 2014

Médecins en grève à Noël : le coup de gueule d'un généraliste

Médecins généralistes, spécialistes ou urgentistes sont appelés à la grève à partir de lundi 22 décembre. Jean-Paul Hamon est président de la Fédération des Médecins de France. Sur le plateau de LCI, il s'est vivement insurgé vendredi contre la loi de santé soutenue par Marisol Touraine.
Invité de LCI vendredi, Jean-Paul Hamon, le président de la fédération des médecins de France, a vivement critiqué le projet de loi de santé de Marisol Touraine en déclarant que "rien n'était cohérent."
Estimant que la ministre de la Santé voulait "détruire la médecine libérale", Jean-Paul Hamon a justifié la grève prévue pour le 22 décembre. La loi de santé présentée par Marisol Touraine prévoit notamment de généraliser le tiers payant, d'instaurer un service public hospitalier et de remplacer les agences régionales de santé (ARS). 
Les trois points de la discorde
Avec la généralisation du tiers payant, les médecins libéraux seront "noyés sous la paperasse " a affirmé Jean-Paul Hamon. Le tiers payant permet à une personne de se faire payer intégralement ses dépenses de santé par l'assurance maladie. Autre point négatif pour le médecin, la loi ouvrirait aux paramédicaux, la possibilité de diagnostiquer un patient, de lui prescrire des traitements et de surveiller les maladies chroniques. Enfin, le rôle primordial que vont jouer les agences régionales de santé. Elles pourront dire aux médecins où s'installer afin d'éviter qu'il y en ait trop à un même endroit  et aucun à d'autres.
 

vendredi 19 décembre 2014

Epidémie : la gastro en forte progression, les trois conseils à suivre

Une hausse sensible des cas de gastroentérites a été relevée la semaine passée en France métropolitaine, alors que la grippe saisonnière pourrait arriver pendant les vacances de Noël, selon des épidémiologistes.
Le nombre des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine  générale la semaine dernière a été estimé à 253 cas pour 100.000 habitants,  soit 160.000 nouveaux cas, en augmentation par rapport à la semaine précédente  et juste en dessous du seuil épidémique (269 cas pour 100.000 habitants) qui  pourrait être atteint dès la semaine prochaine, indique le réseau de  surveillance des épidémies Sentinelles. Depuis novembre, la grippe saisonnière de son côté progresse: la semaine  dernière, le nombre cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine  générale a atteint 77 cas pour 100.000 habitants, encore en dessous du seuil  épidémique (168 cas pour 100.000 habitants).
Trois conseils pratiques sont à suivre si vous souhaitez éviter l'infection (voir la vidéo ci dessus).
Quand parle-t-on d'épidémie ?

Le franchissement du seuil épidémique pendant deux semaines consécutives  permet de déclarer une épidémie au niveau national. Ce seuil "pourrait être atteint entre le 25 et le 30 décembre", a prédit  jeudi pour sa part l'épidémiologiste Vincent Auvigne, consultant pour  Celtipharm, une entreprise spécialisée dans la collecte et l'analyse des  données de santé en temps réel. Il participe à l'élaboration d'indicateurs avancés sanitaires - accessibles  sur le site www.openhealth.fr - qui montrent notamment la progression  quotidienne de la grippe en s'appuyant sur les achats effectués dans 4.600  pharmacies (soit plus de 20% des pharmacies françaises) "d'une série de  médicaments prescrits par les médecins en cas de syndrome grippal".
Mises à jour quotidiennement, les données recensées sur OpenHealth  permettent de faire "de meilleures estimations" sur l'évolution de l'épidémie,  voire d'informer les urgentistes en temps réel pour mieux gérer les tensions  hospitalières", souligne M. Auvigne.
Un nourrisson décédé
Depuis le 1er novembre, six cas graves de grippe ont été hospitalisés en  réanimation, indique pour sa Part l'Institut de veille sanitaire (InVS) dans  son bulletin hebdomadaire. Aucun de ces patients, âgés de 4 mois à 83 ans  n'était vacciné et le nourrisson est décédé, ajoute l'InVS. Quatre syndicats des médecins libéraux ont appelé à la fermeture des  cabinets pendant les vacances de Noël,  du 23 au 31 décembre. Ils ont également  appelé à ne pas assurer les gardes.

lundi 15 décembre 2014

Grippe : les meilleurs réflexes

Fièvre à 39-40°C, fatigue, courbatures, frissons... C'est sans doute la grippe ! Virale, cette infection arrive souvent brutalement, mais guérit normalement en une semaine. Les bons réflexes pour passer le cap.
Très contagieuse, la grippe se transmet d'une personne à l'autre par l'air contaminé. Donc en période de grippe, on redoute de précaution côté hygiène : on se lave les mains plusieurs fois par jour ; on aère les bureaux à l'heure du déjeuner ; on se fait vacciner, surtout si on est fragile ; on faut appel à l'homéo préventive avec Oscillococcinum (1 dose sous la langue par semaine dès l'automne) ou Influenzinum et sérum de Yersin (1 dosette hebdomadaire en alternance ou 5 granules d'Influenzinum 9 CH les lundis et 5 granules de sérum de Yersin tous les mardis par exemple).
Avant tout, faire baisser la fièvre
Rester au chaud quand la température monte, dans son lit et on s'hydrate. La courbe de la fièvre forme ce qu'on appelle le « V » grippal : elle monte brutalement le premier jour (39 à 40°C), régresse vers le troisième ou quatrième jour, puis remonte le cinquième jour avant de disparaître.
Faire baisser la fièvre quand elle dépasse 38,5°C : 1 à 2 comprimés de paracétamol à 500 mg par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 h minimum, sans dépasser 3 g par jour.
Prendre un antiviral (Relenza, Tamiflu, sur prescription médicale) pour écourter les symptômes chez les personnes non vaccinées ou vaccinées depuis moins de 15 jours. Pour être efficaces, ils doivent être pris dans les 48 h qui suivent l'apparition des premiers symptômes.
Ne pas prendre d'antitussifs sans l'avis du pharmacien, en particulier pour les patients souffrant de maladies respiratoires, comme l'asthme. Il est préférable de laisser la toux évacuer naturellement les sécrétions.
Les fluidifiants (carbocystéine ou acétylcystéine) n'ont pas vraiment fait la preuve de leur utilité. Et ils sont contre-indiqués chez les enfants de moins de 2 ans.
Faire une cure de cure de vitamine C pour se remettre plus vite (500 mg tous les matins pendant 1 mois), ou de vitamines (Supradyn intensia, Bion 3, etc.), de 1 à 3 mois. Côté phytothérapie, une cure de (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 14 décembre 2014

Un cas suspect d'Ebola à la Réunion

C'est le premier cas suspect d'Ebola dans l'île. Prise d'une violente fièvre, une pharmacienne a immédiatement été hospitalisée, vendredi 12 décembre au soir, sur l'île de la Réunion. La malade revenait de Guinée, un pays fortement touché par l'épidémie.
La nouvelle inquiète les habitants de l'île. "Ça me fait peur, car il y a quand même pas mal de gens qui meurent là-bas", dit une passante. "Il faut se poser la question : comment se fait-il que le virus soit arrivé ici? Il devrait avoir des tests au niveau de la douane, à l'aéroport", s'énerve un homme.

Résultats dans 48 heures

Les prélèvements sanguins sont analysés à l'institut Pasteur de Lyon, centre de référence des fièvres hémorragiques virales.
En attendant les résultats des tests dans 48 heures, la patiente reste confinée dans une chambre à pression de l'air négative pour éviter la propagation du virus.


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jeudi 11 décembre 2014

Le sucre serait une source d'hypertension

Le sucre serait plus néfaste pour la pression artérielle que le sel, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale British Medical Journal. En consommer moins serait aussi important pour lutter contre les maladies cardiovasculaires.
Un régime alimentaire et un mode vie sain seraient les meilleures armes pour traiter l'hypertension et lutter contre les maladies cardiovasculaires. Mais les recommandations alimentaires devraient accorder plus d'importance à la réduction de la consommation du sucre ajouté par l'industrie agro-alimentaire dans de nombreuses préparations. Il serait en effet en cause dans l'hypertension et les maladies cardiovasculaires, selon les chercheurs de l'Institut de cardiologie Mid America de Saint Luc.
Les chercheurs montrent particulièrement du doigt le sucre au sirop de maïs (le sucre le plus utilisé dans les préparations industrielles). Le sucre contenu dans les fruits ne serait pas en cause.
"Une consommation quotidienne de plus de 74 grammes de sucre de sirop de maïs augmenterait de 30% le risque d'avoir une pression artérielle supérieure à 14/9 et de 77% le risque d'une pression plus haute que 16/10". La pression artérielle est dite normale lorsqu'elle est inférieure à 14/9.
Or, une grande part des sucres consommés aujourd'hui sont "cachés" dans des aliments transformés qui ne sont pas toujours considérés comme des sucreries. Par exemple, 1 cuillère à soupe de ketchup contient environ 1 morceau de sucre.
"Tout comme la plupart du sodium alimentaire ne vient pas de la salière, le sucre alimentaire ne vient pas du sucrier. Pour réduire sa consommation de sucres, il faut limiter les aliments transformés contenant trop de sucre de sirop de maïs", explique James DiNicolantonio chercheur en cardiologie préventive à l'Institut de cardiologie Mid America de Saint Luc (Etats-Unis).
"Améliorer le régime alimentaire et le mode de vie est essentiel pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires dans la population mondiale, car ces pathologies provoquent énormément de décès dans le monde", rappellent les chercheurs. Les maladies cardiovasculaires provoquent en Europe deux fois plus décès que les (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 10 décembre 2014

Maëlle pourra être opérée à Barcelone

Maëlle a 4 ans et est infirme moteur cérébral. Lors de sa naissance prématurée, un manque d'oxygène a occasionné des lésions cérébrales irréversibles, connues sous le nom de «syndrome de Little». Une maladie qui entraîne des contractions involontaires et répétitives des muscles et qui empêche Maëlle de marcher correctement. Elle est appareillée jour et nuit. Afin de lui permettre d'être opérée en Espagne, un appel à la solidarité avait été lancé il y a quelque temps, et les résultats sont au-delà des espoirs. Les parents de Maëlle tiennent à remercier très chaleureusement toutes les associations qui se sont investies de diverses manières afin d'obtenir les fonds nécessaires aux voyages et aux lourdes opérations de Maëlle. Ces associations gersoises qui, depuis la création de l'association «Marche avec elle», se sont toutes proposées d'apporter leur aide. Grâce aux fonds récoltés par ces bénévoles mais également les dons des particuliers, une première opération est d'ores et déjà programmée à Barcelone par le professeur Nazarov durant le mois de février. La somme des dons est telle que les parents de Maëlle peuvent envisager plusieurs autres opérations, car il faut savoir qu'une seule opération n'est pas efficace définitive et doit être reproduite en moyenne tous les trois-quatre ans, selon l'évolution de l'enfant. Les parents de Maëlle, extrêmement touchés de toute cette généreuse solidarité, remercient Dilequeno de Fleurance, le Volley-lectourois, le comité des fêtes de Gaudonville, le foyer rural de Saint-Clar, le Club taurin lectourois, l'ensemble vocal Arsis Thesis et l'harmonie senior VSOP, et les associations de Sainte-Mère : Ronde des crèches, Club de chasse et Club des aînés. Une page facebook «Marche avec elle» est consacrée à Maëlle.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/10/2008362-maelle-pourra-etre-operee-a-barcelone.html

mardi 9 décembre 2014

Médicaments: 25 génériques suspendus

L'inspection de sites de production en Inde et certaines irrégularités dans les essais cliniques auraient alerté l’Agence nationale de sécurité du médicament. L'ANSM a annoncé la suspension des autorisations de mise sur le marché (AMM) des spécialités médicamenteuses de huit laboratoires, à compter du 18 décembre. 
Quelque 25 substances sont concernées par cette suspension: l'ibuprofène (Cristers, ZYDUS France), l’antidépresseur escitalopram (Abbott Products, ZYDUS France), ou encore l’antihistaminique desloratadine (Cristers, Laboratoires Gerda, Medipha Santé, TEVA Santé), etc. La liste entière peut être consultée sur le site de l’ANSM (et ici). 

Interdictions en Allemagne, en Belgique ou au Luxembourg

Les inspecteurs de l'ANSM, qui ont contrôlé le site d’Hyderabad (Inde) de la société GVK Bio, où sont réalisés des essais cliniques de ces médicaments génériques ont ainsi relevé «des anomalies dans les procédures d’enregistrement électrocardiographiques réalisés lors d’essais cliniques de bioéquivalence conduits entre 2008 et 2014».
Ces mesures, qui ne servent pas à démontrer que le générique a les mêmes effets que son équivalent de marque, sont toutefois sérieuses et permettent le suivi des patients inclus dans l’essai clinique, et l'impact du générique sur ces patients. Et si «aucun élément n’a, à ce jour, conduit à établir un risque avéré pour la santé humaine ou un manque d’efficacité de ces médicaments», rassure l’ANSM, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg ont également suspendu les AMM des 25 médicaments concernés. Parallèlement, d'autres laboratoires ont lancé de nouveaux essais de bioéquivalence, afin de permettre un retour rapide sur le marché des spécialités visées
http://www.20minutes.fr/sante/1496895-20141208-medicaments-25-generiques-suspendus

Avec le froid, la gastro-entérite arrive

La vague de froid qui frappe la France depuis la semaine dernière a provoqué l'arrivée du virus de la grippe intestinale. Toutefois, pas encore d'épidémie selon l'Institut de veille sanitaire.
Chaque année, la gastro-entérite fait son apparition dès la chute des températures. L'épisode saisonnier de la grippe intestinale a officiellement débuté. "Dans mon secteur la gastro-entérite est déjà bien installée. Elle touche à peu près 15 % de ma patientèle en ce moment", constate un médecin toulousain dans le quotidien régional La Dépêche du midi. Une information confirmée par le docteur Michel Combier, secrétaire général de l'Union régionale des professionnels de santé. "ll  y a une recrudescence de gastro-entérite particulièrement chez les enfants, avec surtout des maux de ventre et des nausées et vomissements" indique ce généraliste.
Se laver souvent les mains
Toutefois, pas d'affolement pour l'instant, l'Institut de veille sanitaire et le réseau Sentinelles ne signalent pas d'épidémie en métropole ou en Outre-mer. La saison de la gastro-entérite ne fait que démarrer. Elle devrait cependant gagner du terrain au cours du mois de décembre.
Pour essayer d'échapper à cette affection très contagieuse, il s'agit de suivre certaines précautions : se laver souvent les mains, éviter d'embrasser son entourage. Enfin, si on est touché par ce désagréable virus, on peut toujours s'en remettre au bon vieux remède du Coca dégazéifié mais plein de sucre pour calmer les troubles intestinaux.

lundi 8 décembre 2014

Bronchite : quand la toux est là, on ne laisse pas traîner !

On a vite tendance à parler de bronchite dès qu'on se met à tousser. Mais cette infection correspond à une atteinte bien précise, celle des bronches, dont on a parfois du mal à se débarrasser.
Une toux sèche et quinteuse, avec de la fièvre, parfois supérieure à 39°C, annonce une bronchite. Elle survient souvent après une atteinte des voies respiratoires supérieures (rhume, laryngite..). « Dans 90 % des cas, c'est un virus qui provoque l'inflammation, précise le Dr Alexandra Panajotopoulos, ORL (Paris), et l'on ressent aussi courbatures et fatigue. Après 3 ou 4 jours, ces symptômes rentrent généralement dans l'ordre, à part la toux qui peut devenir grasse (on crache) et durer plusieurs semaines. » Mais rien qui empêche d'avoir une activité normale. L'automédication suffit généralement, sauf si on est fragile, et donc sujet aux complications.
Toux sèche ou toux grasse ?
Irritation, gratouillis au fond de la gorge qui provoque une toux réflexe : c'est une toux sèche. Si elle réveille la nuit et devient très gênante, fatigante, un sirop antitussif le soir peut aider à passer de meilleures nuits (Clarix, Fluisedal, Humex, Polery...). En homéopathie : sirop Drosetux ou Stodal...
Des sécrétions au fond de la gorge qui gênent et qu'on essaie d'expulser en toussant : la toux est grasse. Dans ce cas, il ne faut pas prendre d'antitussifs, car c'est la toux qui va faciliter leur évacuation. On peut utiliser des mucolytiques pour rendre les expectorations plus fluides, mais l'efficacité de ces « aides » ne fait pas l'unanimité (Acetylcystéine, Carbocistéine, Fluimicil...). Et évitez de les prendre le soir : ils vous feraient tousser pour évacuer les sécrétions durant la nuit.
En homéopathie : Spirodrine, Pulsatilla 5CH (3 granules 4 à 5 par jour), Calcarea carbonica 5CH (3 granules 5 à 6 fois par jour).
Il vaut mieux consulter si la toux est d'emblée forte et la température élevée, car cela peut être une bronchite bactérienne à soigner avec des antibiotiques. Si après 5 à 7 jours, la fatigue et la fièvre sont toujours présentes et les sécrétions tournent au vert, il faut voir le médecin. Une grippe a pu venir (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 7 décembre 2014

Luz, en pointe dans l'après-cancer

«Notre objectif, explique Sylvie Hèches, directrice de Luzea, les thermes de Luz-Saint-Sauveur, est de permettre aux femmes souffrant de lymphœdème ou ayant un problème de drainage de la lymphe, d'améliorer leur état et d'apprendre les gestes et comportements qui diminueront les gènes et troubles que cette atteinte leur occasionne».
La plupart des femmes ayant été traitées pour un cancer du sein ou de l'utérus souffrent de lymphœdème. Cette affection de la chaîne ganglionnaire est l'une des conséquences de la radiothérapie.
Depuis une dizaine d'années déjà, les thermes de Luz-Saint-Sauveur mènent un travail de fond afin d'apporter à ces patientes la meilleure réponse thérapeutique dans la prise en charge de ce problème de santé douloureux et invalidant. Le programme mis sur pied a été baptisé Lympho'thermes. L'équipe médicale a même conçu, en partenariat avec une entreprise de Muret (lire encadré) le Thalaxion, un fauteuil et un lit à jets qui permettent un drainage très performant de la lymphe des membres supérieurs et inférieurs.
Consciente de la pertinence de cette démarche, la région Midi-Pyrénées a financé l'étude relative à cette réalisation.
L'établissement s'est d'ailleurs vu décerner le prix de l'innovation thermale pour cet appareil.

Des groupes de parole

Au-delà des soins thermaux proprement dits, «grâce au programme Lympho'thermes les curistes apprennent les techniques de bandage et d'évacuation de la lymphe par pression, précise Sylvie Hèches. Autant de gestes que ces femmes pourront poursuivre chez elle tout au long de l'année». Une activité physique adaptée, comme la marche nordique, est également proposée.
Des groupes de paroles ont aussi été mis sur pied. «Ils offrent la possibilité de se libérer, de parler de soi, de son mal et de dépasser certains blocages», se félicite l'équipe médicale.
Tout est fait pour vivre ces trois semaines de cure «comme un temps pour soi, un moment où l'on se ressource».
Si l'objectif du programme Lympho'thermes «est de contribuer à offrir une plus grande qualité de vie aux femmes ayant eu un cancer», comme le clame Sylvie Hèches, il contribue aussi à réduire les dépenses de santé. Il est vrai qu'en apprenant à mieux se prendre en charge, la curiste diminue souvent sa prise médicamenteuse et à moins recours aux services d'un médecin. Jusque-là, aucune structure de santé ne proposait un programme aussi complet et performant que celui-là.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/07/2006567-luz-en-pointe-dans-l-apres-cancer.html

samedi 6 décembre 2014

Ebola : le médecin soigné en Suisse est guéri

Le médecin cubain Feliz Baez Sarria atteint d'Ebola, soigné aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) depuis le 21 novembre, est guéri et a quitté la Suisse samedi pour Cuba, a indiqué un communiqué des HUG.

Il est complètement guéri et est parti rejoindre sa famille à Cuba.
Les dernières analyses, réalisées cette semaine et confirmées à deux reprises, ont montré que le patient était guéri et pouvait quitter l'hôpital, indiquent samedi les HUG et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) suisse dans un communiqué. A son départ, le médecin a exprimé toute sa reconnaissance à l'ensemble des soignants.

"A aucun moment la population genevoise n'a été exposée à un risque quelconque de transmission de cette maladie", a souligné le Professeur Jacques-André Romand, médecin cantonal. "La guérison, confirmée par les examens de laboratoire pointus, permet au patient de quitter notre pays et de voyager sans aucune crainte de contagion".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/06/97001-20141206FILWWW00082-ebola-le-medecin-soigne-en-suisse-est-gueri.php

vendredi 5 décembre 2014

Loi santé/médecins : "réécrire" le projet de loi

Il faut réécrire "en profondeur" le projet de loi santé, a plaidé aujourd'hui le président du conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) alors que les appels à la grève se multiplient dans le monde médical.

"Il faut reporter le passage de la loi santé devant le Parlement" car "sans réécriture profonde du texte, et donc sans report de son examen, la contestation ne faiblira pas", a estimé le président du Cnom, Patrick Bouet, dans Les Echos. L'examen parlementaire est prévu début 2015.

Quatre syndicats de médecins (généralistes et spécialistes) ont appelé à la fermeture des cabinets et à une grève des gardes entre le 23 et le 31 décembre. Ils s'opposent notamment à la généralisation du tiers payant d'ici 2017 prévue dans le projet de loi et demandent une revalorisation des consultations pour les généralistes.

S'il n'appelle pas à la grève, car "ce n'est pas son rôle", l'Ordre "comprend" les mouvements sociaux programmés et en "partage les préoccupations", selon Patrick Bouet. "Les médecins sont passés de l'exaspération à la colère", dit-il pour justifier la nécessité de revenir "sur les points qui posent problème". En tête de ces points litigieux, les pouvoirs accrus donnés, selon lui, aux agences régionales de santé (ARS), et "l'absence de contre-pouvoirs (chez les usagers et les professionnels de santé, ndlr) dans les territoires, alors que doit se mettre en place un service territorial de santé au public".

Interrogé sur la grève illimitée des urgentistes prévue à partir du 22 décembre, Patrick Bouet a jugé que leur mouvement confirmait la coalition des mécontentements, bien qu'il ne soit pas lié à la loi santé. Autre point de crispation pour les médecins : la possibilité pour les pharmaciens de vacciner les patients. "Une provocation inutile", juge Patrick Bouet, d'autant plus que "dans le cadre de la grippe, la délivrance sans prescription du vaccin par les pharmaciens ou la vaccination directe par les infirmières n'a pas permis de remonter le taux de vaccination ces cinq dernières années".

Quant au tiers payant, l'Ordre n'est "pas opposé au principe" mais "souhaite des aménagements et une mise en oeuvre progressive", d'abord pour "les affections de longue durée", explique-t-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/12/05/97001-20141205FILWWW00224-loi-santemedecins-reecrire-le-projet-de-loi.php

mercredi 3 décembre 2014

La guimauve, bonne contre la toux, mais pas que

Ce n'est plus le cas, mais sa racine servait autrefois à fabriquer les fameuses confiseries... Le principal atout de la guimauve aujourd'hui, soulager les muqueuses enflammées.
Comment ne pas penser aux Chamallows de notre enfance lorsque l'on parle de guimauve. Ces friandises, composées aujourd'hui principalement de sucre et de gélatine, tirent leur origine des racines de guimauve officinale (Althaea officinalis L.), qui étaient utilisées traditionnellement pour calmer la toux. Mélangées à du miel, elles étaient tout autant bonbons que médicaments. Les fleurs et les racines de la guimauve contiennent en effet des mucilages qui gonflent au contact de l'eau, prenant alors une texture visqueuse, semblable à de la gélatine. Les Romains, les Chinois et les Egyptiens l'utilisaient autant comme aliment que médicament. Ils faisaient frire ses racines, notamment en période de disette.
La guimauve est une plante côtière : en France, c'est surtout dans les milieux humides (estuaires, marais salants) de la côte Atlantique et du Midi que l'on retrouve cette belle plante d'un mètre, aux fleurs roses ou blanches, aux tiges cotonneuses et aux feuilles duveteuses. Elle est aussi connue sous le nom de « mauve maritime ». Beaucoup de plantes qui n'ont rien à voir avec la guimauve officinale, portent le nom de guimauve, comme la guimauve rose (rose trémière), la guimauve alcée (ketmie des jardins), la guimauve arborescente (lavatère). La guimauve se trouve sous forme de racines séchées bio en herboristerie ou magasin bio et sous forme de teinture-mère de racines fraîches en pharmacie. A l'achat, assurez-vous que les graines porte bien le nom de Althaea officinalis L.
Elle calme les toux sèches
Si l'action émolliente des mucilages est connue depuis l'ancienne Egypte, une équipe de chercheurs slovaques a démontré au travers de trois récentes études que les polysaccharides isolés des racines, et en particulier le rhamnogalacturonane, possèdent des propriétés antitussives chez le cochon-dinde. Ces propriétés contre la toux seraient comparables à celles obtenues avec la codéine et semblent impliquer le système de la (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 2 décembre 2014

Greffe : Annecy premier hôpital en France autorisé à prélever après arrêt de traitements

Le centre hospitalier Annecy Genevois est le premier en France à obtenir une autorisation de prélèvements d’organes sur personnes décédées dans le cadre d’une limitation ou d’un arrêt des thérapeutiques

Le Centre Hospitalier Annecy Genevois vient d’être officiellement autorisé à la réalisation de prélèvements d’organes dits de type Maastricht III.
Les 3 grands principes du protocole sont:
1) La décision d’arrêt ou de limitation des traitements (LAT) doit être indépendante de la possibilité du don d’organes. Cette décision est de la responsabilité exclusive des équipes de réanimation dans des conditions de collégialités.
2) Par ailleurs, la règle du donneur mort doit être respectée :
- Si les traitements de support hémodynamique et respiratoire sont arrêtés, les traitements de confort (analgésie, sédation) sont poursuivis et adaptés à l’état du patient selon les recommandations des sociétés savantes.
- Aucun produit n’est injecté dans le but de provoquer directement le décès même si la sédation adaptée et modulée peut réduire la durée de vie.

3) La possibilité de donner ses organes après sa mort, dans cette circonstance, peut désormais être prise en compte (le consentement implicite en France fait référence au don d’organes après la mort). Les donneurs potentiels concernés par le déploiement du protocole sont des patients :
- En réanimation pour lesquels un arrêt des thérapeutiques a été décidé
- Dont l’âge, les antécédents et les résultats du bilan d’évaluation sont compatibles avec le don d’organes
- N’ayant pas exprimé auprès des proches une opposition et n’étant pas inscrits sur le registre national des refus
- Dont le décès par arrêt cardio-circulatoire est considéré comme imminent après l’arrêt des supports
- Pour lesquels l’évolution vers la mort encéphalique n’est pas prévisible.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/12/02/le-centre-hospitalier-autorise-aux-prelevements-d-organes-suite-a-un-arret-therapeutique

dimanche 30 novembre 2014

Après un traitement antibiotique, je mange quoi pour restaurer ma flore intestinale ?

La flore intestinale est constituée de milliards de bactéries amies qui peuplent les intestins. Garante du bien-être et d'une bonne santé, celle-ci peut cependant être mise à mal lors de la prise d'un traitement à base d'antibiotiques. Pour la restaurer et éviter l'apparition de troubles digestifs, ballonnements, baisse du système immunitaire ou diarrhée, il est important de surveiller son assiette.
Forcez sur les fruits et légumes

Pour restaurer votre flore intestinale, commencez par augmenter votre consommation de végétaux, notamment de légumes cuits riches en prébiotiques, des fibres solubles particulières, qui aident les bonnes bactéries de la flore à se développer. Privilégiez les artichauts, la chicorée, les asperges, les poireaux, les tomates et le fenouil. L'aliment champion : le chou fermenté. Si vous n'êtes pas habitué, commencez par consommer une portion de légumes au déjeuner et une au dîner. Intégrez ensuite une entrée de crudités et un fruit cru, de préférence en dehors des repas pour compléter l'apport en fibres.

Misez sur les bons laitages
Les laitages peuvent aider à reconstruire la flore mise à mal par les antibiotiques : choisissez si possible des yaourts au bifidus, riches en ferments lactiques, ainsi que du lait fermenté ou encore du kéfir et consommez-en 2 à 3 portions chaque jour. Les petites bouteilles à boire contenant des bactéries acido-lactiques sont également recommandées pour renforcer la flore.

Mettez un frein aux aliments sucrés et gras
L'excès de sucre suralimente les mauvaises bactéries. Pour restaurer la flore mise à mal par les antibiotiques, il est donc préférable de réduire sa consommation de sucre en évitant les biscuits et gâteaux, notamment industriels ainsi que le sucre blanc. Remplacez plutôt ce dernier par du miel, considéré comme un aliment prébiotique grâce à sa teneur en fructo-oligosaccharides. Le pain blanc et les céréales raffinées sont elles aussi à limiter : privilégiez les aliments complets ou semi-complets. De même, les aliments riches en graisses animales doivent être réduits. L'idéal : les huiles végétales crues comme l'olive, la noix, le colza, la noisette...

Buvez suffisamment
Pour favoriser le transit, il est essentiel de boire suffisamment chaque jour : au moins 1,5 litre, de préférence entre les repas afin de ne pas perturber la digestion. Vous pouvez également siroter des tisanes (...) Lire la suite sur Topsanté

samedi 29 novembre 2014

Karl cherche un donneur pour une transplantation cardiaque

SANTE. Le jeune Karl, 9 ans, est atteint d’une cardiomyopathie. Originaire de Rochefort, en Charente-Maritime, il a besoin d’un donneur pour subir une transplantation. Ses parents lancent sont à la recherche d’un donneur.
Les médecins ont diagnostiqué sur l’enfant une « cardiomyopathie ». Cette maladie touche le muscle du cœur et réduit ainsi sa capacité de pomper le sang vers le reste de l’organisme.
Actuellement dans un état grave, il doit subir d’urgence une transplantation cardiaque. Il est hospitalisé à Bordeaux, au sein de l’hôpital Haut-Levêque. Ses parents ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour lui trouver un donneur, relate nos confrères de Sud Ouest.

« Sensibiliser au don d’organes »

Karl a fait un AVC début septembre et son état s’est ensuite dégradé. Il a perdu beaucoup de poids et fait actuellement 19 kg expliquent ses parents à France Info. « Notre démarche c’est de sensibiliser les gens aux dons d’organes. Ce n’est pas facile », affirment ces derniers.
http://www.lunion.com/france-monde/karl-cherche-un-donneur-pour-une-transplantation-cardiaque-ia0b0n447951

vendredi 28 novembre 2014

Cancer : un robot chirurgien à la rescousse

La chirurgie assistée par robot vient de faire son entrée au Centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy de Villejuif. Il permet d'opérer dans des parties du corps difficiles d'accès.
A ce jour, 2000 robots Da Vinci assistent déjà des chirurgiens partout dans le monde, dont 80 en France. Mais c'est la première fois qu'un de ces robots entre dans un service de cancérologie. Da Vinci vient en effet de faire une entrée remarquée à Gustave-Roussy, le premier centre de lutte contre le cancer en Europe, situé à Villejuif (Val-de-Marne).
Rassurez-vous le robot n'est pas seul aux commandes ! Le chirurgien garde la main et c'est lui qui pilote les différents instruments. Les bras articulés du robot lui permettent d'opérer des parties du corps difficiles d'accès.
"Par rapport à la chirurgie conventionnelle, le robot diminue les complications pendant et après l'opération tandis que les séquelles fonctionnelles et esthétiques liées à l'intervention sont réduites" a déclaré le Pr Philippe Morice, chef du service de chirurgie gynécologique et responsable du projet de chirurgie robotique à Gustave Roussy dans le quotidien 20 minutes.
450 opérations par an
Doté de quatre bras articulés, d'une caméra binoculaire en 3D, le robot DA Vinci permet une amplitude des poignets de 180 degrés inégalable par l'homme. Le robot da Vinci est aujourd'hui principalement utilisé dans les opérations de la prostate et dans certaines opérations gynécologiques comme l'hystérectomie. Mais il a également assisté des chirurgiens dans des greffes de foie et des greffes de rein. A Gustave-Roussy, les chirurgiens espèrent pouvoir l'utiliser dans 450 interventions par an, en chirurgie gynécologique et digestive, mais également dans le domaine ORL et dans la reconstruction mammaire.
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jeudi 27 novembre 2014

Trois conseils si vous utilisez des médicaments en patchs

Patchs aux hormones, à la nicotine, pour arrêter de fumer... Beaucoup de médicaments sont administrés par patch. Mais attention, leur utilisation peut être source d'erreurs !

Une quarantaine de produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs : contre la crise d'angine de poitrine, la douleur, la maladie d'Alzheimer, pour arrêter de fumer, le traitement hormonal substitutif à la ménopause, la contraception... Coller un simple "timbre" sur la peau paraît facile mais gare aux erreurs, avertit l'agence du médicament ASNM.
Pour prévenir ces erreurs qui peuvent être préjudiciables à la santé des utilisateurs, l'agence sanitaire lance une campagne de sensibilisation auprès des patients, leurs proches et les professionnels avec un dépliant d'aide au suivi du traitement à remettre au patient et des fiches "questions-réponses", mis en ligne. Le "manque d'information ou de formation" sur le mode d'utilisation de ces "dispositifs transdermiques" est en effet la principale cause des signalements d'erreurs médicamenteuses qui lui sont rapportés. Les trois quarts ont entraîné des effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié étaient graves (hospitalisation, incapacité, décès).
Ainsi, pour ne pas faire d'impair, suivez scrupuleusement ces trois conseils :
 
1. Bien suivre les instructions
Cela paraît évident mais lire et suivre les instructions délivrées sur la notice permet déjà d'éliminer beaucoup d'erreurs. Ainsi, il faut en premier lieu retirer le patch usagé avant d'en mettre un autre. La pose sur le corps peut varier : ainsi, les patchs contenant des œstrogènes ne doivent pas être mis sur les seins.  Il ne faut pas écrire sur le patch et ne pas le découper, sauf si la notice l'autorise. Les patchs doivent être stockés hors de la vue des enfants. D'ailleurs, l'élimination sécurisée des patchs usagés (en ville, par un retour en pharmacie pour destruction) permet de limiter l'exposition des enfants à des surdosages accidentels (par ingestion), ajoute l'agence sanitaire.
 
2. Informer les professionnels de santé de son traitement
Il faut absolument dire au médecin lors d'un point sur les traitements suivis que l'on met des patchs, afin d'éviter d'éventuels surdosages et interférences avec d'autres
médicaments. De plus, "la présence de métaux dans certains patchs peut provoquer des brûlures lors de réalisation d'une IRM", précise l'ASNM. Par conséquent "il faut systématiquement informer les professionnels de santé" que l'on porte un patch "avant" de faire cet examen d'imagerie.
 
3. Eviter les sources de chaleur
La chaleur ou la forte fièvre peuvent provoquer le surdosage, en modifiant la vitesse de passage à travers la peau et la dose du médicament. Il convient donc d'"éviter des sources de chaleurs importantes (bouillotte sur le patch, bain chaud, sauna), de réaliser des activités sportives par fortes chaleurs, de s'exposer au soleil de façon prolongée ou sans protéger le patch par un vêtement", conseille l'agence sanitaire.
 

mercredi 26 novembre 2014

AVC du jeune adulte : les chercheurs ont découvert un gène responsable

Un gène déjà impliqué dans la survenue de migraines et d'infarctus du myocarde serait également responsable des accidents vasculaires cérébraux des personnes jeunes. Cette découverte devrait permettre d'identifier les personnes à risque.
L'accident vasculaire cérébral touche 130 000 personnes chaque année, dont 33 000 en meurent . On sait que l'hypertension artérielle est la première responsable de l'AVC chez les personnes de plus de 65 ans. Mais jusqu'à présent, on ne savait pas vraiment ce qui provoquait ces accidents vasculaires chez les jeunes adultes.
Les chercheurs de l'Inserm, en collaboration avec le Centre hospitalier régional universitaire de Lille et l'Institut Pasteur pensent avoir levé le voile, en découvrant le gène qui serait impliqué dans la survenue de cette cause majeure d'accident cérébral chez la personne jeune. Ce gène (appelé PHACTR1) n'est pas tout à fait inconnu des chercheurs puisqu'il est connu pour être également associé à la survenue de migraines et d'infarctus du myocarde.
"La dissection des artères cervicales est une cause majeure d'attaque cérébrale du sujet jeune. Elle consiste en un saignement qui survient dans l'épaisseur même de la paroi des artères carotides ou vertébrales et qui va "déchirer" l'artère (d'où le terme de dissection) longitudinalement sans rompre le vaisseau" expliquent les chercheurs de l'unité "Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement" de l'Inserm, qui viennent de publier leurs travaux dans la revue Nature Genetics.
"Ce saignement va être à l'origine d'un hématome qui va diminuer le diamètre de l'artère. La formation d'un caillot à l'intérieur de l'artère va stopper ainsi totalement le passage du sang vers le cerveau, entraînant un accident vasculaire cérébral".
On va pouvoir identifier les personnes à risque
Les causes de cette dissection (c'est-à-dire du déchirement) sont encore inconnues car elles apparaissent souvent chez des personnes qui n'avaient pas de facteurs de risques comme une maladie héréditaire. "Toutefois, plusieurs hypothèses sont en faveur d'une (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 25 novembre 2014

VetiGel: Un gel révolutionnaire capable d'arrêter les saignements

«VetiGel». Tel est le nom donné à cette substance gélifiée, créée à partir d’une plante hémophile, dont le nom est tenu secret. Ce gel est LE nouveau pansement. Car, en quelques secondes, il pénètre dans les tissus, stoppe l’écoulement du sang et déclenche la réparation naturelle de la peau.
Ce coagulant instantané vient d'être mis au point par une équipe de chercheurs de l'école polytechnique de New York, dirigée par Joe Landolina, 20 ans, étudiant en génie chimique et biomédical et fondateur de la start-up Suneris.

Même sur les hémorragies

La petite entreprise de biotechnologie basée à Brooklyn devrait distribuer ce VetiGel qui agit, selon le New York Post, aussi bien sur «les petites coupures que sur les grosses blessures ou les hémorragies».
Il suffit donc d'appliquer le gel sur la plaie pour que ce dernier accélère le processus d'hémostase (arrêt du saignement), notamment la production de fibrine.

Que pour les animaux... pour l'instant

Selon Joe Landolina, cité par le New York Post, VetiGel est pour le moment «commercialisé essentiellement pour les vétérinaires». 
Mais les essais cliniques devraient bientôt débuter. Car l'objectif de du jeune génie est de pouvoir utiliser sa découverte «sur les brûlures», voire «pour régénérer les organes».

http://www.20minutes.fr/insolite/1488039-20141125-video-vetigel-gel-revolutionnaire-capable-arreter-saignements

VIH/SIDA : un réel espoir d'éradication ?

Depuis 2009, l'espérance de vie des patients séropositifs s'est nettement améliorée grâce au développement des antirétroviraux et du dépistage précoce. Malgré ces progrès, la propagation du virus se poursuit. « Avec 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations chaque année, l'épidémie par le VIH/SIDA est toujours active en France », viennent d'ailleurs de confirmer les experts de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS).
Publié à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, organisée le 1er décembre prochain, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) rappelle l'amélioration des progrès thérapeutiques et du dépistage rapide en France. Progrès grâce auxquels les patients ont une espérance de vie prolongée. Reste que « les comportements de prévention sont loin d'être optimaux », notent les auteurs.
« Si le taux de mortalité par VIH/SIDA recule en France, les nouveaux cas de séropositivité augmentent d'année en année », soulignent-ils. Ainsi 11 000 tests positifs ont-ils été répertoriés en 2013, soit une augmentation de 7% par rapport à 2011.
Bilan en demi-teinte
Comportements à risque, déni de la maladie, méconnaissance des modes de contamination, les personnes infectées sont toujours de plus en plus nombreuses à ignorer leur séropositivité. Or si le diagnostic est tardif, un retard de prise en charge réduit considérablement l'espérance de vie. Ainsi « environ 30% des Français découvrant leur maladie sont déjà au stade SIDA ou à un niveau immunitaire faible, traduisant un délai de plusieurs années après leur contamination », décrivent les auteurs du BEH. Dès ce seuil franchi, le virus progresse très rapidement dans l'organisme. Sa propagation s'accélère d'autant plus vite que les traitements sont, à ce stade, bien moins efficaces face à la forte charge virale.

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lundi 24 novembre 2014

Amiante : 13 000 anciens écoliers d'Aulnay-sous-Bois recherchés pour un dépistage

Un lourd programme de recherche a été mis en place il y a quelques mois pour retrouver la trace d'anciens élèves ayant fréquenté les écoles d'Aulnay-sous-Bois. L'objectif ? Les avertir des éventuels risques pour la santé qu'ils encourent après s'être trouvés à proximité d'une usine d'amiante.
Les riverains vivant à proximité de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) étaient nombreux à développer de lourdes pathologies ces dernières années. En 2007 déjà, un lien avait été établi entre les deux facteurs, mais aucune action n'avait été menée. Depuis, les autorités locales ont lancé un vaste plan de recherche pour quelques 13 000 anciens écoliers, scolarisés entre 1938 et 1975 dans les trois écoles situées à proximité du Comptoir des Minéraux et Matières Premières (CMMP). Ces deux dates correspondent au laps de temps durant lequel le CMMP a broyé de l'amiante dans un des ateliers. Or, "Si les travailleurs du CMMP ont été largement exposés à l'amiante au cours de leur activité professionnelle, les riverains de l'usine l'ont également été du fait des poussières d'amiante émises par le CMMP dans l'atmosphère", souligne L'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France sur son site internet.
 
Un dispositif inédit en FranceL'ARS, s'est donc vu confier une mission particulière : rechercher les anciens élèves grâce aux registres des écoles et les fichiers de la Sécurité Sociale. Ensuite, leur adresser un courrier pour les informer de la situation. Ladite lettre les invite également à consulter leur médecin afin "d'établir un diagnostic" ou de contacter une "cellule d'information dédiée" par téléphone ou par internet. Les médecins traitants concernés seront également prévenus du risque potentiellement encouru par leur patient.

"Les envois à destination de ces écoliers [...], ont débuté depuis la rentrée et vont se poursuivre jusqu'à la fin de l'année", a expliqué Alain Bobbio à nos confrères de l'AFP. Il est le président de l'association Addeva 93 et membre du comité de pilotage chargé de favoriser "la recherche" et "le suivi" des personnes ayant vécu près de l'usine.

Si l'on en croit l'association Addeva 93, une telle recherche au niveau national serait une première. Selon nos confrères du Parisien, qui ont révélé l'information dimanche, elle aurait un coût global de 200 000 euros environ. Un coût non négligeable mais que l'ARS ne peut outrepasser, conformément à la loi Kouchner de 2002, stipulant que "toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé". Car le risque n'est pas anodin. En effet, les principales maladies liées à une exposition à l'amiante sont des plaques pleurales, des épaississements pleuraux, des asbestoses (affections pulmonaires), voire dans les cas les plus graves des cancers (mésothéliomes, cancers broncho-pulmonaires).
 
Une démarche insuffisante Cette opération n'a rien d'une démarche étatique, mais répond à la "demande des associations", a précisé Alain Bobbio à nos confrères de l'AFP. De "profonds désaccords" avec les autorités sur la façon dont elle est mise en œuvre sont toutefois notables. En effet, les associations concernées dénoncent un manque de suivi sur le long terme. Car si les lettres sont envoyées aux anciens élèves, plus aucune prise de contact ne sera initiée par la suite. Peu concernées pour le moment, seules cinq personnes ont téléphoné à la cellule d'information alors que le Collectif des riverains et victimes du CMMP a recensé environ 120 cas de malades contaminés par l'amiante et estime que 40 000 personnes seraient concernées, rapportent nos confrères du Parisien. Cette cellule a d'ailleurs été confiée à la charge "d'une jeune société sans compétence particulière sur l'amiante" regrettent les quatre associations liées à ce sujet.

D'ailleurs, selon ces dernières, les indicateurs retenus par l'ARS qui ne seraient pas suffisants, pour évaluer "les pathologies repérées et l'accès effectif des victimes et les familles de victimes décédées à la réparation de leurs préjudices".
 

dimanche 23 novembre 2014

Cholestérol : les traitements qui marchent

Quand la diététique ne suffit pas à faire baisser un taux de cholestérol très élevé qui fait courir un risque cardiovasculaire, les médicaments s'imposent. A condition d'être pris à bon escient. Les statines, ça marche !
Tahor®, Crestor®, Zocor®... L'arrivée sur le marché il y a une vingtaine d'années d'une nouvelle famille d'hypolipidémiants, les statines, a révolutionné la prise en charge de l'hypercholestérolémie. Ces médicaments peuvent en effet abaisser le taux de cholestérol jusqu'à plus de 50 %. Lorsqu'ils ont été commercialisés, ils étaient donc 2 à 4 fois plus puissants que les traitements jusque là disponibles. Leur efficacité leur a d'ailleurs valu le surnom de « pénicilline du cœur ». Et aujourd'hui, on sait que l'abaissement du cholestérol par ces molécules diminue d'environ 30 % le risque de faire non seulement un infarctus du myocarde mais aussi un AVC.
Efficaces et bien tolérés, les statines ont été victimes de leur succès. A leur mise sur le marché, l'engouement pour ces nouvelles molécules a entraîné une vague de prescriptions abusives, certains médecins recourant trop vite à ces produits chez des patients faiblement hypercholestérolémiques avec risque cardio-vasculaire réduit. Dans ce cas précis, les reproches adressés aux statines sont justifiés.
Ces traitements ne sont justifiés que chez des patients avec un taux de cholestérol élevé ayant résisté aux mesures diététiques et s'ajoutant à d'autres facteurs de risque : tabagisme, hypertension artérielle, diabète, antécédents d'accidents cardiaques précoces dans la famille...
Des effets secondaires bien surveillés
En août 2001, le retrait de la cérivastatine par les laboratoires Bayer suite à de graves accidents musculaires a fait beaucoup de bruit. Depuis, des doutes courent toujours dans le public sur la bonne tolérance et sur l'efficacité des statines. Il faut dire que des soupçons sont régulièrement relancés par des ouvrages et des articles polémiques, comme l'année dernière lors de la sortie de l'ouvrage du Pr Philippe Even, « La vérité sur le cholestérol ».
Pour les différentes sociétés savantes concernées par le (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 21 novembre 2014

Laryngite : comment retrouver sa voix ?

Mal à la gorge ou un peu plus bas ? Le plus gênant, c'est la voix enrouée, voire plus de voix du tout ! Quand le larynx est enflammé, il faut surtout le protéger.
Le plus souvent, un virus est à l'origine de l'infection. Pas d'antibiotiques donc, mais un traitement pour soulager les symptômes. Et surtout le silence. Les cordes vocales sont un organe fragile. Si on les sollicite trop durant cette période, on risque de les abîmer, et même de provoquer la formation de polypes. Le risque : voir sa voix modifiée ou rester enrouée quelque temps, voire définitivement (extinction de voix). Pendant 2 à 3 jours, il faut donc protéger ses cordes vocales au maximum en évitant de parler, même en chuchotant, tant que c'est possible. Et éviter évidemment de chanter !
Agir contre l'inflammation
On peut prendre de l'ibuprofène (6 comprimés de 200 mg/jour maximum), des inhalations à base d'huile essentielle d'eucalyptus et/ou de thym (4-6 gouttes par litre d'eau bouillante) ou en dissolvant une cuillère à café de Vicks Vaporub ou d'Euvanol dans de l'eau chaude. Contre l'infection, prendre des pastilles ou des sprays antiseptiques (Hexaspray, Drill...) et contre l'enrouement, des pastilles ou des collutoires à base d'érysimum (Euphon, Activox, Vocadys...), des pastilles homéopathiques (Homéovox, Voxpax...). De 3 à 6 prises par jour, selon le médicament.
La laryngite s'accompagne rarement de fièvre. Mais si la température monte, il est conseillé de se faire examiner. Si la douleur est importante, le médecin peut prescrire une cure courte de corticoïdes. Si la voix ne s'est pas du tout améliorée après une semaine, ne pas hésiter à prendre un rendez-vous chez son médecin. Un autre facteur est peut-être responsable des symptômes : kyste, œdème lié au tabac, suite d'une sinusite...
5 astuces pour soulager sa gorge
Boire beaucoup d'eau pour réduire la gêne et la douleur ressentie au fond de la gorge. Froide ou chaude, mais jamais bouillante.
Optez pour des boissons bienfaisantes : 2 ou 3 fois par jour, une cuillère à soupe de miel et le jus d'un demi-citron dans une grande tasse (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 20 novembre 2014

mercredi 19 novembre 2014

Paris: un bébé opéré dans le ventre de sa mère

Une opération in utero inédite a été menée en août dernier à l'établissement publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Au terme du cinquième mois de la grossesse, un bébé a été opéré dans le ventre de sa mère afin de corriger une malformation du système nerveux central.

Bien que ce type d'opération in utero est pratiqué depuis les années 90 aux États-Unis et au Brésil, il s'agit d'une première en France.

La suite de la grossesse s'est parfaitement déroulée et la maman a accouché par césarienne, à 8 mois, le 9 novembre dernier. L'AP-HP a déclaré que "le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/19/97001-20141119FILWWW00053-paris-operation-in-utero-inedite-en-france.php

mardi 18 novembre 2014

Touraine tente de calmer la colère des médecins

Le monde médical n'avait pas connu pareille mobilisation depuis la très contestée ministre de la Santé du gouvernement Fillon, Roselyne Bachelot, en 2009. Au fil de ces dernières semaines, syndicats de médecins, cliniques et internes en médecine se sont mobilisés contre la politique de Marisol Touraine. Sa loi Santé, présentée mi-octobre, concentre une bonne part des critiques.
Dans ce contexte, la ministre affirme dans une interview au Figaro qu'elle comprendre les inquiétudes. «S'il faut ajuster, préciser, améliorer les aspects de cette loi, je le ferai, déclare-t-elle. Je vais rencontrer à nouveau l'ensemble des acteurs concernés d'ici la mi-décembre et poursuivre la concertation déjà engagée.» Concertation qui était néanmoins close depuis des semaines, et dont l'Ordre des médecins, entre autres, réclamait la réouverture.
Cela sera-t-il suffisant? Difficile à dire à l'heure actuelle, tant Marisol Touraine fait face à une rare union sacrée chez les médecins contre la mesure phare de son projet de loi, à savoir la généralisation de l'avance des frais médicaux, autrement dit du tiers payant. Les professionnels répètent à l'envi que cela dévalorisera l'acte médical et incitera à la surconsommation de soins.
La ministre n'entend pas céder un pouce sur ce terrain. Tout en répétant que les médecins ne seront pas sanctionnés s'ils n'appliquent pas le tiers payant à tous leurs patients… «J'introduirai dans la loi des garanties aux médecins sur le tiers payant, promet-elle. Les coûts de gestion seront totalement maîtrisés et les délais de paiement des médecins par l'Assurance maladie n'excèderont pas quelques jours.»

Les cliniques menacent de fermer

Même MG France, premier syndicat chez les généralistes, a pris le maquis début octobre. Il s'oppose aussi à une généralisation du tiers payant sans garanties, et réclame surtout une revalorisation tarifaire, que la ministre n'est pas encline à leur octroyer, vu la situation budgétaire très tendue. En comprenant toutes les rémunérations annexes (travail en équipe, objectifs de santé), «nous arrivons à une rémunération des médecins généralistes, ramenée à une consultation, de 31,40 euros contre 28,70 euros lorsque je suis arrivée», estime-t-elle.
Après les médecins, ce sont les cliniques qui sont montées au créneau lundi contre la loi Santé. Elles ont lancé un préavis de fermeture illimitée à partir du 5 janvier et réclament l'abandon pur et simple du texte. Ce dernier forcerait les cliniques à interdire les dépassements d'honoraires de leurs praticiens si elles veulent conserver l'étiquette - et les financements - du service public hospitalier. Là encore, Marisol Touraine propose de relancer les discussions.
Existe-t-il, au final, un «problème Touraine» au ministère de la Santé? Les professionnels de santé se plaignent d'un manque d'écoute. «Les choses ne se résument pas à une seule personne, mais on se passerait bien de ces conflits», reconnaît-on au sein du gouvernement. Marisol Touraine, quant à elle, fait valoir que le monde médical vit «de grandes transformations». Et que la proximité des élections de leurs représentants syndicaux contribue sans douteà la poussée de fièvre actuelle des médecins.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/11/18/20002-20141118ARTFIG00367-touraine-tente-de-calmer-la-colere-des-medecins.php

Pourquoi les internes en médecine sont en grève

Les internes en médecine, généralistes et spécialistes, sont appelés à la grève lundi 17 novembre pour protester contre le projet du gouvernement de réforme de leur temps de travail. L'Intersyndicat national des internes (ISNI, majoritaire), qui a déposé ce préavis de vingt-quatre heures il y a presque un mois, a menacé « d'autres mobilisations plus longues dans les semaines à venir ». A la mi-journée, un quart des internes étaient en grève, selon l'Intersyndicat.

La théorie : ce que dit la législation


Un interne est un étudiant ayant déjà effectué six années de médecine et dont le temps est divisé entre formation universitaire, pratique et théorique au sein d'un des 32 centres hospitaliers universitaires (CHU). On en compte actuellement plus de 19 000.
Son temps de travail est légalement divisé en 11 demi-journées :
  • 9 pour des activités pratiques au sein de l'hôpital ;
  • 2 pour des formations théoriques.
La législation impose une durée maximale de 48 heures du temps de travail hebdomadaire, avec un repos de sécurité (RS) de onze heures minimum après chaque garde de nuit.

La réalité : des semaines à rallonge

Dans un avis rendu en mars, la Commission européenne a relevé le « non-respect par la France de plusieurs droits fondamentaux dans l'organisation du temps de travail des internes », notamment le fait que « la législation française ne [leur] garantit actuellement pas la limitation de la durée moyenne de travail hebdomadaire à 48 heures ».
De fait, la répartition du temps de travail telle que prévue par la législation n'est guère respectée :
60 Selon une enquête nationale de l'ISNI réalisée en 2012, les internes français travaillent 60 heures en moyenne par semaine.
18 Ils ne peuvent suivre en moyenne que 18 demi-journées de formation théorique par semestre sur les 54 normalement obligatoires. Il en résulte que la moitié des internes s'inscrivent à une formation complémentaire pour pallier les manques de leurs études.
22 % En 2014, 22 % des internes déclaraient un non-respect du repos de sécurité, contre 21 % en 2012. Cette infraction à la législation est principalement à l'initiative du responsable de service (69 %) et constaté bien davantage en chirurgie (71 %) que dans les autres disciplines
15 % L'absence de repos de sécurité peut s'avérer dangereuse : selon l'étude de l'intersyndicale menée auprès des internes, « 15 % des internes déclarent avoir commis des erreurs médicales de prescription, de diagnostic ou d'acte opératoire en lendemain de garde » tandis que « plus de 39 % estiment qu'ils en ont probablement réalisé sans l'affirmer avec certitude ».

Les solutions du gouvernement... jugées insuffisantes

Après les critiques européennes, le ministère de la santé a travaillé sur un texte (rendu public en août par l'ISNI) réduisant à 10 le nombre de demi-journées de travail, dont 2 consacrées à la formation. Par ailleurs, le texte instaure une pause de quinze minutes entre ces demi-journées de travail et la comptabilisation des gardes d'astreinte dans le temps de travail.
Insuffisant, selon l'ISNI, qui avait jugé ce projet de réforme « inapplicable » et « ne répond[ant] ni aux attentes des internes, ni aux mises en garde de la Commission européenne ». L'intersyndicat demande notamment que la demi-journée supprimée soit celle du samedi matin, pour borner la semaine de travail du lundi au vendredi – et pour que le samedi matin, lorsqu'il est travaillé, soit compté comme une garde et donc mieux rémunéré.
Le syndicat des internes en médecine générale (Isnar-IMG, minoritaire) avait en revanche salué les avancées concrètes du projet gouvernementales. « Les astreintes […] bénéficieront enfin d'un repos de sécurité, le temps de travail sera géré par les autorités administratives et l'interne disposera de recours, notamment auprès de l'ARS, en cas de non-respect de ces dispositions », avait estimé le syndicat.
Face à la grogne, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé vendredi « la mise en place d'un dispositif de sanctions » à l'égard des établissements qui ne respectent pas le repos de sécurité des internes. Elles pourraient être « d'ordre financier » ou prendre la forme d'un retrait de l'agrément qui permet aux établissements d'accueillir des stagiaires. La ministre de la santé a également réitéré son engagement pour la réduction du temps de travail des internes, « notamment par la sanctuarisation des 2 demi-journées universitaires ».
Malgré ces déclarations, l'intersyndicat des internes a souhaité maintenir la grève du 17 novembre, réclamant toujours une semaine bornée du lundi au vendredi.

http://www.lemonde.fr/societe/