mercredi 27 juillet 2016

Épilepsie : vers la mise au point d'un nouveau traitement ?

Un nouveau traitement prometteur pour lutter contre l’épilepsie pourrait voir le jour prochainement. Des chercheurs américains viennent de publier une étude qui révèle qu'une molécule serait efficace pour bloquer l’hyperexcitabilité des neurones. Pour le moment, elle n'a été testée que sur des souris épileptiques mais des essais cliniques sur l'homme devraient être menés rapidement.

Cette maladie se traduit par un fonctionnement anormal de certains neurones. Ils deviennent hyperexcitables et synchronisent mal leur activité. Cela provoque une décharge électrique excessive et s'apparente, selon l'Inserm, à une forme de "court-circuit dans le fonctionnement cognitif", provoquant notamment crises et convulsions.

La nouvelle molécule préviendrait l'apparition desdites crises et cela jusqu'à 100 jours après la dernière prise de médicament. Elle se révélerait donc efficace pour bloquer le développement de la maladie, là où les précédents traitements ne ciblaient principalement que ses symptômes. La France recense 500.000 personnes atteintes par cette maladie qui peut se révéler assez handicapante.

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers

vendredi 22 juillet 2016

Maladie de Lyme : l'alerte sanitaire

Le Nobel de médecine Luc Montagnier et cent autres médecins dénoncent les incohérences médicales autour de la maladie de Lyme provoquée par les morsures de tiques. 27 000 nouveaux cas se déclareraient chaque année. 250 malades ont décidé de porter plainte contre les laboratoires et l'Etat.
Les témoignages se multiplient. Et inquiètent. La désormais tristement célèbre maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques, très mal diagnostiquée et soignée en France, se multiplierait au point de provoquer 27 000 nouveaux cas chaque année en France. À minima, car selon l'association «Lyme sans frontières», ce chiffre serait en réalité beaucoup plus important, de l'ordre de «dix fois plus».

Une méthode de diagnostic à l'étude

La propagation est telle que fin juin, le Prix Nobel de médecine Luc Montagnier a jeté un pavé dans la mare. Il a été rejoint depuis par cent autres médecins qui envoient un signal fort au ministère de la Santé en dénonçant «un scandale sanitaire» (lire ci-dessous).
«Il est lamentable que les pouvoirs publics et les autorités de santé n'aient pas une politique cohérente sur la maladie de Lyme», a dénoncé le codécouvreur du virus du sida. Pour ce dernier, les tests utilisés aujourd'hui pour détecter la bactérie de Lyme donnent de trop nombreux «faux négatifs», car ils sont basés sur la détection d'anticorps, alors que certains patients infectés n'en développent pas.
Le scientifique, parrain de Lyme sans frontières cherche lui-même, à mettre au point une méthode de diagnostic consistant à détecter dans le plasma sanguin des traces de l'ADN de la bactérie, la borrelia. Le gros problème de cette affection pour laquelle il n'existe aucun vaccin, étant que détectée trop tardivement, elle peut avoir des conséquences neurologiques graves et invalidantes. Sans compter le long chemin de croix qui s'annonce aux malades avant de la faire reconnaître.
Selon «Lyme sans frontières», de nombreux patients, parfois cloués dans un fauteuil roulant, sont «baladés» de médecin en médecin, certains traités de malades mentaux, faute de diagnostic adéquat.

Une plainte contre les laboratoires en septembre

Plus de 250 d'entre eux s'apprêtent à déposer plainte contre les laboratoires pharmaceutiques qui commercialisent les tests. Bio Mérieu et le laboratoire italien Diasorin qui commercialise en France (lire ci-contre).
L'un des deux avocats à l'origine de cette action intitulée Lymaction, Me Julien Fouray explique que «dans un second temps, il y aura des responsabilités à chercher contre l'État, qui a validé et imposé un protocole de test dont on sait qu'il n'est pas fiable». Une action en responsabilité civile va être engagée à l'encontre des fabricants «d'ici septembre», devant les tribunaux de grande instance de Paris et de Lyon, précise l'avocat.
La maladie de Lyme s'avère aujourd'hui aussi grave que négligée. Néanmoins, un plan national devrait être annoncé en septembre. Selon le ministère qui a récemment reçu les associations, mais pas leurs avocats, il aura pour but de «renforcer la prévention de la maladie, consolider son diagnostic, améliorer la prise en charge des personnes qui en sont atteintes et associer l'ensemble des parties prenantes dans ce combat.»
«Cela fait quatre ans que l'on nous balade» commente en souriant Me Catherine Faivre (Lymaction). Il était logique que l'annonce d'une plainte déclenche une réaction de l'État. Pour la suite, on verra.»
http://www.ladepeche.fr/article/2016/07/22/2389083-maladie-de-lyme-l-alerte-sanitaire.html

mercredi 20 juillet 2016

Aisne : alerte rouge à la varicelle

hebergement d'image
La semaine dernière, le taux d’incidence de la varicelle a été estimé à 30 cas pour 100 000 habitants. Les Hauts de France font partie des 13 foyers régionaux identifiés.
Fortes démangeaisons, boutons sur tout le corps, la varicelle, maladie qui touche principalement les enfants, est surveillée attentivement par le réseau Sentinelles. Cette semaine, le taux d’incidence de la varicelle a été estimé à 30 cas pour 100 000 habitants. Treize foyers régionaux sont dans le rouge, parmi lesquels la Picardie, où une « activité forte » a été observée.

La Picardie en 5ème position des foyers régionaux de la varicelle

Mais c’est en Franche-Comté que la varicelle touche le plus de monde, avec 205 cas pour 100 000 habitants, suivie par la Lorraine (89 cas), la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (43), et le Pays-de-la-Loire (42). La Picardie arrive en 5ème position, avec 41 cas pour 100 000 habitants.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/aisne-alerte-rouge-a-la-varicelle-ia44b0n396843

Accidents vasculaires cérébraux, les bons réflexes - Enquête de santé le documentaire

mardi 12 juillet 2016

INFO LE FIGARO - Paris : l'hôpital Pompidou contraint de fermer 9 de ses 24 blocs

Le 7 juillet, l'aspergillus, un champignon a été découvert dans des blocs du prestigieux établissement de la capitale. En attendant d'en trouver l'origine, des salles d'opérations sont fermées, de même que certaines urgences.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 7 juillet 2016

Cosmétiques : la liste des produits à privilégier

La revue 60 Millions de consommateurs publie une "liste des ingrédients désirables" à privilégier dans les produits cosmétiques (cliquez sur ce lien)et analyse la composition de 170 produits d'hygiène et de beauté pour dénoncer ceux qui contiennent des "substances indésirables" nocives pour la peau ou l'environnement.
Il s'agit par exemple des huiles végétales d'amande douce ou d'argan, des beurres végétaux de cacao ou karité, d'ingrédients actifs comme l'acide hyaluronique ou l'extrait de thé vert ou bien encore des actifs gommant comme les coques de noix ou noyaux d'abricot.

Afin d'aider le consommateur dans ses achats et de lui permettre "de distinguer les vrais des faux produits naturels", 60 Millions de consommateurs détaille la composition de 170 gels douche, dentifrices, shampooings ou crèmes solaires, notamment des "substances indésirables" car contenant des éléments irritants ou polluants, voire des perturbateurs endocriniens.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/07/07/97002-20160707FILWWW00011-cosmetiques-la-liste-des-produits-a-privilegier.php

mercredi 6 juillet 2016

Santé : les barres de chocolat Kinder sont-elles cancérogènes ?

Sale temps pour les Kinder. Rien à voir avec la météo qui pourrait faire fondre les fameuses barres chocolatées de la marque Ferrero mais bien avec une polémique qui monte en Europe. Une alerte sanitaire vient d'être lancée par l'association allemande Foodwatch, relayée par le magazine Der Speigel.


 
Cette association indépendante allemande dénonce la présence à un niveau inquiétant d’hydrocarbures d’huiles minérales connues sous l'acronyme MOH dans les barres de chocolat produites par l’entreprise italienne Ferrero, ainsi que dans des friandises Sun Rice d’Aldi. Le hic, c'est que dans l'industrie alimentaire, ces huiles minérales sont utilisées par exemple en tant que lubrifiants pour des machines ou dans les emballages ! 
 
L'Autorité européenne de sécurité des aliments classe ces «hydrocarbures aromatiques» comme «peut-être «cancérogène et mutagène». Selon Foodwatch, cette substance chimique serait donc cancérogène à trop forte concentration. Elle invite dès lors l’ensemble des consommateurs à renoncer à consommer ces friandises si populaires dans les cours de récréation. 
 
«L’impact potentiel des MOH sur la santé humaine varie largement; les MOH dits «aromatiques» peuvent agir comme des cancérigènes génotoxiques (c’est-à-dire qu’ils peuvent endommager l’ADN, le matériel génétique des cellules, et également provoquer le cancer), tandis que certains MOH «saturés» peuvent s’accumuler dans les tissus humains et induire des effets indésirables pour le foie», précisait l'Autorité européenne de sécurité des aliments dans un rapport datant de juin 2012.
 
Contactée, la marque Ferrero a réagi via un communiqué évoquant un problème complexe nécessitant une concertation européenne sur la question. Cette nouvelle polémique n'arrange sûrement pas l'entreprise  italienne. Récemment ses œufs surprise ont été bannis au Chili car ils encourageraient l’obésité infantile
Coïncidence troublante, cette alerte sanitaire intervient au moment même ou une enquête américaine montre que la consommation d'acides gras trans ou de graisses saturées comme le beurre, utilisé dans les produits Ferrero, provoque un risque accru de mortalité. La recherche publiée mardi a été effectuée sur plus de 126.000 participants pendant 32 ans qui ont répondu à un questionnaire sur leur alimentation et leur mode de vie tous les deux à quatre ans ainsi que sur leur santé. Plus de 33.300 décès ont été enregistrés dans ce groupe pendant l'étude.
 
Les chercheurs ont constaté que les acides gras trans - résultant de procédés industriels des matières grasses végétales et en passe d'être éliminés dans l'alimentation - avaient le plus grand impact négatif sur la santé avec un risque accru de 16% de la mortalité. Quant aux graisses saturées, comparativement au même nombre de calories provenant des féculents, chaque augmentation de 5% de leur consommation a coïncidé à un accroissement de 8% de la mortalité.
 
En revanche, remplacer ces aliments par des graisses insaturées, dont celles trouvées dans l'huile d'olive, et des poissons gras comme le saumon, réduisent le risque de mortalité, a également déterminé cette étude parue dans la revue médicale JAMA Internal Medicine. Ces résultats viennent conforter les dernières recommandations fédérales contenues dans le guide diététique 2015-2020. 
 
Le fait de «remplacer les graisses saturées comme le lard, et le gras dans la viande rouge par des graisses insaturées (huile d'olive, de soja ou de colza) peut procurer d'importants bienfaits pour la santé et devrait continuer à être un message clé dans les recommandations diététiques», soulignent les auteurs.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/