jeudi 31 mai 2012

Un antidouleur, la pivoine ?

En phytothérapie, seule la racine de la pivoine est utilisée. Séchée puis fragmentée, elle est employée en infusion ou en décoction. La mythologie raconte que c'est le dieu guérisseur grec Paeon qui aurait découvert les propriétés médicinales de la pivoine, appelée aussi rose de la Pentecôte. Son nom scientifique rappelle d'ailleurs cette légende. La pivoine porte le nom latin de Paeonia officinalis.
La substance active contenue par la racine de pivoine est la paeoniflorine. Elle a de puissants effets analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et sédatifs. Ils sont appréciés pour le traitement des rhumatismes, mais aussi contre les spasmes gastro-intestinaux, certaines aménorrhées et les dysménorrhées, c'est-à-dire des interruptions ou des douleurs pendant les périodes de règles. En usage externe, la racine serait aussi indiquée contre l'eczéma atopique et les douleurs rhumatismales.
En cas d'utilisation par voie interne et en cas de surdosage, les racines peuvent entraîner des gastroentérites. En outre, leur consommation est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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mercredi 30 mai 2012

Les positions du sommeil : ce qu’elles disent de vous…

Sur le dos, en fœtus, sur le ventre, dites-nous comment vous dormez, on vous dira comment vous allez ! Explications de Joseph Messinger, psychothérapeute qui étudie les gestes et leurs significations.
Au cours d’une nuit, vous changerez à plusieurs reprises de positions. En général, plus vous êtes préoccupées par une situation difficile, plus votre sommeil sera agité. A ces périodes-là, les dormeurs parlent, bougent énormément, grincent des dents, crient, ou souffrent de somnambulisme. Joseph Messinger, spécialiste des postures du sommeil, en décrypte certaines et les interprète. Les positions du sommeil sur votre iphone
Cette position est la plus courante pour s’endormir. Elle ne reflète pas réellement une personnalité, ou un trouble, selon notre spécialiste. Mais pour que cette position vous apporte un sommeil réparateur et un bon équilibre, vous devez :dormir face à la porte (vous serez dans une position où il est possible de voir "le danger" arriver). Votre sommeil sera plus serein, car inconsciemment vous vous serez endormie dans une position qui vous rassurera de la peur d’être agressée.et du côté droit. S’il est rassurant pour un bébé de sentir les battements de son cœur, il est peu recommandé, explique Joseph Messinger, pour un adulte de dormir sur le côté gauche, le côté du cœur.A lire aussi :Sommeil : le Feng-shui pour mieux dormirRenouez avec un bon sommeilLes positions du sommeil sur votre iphone
Et les bras sous l’oreiller : c’est la position du doudou. D’une certaine manière, l’oreiller vous rassure et vous vous accrochez à lui. Inconsciemment, vous pratiquez un geste relique de l’enfance. Cette posture exprime, selon notre spécialiste, un besoin d’affection, le désir d’avoir quelqu’un dans son lit autre qu’un oreiller, constate notre spécialiste des postures du sommeil. Les deux bras croisés, en position du pharaon : cette position reflète une vraie carence affective, et un vrai sentiment d’insécurité. Ce sont souvent les (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 29 mai 2012

Sieste: comment recharger vos batteries

Bien dormir, ce n’est pas forcément faire la grasse matinée ou des nuits de dix heures. Pour être en forme, l’idéal est de respecter son horloge interne, très variable d’un individu à l’autre.
Pas question de se priver du plaisir de s’attarder autour de la table avec des amis ou de danser jusque tard dans la nuit, même quand on se range dans la catégorie des "couche-tôt". Et même si, on le sait, les spécialistes ne cessent de le répéter, se coucher et se lever à des heures à peu près régulières, c’est l’une des règles d’or d’un bon sommeil. L’un d’entre eux, le Dr Éric Mullens, nous le confirme : en vacances, les écarts sont permis. "Décaler son rythme a beaucoup moins d’incidences. Les estivants, libres de leur temps dans la journée, peuvent compenser leurs dettes de repos nocturne en faisant la grasse matinée, voire, et c’est encore mieux, la sieste." D’ailleurs, les habitants des pays chauds ne se posent même pas la question : pour eux, se reposer aux heures les plus brûlantes de la journée, c’est une évidence. Les chronobiologistes sont formels : nous ne sommes pas programmés pour rester éveillés toute la journée.
Si la nécessité de faire une longue sieste disparaît vers l’âge de 4 ans, le besoin de se reposer en milieu de journée persiste tout au long de la vie, sous l’influence d’un rythme dit semi-circadien. En l’espace de 24 heures, les périodes de veille et de sommeil se succèdent avec deux moments favorables au sommeil : le premier, nocturne, et le second, entre 13 et 17 heures. De plus, plusieurs études ont démontré qu’une sieste quotidienne avait de nombreux atouts d’un point de vue médical. Ces instants de détente permettraient de mieux résister aux agressions virales et microbiennes et diminueraient les risques de maladies cardiovasculaires. En gommant la fatigue nerveuse, la sieste évite par ailleurs les difficultés d’endormissement et améliore les performances et la concentration dans les heures qui suivent.
Vous (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 28 mai 2012

Le café: ennemi ou ami?

Besoin d’un coup de fouet, de tonifier son corps ou son intellect… Dans ces cas-là, nous sommes nombreuses à nous jeter sur "un petit café" pour nous réveiller. Stimulant, protecteur, ... Quels sont les réels effets du café sur notre santé ?
"La caféine est une molécule de la famille des alcaloïdes, comme la cocaïne, explique Damien Galtier. C’est donc une molécule puissante qui, à petites doses, possède des effets intéressants : elle stimule, accroît la vigilance, retarde l’apparition de la fatigue, favorise l’endurance, une meilleure coordination et une meilleure digestion, agit sur la diurèse (élimination des urines)… Mais, en excès, elle peut provoquer des effets désagréables comme des palpitations chez certaines personnes. La tolérance est variable d’une personne à l’autre.">> A lire aussi : Café : 3 tasses par jour pour vivre plus longtemps
"Il n’y a pas d’effet d’addiction prouvé, souligne Damien Galtier. Certains individus disent qu’ils ne peuvent pas "démarrer" leur journée sans un café, et affirment se sentir mieux dès qu’ils en ont avalé une tasse. Or la caféine a besoin de 15 à 20 minutes pour commencer à agir, et il y a sans doute un large effet psychologique." Il est aussi tout à fait possible d’arrêter sa consommation de café sans effet "de manque".
La caféine traversant la barrière du placenta (avec des effets sur le système nerveux du fœtus), mieux vaut se passer de café, ou n’en boire qu’une tasse par jour.
Le café apporte des polyphénols (200 à 500mg par tasse de 15cl de café filtre). Certaines études montrent que ces composés antioxydants joueraient un rôle protecteur et préventif dans le diabète de type 2, la maladie de Parkinson et un certain nombre de cancers, en particulier du système digestif. Par ailleurs, la caféine semble montrer des effets protecteurs sur la mémoire chez les femmes de plus de 65 ans (à partir de trois tasses de café ou six de thé, comparé à des (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 27 mai 2012

Minceur: les clés pour alléger vos repas

Vous surveillez votre ligne… et pour cela vous vous interdisez naturellement les plats ‘riches’ ! Et vous vous culpabilisez, s’il vous arrive de craquer pour une raclette, un plat en sauce, une fondue… Explications avec Le Diet.
Qu’est-ce qu’un plat ‘riche’ ?Un plat est considéré comme ‘riche’, s’il est plus gras, donc plus calorique qu’un plat complet considéré comme ‘léger’ ou ‘maigre’ ou ‘light’.Il est donc utile de définir d’abord le plat ‘léger’ de référence. Ce dernier doit être néanmoins complet et pour cela, il doit apporter :- des protéines : viande, poisson, œufs, fromage, lait, fromage blanc…. Sinon, complétez votre plat par un produit laitier (fromage ou laitage),- des glucides complexes : pommes de terre, riz, pâtes, légumes secs…Sinon, complétez votre plat par du pain,- des fibres : légumes cuits ou crus. Sinon, complétez votre plat par une crudité, salade et/ou un fruit.- un peu de lipides d’assaisonnement : huile, beurre ou crème… sauf si le plat est composé de viande grasse ou de fromage gras !Exemple d’un plat ‘léger’ complet : un steak grillé (120 g) + une demie assiette de pâtes (200 g poids cuit) + une noix de beurre (10 g) ou 1 cuillère à soupe d’huile ou de sauce + 30 g de gruyère râpé .Ce plat apporte environ 515 kcal, 40 g de protéines, 23 g de lipides, 37 g de glucides.A présent, nous allons pouvoir comparer ce plat ‘léger’ aux plats ‘riches’ traditionnels et aux plats que vous pourriez alléger.Top santé vous recommande le programme minceur Le Diet care: http://www.topsante.ledietcare.fr/home_ledietcare_new.html


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samedi 26 mai 2012

Comment garder des dents saines ?

C'est dès le plus jeune âge que doit s'installer une bonne hygiène bucco-dentaire. Elle tient en trois règles principales : Brossage plusieurs fois par jour, alimentation équilibrée, visite annuelle chez le dentiste.
Dans l'idéal, le brossage doit durer 3 minutes avec une brosse à dents manuelle, et 2 minutes avec un matériel électrique. Brossez-vous les dents trois fois par jour, après chaque repas. Sinon deux fois sont vraiment un minimum. Sur le plan technique, placez les brins de la brosse le long de la gencive. Brossez les faces internes des dents aussi bien que leurs faces externes. Répétez ce mouvement sur chaque arcade dentaire, par groupes de deux ou trois dents. Enfin brossez la face horizontale. Et le soir, une fois les dents brossées, pas de sucreries, ni de boissons, ni de chocolat, avant d'aller vous coucher. Sinon, c'est la carie qui vous attend.
Des bains de bouche, pour quoi faire ?
Le fil dentaire complète bien le brossage. Il pénètre dans les espaces qui séparent les dents, facilitant l'élimination complète des débris alimentaires. Quant aux bains de bouche, il convient de distinguer ceux d'utilisation quotidienne destinés à compléter le brossage, de ceux à visée thérapeutique. Les premiers sont des produits de confort, très agréables à utiliser car ils rafraîchissent l'haleine. Les seconds ont le statut de médicament. Ils agissent contre les aphtes et les maux de la bouche. Leur emploi doit donc être ponctuel. Ces bains de bouche thérapeutiques sont généralement à base de chlorhexidine. Demandez conseil à votre pharmacien car il en existe sous forme générique et disponible sans ordonnance, notamment dans la gamme Biogaran Conseil. Un dernier point : consulter au minimum une fois par an votre dentiste. Même si vous ne ressentez aucune douleur. Le bon réflexe santé, c'est la visite de contrôle.

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vendredi 25 mai 2012

Les microbes responsables de nombreux cancers

Les vaccins et de bonnes règles d'hygiène permettraient d'éviter environ 1,5 million de morts par an dans le monde.
Deux millions de nouveaux cas de cancer - sur un total de 12,7 millions dans le monde (soit plus de 16 %) - étaient imputables à des infections en 2008. Ce chiffre impressionnant émane d'une étude publiée vendredi dernier dans The Lancet Oncology. Les deux principaux auteurs de ce travail - le docteur Catherine de Martel et le docteur Martyn Plummer -, qui appartiennent au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en France, estiment qu'un décès par tumeur maligne sur cinq dans le monde est dû à un cancer d'origine infectieuse. Mais les disparités géographiques sont très importantes.
En pratique, les tumeurs malignes provoquées par des bactéries ou des virus sont beaucoup plus fréquentes dans les pays les moins développés (22,9 %) que dans les nations les plus riches (7,4 %). Leur fréquence varie aussi considérablement en fonction de la région, de 3,3 % en Australie et en Nouvelle-Zélande à 32,7 % en Afrique subsaharienne. C'est d'ailleurs pourquoi le docteur Christopher, le directeur du CIRC, précise sur le site de ce centre référent de l'Organisation mondiale de la santé que cela "met en évidence la nécessité de fixer des priorités de lutte contre le cancer au plan national et régional, à la lumière du fardeau des cancers d'origine infectieuse, tout notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire".
Le premier virus impliqué dans un cancer a été observé en Afrique, en 1958, grâce aux travaux de Denis Parsons Burkitt, un chirurgien britannique qui étudiait une forme particulière de lymphome frappant des enfants en Ouganda. Huit ans plus tard, Michael Anthony Epstein et son étudiante Yvonne Barr ont décrit le processus de cancérogenèse en identifiant la forme virale responsable. On sait depuis que le virus d'Epstein-Barr entre dans le développement d'autres tumeurs (...) Lire la suite sur LePoint.fr

jeudi 24 mai 2012

Transfert de graisses: moins de fesses pour plus de seins

Augmenter le volume de ses seins sans prothèse. C'est désormais possible grâce à l'injection de ses propres graisses.
La technique est relativement simple : prélever par lipoaspiration, sur la patiente elle-même, de la graisse en excès, la traiter, puis la réinjecter dans les seins. Une greffe dite autologue, qui présente deux avantages majeurs : augmenter le volume mammaire, sans corps étranger, tout en corrigeant d'éventuelles imperfections de la silhouette, comme la culotte de cheval.
Si elle semble avoir tout pour plaire, cette technique a pourtant mis beaucoup de temps à s'imposer en France, contrairement à de nombreux autres pays : « Jusqu'à aujourd'hui, la situation était floue : nous étions libres de pratiquer ce type d'intervention, mais, dans les faits, nous l'évitions, faute d'études scientifiques »,explique le Dr Victor Médard de Chardon, chirurgien plasticien des Alpes-Maritimes et membre de la SAMCEP (Société avancée de médecine et chirurgie ésthétique & plastique). Parmi les doutes initiaux, et « comme pour toute nouvelle technique de chirurgie mammaire », figurait le risque d'une gêne au dépistage d'un éventuel cancer par mammographie. Aucune étude n'ayant confirmé ce risque, les autorités savantes viennent de lever leurs réserves (1). En février dernier, elles autorisaient ainsi officiellement cette technique. Mais, principe de précaution oblige, le lipomodelage des seins sera réservé, au moins dans un premier temps, à une population ciblée : des femmes de moins de 35 ans, sans aucun antécédent de lésion mammaire maligne.« Elles devront par ailleurs bénéficier d'un suivi régulier par mammographie. »
Selon le spécialiste, aussi prometteuse soit-elle, cette greffe ne convient pas pour autant à toutes les femmes : « Elle est surtout indiquée chez les femmes souhaitant un résultat modéré et naturel. Contrairement aux prothèses, le lipomodelage ne modifie pas radicalement la forme des seins ; ils conservent leur forme et leur consistance naturelles… » Quant au volume, on peut espérer progresser tout au plus d'un bonnet à un bonnet et demi… «Les meilleures indications sont les seins qui se sont vidés sous l'effet de grossesses ou d'un amaigrissement. »
Dernière précision, qui ne manquera pas de faire sourire les « rondes » : la minceur est une contre-indication à l'intervention. Il faut en effet disposer de réserves de graisses suffisantes au niveau des zones donneuses… Voici venu le sacre de la « culotte de cheval », si longtemps maudite !

http://www.nicematin.com/derniere-minute/transfert-de-graisses-moins-de-fesses-pour-plus-de-seins.869982.html

mercredi 23 mai 2012

Un premier traitement préventif du sida bientôt sur le marché ?

Le Truvada n'est pas un inconnu pour les praticiens qui luttent contre le sida. Produit par le laboratoire Gilead Sciences, il est déjà utilisé, en association avec d'autres substances, dans le cadre des trithérapies, pour traiter des patients chez lesquels la maladie s'est déclarée. La nouveauté, désormais, c'est qu'un panel d'experts l'a jugé suffisamment efficace, après des années d'utilisation et d'évaluations, pour recommander à l'Agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) sa mise sur le marché partielle comme traitement de prévention contre le virus du sida.


Par 19 voix contre trois, les experts recommandent notamment son usage pour le groupe considéré comme le plus exposé au virus de l'immunodéficience humaine: les hommes homosexuels. Ils le recommandent également pour les couples dont l'un des partenaires est porteur du virus. Plusieurs experts ont cependant demandé de nouvelles données sur l'efficacité du Truvada avant d'éventuelles prescriptions généralisées. L'avis va à présent être examiné par les régulateurs de la FDA. S'ils le suivent, le Truvada deviendra le premier traitement préventif contre le VIH aux Etats-Unis.

Les inquiétudes des médecins et militants

L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d'un vaste essai clinique mené de juillet 2007 à décembre 2009 dans six pays, dont le Brésil, l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé. Il avait alors réduit de 44% le risque d'infection chez les hommes homosexuels qui utilisaient aussi des préservatifs. Une autre étude clinique a montré que le Truvada a diminué le risque d'infection jusqu'à 75% chez les couples hétérosexuels dont l'un des deux partenaires étaient séropositifs.

Le problème est que l'efficacité du chute drastiquement s'il n'est pas pris tous les jours. Et ce point constitue un des motifs d'inquiétudes relevé par des médecins et des militants d'association de lutte contre le VIH entendus par le comité d'experts. Sur la quarantaine de personnes venues témoigner devant le comité, une majorité s'est déclarée hostile à la mise sur le marché du Truvada. Karen Haughey, une infirmière, a fait valoir que ce traitement préventif "ne marchera pas car ce n'est pas dans la nature humaine de faire 100% ce qui est recommandé". Roxanne Cox-Iyamu, un médecin qui soigne des personnes infectées par le VIH, s'est dite pour sa part "préoccupée par le danger de voir se développer une résistance au Truvada". Médecins et militants redoutent aussi qu'un sujet séropositif prenant le Truvada soit moins vigilant sur le risque qu'il transmette le virus et que par exemple il n'utilise pas systématiquement un préservatif à chaque rapport sexuel. "Le risque de faire du tort est énorme et si nous n'y faisons pas attention, nous pourrions nous, comité d'experts, causer plus de mal que de bien", a mis en garde le Dr Judith Feinberg, de la Faculté de médecine de l'université de Cincinnati.

Le coût du traitement, estimé à 14.000 dollars par an si on respecte strictement la posologie, est aussi un frein. Et certains craignent que des patients séropositifs n'utilisent le Truvada qu'occasionnellement. "Même si ce ne pas la panacée, cette approche peut éviter de nombreuses primo-infections et avoir des conséquences spectaculaires sur la transmission du VIH dans le monde", a toutefois estimé le Dr Kenneth Mayer, du Fenway Institute, qui qualifie la décision du comité d'experts de "journée sensationnelle pour la prévention du VIH".

mardi 22 mai 2012

Une étude dénonce l’obsession des régimes amaigrissants

Près de sept Françaises sur dix et un Français sur deux souhaitent perdre du poids, ce qui entraîne une obsession des régimes alimentaires néfaste pour la santé publique, conclut une étude scientifique publiée jeudi.
Les régimes commencent désormais dès l’âge de 10 ans chez les femmes
Cette étude, menée par l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) depuis trois ans sur 105 000 volontaires âgés de 18 ans et plus, vient confirmer les inquiétudes exprimées par des médecins de longue date sur le « commerce » de régimes ou de produits amaigrissants.
Le régime devient un véritable mode de vie en France où 30 % des femmes ont déjà suivi cinq régimes dans leur vie, et 9 % en ont déjà fait plus de dix, déclare dans Le Parisien, qui révèle cette étude, le professeur Serge Hercberg, directeur de l’unité nutrition de l’Inserm.
Les femmes commencent désormais les régimes dès l’âge de 10 ans. Chez les hommes, l’obsession est moindre mais reste importante, 14 % d’entre eux ayant déjà fait cinq régimes.
L’obsession du régime touche des personnes qui n’en ont pas besoin
« Tout se passe comme si le régime devenait une obligation. Les images de corps idéal projetées par les médias parasitent totalement la perception que les gens ont de leur image corporelle », déclare le professeur Hercberg.
L’obsession du régime touche désormais les personnes qui n’en ont pas besoin et même les maigres, ce qui amène de plus en plus de problèmes de santé, dit-il.
« À trop faire de régimes, on s’expose à des carences en vitamines et minéraux, voire à des problèmes cardio-vasculaires plus lourds », rappelle le scientifique.
Les méthodes de régime, notamment hyperprotéinés, se sont multipliées ces dernières années, mais selon les spécialistes la perte de poids qu’elle permet s’avère le plus souvent sans lendemain, s’il n’y a pas de changement de mode de vie avec notamment une pratique régulière de l’exercice physique.

lundi 21 mai 2012

Verrues : comment en venir (enfin) à bout ?

Survenant sans crier gare, les verrues s'installent sur notre peau et ne veulent plus s'en aller. Rarement méchantes, elles peuvent être gênantes et inesthétiques. Pourtant, on s'en passerait bien. Et voici comment.
Les médecins appellent les verrues des « papillomes viraux », car elles sont dues à un papillomavirus présent à la surface de la peau. C’est à cause de ce virus qu’elles sont contagieuses. Il en existe de nombreux types. Les verrues dites « vulgaires » se logent sur les mains et les doigts. Elles sont indolores, tout comme les verrues planes (front, menton, joues, genoux…), plantaires superficielles ou séborrhéiques (taches brunes sur le thorax). À la différence des myrmécies, des verrues plantaires douloureuses à la marche, parce qu’elles se développent en profondeur.On les attrape le plus souvent par contact cutané, car les squames infectées par le virus se disséminent facilement, ­surtout dans les collectivités (école, familles nombreuses…). Les lieux ­humides (piscine, salles de sport, sauna, hammams…) semblent favoriser la contamination. Voilà pourquoi il ne faut pas marcher pieds nus dans les endroits à risque (bord des piscines…). Enfin, le stress, la fatigue et une baisse des défenses immunitaires peuvent favoriser leur survenue. C’est très fréquent ?On estime qu’une personne sur quatre environ en est atteinte un jour. Les verrues sont surtout fréquentes à l’adolescence. Selon la Société française de dermatologie (SFD), 50 à 70 % des 5-15 ans développent des verrues vulgaires et 20 à 30 % des verrues plantaires. >> A découvrir aussi : Comment avoir des pieds en pleine forme cet été ?
La plupart du temps, les petites verrues disparaissent d’elles-mêmes dans les deux ans. Certains évoquant même une influence psychosomatique (cause psychique ayant des effets organiques). En revanche, on ne se débarrasse pas facilement du virus. C’est d’ailleurs pour cela que les traitements peuvent paraître longs et plus ou moins efficaces. (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 20 mai 2012

Des cellules souches pour réparer le cœur

Un médecin a développé une méthode révolutionnaire, pour les victimes d'infarctus sévère :utiliser des cellules souches du sang du patient, en faire un « greffon » et le réinjecter.
Philippe Hénon, hématologue à Mulhouse (Haut-Rhin), a mis au point une technique pour réparer les coeurs endommagés après un infarctus. Ce dernier se produit lorsqu'une ou plusieurs artères se situant autour du coeur se bouchent. Manquant d'oxygène, les cellules souffrent, voire meurent. S'il ne décède pas, le malade s'en sort avec une insuffisance cardiaque.
Généralement, il subit une transplantation du cœur. Philippe Hénon propose plutôt d'injecter des cellules souches sanguines du patient. Les cellules souches sont des cellules indifférenciées capables de se reproduire et de donner naissance à des cellules différenciées (du sang, des muscles, etc.).
L'équipe du professeur Hénon, né en Bretagne, a été la première à utiliser des cellules souches sanguines pour traiter la leucémie, en 1986 : « Nous pensions qu'elles ne pouvaient régénérer que la moelle osseuse. Mais nous avons découvert qu'elles peuvent aussi reconstituer les cellules du muscle cardiaque et les petits vaisseaux sanguins. »
Opéré le matin, rentré le soir
Un essai a commencé en 2002, sur sept malades. Quatre ans après l'opération, la moyenne de récupération des capacités est de 73 %. « Une patiente, opérée il y a neuf ans, travaille dans une ferme. Elle a pu aller faire du trekking au Canada ! », se félicite Philippe Hénon.
Depuis, la technique a été simplifiée. L'injection du greffon ne nécessite plus d'ouvrir le thorax : elle se fait via un cathéter - un tube, introduit dans l'organe. « Le patient est opéré le matin et rentre chez lui le soir », précise l'hématologue. Alors qu'une transplantation cardiaque, c'est « sept jours d'hospitalisation et trois semaines de rééducation ». Autre amélioration, il suffit d'extraire 200 ml de sang : « Une simple prise de sang. » Les cellules souches prélevées sont envoyées dans des automates, qui vont les multiplier en neuf jours. Ces cellules multipliées s'appellent un «greffon».
De nouveaux essais cliniques, sur 150 patients, commenceront en 2013 et dureront deux ans. « S'ils sont concluants, les automates et un kit d'opération à usage unique seront mis sur le marché d'ici à 2015. »
120 000 infarctus par an
Une prévision optimiste, selon Philippe Mabo. « Les exigences sont tellement grandes pour la validation clinique, rappelle ce chef du service de cardiologie du CHU de Rennes. La piste des cellules souches est passionnante. Mais elle n'est pas nouvelle. Par exemple, le professeur Ménasché, à Paris, travaille sur des cellules souches embryonnaires depuis une vingtaine d'années... » Sans avoir possibilité, pour l'heure, de mise sur le marché.
La technique du professeur Hénon, elle, présente au moins deux avantages. Contrairement aux cellules souches prélevées sur des embryons, dont l'utilisation par la recherche est limitée par la loi française, les cellules sanguines ne posent pas de problème éthique. Et comme le greffon provient de l'organisme du patient, il n'y a aucun risque de rejet.
En France, chaque année, 30 000 personnes font un infarctus « sévère » avec une espérance de vie de quelques mois. Ce sont à eux que s'adresse la thérapie cellulaire.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Sante.-Des-cellules-souches-pour-reparer-le-cœur-_3636-2075207_actu.Htm

samedi 19 mai 2012

Allergiques: alerte aux redoutables graminées

Après le pollen des arbres, le Réseau national de surveillance aérobiologique annonce l’arrivée des pollens de graminées dans le sud de la France. Une invitation à la vigilance

Mauvais temps pour les allergiques. Après le pollen des arbres - bouleaux, platanes, peupliers et autres chênes -, voici arrivée la période du pollen des graminées. Depuis ce week-end, ces redoutables particules - du moins pour les personnes sensibles - arrivent sur une bonne moitié sud de la France. Selon le bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique, ivraie, fétuque, chiendent et céréales (blé, orge, avoine et seigle) vont commencer à disséminer sur cette partie du territoire. Malheureusement pour les allergiques, cela va durer pendant six à huit semaines.

Autant dire que ça va gratter, démanger, rougir, larmoyer ! Le nez, la gorge, les yeux, la peau risquent d'être soumis à rude épreuve : éternuements, nez bouché ou qui coule, toux, gêne respiratoire, voire crise d'asthme, irritation de la peau, conjonctivite, maux de tête… Le tableau n'est pas réjouissant.

D'autant que les graminées regroupent plus de 12 000 espèces de plantes, dont les plus connues sont les céréales. Mais il existe aussi des graminées dites fourragères, comme le pâturin, le dactyle, la fléole… Ces végétaux sont donc partout, pullulent dans les jardins, les champs, les bords de chemin et les bois. Et, comme la nature est bien faite, pour assurer la pérennité des espèces, les pollens de graminées sont très légers et se dispersent à grande distance au moindre souffle de vent… Lorsqu'on sait que, chez les allergiques, quelques grains de pollen qui pénètrent dans le nez ou dans les yeux peuvent suffire à provoquer une réaction du système immunitaire tout à fait disproportionnée, on mesure tout l'intérêt qu'il y a à prendre les précautions qui s'imposent pour éviter les effets les plus indésirables.

http://www.nicematin.com/sante/allergiques-alerte-aux-redoutables-graminees.865195.html

vendredi 18 mai 2012

Le concombre : un légume de régime

Réputé indigeste, bon pour la peau et riche en antioxydants, il est quatre fois moins calorique que les haricots verts.
Un peu d'histoire
Originaire du nord de l'Inde, ce légume cultivé depuis plus de 3 000 ans en Asie occidentale a très rapidement migré vers la Chine et le Moyen-Orient. En Égypte, les Hébreux l'ont découvert lors de leur captivité. Il est d'ailleurs cité trois fois dans l'Ancien Testament. Les Grecs et les Romains en sont friands et le cultivent. On trouve mention officielle de sa présence en France dès le IXe siècle, lorsque Charlemagne en ordonne sa culture dans ses domaines. Au XVIIe siècle, il est valorisé par les classes aisées car considéré comme une "aliment de plaisir", à la différence des légumes rassasiant recherchés par les travailleurs.
Appartenant à la famille des cucurbitacées, le concombre est une baie contenant de nombreuses graines. À maturité, sa couleur varie selon les espèces, mais le concombre vert, long, rectiligne et dépourvu d'amertume - dit hollandais - est le plus consommé. Il n'est présent sur les marchés que de mai à juillet.
Valeur nutritionnelle
En moyenne pour 100 grammes : 10 kcal ; 96 % d'eau ; 1,9 g de glucides ; il est riche en calcium (18 mg), en magnésium (12 mg), en potassium (150 mg) et en vitamines (bêta-carotène, lutéine, B9)
Bienfaits pour la santé
Sa richesse en eau en fait un des aliments les moins caloriques (en l'absence de crème...) et donc un allié pour les personnes qui désirent perdre du poids ou ne pas en reprendre. Et d'autant plus qu'il possède un pouvoir de satiété très élevé.
Selon une étude américaine, le fait d'en manger (comme d'autres crudités) 15 minutes avant le repas et de prendre le temps de le mastiquer permettrait de réduire d'environ 10 % le nombre de calories consommées au cours du déjeuner ou du dîner.
Le concombre contient des antioxydants, qui aident l'organisme à neutraliser les radicaux libres, (...) Lire la suite sur LePoint.fr

jeudi 17 mai 2012

Coloration : 4 méthodes simples pour la faire durer

Trop de colorations fragilisent les cheveux et coûtent cher ! Connaissez-vous ces nouveaux produits qui prolongent la couleur en douceur, en réveillent l’éclat et masquent la repousse de façon subtile ? La prochaine colo attendra…
Ces outils futés masquent provisoirement les cheveux blancs ou les repousses trop marquées. Ce sont des feutres ou des mascaras qui colorent les cheveux en surface jusqu’au prochain lavage. S’ils sont appréciables en dépannage, ils ne conviennent plus quand les repousses s’allongent et qu’il y en a beaucoup à camoufler. Mieux vaut alors carrément recolorer les racines. Une bonne astuce sur un blond très clair avec des racines foncées : le shampooing sec. En blanchissant légèrement les racines, il peut faire illusion le temps d’une soirée ! Le bon choix- Stick trompe-l’œil : On se lave les cheveux comme d’habitude, puis on crayonne les repousses lorsqu’elles sont encore humides. En séchant, la matière s’estompe et il ne reste plus que la couleur ton sur ton. Bâton de retouche, Tween Time, 20 €. Chez Delphine Courteille - Voile de couleur : On brosse les racines sèches avec ce mascara bio pour cheveux, à base de pigments minéraux. De quoi faire illusion jusqu’au prochain shampooing. Mascara cheveux (existe en 4 teintes, de blond foncé à brun), K pour Karité, 2 €. Coloration : un soin repigmentant ravive les reflets avec naturelAu fil des semaines, oxydation oblige, les reflets de la couleur s’affadissent. À moins qu’on ne la réveille régulièrement à l’aide de pigments frais. Dès les quinze premiers jours, on peut donc utiliser un soin spécifique, riche en pigments. Ceux-ci recolorent la chevelure en surface en se fixant autour de la fibre, tout en la soignant en profondeur. Le bon rythme ? Une fois par semaine. Les brunes et les rousses peuvent même tabler sur deux applications hebdomadaires. En revanche, les blondes ne doivent pas abuser, au risque de se retrouver avec des reflets bleutés ou violets ! Pour trouver la bonne teinte, (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 16 mai 2012

Un homme paralysé retrouve l'usage de ses mains

Une étude parue mardi aux Etats-Unis affirme que des médecins ont pour la première fois permis à un homme paralysé après une blessure à la colonne vertébrale de retrouver l'usage de ses mains, grâce à une technique consistant à rebrancher des nerfs. Les chirurgiens ont attaché un nerf de ce patient qui ne fonctionnait pas, et qui contrôle normalement le mouvement de pincement de l'index et du pouce, à un autre nerf encore actif situé dans l'avant-bras. Ce nerf permet de bouger l'épaule. Après plusieurs mois de rééducation, l'homme, âgé de 71 ans, a pu se nourrir seul et même écrire, précisent les médecins. Le patient était devenu paraplégique à la suite d'un accident de la route. Son tronc était partiellement paralysé.

"Cette procédure n'est ni onéreuse, ni compliquée", note l'une des auteurs, le Dr Susan Mackinnon, qui a mis au point cette technique et effectué l'intervention chirurgicale. La blessure du patient se situe dans la vertèbre la plus basse du cou. Chez les personnes blessées plus haut dans le cou, une telle intervention ne pourrait probablement pas rétablir le mouvement des mains et des bras, selon ces médecins. Ces derniers se disent encouragés par les progrès du patient, d'autant que cette intervention a eu lieu deux ans après son accident, et bien qu'il ait fallu huit mois de thérapie pour qu'il commence à bouger les doigts.

Cette opération expérimentale "suscite l'espoir que des personnes ayant la même blessure à la colonne vertébrale pourraient bénéficier de la même intervention", estime le Dr Lewis Lane, chef de la
chirurgie des mains à l'hôpital de l'Université North Shore à New York. "Le fait de connaître un tel succès est inhabituel chez une personne de 71 ans. Les individus plus âgés ont généralement moins de potentiel pour régénérer leurs tissus nerveux", ajoute-t-il.

Environ 12.000 personnes subissent des blessures de la moelle épinière chaque année aux Etats-Unis.

Des implants dentaires sans greffe osseuse

Activer les cellules souches pour réaliser des implants dentaires, sans greffe osseuse. Une intervention réalisée avec succès chez un jeune Niçois né sans dents définitives

Mehdi (1) a 25 ans. Il en paraît 12. Le jeune Niçois souffre d'une maladie génétique extrêmement rare : une dysplasie ectodermique avec agénésie totale. Comprenez, Mehdi n'a aucune dent définitive. Lorsque ses dents de lait s'en sont progressivement allées, c'est un grand vide qui s'est installé. Depuis de nombreuses années, il vivait ainsi avec un petit appareil dentaire qu'il tenait difficilement avec sa langue et faisait des repas une véritable épreuve. Mais depuis quelques semaines, Mehdi a retrouvé le sourire. Un sourire à pleines dents... fixes. Son cas est emblématique des progrès de la recherche bioclinique appliquée à l'implantologie.

Un cas exceptionnel

Le jeune homme est le premier patient au monde porteur de ce type d'anomalie à bénéficier d'une implantation totale des deux mâchoires et de dents fixes immédiates. Sans recours à des greffes osseuses. Son cas était présenté lors du congrès Euro Implanto Nice 2 012.« On a pu réaliser une chirurgie mini invasive dans un volume osseux extrêmement réduit, puisque l'on n'a pas eu besoin de greffe », relate le Dr Gérard Scortecci, qui a réalisé cette intervention à la polyclinique Saint-Jean de Cagnes-sur-Mer. Habituellement, lorsqu'il n'existe plus ou pas assez d'os (comme dans le cas de Mehdi), on en prélève au niveau du crâne ou de la hanche du patient. Une intervention relativement lourde qu'il n'était pas possible d'envisager pour lui. D'où l'idée de réaliser au préalable une «activation ostéogénique » (2). Explications. « On crée au niveau de l'os des mâchoires un microtraumatisme qui favorise au bout de 45 jours, la formation, à partir de cellules souches, d'un cal osseux bien vascularisé. Et c'est dans cet os actif que l'on met l'implant. L'intégration de celui-ci est alors assurée à 99 %, avec une très bonne cicatrisation. »

Un mois après l'intervention, Mehdi semble ravi. Mais la prudence s'impose encore avant de crier victoire. « Mehdi n'était pas habitué à avoir un obstacle dans la bouche. Nous pouvions craindre qu'il ne l'accepte pas et s'abstienne de manger. Pour l'heure, cela ne semble pas du tout le cas. Quoi qu'il en soit, les dents n'étant pas scellées, on aura toujours la possibilité de les dévisser. »Cela peut surprendre, mais les dents doivent aussi s'apprivoiser. La psychologie prend alors le pas sur la technique et peut défier la raison !



1. Le prénom a été modifié.

2. Ces techniques sont enseignées dans le cadre du Diplôme d'implantologie basale de l'Université de Nice.

mardi 15 mai 2012

Nutrition : pourquoi boire 1,5 l d'eau par jour ?

Notre corps est constitué de 60 % d’eau : chaque cellule de notre organisme est gonflée d’eau. Boire de l’eau régulièrement au fil de la journée permet de favoriser le bon fonctionnement des mécanismes et réparations cellulaires. On vous explique comment.
Une eau minérale est une eau d¹origine souterraine qui se caractérise par une pureté originelle et une composition constante en sels minéraux et en oligo-éléments. Elle est reconnue par l¹Académie de médecine et le Ministère de la santé comme étant une eau possédant des propriétés favorables à la santé. A l¹inverse, une eau de source (qui peut aussi être mise en bouteille) n¹est pas tenue à une stabilité de sa composition et ne peut donc bénéficier de propriétés favorables à la santé.Une eau minérale est par essence riche en minéraux (soit plus de 1 500 mg par litre). Co-existent dans cette eau, le calcium, le magnésium, le sodium, le potassium, le fluor et encore les nitrates les bicarbonates sulfates ou les chlorures. Chacun d¹entre eux possède des propriétés bénéfiques sur l¹organisme.>> A découvrir aussi : Minceur: testez vos connaissances sur l'eau gazeuse
Le calcium de l¹eau minérale sera aussi bien absorbé par l¹organisme que celui du lait ou celui que vous trouvez dans l¹alimentation. Une eau sera dite calcique lorsqu¹elle contient au moins 150 mg/l de calcium. La teneur peut être très variable puisque la proportion peut aller jusqu¹à 600 mg/l. L¹apport nutritionnel conseillé en calcium pour l¹adulte est de 900 grammes et de 1000 mg/l pour la femme enceinte ou la jeune maman qui allaite. Donc, un litre d¹eau fortement calcique peut subvenir à 50 % de l¹apport nutritionnel selon les besoins.Quelles sont les propriétés du calcium ?Le calcium est impliqué dans de nombreuses fonctions de l¹organisme. Chez l¹adulte, il y a chaque jour destruction du tissu osseux. Le calcium ingéré permet de rétablir l¹équilibre entre destruction et construction. C¹est l¹entretien du capital osseux.Il agit aussi (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 14 mai 2012

La cardiologie moderne : quand le mandarinat a du bon

Déjà quinze siècles avant J.C. les Egyptiens mentionnaient l'existence dans les papyrus des pulsations cardiaques. C'est dire si le cœur fascine les hommes depuis la nuit des temps. Cet intérêt n'a fait que croître au fil des siècles, jusqu'à la naissance de la cardiologie en tant que discipline médicale à part entière. Membre de l'Académie nationale de médecine dont il a aussi été le président, le Pr André Vacheron nous livre sa vision de l'histoire de la cardiologie A l'écoute des battements cardiaques.
« La découverte de la circulation sanguine fonde les assises de la cardiologie en tant que discipline », nous explique-t-il d'emblée. Et c'est dès le 17e siècle, grâce à William Harvey, un médecin et physiologiste anglais, que les hommes ont commencé à comprendre le fonctionnement du cœur. Il faudra pourtant, patienter encore deux siècles pour que naisse la cardiologie clinique. « La mesure de la tension artérielle, l'auscultation du cœur ne sont réalisées qu'à ce moment-là », poursuit-il. Les progrès scientifiques s'enchaînent alors, très vite. « Un Néerlandais Willem Einthoven, met au point le premier électrocardiographe en 1924. Ce qui lui vaut le prix Nobel de médecine ». Si primitif soit-il au regard des performances aujourd'hui possibles, cet appareil permet d'enregistrer les courants électriques cardiaques et donc, « de s'apercevoir qu'ils sont modifiés dans certaines situations pathologiques. Par exemple, l'infarctus du myocarde », précise André Vacheron.
D'invention beaucoup plus récente, le cathétérisme cardiaque figure parmi les avancées techniques les plus significatives de la cardiologie. Le cœur avant tout, fonctionne comme une pompe. Il fallait donc être capable d'en mesurer le débit. En cas de baisse anormale de celui-ci, il serait ainsi possible de détecter une défaillance. La première expérience sera menée par l'Allemand Werner Forssmann. En 1929, « il a réussi à faire progresser jusque dans son cœur, en se plaçant derrière un appareil de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 13 mai 2012

Cicatrices: les nouvelles techniques pour les atténuer

Une vilaine marque après un accident de ski ou une opération chirurgicale, des traces de votre acné d’ado… certaines cicatrices empoisonnent l’existence. Les techniques actuelles permettent de les rendre plus discrètes. Le point avec le Pr Thierry Passeron, dermatologue et le Dr Marc Slama, chef de l’unité de chirurgie plastique de l’Hôtel-Dieu (Paris).
Une cicatrice met en moyenne dix-huit mois à devenir « mature ». Avant d’atteindre cet état, elle passe par différents stades, pendant lesquels aucun chirurgien n’acceptera de s’en occuper. Une marque effrayante au départ pourra ainsi finir par devenir claire, fine, sans inflammation. Et inversement… En attendant, vous devrez fuir le soleil. Pourquoi ? Pour ne pas accentuer la visibilité de votre cicatrice ! Autre conseil des spécialistes, masser votre cicatrice, une ou deux fois par jour, pendant cinq minutes. Cela améliore considérablement la souplesse de la cicatrice, donc son aspect. Avec vos doigts, exercez une pression soutenue. Vous pouvez aussi utiliser du silicone, qui hydrate la cicatrice et surtout forme une barrière isolante pour la protéger des « agressions » extérieures. En gel, à appliquer deux fois par jour en fine couche. Ou sous forme de plaques à garder en permanence. Ces dernières ont l’avantage de comprimer la cicatrice, ce qui a tendance à l’aplanir. Si, une fois que votre cicatrice est stabilisée, vous n’en êtes toujours pas satisfaite, vous pouvez consulter un spécialiste, dermatologue ou chirurgien plastique. Ils pourront vous conseiller sur les techniques les mieux adaptées en fonction de votre cas. Voici trois situations fréquentes et les solutions possibles...>> A découvrir aussi : UV: protégez-vous aussi en ville
Grâce aux progrès des sutures chirurgicales, les cicatrices sont de plus en plus discrètes. Mais il arrive, pour une question de type de peau, que certaines deviennent excessives. On parle alors de chéloïdes. Ce sont des cicatrices qui ont trop bien travaillé, la (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 12 mai 2012

Mincir: l'artichaut, votre meilleur allié détox

C’est son cœur et sa fleur que nous avons l’habitude de consommer. Les vraies feuilles de la plante ne se mangent pas, mais on en fait de nombreux remèdes naturels, parfaits pour une cure détox!
La présence d’inuline dans le cœur permet de maintenir une flore intestinale en bonne santé et de prévenir l’apparition du cancer du côlon. Elle explique aussi que l’eau paraisse sucrée quand on a mangé de l’artichaut. « Nous digérons mal l’inuline, car nous n’avons pas d’enzymes pour l’assimiler, explique Françoise Mosser, diététicienne. Du coup, lorsqu’elle arrive au niveau de l’estomac, elle stimule le côlon et améliore le transit. » On peut ajouter à cela des propriétés antioxydantes de premier ordre.
Cette infusion revitalisante favorise la réhydratation de l’organisme, soulage les troubles digestifs et redonne de l’appétit.Préparez un mélange pour infusion selon les proportions suivantes: 1pincée d’artichaut (soit 2-3g), 2pincées d’ortie, ½pincée de réglisse et ½pincée d’anis.Émiettez3 à 4cuillères à soupe dans 1litre d’eau froide (soit 1cuillère par bol). Couvrez, amenez à ébullition et laissez frémir quelques minutes.Laissez infuser10minutes sur feu éteint. Filtrez, ajoutez du miel de romarin. Versez l’infusion dans une bouteille, puis buvez-en tout au long de la journée.
« Des études sérieuses ont montré que l’extrait de feuilles d’artichaut permet de diminuer le mauvais cholestérol (LDL) et d’augmenter le bon (HDL) », souligne Franck Dubus, docteur en pharmacie. Mais on ne sait pas très bien de quelle façon…
Les feuilles (celles qui poussent à partir de la tige) favorisent la sécrétion de bile par la vésicule. « L’artichaut a la particularité de réguler le foie à deux niveaux: il stimule la production de bile, mais aussi son évacuation vers l’intestin », explique Franck Dubus. Il est donc recommandé aux personnes souffrant de gêne digestive: satiété trop rapide, sensation de ballonnement, renvois acides fréquents et prolongés, brûlures d’estomac, (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 11 mai 2012

Jambes lourdes : tous les bienfaits du marronnier d'Inde

Plus de rétention d’eau, plus de veines dilatées ! Grâce au marronnier d’Inde, les vaisseaux se resserrent, la circulation sanguine s’améliore. Et les jambes sont légères, légères…
Vraiment indien, le marronnier d’Inde ? Ce n’est pas l’avis des Turcs… Originaire des Balkans, l’arbre a été introduit en France à la fin du XVIe siècle, et le plus souvent planté en ville. Utilisé jadis par les vétérinaires, il est aujourd’hui employé pour traiter l’insuffisance veineuse. Seuls les marrons (graines) et les bourgeons sont commercialisés en France, même si les feuilles et l’écorce de l’arbre renferment aussi les principes actifs. La présence d’une toxine, l’esculine, qu’il faut extraire avant de le consommer, le réserve par ailleurs à la filière pharmaceutique, qui en contrôle la production.Quand nos veines sont perméables et dilatées, de l’eau, du sel et des protéines s’en échappent, stagnent dans les tissus, entraînant ainsi la formation d’un œdème. Grâce à son principe actif (aescine) et à ses flavonoïdes, le marron d’Inde empêche ces fuites en resserrant la paroi des vaisseaux (vasoconstriction). "Mieux canalisé, le sang circule mieux et retourne au cœur plus facilement", conclut Franck Dubus. Ce traitement est souvent recommandé en complément des bas de contention et des bains d’eau froide, ainsi que dans la prévention des varices.>> A lire aussi : Jambes lourdes : 15 minutes pour des jambes en forme
"En cas d’irritation, une substance contenue dans certains globules blancs, l’histamine, peut entraîner une stagnation d’eau", explique Franck Dubus. Le marronnier d’Inde réduit les œdèmes de l’inflammation, tout comme ceux de l’insuffisance veineuse, en diminuant la production d’histamine. Un bon recours en cas de douleurs musculaires et de rhumatismes.Il apaise les hémorroïdesElles concernent les veines de l’anus et les vaisseaux de la paroi du rectum avec lesquels elles communiquent. Sous l’effet de la pression sanguine, leur paroi a (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 10 mai 2012

La méditation, pensez-y !

Augmentation des défenses immunitaires, amélioration du sommeil, antistress… Les effets préventifs ou curatifs de la méditation sont mieux connus. Le vrai du faux.

Vieille de 4 000 ans, la méditation connaît un engouement grandissant. Son principe ? Apaiser le mental en contrôlant le flux incessant de nos pensées, dans le but de gagner une plus grande sérénité et lucidité. Pratique des religions orientales importée en Occident, elle a été pendant longtemps assimilée à une démarche mystique réservée à un petit cercle d'initiés.

C'est parce que des recherches ont montré les bienfaits physiologiques et psychologiques de la méditation que des spécialistes, dont le plus connu est l'américain Jon Kabat-Zinn, ont développé une approche détachée de toute connotation religieuse : la méditation « de pleine conscience » ou « mindfulness ». « Ses effets sur la santé sont reconnus depuis longtemps », plaide Claudine Badey-Rodriguez. Cette psychologue niçoise décrypte.

La méditation, c'est faire le vide dans sa tête. Vrai et faux.

Si on reste sur cette idée, on se décourage très vite. La méditation de pleine conscience, c'est être présent à l'instant, c'est stopper le flux des pensées qui nous font être soit dans le passé, soit dans l'anticipation de l'avenir. Elle ne consiste pas à évacuer de notre esprit les pensées et les émotions, mais à les voir avec lucidité.

Elle n'agit que sur le stress. Faux.

La méditation est bénéfique pour tout le monde. Elle réduit le stress, augmente les défenses immunitaires, améliore la qualité du sommeil, favorise l'optimisme, lutte contre les maladies cardio-vasculaires, permet de réduire les douleurs. C'est un cercle vertueux. Elle est un entraînement de l'esprit qui invite à voir clairement, avec bienveillance, nos schémas de pensée habituels, permettant de nous libérer de nos automatismes qui peuvent être source de mal-être ou de détresse.

Elle contribue à réduire les symptômes dépressifs. Vrai.

La pratique de la méditation est efficace dans la réduction de troubles émotionnels et de difficultés psychologiques.

La méditation se pratique en tailleur. Vrai et faux.

La posture classique est en effet assis en tailleur sur un coussin, le dos droit, les épaules relâchées, les mains sur les genoux. Mais on peut aussi être sur une chaise si on a des problèmes de dos, de genou, d'articulation, dans un fauteuil ou sur son canapé. Quelle que soit celle que vous privilégiez, les principes de base restent les mêmes : une posture ou un mouvement du corps juste, une respiration profonde, ample, régulière. On passe en revue toutes les parties de son corps de façon sensorielle, les yeux fermés.

Elle est plus efficace le matin. Vrai.

L'intérêt du matin, c'est d'orienter la journée et non de vivre en pilote automatique dès le saut du lit. Mais il n'y a aucune obligation. Il s'agit d'un état d'esprit, d'une attitude devant la vie. Effectuer des actes de la vie quotidienne en pleine conscience, boire, prendre sa douche, marcher, en étant attentif à se qui se passe en soi à ces moments-là est aussi une façon de méditer.

Ses bénéfices sont immédiats. Vrai.

Les effets sont sur l'instant parce que faire une pause, de 10 minutes à une demi-heure, nous calme déjà sur le moment. Mais c'est dans la durée que l'on en retire le meilleur. Plus on va pratiquer, plus les bienfaits sont importants.

Elle se pratique seul et au quotidien. Vrai et faux.

La méditation peut se faire seul ou en groupe. Pour certains, les séances de groupe peuvent faciliter les choses. Il faut se fier à ce que l'on ressent. En terme de santé, le plus efficace est de méditer tous les jours, même si ce n'est pas longtemps au début (5 à 10 minutes). À chacun son rythme.

La méditation est une mode. Faux.

Il y a un engouement pour la méditation d'abord parce que les recherches scientifiques en ont montré les bienfaits et ensuite parce qu'il y a des besoins dans la population. C'est une manière de donner plus de sens à notre existence et d'arrêter la course contre la montre effrénée dans laquelle nous sommes.


mercredi 9 mai 2012

A 16 ans, elle découvre une substance antivieillissement

Elle n'a que 16 ans, mais sa carrière scientifique est déjà assurée. Une lycéenne canadienne a découvert une substance antioxydante pouvant freiner le vieillissement, composée de nano-particules présentes dans la fibre de bois, ont annoncé mardi les organisateurs d'un concours de biotechnologie qu'elle a remporté. Janelle Tam, lycéenne de Waterloo, en Ontario, a reçu le premier prix, accompagné d'un chèque de 5.000 dollars, de l'édition 2012 du Sanofi BioGENEius Challenge, dont le jury est composé de chercheurs éminents venant du Conseil national de recherches Canada
La substance qu'elle a créée pourrait être utilisée un jour pour améliorer la santé et freiner le vieillissement, car elle neutralise nombre de radicaux libres nuisibles trouvés dans le corps humain. La particule appelée NCC (nano-cellulose cristalline) est présente dans les arbres. Janelle Tam, arrivée au Canada de Singapour il y a cinq ans, a été la première à montrer qu'elle est un antioxydant puissant, potentiellement supérieur aux vitamines C ou E, car elle est plus stable et son action dure plus longtemps. Elle a réussi à la "coupler" chimiquement avec des nano-particules de carbone, les buckminsterfullerènes ressemblant par leur forme au ballon de football, ce qui leur vaut le surnom de footballène. Le "couple" agit "comme un aspirateur", neutralisant les radicaux libres.

La NCC, dont la grandeur se mesure en millièmes de cheveu humain, est non-toxique, stable, soluble dans l'eau et renouvelable, puisqu'elle vient des arbres, a indiqué la jeune chercheuse. Ses utilisations potentielles sont virtuellement illimitées, souligne le document, car elle est plus forte que l'acier mais souple, durable et ultra-légère. Un institut national de recherche sur les forêts, FPInnovations, prédit que son marché pourra valoir jusqu'à 250 millions de dollars dans la décennie à venir. La première usine de démonstration de NCC a ouvert ses portes en janvier dernier sur le site de l'usine de pâtes et papiers de Domtar, à Windsor au Québec.

Le repas en famille, c'est l'alimentation santé

Manger en famille, ce serait en fait l'un des meilleurs moyens de favoriser une alimentation « santé » et équilibrée. En particulier pour les enfants. Cette idée qui n'est pas neuve, est confortée par une équipe américaine de Rutgers, l'Université du New Jersey. Après avoir passé en revue 68 études menées sur le sujet, les auteurs insistent sur l'importance des repas pris en famille. Lesquels sont loin de représenter la règle aux USA mais… heureusement très répandus en France.
Aux Etats-Unis, « 40% du budget alimentation est dépensé à l'extérieur du foyer », indiquent les auteurs. En d'autres termes, les Américains mangent souvent au restaurant et plus encore sur le pouce, dans les fast food. Par conséquent, les repas en famille sont peu nombreux. Or ces pratiques se traduisent souvent par « une augmentation du risque d'obésité et une alimentation déséquilibrée, particulièrement chez les enfants », précisent-ils.
A l'inverse donc, les 68 études révisées par les auteurs mettent en évidence les nombreux atouts du repas pris en famille, à la maison. Cette pratique induit « une augmentation de la consommation de fruits, de légumes, de fibres, de calcium et de vitamines », notent-ils. En outre, « le fait de manger en famille limite chez les plus jeunes la consommation d'aliments nuisibles à la santé ».
Le repas à la française
En France, les pratiques sont différentes. En effet, une enquête du Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie (CREDOC) identifiait en septembre 2010, la régularité et la convivialité de nos repas comme un véritable frein au développement du surpoids et de l'obésité. « Les prises alimentaires en France, se concentrent sur trois repas principaux chaque jour, à des heures relativement fixes et communes à tous », précisait-il alors.
La différence française se retrouve également lors des fêtes et des réunions familiales. Cette pratique bien nationale a d'ailleurs été reconnue par… l'organisation des Nations Unies pour (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 8 mai 2012

Cancer de la peau : dépistage gratuit le 24/05

Le 24 mai, à l'occasion de la Journée de prévention et de dépistage des cancers de la peau, le Syndicat national des dermatologues et vénéréologues (SNDV) propose des consultations gratuites. Il sera ainsi possible de bénéficier d'un dépistage gratuit du plus dangereux, le mélanome. MAAF Assurances, partenaire de l'opération, met à disposition un numéro vert (3015) pour trouver les coordonnées du centre de dépistage le plus proche. Ces coordonnées sont également disponibles sur le site Internet du SNDV.
Depuis la première Journée nationale de prévention et de dépistage des cancers de la peau en 1998, 254.000 Français ont bénéficié d'une consultation gratuite, permettant de diagnostiquer 414 mélanomes. Le mélanome malin est responsable de 1.500 décès chaque année en France.

lundi 7 mai 2012

Un second souffle pour les dons d'organes

Un nouveau «Plan greffe» a été mis en oeuvre en France. Objectif de l'opération : relancer les dons d'organes. Aujourd'hui, 15.000 personnes sont en attente d'une greffe.

Un nouveau plan greffe vient d'être lancé en France : il cherche à donner un second souffle au don d'organes en France, et ce douze ans après un premier plan qui avait permis d'augmenter de 50 % le nombre des greffes sur la décennie.

15.000 personnes en attente d'une greffe
Ce programme, mis en oeuvre par l'Agence de la biomédecine, part d'un constat: «la nécessité d'augmenter le nombre de greffons disponibles face à une hausse des maladies chroniques» appelant des greffes, comme l'insuffisance rénale (37.500 personnes sous dialyse) ou certains cancers, explique Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice de cette agence publique.
C'est aussi la conséquence du succès technique et chirurgical des greffes et de la maîtrise de plus en plus fine des traitements anti-rejets : en 2000, la
France comptait 10.000 personnes en attente d'une greffe, aujourd'hui elles sont plus de 15.000.
Ce «
Plan greffe II» vise d'abord à accroître et optimiser les prélèvements sur des personnes «en mort encéphalique», le plus souvent victimes d'un accident vasculaire cérébral ou d'un traumatisme. Pour ces cas, les taux de refus des familles (ou des personnes elles-mêmes qui se sont inscrites préalablement sur le «Registre national des refus au don d'organe») sont encore très élevés avec un tiers d'opposition au prélèvement. Pour y pallier, l'Agence, qui gère toute la chaîne du prélèvement à la greffe, prône une meilleure information des familles, comme au sein des services d'urgence et de réanimation.

Le modèle espagnol
«Une meilleure organisation au sein des hôpitaux est la clé pour arriver à un meilleur taux de prélèvement», souligne, de son côté, le Dr Karim Laouabdia-Sellami, numéro deux de l'Agence.
Et pour ce faire, il suggère de «continuer à s'inspirer de l'Espagne qui reste un modèle universel» avec un nombre de prélèvement record sur personnes décédées (30 donneurs par million d'habitants contre environ 20 en
France).
La deuxième ambition du plan est de développer les dons de personnes vivantes, encore marginal en
France, contrairement à certains pays anglo-saxons et nordiques. Sur les 4.945 greffes pratiquées en 2011, seules 316 ont été réalisées à partir de donneurs vivants : 302 transplantations de reins et 14 de foie.
La législation rend désormais possibles les dons de rein (ou de foie) par des amis ou proches alors que la démarche était réservée jusqu'à présent à la famille au sens strict.

www.agence-biomedecine.fr/

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/plan-greffe-un-second-souffle-pour-les-dons-d-organes-22-04-2012-1677517.php

dimanche 6 mai 2012

Blessures à la main: les gestes à connaître

La main est une des parties les plus fragiles de notre corps. Même sans saignements ou douleur particulière, une petite plaie peut entraîner la lésion d’un tendon. Nos conseils pour éviter les gros soucis.
Oui, l’eau froide est la meilleure façon de refroidir la brûlure, qu’elle soit d’origine thermique (flamme, fer à repasser, plaque de four, radiateur), chimique (acide, gaz lacrymogène, ciment) ou électrique. Mettre la main sous l’eau froide pendant 10 minutes permet de stopper la propagation de la chaleur, donc de limiter la profondeur de la plaie. Cependant, si celle-ci laisse place à un décollement de la peau, une ampoule ou si la peau reste calcinée et insensible, il est indispensable de consulter immédiatement un médecin, car la brûlure est sûrement étendue au deuxième ou troisième degré, et nécessite alors une prise en charge spécifique.
Qu’une plaie soit minime (coupure de couteau, de verre, de boîte de conserve), sévère (lésion ou écrasement dus à un outil mécanisé) ou par injection (peinture, huile, vaccin animal ou gaz injecté à très forte pression), elle peut être responsable à long terme d’un handicap sévère. Mieux vaut donc ne pas prendre de risque et consulter rapidement un médecin. Auparavant, on désinfecte soigneusement la plaie avec un antiseptique doux, qui ne pique pas. Puis, on fait un pansement très légèrement serré avec une bande et on surélève le membre pour limiter le saignement. S’il s’agit d’une plaie sévère ou par injection, il est préférable de contacter un service d’urgences main pour une prise en charge rapide.
Non, car une morsure n’est pas une plaie anodine. Même minime, elle a souvent tendance à s’infecter (une infection peut se développer en quelques heures). On doit donc obligatoirement, et en urgence, la montrer à un médecin qui explorera soigneusement la plaie. Il évaluera aussi les risques de contamination (tétanos, hépatite C). L’occasion de vérifier que votre vaccination antitétanique est à jour. Sur le moment, (...) Lire la suite sur TopSante.com

Bon sur le plan respiratoire le thym ?

Petit sous-arbrisseau vivace aux tiges dressées et ramifiées, le thym vulgaire est particulièrement odorant. De la famille des Lamiacées, le thym vulgaire possède nombreuses vertus. Notamment sur le plan respiratoire. Explications.
Originaire du Bassin méditerranéen, il est actuellement cultivé dans les jardins comme en plein champ, à la fois comme aromate et comme plante médicinale. A noter que les anciens Egyptiens utilisaient déjà l'essence de thym pour embaumer les morts.
Les feuilles et les tiges sont récoltées en tout début de floraison. A l'abri du soleil, elles sont séchées. Les tiges contiennent une huile essentielle dont les principales composantes sont le thymol et le carvacrol, des tanins, des principes actifs amers, des saponines et divers antiseptiques végétaux.
En infusion à raison d'une cuillère à café pour une tasse d'eau trois fois par jour, le thym est un antitussif efficace. Il apaiserait également les crampes. Par ailleurs son activité antispasmodique est appréciée dans le traitement des troubles digestifs: ballonnements, digestion lente, renvois, flatulences… Aucune toxicité n'a été signalée à ce jour concernant le thym vulgaire, lorsqu'il est utilisé aux doses préconisées. Toutefois, l'usage de son huile essentielle ne doit pas se faire sans prescription médicale.
Pour la petite histoire, le thym est depuis l'Antiquité le symbole du courage. A l'époque des Croisades, les damoiselles offraient aux chevaliers des écharpes brodées d'abeilles voletant près d'une branche de thym.
La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, «un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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samedi 5 mai 2012

Psycho : 4 conseils pour dépasser vos peurs

Souvent, la peur vous paralyse ? Pourtant, elle est facilement surmontable. Osez prendre des risques et vivez votre vie avec un grand V.
... assumez le désaccordDire blanc quand l’autre dit noir, s’opposer à la décision de son supérieur hiérarchique, ou même rappeler quelques interdits à son enfant n’est facile pour personne. Il faut argumenter, assumer le mouvement d’humeur de son interlocuteur… C’est usant, mais aussi paralysant pour certaines d’entre nous. Et surtout, il arrive que cela nous amène à accepter l’inacceptable. Les conseils des spécialistesPour mieux éliminer cette peur d’être rejetée et de ne pas être aimée, l’idéal serait de comprendre son origine. Cela peut prendre du temps, surtout si l’on se lance dans une psychothérapie. Au jour le jour, on peut également adopter de bons réflexes. On s’oblige d’abord à exprimer son point de vue sur le vif, sans attendre d’accumuler trop de ressentiment afin de ne pas exploser de manière disproportionnée. On s’efforce de parler posément et avec honnêteté, sans essayer de dire ce qu’attend l’autre. À défaut d’être comprise ou de convaincre, cela nous vaut au moins d’être entendue et estimée. Enfin, si l’on déplaît vraiment, on relativise. Il est de toute façon impossible de faire l’unanimité.>> A découvrir aussi : Timide: trois trucs pour mieux gérer ses émotions
Ne renoncer pas avant d'avoir essayé !On aimerait répondre à une offre d’emploi intéressante, mais on pense ne pas pouvoir faire l’affaire. On rêve depuis longtemps de faire du chant, de la musique ou tant d’autres choses, mais on se dit qu’on en est incapable. Et on ne bouge pas. Nous sommes ainsi bloquées par la peur d’échouer. Mais qui nous a dit qu’on n’était pas capable d’y arriver ? Nous souffrons d’un sérieux déficit de confiance en nous, peut-être causé par un échec dont nous ne nous sommes pas remises, des réflexions blessantes qui nous ont anéanties… Quelle qu’en soit l’explication, on peut réagir. Les conseils des (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 4 mai 2012

La lavande, de la famille des lamiacées pousse sur tout le pourtour méditerranéen. ses fleurs sont surtout reconnues pour leurs vertus sédatives, digestives et anxiolytiques. En infusion ou ajoutée à l'eau du bain, elles permettront de lutter contre les bobos du quotidien.
Les fleurs sont récoltées avant que la floraison ne se termine, en juillet et en août. Mises à sécher, puis réduites en poudre, elles sont utilisées en gélules ou en infusions. Distillées, elles fournissent une huile essentielle appelée « essence de lavande ». Celle-ci entre dans la composition de pommades, de crèmes, de gels ou d'eaux parfumées.
La lavande soulage les troubles légers du sommeil ou la nervosité. Pour cela, elle est recommandée en infusion, à raison de 5 g de fleurs pour 1 litre d'eau, à prendre notamment avant de se coucher. En gélules, la lavande est indiquée contre le manque d'appétit ou les problèmes intestinaux.
Sous forme d'alcoolat, obtenu par macération de feuilles de lavande dans l'alcool, elle est efficace contre les infections cutanées bénignes et les piqûres d'insectes. Deux ou trois applications par jour sont recommandées.
L'huile essentielle de lavande en revanche, ne doit être utilisée que sur prescription médicale. Outre de puissantes propriétés antimicrobiennes et antiseptiques, elle possèderait également des effets hypotenseurs. A haute dose, cependant elle peut être neurotoxique. Enfin la lavande est largement utilisée en cosmétologie, comme additif parfumé dans l'eau de Cologne, par exemple. A la maison, ses fleurs sèches peuvent servir à parfumer le linge et éloigner les mites. Et pour les gourmets, la lavande fera partie intégrante d'une recette de pâtisserie ou de confiture !
La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause. Dans un rapport de 1998, l'Organisation mondiale de la Santé souligne qu'à ce jour encore, « un nombre relativement petit (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 3 mai 2012

Le vin rouge éviterait de grossir

Alors que l'on connaît les méfaits de l'alcool, il semblerait que des chercheurs américains aient découvert un autre aspect du vin rouge qui pourrait avoir un réel impact sur le monde de la santé. D'après les conclusions scientifiques de cette équipe de chercheurs de l'Université Purdue en Indiana, parues dans le " Journal of Biological Chemistry ", une substance comprise dans le vin, appelée picéatannol, réduirait voire éliminerait la croissance des cellules graisseuses.
A consommer avec modération
Tous en sont arrivé à cette conclusion après avoir remarqué qu'en présence du picéatannol, la transformation des cellules graisseuses en cellules matures porteuses de lipides est retardée ou éliminée. L'alcool est évidemment à consommer avec modération et cette découverte ne servirait pas de régime pour voir disparaitre quelques kilos que l'on a avant l'été. Mais il se pourrait que cette substance serve à prévenir l'obésité. Aux Etats-Unis, cette maladie est un véritable fléau, qui touche plus de 30% des adultes et 17% des enfants àgés de 2 à 19 ans.

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Diabète : au lieu de vous brimer, mangez varié et équilibré !

es diabétiques le savent bien : leurs choix nutritionnels font partie intégrante de leur prise en charge. Seulement parfois, faute de temps de moyens ou… d'envie, il est plus difficile de se préparer un repas complet et équilibré. Voici quelques astuces pour se composer chaque jour, une « assiette santé ».
Pas le temps de cuisiner ?
Entre activité professionnelle et vie de famille, il reste parfois peu de temps pour la préparation des repas. Pour autant, ne dépendez pas des plats tout prêts. Ils sont bien souvent, trop gras et trop salés. Pour limiter le temps que vous passerez en cuisine :
- Choisissez des recettes composées de 4 à 5 ingrédients au maximum. Vous gagnerez en temps de préparation et de cuisson ;
- Optez pour des préparations de base, faciles à réaliser : des salades, des soupes…
- Diversifiez vos méthodes de cuisson : les mêmes légumes préparés en gratin, sautés ou à la vapeur auront ainsi des saveurs différentes.
Votre budget alimentaire est limité ?
Il est toujours possible de faire rimer budget serré et alimentation équilibrée.
- Préparez votre liste de courses : avant de partir au supermarché, évaluez les quantités dont vous aurez besoin pour la semaine. Cela vous permettra de ne pas gâcher la nourriture. En cas de surplus, pensez à la « solution congélation. » ;
- Optez pour des fruits et légumes de saison, et comparez les prix entre les enseignes ;
- Préférez des aliments non-transformés : fruits, légumes, laitages, œufs…
Manger moins sucré et moins gras, c'est facile !
Ce n'est pas parce que vous êtes diabétique que le sucre doit être banni de votre alimentation. Il peut occasionnellement s'inviter à votre table, après un repas équilibré.
- Au lieu d'un fruit au dessert, accordez-vous par exemple, un carré de chocolat avec votre café, ou un sorbet en été ;
- Mangez une crème dessert aromatisée à la vanille ou au chocolat. Elle remplacera un laitage et un fruit ;
- Si vous craquez pour une tarte aux fruits, ne prenez pas aussi (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 2 mai 2012

Minceur : c'est la nuit qu'on maigrit !

Pour perdre du poids sans se contraindre et sans se priver, il faut avant tout écouter son corps et suivre les rythmes naturels de la journée.
Commencez la journée en vous ressourçant avec un grand verre d'eau. Il est indispensable de ne pas sauter ce premier repas qui vous permettra de réguler votre appétit et vos besoins énergétiques de la journée. Une boisson chaude, du pain complet, du beurre en fine couche et une source de protéines pour les affamées, un bout de fromage ou un oeuf et pourquoi pas une tranche de jambon. On évite les céréales sucrées et grasses, le pain de mie, les brioches ou trop de viennoiseries, les couches épaisses de beurre, de confiture et de pâte à tartiner. Si vous avez fait des excès la veille, éliminez tous les sucres et les matières grasses de votre petit-déjeuner pour rétablir l'équilibre.>> A découvrir aussi : 5 moyens surprenants de brûler des calories
La journée peut se découper suivant des phases énergétiques. Le matin, vous faites le plein de calories, donc d'énergie.A midi vous rechargez les batteries. A vous les sucres lents, les protéines, et le laitage. Il est important de se poser à l'heure du déjeuner. De manger lentement en vous décontractant. Pour une meilleure digestion.A 16 heures: Le goûter n'est pas une obligation, mais il permet de tenir jusqu'au dîner sans craquer sur n'importe quoi. Privilégiez les fruits, un laitage ou une barre équilibrée.>> A découvrir aussi : Mincir: le coup de pouce de la phytothérapie
A partir de 19 heures, votre corps n'a plus besoin d'autant d'énergie, donc de calories. Le soir vous commencez donc votre régime. Un dîner léger mais de qualité pour ne pas se sentir frustrée. On cible les soupes, les légumes variés, très peu de protéines (pour bien dormir) de matières grasses et très peu de sucres. Choisir un laitage sans sucre, un fruit peu sucré ou si, comme 9 Français sur 10, vous êtes accro au chocolat, terminez par un carré (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 1 mai 2012

Le muguet, c'est bon pour le coeur !

Le muguet, considéré comme une plante porte-bonheur est en réalité un poison violent ! Elle contient des substances utilisées en médecine comme tonicardiaques et diurétiques. Notamment au niveau de ses clochettes et de ses baies rouges. Mais le muguet -que l'on offrira aujourd'hui et qui pousse avec bonheur dans la région nantaise- a également de nombreuses vertus. ...
En phytothérapie, les parties utilisées sont les feuilles et les fleurs récoltées au début de leur floraison. Le séchage doit être réalisé à l'abri de la lumière. Le muguet est principalement utilisé en cas de troubles cardiaques, dans la mesure où la plante stimule les battements du coeur et la respiration. Ainsi serait-il recommandé en cas de problèmes cardiovasculaires, d'inflammation du tissu pulmonaire ou d'insuffisance cardiaque.

Par voie interne, il est parfois employé pour traiter l'angine de poitrine, mais aussi la goutte. Certains de ses composants s'avéreraient également laxatifs et émétiques. C'est-à-dire qu'ils provoquent des vomissements. Enfin les extraits parfumés tirés des fleurs de
muguet, sont largement employés par l'industrie cosmétique et les parfumeurs.

La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.