mardi 31 décembre 2013

En pharmacie, le doliprane devra bientôt s'incliner face aux génériques

A la demande de l'autorité de la concurrence, les Doliprane, Dafalgan et autres Efferalgan devront prochainement et systématiquement être remplacés par des génériques en pharmacie.

On reconnaît facilement leur boîte : jaune pour le Doliprane, bleu pour l'Efferalgan, rouge pour le Dafalgan. Leurs points communs ? Ces trois antalgiques ne peuvent pas être remplacés par un générique paracétamol en pharmacie. Une situation absurde puisque les brevets de ces spécialités sont tombés dans le domaine public depuis longtemps. Mais ce privilège devrait bientôt être aboli, à la demande de l'autorité de la concurrence.

Alors qu'il existe 17 génériques paracétamols sur le marché, les pharmaciens ne peuvent actuellement pas remplacer le Doliprane par l'un d'entre eux quand il a été prescrit par un médecin. Pour le faire, il doit nécessairement avoir l'accord du patient. Résultats, le cachet n'est seulement échangé que dans 15% des cas. Une situation qui entraîne un surcoût non négligeable pour l'Assurance maladie qui est évalué à 9,5 millions d'euros selon Le Parisien.
Pas de générique ? Pas de tiers payant !
C'est l'autorité de la concurrence qui a tiré la sonnette d'alarme en juillet 2013 pour mettre fin à cette situation quasi-monopolistique de ces trois antalgiques. Quelques mois plus tard, en décembre, l'agence du médicament a décidé de faire avancer ce dossier en écrivant à tous les laboratoires commercialisant du paracétamol. L'objet du courrier : la création d'un groupe "paracétamol" dans le répertoire de l'ANSM qui permet alors aux pharmaciens de remplacer les "princeps" (forme originale du médicament) par des génériques, vendus moins chers.
Si aucune date précise n'est encore fixée, ce changement devrait être effectif dans les mois à venir. Le pharmacien pourra alors donner un générique sans demander l'autorisation au patient. Et si ce dernier refuse de le prendre, il devra renoncer au tiers payant et avancer la part remboursée par la Sécurité sociale. En revanche, le pharmacien ne pourra pas lui délivrer de générique dès lors que le médecin aura écrit "non substituable" sur l'ordonnance. 
 

lundi 30 décembre 2013

Sclérose: un médicament de Sanofi refusé

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a anoncé aujourd'hui le refus de l'agence américaine des médicaments (FDA) de mettre sur le marché le Lemtrada dans le traitement de la sclérose en plaques.

La FDA indique que Genzyme, la biotech américaine filiale de Sanofi, qui produit ce médicament, "n'a pas fourni de preuves (...) démontrant que les bénéfices apportés par Lemtrada l'emportaient sur ses effets indésirables graves", selon un communiqué de Sanofi.

L'agence américaine estime "qu'une ou plusieurs études cliniques supplémentaires" sont nécessaires avant de mettre le Lemtrada sur le marché.

De son côté, Genzyme "conteste vivement les conclusions de la FDA et projette de faire appel de sa décision", indique Sanofi.

Le Lemtrada (alemtuzumab) est approuvé dans l'Union européenne depuis la mi-septembre, ainsi qu'au Canada et en Australie.

La sclérose en plaques touche 2,1 millions de personnes dans le monde, dont 630.000 en Europe et 410.000 aux Etats-Unis.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/30/97002-20131230FILWWW00212-sanofi-refus-de-la-fda-pour-le-lemtrada.php

dimanche 29 décembre 2013

Le patient au coeur artificiel se porte "aussi bien que possible", selon le Pr Duveau

Le Français de 75 ans, premier patient à porter un coeur artificiel Carmat, se porte "aussi bien que possible" selon le Pr Daniel Duveau cité par le Journal du Dimanche.
Le Français de 75 ans, premier patient à porter un coeur artificiel Carmat, se porte "aussi bien que possible" selon le Pr Daniel Duveau cité par le Journal du Dimanche. "Il est réveillé, s'alimente seul et parle avec sa famille. Nous pensons l'asseoir et le mettre debout bientôt, sans doute dès ce week-end", ajoute le chirurgien qui a vu le patient jeudi.
Le Pr Duveau avait réalisé l'intervention avec le professeur Christian Latrémouille le 18 décembre à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, dans le service du professeur Jean-Noël Fabiani, sous la direction du Pr Alain Carpentier, concepteur du projet.


"Un battant au dynamisme remarquable"
Le patient "est toujours en soins intensifs où il est choyé par l'équipe d'anesthésie-réanimation des professeurs Cholley et Méléard", précise encore le Pr Duveau. Pour lui, le patient est "un battant au dynamisme remarquable" et reste "confiant": "quand sa femme et sa fille s'en vont il leur lance 'à demain!'. Il n'a qu'une envie profiter de la vie. Il est impatient de sortir de réanimation, de sa chambre... et de l'incertitude", poursuit le chirurgien.
D'autres malades en train d'être sélectionnés
Un bilan de santé d'étape doit être publié lundi, selon le JDD. Carmat avait annoncé le 20 décembre que plusieurs autres implantations auraient lieu. "Un certain nombre de malades sont en train d'être sélectionnés, il est probable que dans les semaines qui viennent d'autres implantations soient faites", soit à l'hôpital Georges-Pompidou, soit à Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson ou encore au CHU de Nantes, affirmait le docteur Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat.
Le premier coeur autonome
Le coeur Carmat est destiné aux malades en assistance cardiaque terminale. Des coeurs artificiels sont implantés dans le monde depuis une dizaine d'années mais il s'agissait de machines temporaires, posées dans l'attente d'une greffe. Le coeur artificiel Carmat est, lui, autonome. Il vise à pallier la pénurie de coeurs à greffer mais aussi à apporter une solution aux contre-indications à la transplantation. Ce coeur à armature de plastique dur comme le métal reproduit la physiologie de l'organe normal avec ses deux ventricules et ses battements à l'aide de moto-pompes.

http://www.midilibre.fr/2013/12/29/le-patient-au-coeur-artificiel-se-porte-aussi-bien-que-possible-selon-le-pr-duveau,802323.php

samedi 28 décembre 2013

Sommeil : les femmes ont besoin de dormir plus que les hommes

Une étude sur le sommeil menée par des chercheurs américains de l'Université Duke, en Caroline Du Nord, vient d'être publiée dans le magazine Science World Report. Elle révéle que les femmes ont besoin de dormir plus que les hommes. La raison? Leur cerveau exécute plus de tâches en même temps et a donc besoin de plus de repos pour récupérer de son activité.

Dépression et sautes d'humeur

 D'après cette étude, les femmes étant plus polyvalentes, elles souffent également davantage du manque de sommeil que les hommes. La privation de repos entraîne des conséquences qui peuvent être très handicapantes dans la vie quotidienne et professionnelle : dépression, sautes d'humeur... Des séquelles physiques, comme des maladies cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux sont aussi à redouter.
La solution pour remédier au manque de sommeil? Les siestes! Elles ne doivent cependant pas excéder 90 minutes sous peine de passer le reste de la journée dans un état de somnolence avancé

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/28/1784212-sommeil-femmes-ont-besoin-dormir-plus-hommes.html

vendredi 27 décembre 2013

Gastro-entérite : une épidémie attendue pour début janvier

La gastro-entérite s’étend peu à peu en France. La maladie devrait même dépasser le seuil épidémique début janvier. L’occasion de rappeler les gestes d’hygiène pour éviter de l’attraper et de la propager.
Selon le réseau Sentinelles qui présente la situation épidémiologique en France, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale la semaine dernière a été estimé à 234 cas pour 100 000 habitants, soit un chiffre encore en dessous du seuil épidémique. Les données concernant la vente de médicaments permettent de confirmer la hausse du nombre de gastro-entérites. Et selon les prévisions du réseau, les cas de gastro-entérite devraient continuer d’augmenter la semaine prochaine et dépasser le seuil épidémique début janvier.
Chaque année, cette maladie de l’hiver commence à sévir pendant les fêtes de fin d’année, gâchant les vacances de nombreuses personnes. Bien qu’elle soit bégnine, elle peut tout de même être dangereuse chez le nourrisson et chez les personnes âgées, qui risquent la déshydratation.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (425 cas pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (403) et Limousin (384).

Des gestes simples pour éviter d’être contaminé

Pour se prémunir de la gastro-entérite, il est important de respecter quelques règles de base : se laver les mains le plus souvent possible, notamment après chaque passage aux toilettes, après avoir changé un bébé et avant de préparer un repas.
Si vous ressentez déjà les symptômes de la maladie (diarrhée, état fiévreux, courbatures, nausées…), évitez d’être en contact avec des personnes fragiles, comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les nourrissons ou les personnes souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/27/1783621-gastro-enterite-une-epidemie-attendue-pour-debut-janvier.html

dimanche 22 décembre 2013

Cœur artificiel: l'espoir pour des milliers de patients

Le patient qui a reçu mercredi le premier cœur artificiel définitif de la société Carmat «progresse et récupère», a indiqué hier le Pr Christian Latrémouille, qui a réalisé l’opération à l’hôpital Georges-Pompidou sous la direction du Pr Alain Carpentier. Le président François Hollande et la ministre de la Santé Marisol Touraine ont tenu à féliciter ce dernier et les chirurgiens qui ont opéré. «La France peut être fière de cette action exceptionnelle au service du progrès humain» a souligné le chef de l’État, saluant «un espoir formidable pour les patients qui souffrent d’une insuffisance cardiaque évoluée».
Cette implantation, une première mondiale, sera suivie de plusieurs autres dès les prochaines semaines. «Un certain nombre de malades sont en train d’être sélectionnés», a ainsi annoncé le Dr Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat, évoquant de possibles prochaines opérations en France, voire à l’étranger, en Belgique, Pologne, Slovénie et Arabie Saoudite où quatre centres hospitaliers sont habilités.
De fait, ce succès est aujourd’hui synonyme aussi d’un marché colossal s’ouvrant pour Carmat en Europe comme aux États-Unis : ces 100 000 malades qui, en assistance cardiaque terminale, sont trop âgés pour espérer une greffe.
Mais tous ne pourront en bénéficier… Cet appareil de 900 grammes, plus lourd qu’un cœur humain (300 g), n’est compatible qu’avec 70 % des thorax des hommes et 25 % de ceux des femmes. Autre obstacle ? Le prix : environ 160 000 euros. Seuls les plus fortunés, sauf si la Sécurité sociale le rembourse, pourront donc se l’offrir.
Fruit de l’obstination d’Alain Carpentier, 80 ans, le cœur artificiel Carmat représente l’aboutissement de 25 ans d’efforts et de recherches soutenues par Matra puis EADS. Sa mise au point par la société de Velizy, qui a bénéficié de 33 M€ d’aides publiques aura coûté plus de 100 M€ à ses investisseurs.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/22/1780255-coeur-artificiel-l-espoir-pour-des-milliers-de-patients.html

vendredi 20 décembre 2013

Cancer colorectal : de nouvelles options pour les patients

Avec chaque année, 45 000 nouveaux cas et 17 500 décès, le cancer colorectal figure au troisième rang des cancers les plus fréquents en France, juste après ceux de la prostate et du sein.  Ces dernières années, des progrès au niveau thérapeutique ont été réalisés contre cette tumeur. Notamment chez les patients chez lesquels les options étaient quasiment inexistantes.
Nos modes de vie modernes expliquent en grande partie l'incidence du cancer colorectal. En effet de nombreux facteurs de risque sont maîtrisables. C'est le cas de la sédentarité, du tabagisme, d'une consommation excessive d'alcool ou d'un excès pondéral. Par exemple, les régimes riches en viandes rouges peuvent multiplier par trois le risque de cancer colorectal. A l'inverse, une alimentation abondante en fruits, légumes et céréales complètes peut constituer une barrière contre cette tumeur.
Des signes spécifiques ?
Douleurs abdominales, anales, selles très foncées, diarrhée ou constipation inexpliquée, anémie, baisse d'appétit, perte de poids, jaunisse... Autant de symptômes qui peuvent faire suspecter un cancer colorectal. En effet, il est primordial de détecter précocement la tumeur. Plus de 95% des patients qui ont bénéficié d'un diagnostic précoce de la maladie sont en vie, 5 ans plus tard, contre seulement 7% de ceux pour lesquels le cancer était diagnostiqué à un stade avancé.
Près de 95% des cancers colorectaux surviennent après l'âge de 50 ans. C'est pourquoi en France, le programme de dépistage organisé du cancer colorectal est proposé dans la tranche d'âge des 50-74 ans. Selon l'INCA, « le dépistage repose sur la réalisation d'un test de recherche de sang dans les selles. Il est proposé tous les deux ans aux hommes et aux femmes âgés de 50 à 74 ans sans symptômes apparent ni histoire familiale particulière pour cette maladie ».
Des traitements ciblés disponibles
Pour les stades précoces de la maladie, le traitement repose sur la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 19 décembre 2013

Médicaments sans ordonnance : l'Autorité de la concurrence favorable à la vente hors pharmacies

L'Autorité de la concurrence s'est prononcé jeudi en faveur de la vente des médicaments non remboursables en dehors des pharmacies, qui en ont jusqu'ici le monopole, ce qui permettrait de faire baisser leurs prix.

Les médicaments sans ordonnance seront-ils bientôt en vente dans les grandes surfaces et en parapharmacie ? Dans un avis, publié jeudi, l'Autorité de la concurrence se prononce en faveur de la libéralisation de ce marché. Objectif : faire baisser les prix. Elle dit soutenir "une ouverture encadrée de la distribution au détail des médicaments non remboursables" et souhaite "instiller un peu plus de concurrence dans la distribution du médicament".
Dans son avis, l'Autorité relève de "très forts écarts de prix", allant de 1 à 4 d'une officine à l'autre, sur ces produits d'auto-médication ainsi que sur les "produits frontières", comme les tests de grossesse ou les produits d'entretien pour lentilles de contact. Pour y remédier, elle préconise une libéralisation "limitée et encadrée" de la vente des médicaments non remboursés, qui permettrait de faire baisser leur prix de vente de 11,4 % à 16,3 %. "Nous pensons que le statu quo ne peut pas être maintenu (...). A l'heure actuelle, le consommateur n'est pas en mesure d'arbitrer entre telle pharmacie et telle autre", a déclaré le président de l'Autorité, Bruno Lasserre,
Un système de prix opaque
Une enquête de l'association de consommateurs CLCV publiée en octobre a relevé que les prix varient du simple au double, voire du simple au quadruple en fonction des pharmacies. "Notre 'panier' de 6 produits (Synthol, Maalox, Actifed rhime, Efferalgan vitamine C, Imodiumlingual, Nurofen 200) nous a coûté de 17,08 euros à Arras à 33,70 euros à Paris 15eme", écrivent les auteurs de l'enquête, sachant que le prix moyen tourne autour de 25 euros. 
En effet, le système des prix pratiqués par les pharmacies sur ces produits est opaque. Ces différences de prix s'expliquent par les réductions variables qu'accordent les laboratoires, mais également par les marges importantes que les pharmacies appliquent sur ces produits. D'autant que ces médicaments non remboursés sont en plein essor : leur marché pèse 2,2 milliards d'euros par an, selon l'Autorité. Permettre la vente des médicaments non remboursés dans les supermarchés et autres points de distribution engendrerait une économie globale d'environ 270 millions d'euros par an, selon ses estimations.
Une vente sous le contrôle d'un pharmacien
L'avis de l'institution reste consultatif. Mais en cas d'application, l'Autorité préconise toutefois la présence d'un pharmacien. "Il n'est pas question de permettre la vente de ces médicaments sans la présence d'un diplômé en pharmacie", a expliqué Bruno Lasserre. Même en supermarché, les médicaments non remboursés devraient donc être vendus sous le contrôle d'un professionnel compétent et soumis aux règles de déontologie des pharmaciens. La vente devrait également avoir lieu dans des "espaces dédiés et délimités, avec un encaissement distinct", selon l'Autorité.
 

mercredi 18 décembre 2013

Découverte à Nice: traiter à la morphine sans rendre accroc

Le Pr Michel Lazdunski, chercheur niçois de renommée internationale, en collaboration avec des équipes de Clermont-Ferrand, a démontré que les effets secondaires liés à l’usage de la morphine, pouvaient être découplés de l’action de ce médicament sur la douleur.
En clair, que la morphine pouvait faire du bien, sans faire du mal.
Une découverte d’une importance majeure comme en témoigne sa publication dans la prestigieuse revue scientifique en ligne, Nature.com.

http://www.nicematin.com/nice/decouverte-a-nice-traiter-a-la-morphine-sans-rendre-accroc.1556505.html

mardi 17 décembre 2013

Cancers : une survie à 5 ans en progression

Entre 1989 et 2007, la survie nette à 5 ans pour la plupart des cancers a progressé en France. Les résultats sont d'ailleurs très spectaculaires pour certaines affections comme le cancer de la prostate puisqu'elle est passée de 71% à... 90% ! Grâce principalement à un dépistage précoce.
En cancérologie, « la survie nette est définie comme la survie qui serait observée si la seule cause du décès possible était le cancer étudié », expliquent ce mardi les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Elle reflète donc la mortalité associée à tel ou tel cancer.
En France, cet indicateur est en augmentation constante depuis la fin des années 80. Dans la dernière étude réalisée sur le sujet, les auteurs ont passé au crible 427 000 tumeurs diagnostiquées entre 1989 et 2004, avec un suivi jusqu'au 31 décembre 2007. A noter toutefois que cette étude ne prend en compte « que » des patients de 12 départements français, ceux qui font partie des registres français des cancers (réseau Francim).
Anticipation du diagnostic et progrès thérapeutiques
Les résultats mettent donc évidence une augmentation de la survie nette à 5 ans. Chez l'homme, outre le cancer de la prostate donc, elle est passée de 56% à 61% chez les patients souffrant d'un cancer colorectal. Chez la femme, les chiffres sont aussi très encourageants. Pour les cancers du sein, elle a bondi de de 80% à 87%, puis de 86% à 94% pour ceux de la thyroïde et encore de 59% à 68% pour les tumeurs affectant le rein.
En février 2013, l'Institut nationale du Cancer (INCa) a également publié un rapport sur ce sujet. Celui-ci faisait bien sûr état de progrès, qui devaient toutefois être nuancés, en fonction notamment de la localisation de la tumeur. Les pronostics des cancers du poumon notamment restent « mauvais ». Avec un taux de survie aux alentours de 15% à 5 ans.
Pour les rédacteurs du BEH, « l'amélioration de la survie est donc due à la fois à une augmentation de la durée (...) Lire la suite sur destinationsante.com

lundi 16 décembre 2013

Hypertension : prenez vos consultations en main

A l’occasion de le Journée internationale de lutte contre l’hypertension artérielle, le 17 décembre, les médecins veulent sensibiliser les patients aux différents types de consultations qu’ils seront amenés à suivre tout au long de leur vie. Hypertension : la consultation d’annonce
L’hypertension artérielle est la maladie la plus fréquente en France : quatre fois plus fréquente que le diabète, elle touche près de 12 millions de personnes. L’hypertension est définie lorsque la pression artérielle est à plusieurs reprises supérieure à 140 mm de mercure pour la pression maximale (systolique) ou supérieure à 90 mm pour la pression minimale (diastolique).
Lorsque le diagnostic est posé une première fois, le médecin va d’abord proposer de suivre quelques règles d’hygiène de vie. Il va également vérifier que cette hypertension est permanente, soit en vous posant un holter tensionnel qui relèvera votre pression artérielle toutes les 30 mn pendant 24 heures, soit en vous proposant de faire une automesure.
Une automesure doit répondre à la règle des 3 :
- 3 mesures le matin autour du petit-déjeuner
- 3 mesures le soir autour du dîner
- 3 jours consécutifs
Hypertension : six mois pour la contrôler
Après la confirmation du diagnostic d’hypertension artérielle, le médecin généraliste a souvent besoin de six mois pour la contrôler, c’est-à-dire pour la faire revenir à 135/85 en automesure ou 140/90 dans le cabinet (en raison du stress).
« Durant cette période, il est important de ne pas désespérer face à d’éventuels changements de traitements car il est impossible de prédire à l’avance quel sera le traitement idéal pour chaque patient. Le plus souvent, le médecin devra trouver une combinaison de médicaments pour normaliser les chiffres tensionnels. Heureusement, ces médicaments sont souvent combinés dans un seul cachet, pour simplifier la prise quotidienne » explique le Pr Jean-Jacques Mourad, hypertensiologue à l’hôpital Avicenne (Bobigny).
Mais si les règles d’hygiène de vie (faire du sport, manger plus équilibré et moins salé) et le traitement visant à régulariser la pression artérielle ne suffisent pas à contrôler la tension, alors le médecin doit orienter son patient vers un spécialiste (un cardiologue de ville, un (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 15 décembre 2013

Le paracétamol bientôt remplacé par le générique

Les pharmaciens pourraient se voir contraints de proposer systématiquement des médicaments génériques à base de paracétamol. C’est ce que souhaite l’Agence du médicament qui a lancé la procédure.
Le Doliprane pourrait bientôt disparaître de notre armoire à pharmacies. L’Agence nationale de santé et du médicament (ANSM) a lancé la procédure qui vise à remplacer systématiquement le médicament original à base de paracétamol par sa version générique. Pour que cette procédure se fasse, les médicaments à base de paracétamol doivent être inscrits dans le répertoire des génériques de l'ANSM. L’avis doit ensuite être publié au Journal officiel (JO).
Ce répertoire rassemble la totalité des médicaments génériques et de leurs princeps (forme originale.
Si la mesure passe, le pharmacien aura l’obligation de délivrer un générique à base de paracétamol sauf dans les cas où il est inscrit sur l’ordonnance du patient la mention "non substituable".

Seules les "formes sèches de 500 et 1 000 mg" seraient pour l’instant concernées, ce qui exclut les sirops ou suppositoires à base de paracétamol utilisés notamment pour les enfants, précise l’AFP.
Cela signe-t-il la fin annoncée de la boîte jaune ? Possible. Le Doliprane occupe actuellement la première place des médicaments à base de paracétamol vendus en France. Quant au paracétamol, c’est la molécule qui se vend le plus en France avec 500 millions de boîtes écoulées en 2012.
Plus de génériques
Cette volonté de le substituer le paracétamol par un médicament générique s’inscrit dans la politique de généralisation des génériques voulue par la ministre de la Santé.
Campagne de communication, demande de transparence et de baisse des prix, de nombreux efforts sont déployés pour convaincre les Français de troquer les princeps par les génériques.
Malgré cela, ces médicaments continuent de susciter la méfiance : pour 4 personnes sur 10, ils ne seraient pas aussi efficaces que les originaux, selon un sondage Ifop paru le 10 décembre dernier.
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Le match Paris-Levallois-Gravelines interrompu pour une bagarre générale

C’est un fait rarissime en Pro A. Voire carrément une première. Samedi soir, la rencontre entre le Paris-Levallois et le BCM Gravelines ne s’est jamais terminée. A 8 secondes du buzzer, une bagarre générale a en effet éclaté sur le parquet parisien. A ce moment de la partie, ce sont les hommes de Gregor Beugnot qui sont devant (86-78). «C’est complètement stupide de voir un match se terminer de la sorte, peste l’entraîneur du PL dans L’Equipe. Ce n’est pas le Moyen-Âge quand même».
A priori si: selon les témoins présents dans la salle samedi soir, les caméras et les panneaux publicitaires ont volé. Selon La Voix du Nord, le coach nordiste, Christian Monschau, aurait même fini les fesses sur le parquet. le pugilat aurait démarré après une altercation entre le Nordiste Yannick Bokolo et le Parisien Daniel Ewing. Les sanctions de la commission de discipline de la LNB devraient être exemplaires.

http://www.20minutes.fr/sport/1263663-20131215-pro-a-match-paris-levallois-gravelines-interrompu-bagarre-generale

vendredi 13 décembre 2013

Une automédication... sans risque ?

Après un début de reconnaissance tardif en comparaison d'autres pays, l'automédication ne cesse d'évoluer en France. Depuis l'ordonnance du 19 décembre 2012, les médicaments disponibles sans ordonnance peuvent être légalement achetés sur Internet. Pour autant la démarche d'une automédication responsable doit impérativement s'accompagner des conseils précieux des professionnels de santé.
Comme le souligne l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), « tous les médicaments - qu'ils soient de prescription ou d'automédication - présentent des bénéfices mais aussi des risques. Seuls les professionnels de santé pourront vous indiquer clairement ces derniers. Parmi eux, le pharmacien joue un rôle capital. » Notamment dans le cadre de l'automédication. Un rôle que vous ne devez pas négliger, bien au contraire. Il connaît les symptômes des maladies et saura vous conseiller sur l'utilisation du médicament le mieux adapté. Il pourra également vous orienter vers le professionnel de santé nécessaire à une éventuelle prise en charge
Il vous aidera dans un premier temps, à choisir le médicament le mieux adapté à votre cas. Surtout, il vous informera sur sa posologie, ses indications et contre-indications, ses précautions d'emploi. C'est d'autant plus important si vous souffrez d'une maladie chronique comme un diabète, une hypertension artérielle et que vous suivez déjà un traitement. Il pourra donc vous informer sur les interactions médicamenteuses auxquelles vous vous exposez.
Toujours lire la notice
Un médicament d'automédication donc, ne nécessite pas de prescription médicale. Cependant, vous devrez suivre les mêmes règles de bon usage que pour un médicament prescrit par votre médecin. Respectez strictement la dose et la fréquence des prises, ce que l'on appelle la posologie. Mais aussi la durée du traitement, le mode d'administration indiqués dans la notice ou (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 12 décembre 2013

Médicaments génériques : une nouvelle campagne de communication

Face à la diminution de la confiance des Français dans les médicaments génériques, l’association des industriels du générique, le Gemme lance une nouvelle campagne de communication.
Le Gemme, l’association des industriels du générique lance une vaste campagne de communication pour rétablir la confiance des Français dans le médicament générique.
A la suite d’un sondage réalisé par Ifop pour le groupement des pharmaciens PHR qui révélait que pour 40% des Français, les médicaments génériques ne sont pas aussi efficaces que les médicaments d’origine, le Gemme a décidé de renouveler sa campagne de communication « Les génériques, ça devrait être systématique ! ».

Une attitude de méfiance
Ce sondage traduit bien que « le médicament générique évolue dans un environnement difficile cerné par les rumeurs, les informations péjoratives et les idées reçues circulant à son sujet. Ces informations paradoxales et erronées ont abouti à ancrer dans l’opinion et de manière tenace, une ambiance de méfiance, de suspicion et de crainte. »
Alors que les patients et les professionnels de santé devraient réfléchir et s’interroger sur leur attitude et leurs a priori par rapport au médicament générique.
Un message fort pour rétablir la confiance
Le Gemme mis en place une campagne qui véhicule des idées puissantes traduites par des messages forts pour rétablir la confiance et un climat serein autour du médicament générique, particulièrement autour du thème de l’équivalence entre médicament générique et médicament d’origine.
« Aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d’origine parce que quand on est bien soigné par son médicament d’origine, on est bien soigné par son médicament générique : médicament générique et médicament d’origine c’est finalement, bonnet blanc et blanc bonnet. De plus, l’avantage des génériques c’est de soigner la maladie et l’assurance maladie.
Finalement les génériques ne représentent qu’un petit pas pour nos habitudes mais un grand pas pour la santé publique. »
Cette campagne d’affichage sera mis en place à partir du 14 janvier dans la presse écrite quotidienne nationale et régionale : presse économique, presse (...)
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lundi 9 décembre 2013

Un ex-steward fait le lien entre sa maladie de Parkinson et son métier

Un ancien steward de la compagnie australienne Qantas va attaquer l'État après avoir déclaré la maladie de Parkinson sous l'effet, selon lui, des insecticides vaporisés dans les cabines sur instruction des autorités publiques.

Hypothèse farfelue ou nouveau scandale sanitaire ? Qui ne s'est jamais demandé si la pulvérisation d'insecticides dans un habitacle fermé n'était pas nocive ?  A fortiori lorsque l'on est steward et que l'on respire régulièrement les fameux insecticides.
Brett Vollus, 52 ans dont 27 au service de Qantas, a dû prendre sa retraite anticipée en mai dernier en raison de sa maladie de Parkinson. Il a décidé de porter l'affaire en justice lorsque son neuro-chirurgien, à Sydney, lui a confié recevoir de nombreux personnels de bord en consultation. "Il n'y a pas d'antécédants de Parkinson dans sa famille et il pense l'avoir contractée à cause de son exposition à l'insecticide qu'il vaporisait dans la cabine sur les long-courriers au moins une fois tous les quinze jours pendant 17 ans", a expliqué à l'AFP l'avocate Tanya Segelov.
 
Faible toxicité pour l'homme, selon l'OMS
 
"La littérature médicale établit un lien entre Parkinson, d'autres maladies neuromotrices et les insecticides, un lien clairement établi", a-t-elle ajouté. Une plainte devrait être déposée en 2014 devant la Cour suprême de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud avec des répercussions potentielles à l'étranger puisque la vaporisation d'insecticide par les stewards et hôtesses de l'air se poursuit dans de nombreux pays, y compris avant le décollage alors que l'embarquement a été effectué. La désinsectisation des avions est une pratique internationale depuis les années 20.
 
Les premières directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à ce sujet datent de 1961. En France, le ministère de la Santé indique sur son site internet que l'OMS préconise l'utilisation de perméthrine et de D-phenothrine "en raison de faible risque de toxicité pour l'homme, de leur fort potentiel insecticide à de faibles doses et de la rapidité des effets recherchés". "Les pays en provenance desquels les avions doivent être désinsectisés sont notamment ceux où sévit le paludisme (...), et où circulent les virus de la dengue et du chikungunya", précise-t-il. Le ministère australien de la Santé affirme lui aussi respecter les directives de l'OMS et assure que les produits utilisés sont considérés comme inoffensifs pour la santé par l'Autorité australienne de contrôle des pesticides et des médicaments vétérinaires.
 

vendredi 6 décembre 2013

Ce qu’il faut savoir sur la goutte

Complexe, la goutte est une maladie fréquente. Elle se manifeste par des crises articulaires très douloureuses qui doivent être prises en charge pour éviter qu’elles ne deviennent chroniques. Vous souffrez de goutte ? Voici 9 choses à savoir sur le sujet. La goutte est une maladie liée à un excès d'acide urique dans le sang
La goutte est une affection inflammatoire. Elle est caractérisée par un excès d’acide urique dans le sang, un déchet naturellement produit par l’organisme, aussi appelé hyperuricémie. Cet excès entraîne la formation de cristaux et de dépôts dans les articulations, provoquant une inflammation des articulations.
La goutte touche généralement les hommes
Les hommes sont plus fréquemment touchés par la goutte. Ils sont ainsi 4 fois plus nombreux que les femmes. La première crise de goutte survient normalement vers l’âge de 30 à 45 ans pour les hommes, après la ménopause pour les femmes. Un facteur génétique semble également être prédominant, certaines personnes atteintes de la maladie ayant des antécédents familiaux.
La crise de goutte survient souvent en pleine nuit
La goutte se manifeste souvent la nuit, de façon soudaine. Il est en effet fréquent de ne rien ressentir au moment du coucher et de se réveiller avec une douleur très importante durant la nuit, le plus souvent au gros orteil.
La crise de goutte est extrêmement douloureuse
La goutte se manifeste par une douleur intense associée à une enflure, une rougeur et une grande sensibilité de la région touchée. La douleur est généralement si vive que même le poids des draps sur le pied demeure intolérable. Elle peut s’accompagner d’une une fièvre légère et d’une sensation de malaise général.
La goutte peut toucher toutes les articulations
Très souvent localisée au niveau du pied, précisément au gros orteil, la goutte peut toucher toutes les articulations. Il s’agit généralement des membres inférieurs mais le coude peut lui aussi souffrir de la goutte, tout comme les articulations des mains.
La goutte peut également toucher les reins
Dans 10 à 30 % des cas, les reins sont touchés par la goutte. Il est important de prendre en charge rapidement la maladie, les dépôts d'acide urique situés dans les reins pouvant conduire à une néphropathie interstitielle, (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 5 décembre 2013

Leucémie myéloïde : une maladie maîtrisée à 90%

Le traitement de la leucémie myéloïde chronique, un cancer des globules blancs, est de mieux en mieux traité. Aujourd’hui, 90% des patients peuvent espérer en guérir.
Il existe plusieurs formes de leucémies qui sont réparties en deux catégories : les leucémies aiguës et les leucémies chroniques. Les leucémies aiguës sont des maladies d’évolution rapide qui mettent en jeu la vie des patients à court terme en l’absence de traitement. Dans les leucémies chroniques, les cellules qui prolifèrent ont terminé leur maturation, ce qui explique leur évolution plus lente. Parmi les leucémies chroniques, la leucémie myéloïde était souvent synonyme de parcours du combattant pour les patients, et l’issue n’était pas forcément positive. Or, comme s'enthousiasme le Pr Philippe Rousselot, professeur d'hématologie à l'université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un entretien accordé au Figaro, « la leucémie myéloïde chronique peut désormais être traitée dans 90 à 95 % des cas».
Environ 8 000 personnes en France sont atteintes de leucémie myéloïde et 700 nouveaux cas sont découverts chaque année. Cette forme de cancer du sang touche plus les hommes que les femmes, principalement après 50 ans. Dans de nombreux cas, sa découverte est fortuite et se fait à l'occasion d'une analyse de sang qui révèle un trop grand nombre de globules blancs. Le diagnostic définitif repose ensuite sur des analyses qui permettent de déterminer à quel stade la maladie a évolué et quel est le pourcentage de cellules immatures dans le sang. Neuf fois sur dix, ce taux est inférieur à 6%, ce qui qualifie la maladie de chronique, sans symptômes.
« Mais aujourd’hui, 90 à 95% des patients atteints par cette maladie vont obtenir un traitement qui leur convient», insiste le Pr Rousselot. Seul inconvénient : ces traitements doivent être suivis au minimum pendant plusieurs années, parfois à vie. Et les échecs sont souvent dus au fait que le patient finit par se lasser d’un traitement qui dure aussi longtemps. Le prochain défi des médecins et des chercheurs sera donc de permettre d'arrêter le traitement lorsque la rémission moléculaire sera atteinte. Lire la suite sur Topsanté

mercredi 4 décembre 2013

MIGRAINE, DEMELER LE VRAI DU FAUX

La migraine touche 7 millions de Français. Et beaucoup d’idées fausses circulent sur le sujet. Du coup pour nous mettre sur le droit chemin j’ai décidé de te faire un petit quizz.
VRAI OU FAUX Le chocolat peut être un déclencheur de migraine : FAUX
C’est l’hypoglycémie, que l’on compense souvent en mangeant du chocolat, qui est à l’origine en fait des maux de tête ! Pas le chocolat lui-même.  
Le café permet d’éliminer la migraine : VRAI mais en dose modérée
Jusqu’à trois expressos par jour, le café combat les maux de tête. Mais attention, au-delà de trois, il les déclenche parce que la caféine entraîne alors un manque !
La météo peut jouer un rôle dans la venue d’une migraine : VRAI
Une récente étude américaine a montré que les maux de tête augmentaient de presque 30% pendant les orages !
L’activité physique, c’est mauvais pour les migraineux : FAUX
En dehors des crises, aucune raison de ne pas faire de sport. En revanche il vaut mieux pratiquer un sport pas trop violent, sans risque de chute, avec une bonne séance d’étirements.
Le traitement révolutionnaire n’a toujours pas été trouvé : VRAI ET FAUX
C’est en développement. Un nouveau traitement de fond permettra aux migraineux de se soigner grâce à une piqûre par mois. Une vraie révolution pour ceux qui sont obligée de prendre plusieurs médicaments dans la journée. Le traitement est en phase d’élaboration et pourrait être commercialisé en 2015.

MIGRAINE, DEMELER LE VRAI DU FAUX

lundi 2 décembre 2013

Noyal-Pontivy. Enquête à l’hôpital du Centre Bretagne après les reproches d’un patient

Après des diagnostics établis à Noyal-Pontivy (Morbihan) et contredits par des médecins de Rennes et Nantes, un usager dénonce des dysfonctionnements au centre hospitalier du Centre Bretagne. La direction mène des investigations.

La polémique

Gilles Carlac’h, gérant d’une société immobilière, est en colère contre le centre hospitalier du Centre-Bretagne, à Noyal-Pontivy.
En 2011, sa belle-mère a été hospitalisée. « Les médecins nous ont annoncé une tumeur au cerveau. On a demandé une relecture de l’IRM (imagerie par résonance magnétique) à l’hôpital de Rennes… En fait, ma belle-mère avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC). »

« Je risquais une amputation de la main »

En juin dernier, nouveau problème. Gilles Carlac’h arrive aux urgences de Noyal-Pontivy, gravement blessé aux mains.
« Le médecin m’a annoncé que je risquais une amputation de la main droite. Je me suis rendu dans une clinique spécialisée à Nantes… et j’ai gardé ma main. »

Enquête ouverte

De son côté, la direction de l’hôpital ne nie pas que de tels dysfonctionnements soient possibles. Mais souhaite d’abord enquêter.
« Une instruction a été ouverte », assure le directeur, Philippe Thomas.

La direction prudente

La direction de l’hôpital reste en tout cas prudente avant de parler d’erreur de diagnostic.
« On a parfois l’impression qu’il y a plus de problèmes qu’avant, insiste le directeur de l’hôpital de Noyal-Pontivy. Mais en réalité, depuis la loi de 2002 (relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et aussi appelée loi Kouchner, alors ministre de la Santé, N.D.L.R.), c’est juste qu’on a plus de demandes d’explications de la part des patients. Cela ne veut pas dire qu’il y a plus de griefs. »

http://www.ouest-france.fr/noyal-pontivy-enquete-lhopital-du-centre-bretagne-apres-les-reproches-dun-patient-1757841

dimanche 1 décembre 2013

Embuscade d'Uzbin - Un survivant du 8ème RPIMA témoigne

La plupart des médecins vont geler leurs tarifs dès aujourd'hui

Le «contrat d’accès aux soins», visant à modérer les dépassements d’honoraires des médecins, entrera en vigueur aujourd’hui, après la publication hier d’un arrêté au Journal officiel. Les médecins adhérents de ce contrat (9 746 à ce jour, à plus de 70 % des spécialistes de secteur 2, selon l’Assurance maladie) s’engagent à geler le coût de leurs consultations pendant trois ans, en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations maladie et retraite par la Sécu. La mise en place du contrat d’accès aux soins «va permettre aux patients de ces médecins d’être mieux remboursés grâce à l’alignement des tarifs de remboursement des médecins signataires sur ceux du secteur 1» (tarif sécu), «le reste à charge pour ces patients va diminuer substantiellement», a affirmé Frédéric van Roekeghem, directeur général de l’Assurance maladie.

Tarifs excessifs sanctionnés

La Sécu assure ainsi que la base de remboursement pour un patient qui consulte un spécialiste signataire de ce contrat passera de 23 à 28 euros. Pour les pédiatres, elle grimpera de 23 à 31 euros. Et pour les psychiatres, de 37 à 43,70 €.
À partir du lundi 9 décembre, les assurés pourront connaître la liste des médecins adhérents, via le site internet de l’assurance maladie, Ampli. Parmi les spécialistes, plus de 20 % opèrent sur des plateaux techniques (chirurgiens, gynéco-obstétriciens, anesthésistes). Le reste des spécialistes se répartit entre les différentes disciplines. Cet accord, signé par la Sécu, les complémentaires santé et trois syndicats, avait été arraché fin 2012 sous la pression du ministère de la Santé.
Parallèlement, le directeur général a insisté sur la volonté de l’Assurance maladie de «limiter les pratiques tarifaires abusives». Il a indiqué que, fin octobre, 524 médecins avaient reçu des courriers d’avertissement. Et que plus de 200 autres ont été «potentiellement sélectionnés» pour recevoir un courrier début décembre. «Fin 2013, les premières commissions paritaires régionales seront saisies des dossiers des médecins ayant une pratique tarifaire excessive», a prévenu M. van Roekeghem. Parmi les sanctions à la clé, une suspension temporaire du droit à pratiquer des dépassements et un déconventionnement temporaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/01/1764937-depassements-honoraires-medecins-sont-presque-tous-sous-controle-aujourd-hui.html

vendredi 29 novembre 2013

Personnes âgées : le gouvernement se penche sur la dépendance

L’Etat et les partenaires sociaux se mettent autour de la table pour réfléchir sur la réforme de la dépendance qui vise surtout à favoriser le maintien des personnes âgées à domicile.
C’est un grand chantier que celui de la dépendance des personnes âgées sur lequel s’engage le gouvernement. La concertation entre l’Etat, les départements, les professionnels du secteur et les partenaires sociaux qui s’ouvre aujourd’hui doit déboucher sur une loi d’orientation et de programmation sur "l’adaptation de la société au vieillissement". Elle sera votée en 2014 et devrait rester en vigueur jusqu’en 2017. L’objectif affiché par la ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay est d’améliorer la prise en charge des personnes dépendantes.
Pour y arriver, plusieurs projets sont à l’étude : le premier concerne le maintien des personnes âgées à domicile qui passera par la mise en place d’aides financières, l’adaptation des logements aux besoins des personnes âgées et l’amélioration des politiques de transport et d’urbanisme.
Ensuite des mesures de soutien aux «aidants» familiaux sont attendues. Ils sont 9 millions de Français à prendre en charge un parent âgé dépendant. De nouveaux droits et des aides financières sont envisagés dans la nouvelle loi.
La réforme prévoit aussi le développement de "foyers logements", formule intermédiaire entre le domicile et la maison de retraite.

L’Allocation personnalisée d’autonomie révisée
Autre volonté confirmée par Michèle Delaunay, la revalorisation de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Elle sera "refondée" et "améliorée", à partir du 1er janvier 2015, a déclaré la ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay. "Il ne doit plus y avoir de personnes qui renoncent à des heures d’aide à domicile pour des raisons financières", justifie-t-elle. Actuellement, près de 1,2 million de personnes âgées dépendantes perçoivent l’APA, dont 60 % vivent à domicile et 40 % en établissement.
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jeudi 28 novembre 2013

Nouveaux anticoagulants oraux : les médecins rappelés à l’ordre

Face aux inquiétudes sur les nouveaux anticoagulants oraux, les autorités sanitaires ont souhaité rappeler les bonnes pratiques d’utilisation.
4% des Français sont sous anticoagulants oraux : ces médicaments comprennent les antivitamines K (AVK), connus de longue date, et de nouveaux anticoagulants non-antivitamine K (NACO) apparus sur le marché à partir de 2008. Ces médicaments sont prescrits dans le traitement et la prévention des accidents thromboemboliques chez les personnes qui souffrent de phlébite, de troubles du rythme cardiaque ou qui ont eu un AVC, car ils permettent d’éviter la formation de caillots de sang dans les vaisseaux sanguins.
Si les traitements anticoagulants oraux par AVK restent largement majoritaires (plus d’1 million de patients traités1 contre 265 000 pour les NACO), on constate actuellement un large recours à ces nouveaux médicaments au tout début du traitement. « Ainsi, en moins d’un an, près de la moitié des patients débutant un traitement anticoagulant oral s’est vue prescrire un traitement par NACO » déclare l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Un dynamique qui s’est légèrement infléchie depuis le printemps, selon une étude de l’Assurance maladie, sans doute en raison des inquiétudes concernant le Pradaxa, un des nouveaux anticoagulants oraux, qui aurait fait des victimes.
Les autorités sanitaires ont donc décidé d’alerter les professionnels de santé « pour optimiser l’usage des anticoagulants et plus spécialement des NACO ». Un courrier leur sera prochainement adressé pour rappeler les précautions à suivre lors de la mise en place d’un traitement par NACO afin de limiter les risques hémorragiques.
« Celles-ci doivent être strictement respectées, en particulier chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal ou chez le sujet bénéficiant de certaines co-prescriptions (AINS et antiagrégants plaquettaires). Il est également rappelé que les recommandations de sécurité doivent être suivies. Ce sont des traitements qui doivent être pris de manière très stricte et ne doivent, en aucun cas, être modifiés ou arrêtés par le patient sans avis médical » insiste l’ANSM dans un (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 26 novembre 2013

Bronchiolite: Des gestes simples pour éviter l'épidémie

L'Inpes recommande notamment de se laver régulièrement les mains ou de ne pas tousser devant un bébé...
Des gestes simples permettent de protéger son bébé contre les virus de la bronchiolite et éviter que l'épidémie, déjà signalée dans le nord, ne s'installe en France, prévient ce mardi l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).
Chaque hiver, près de 30% des enfants de moins de deux ans sont touchés par la bronchiolite, une infection respiratoire due à des virus fréquents et très contagieux dont le virus respiratoire syncytial (VRS).

Le virus peut survivre 6h sur une surface inerte

«Se laver régulièrement les mains, ne pas tousser devant un bébé, porter un masque: des simples gestes de prévention permettent de préserver les tout petits en réduisant les risques de bronchiolite», souligne l'organisme public chargé de prévention en matière de santé.
Les virus de la bronchiolite s'attaquent aux bronches des bébés et en cas de complication peuvent nécessiter leur hospitalisation, rappelle l’Inpes.
Le virus de la bronchiolite peut survivre six heures sur une surface inerte comme les jouets, tables ou poignées de porte. Il ne faut donc pas échanger les effets personnels des différents enfants d'une famille comme biberons ou couverts et bien les laver soigneusement entre chaque utilisation.

Hausse du recours aux urgences hospitalières dans le nord de la France

Mis à part ces conseils d'hygiène, il est recommandé d'éviter aux bébés les visites de personnes enrhumées et de limiter leur déplacement dans les lieux où ils peuvent entrer en contact avec des malades.
L'Inpes met à disposition du grand public un livret d'information gratuit «La bronchiolite» téléchargeable sur son site.
La bronchiolite s'est installée depuis quelques jours dans le nord de la France avec une nette hausse du recours aux urgences hospitalières pour les enfants de moins de deux ans, selon le réseau Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).

http://www.20minutes.fr/societe/1255031-20131126-bronchiolite-gestes-simples-eviter-epidemie

lundi 25 novembre 2013

Se serrer la main : un geste mauvais pour la santé ?

Pour éviter la transmission des bactéries, les médecins hospitaliers recommandent de cesser de se serrer les mains mais d’adopter le « check » des ados : se toucher les poings permettrait de sauver des vies.
On le sait désormais, les antibiotiques résistent de plus en plus à un certain nombre de bactéries. Cette « antibiorésistance » est considérée comme un véritable enjeu de santé publique car elle tue chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Pour tenter de limiter ce phénomène, les médecins ne cessent de recommander d’utiliser les antibiotiques à bon escient afin d’éviter de développer des résistances. Mais, bien évidemment, ils sont quand même utiles pour lutter contre la propagation des bactéries. Et le premier geste à faire pour limiter la diffusion de ces bactéries serait tout simplement de cesser de se serrer la main pour se dire bonjour !
Une très sérieuse étude épidémiologique publiée dans la revue Journal of hospital infection recommande à toutes les personnes qui travaillent en milieu hospitalier ou qui viennent rendre visite à une personnes hospitalisée, de ne plus se serrer la main mais d’adopter le « check » des ados. Se toucher le poing permettrait de limiter la transmission des bactéries, beaucoup plus nombreuses dans la paume de nos mains que sur nos phalanges !
L’équipe de chercheurs de l’Université de Virginie (Etats-Unis), qui a dirigé cette étude, l’affirme : «jusqu’à 80% des individus conservent sur leurs doigts et dans la paume, même après s’être lavés les mains, des bactéries susceptibles de transmettre des maladies». Ils ont mesuré que se serrer la main expose 3 fois plus de surface de peau que le contact des poings et que ce geste dure près de trois fois plus longtemps. « Se touche les poings en guise de geste de salut peut facilement conduire à une diminution de la transmission des bactéries et améliorer la santé et la sécurité des patients et du personnel» insistent les chercheurs qui aimeraient recommander ce geste également en dehors de l’hôpital… tout en comprenant que cela risque d’être un peu compliqué car refuser de serrer la main de quelqu’un est encore considéré comme une marque d’impolitesse.
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dimanche 24 novembre 2013

Plainte contre le vaccin du cancer du col de l'utérus

Une jeune femme, originaire d'Aquitaine, a déposé une plainte visant Sanofi Pasteur et l'Agence nationale de sécurité du médicament pour de graves effets secondaires liés selon elle au vaccin Gardasil contre le cancer du col de l'utérus, a indiqué aujourd'hui son avocat.

Me Jean-Christophe Coubris, par ailleurs avocat de victimes de l'antidiabétique Mediator, a indiqué à l'AFP avoir déposé une plainte simple vendredi auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine", confirmant une information
de Sud Ouest Dimanche et du Journal du dimanche.

Après deux injections de vaccin Gardasil en octobre puis en décembre 2010, la jeune femme, âgée de 18 ans aujourd'hui, a été hospitalisée à plusieurs reprises en 2011, à Dax (Landes) après des vertiges et vomissements, puis au CHU de Bordeaux, après avoir souffert d'une perte de la vue, de la marche et de paralysie faciale notamment.

D'autres cas saisis

Après un an son état s'est stabilisé en août 2012, mais présente une fatigabilité persistante gênant sa scolarité.

Selon Sud Ouest, une double expertise commandée par la Commission d'indemnisation des accidents médicaux d'Aquitaine a conclu à un "lien de causalité" entre l'injection de Gardasil et une "réaction inflammatoire aiguë du système nerveux central", qui après la deuxième injection a "décompensé un processus immunitaire". L'expertise estime que les incidents inflammatoires de la jeune patiente présentent "tous les caractères objectifs d'imputabilité médico-légale".
L'utilité du vaccin contre le cancer contre le col de l'utérus a régulièrement fait débat en France, où des patientes ont déjà saisi des commissions régionales d'indemnisation des accidents médicaux, pour des effets secondaires liés selon elles au Gardasil, commercialisé par Sanofi pour Merck.

En mars 2012, un groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination avait recommandé "une recherche approfondie sur l'efficacité et les effets du vaccin".

Selon l'InVS, moins d'un tiers des adolescentes françaises étaient en 2011 vaccinées contre le cancer du col de l'utérus, 12e cancer le plus fréquent chez les femmes (plus de 2800 personnes atteintes en 2011, 1000 décès).

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/24/97002-20131124FILWWW00047-plainte-contre-le-vaccin-du-cancer-du-col-de-l-uterus.php

vendredi 22 novembre 2013

Don de sang : mobilisation générale avant les fêtes

L'Etablissement français du Sang (EFS) lance sa campagne de mobilisation afin d'inciter au don de sang avant les fêtes de fin d'année. « Soyons solidaires et généreux », clame l'EFS. Objectif parer à tout risque de pénurie avant la fin décembre.
Les fêtes de fin d'année sont traditionnellement une période sensible, les donneurs se faisant moins nombreux. Or les traitements nécessitant des produits sanguins issus des dons de sang sont toujours nécessaires. Leur durée de vie est courte : 42 jours pour les globules rouges, 5 jours pour les plaquettes. L'EFS doit donc compter chaque jour sur la générosité des donneurs afin de répondre aux besoins des malades. Au total, 10 000 dons sont nécessaires chaque jour.
L'EFS reste vigilant sur l'état de ses réserves et souhaite grâce à cette campagne anticiper la baisse des dons due aux fêtes de fin d'année. Rappelons par ailleurs que ce geste généreux permet chaque année de soigner un million de malades. Pour tout savoir sur le don de sang, rendez-vous sur le site www.dondusang.net. Vous trouverez l'adresse des différents lieux de collecte mobile.

http://fr.news.yahoo.com/don-sang-mobilisation-générale-avant-fêtes-101102972.html

jeudi 21 novembre 2013

Arrêt cardiaque: quels sont les signes avant-coureurs?

Si les arrêts cardiaques semblent arriver soudainement, ils sont pourtant précédés de signes avant-coureurs. Et si ces alertes étaient mieux connues et prises en compte, de nombreuses vies pourraient être sauvées.
L’arrêt cardiaque n’est pas si brutal que cela. Il s’annonce un mois environ avant son arrivée avec des alertes et symptômes tels que la douleur de poitrine, des essoufflements, des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations, selon une nouvelle étude scientifique de l’Université de Portland (Etats-Unis). Les chercheurs ont établi ces conclusions après avoir analysé pendant 11 ans les données médicales d’hommes âgés de 35 à 65 ans ayant eu un arrêt cardiaque hors de l'hôpital. Ils ont présenté les conclusions de leur enquête au congrès annuel de cardiologie, l’American Heart Association.
Parmi les 567 hommes qui ont subi un arrêt cardiaque hors de l’hôpital, 53% d’entre eux avaient ressenti des symptômes avant-coureurs. 56% d’entre eux ont eu des douleurs de poitrine, 13% étaient essoufflés et 4 % ont eu des étourdissements, évanouissements ou des palpitations. La plupart (80%) de ces symptômes sont intervenus 4 semaines et 1 heure avant la survenue de l’arrêt cardiaque.
Connaître les signes précurseurs pour sauver des vies
Les auteurs rappellent que « seuls 9,5% des personnes survivent après un arrêt cardiaque hors de l’hôpital. En effet, les sauveteurs arrivent souvent trop tard et les témoins sont le plus souvent pas formés au massage cardiaque.» Ils insistent sur le fait que « comme dans plus d’un cas sur 2, les signes avant-coureurs sont perceptibles dans le mois qui précède l’arrêt, il ne faut donc pas les ignorer et aller consulter.» Rappelons aussi que la grande majorité des infarctus ont lieu loin d’un hôpital et qu’une personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe sans intervention.

L’arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit près de 200 décès par jour, et touche de plus en plus les femmes. En effet, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 20 novembre 2013

Le cerveau voit ce qu’on ne voit pas

Votre cerveau détecte beaucoup d’informations visuelles mais ne vous le dit pas ! En effet,  il ne vous renvoie que les messages essentiels pour la compréhension instantanée.
Trop d’infos tuent l’info ! Le cerveau a une capacité à analyser un très grand nombre d’informations visuelles, à les traiter et les trier pour nous renvoyer uniquement les plus importantes, selon une étude scientifique de l’Université de l’Arizona (Etats-Unis).
Pour comprendre comment le cerveau analyse les informations visuelles, Jay Sanguinetti, chercheur de l’Université a soumis aux bénévoles de l’étude des images très particulières. Ils ont dû observer des silhouettes noires sur fond blanc dont le motif principal était assez difficile à percevoir, car « camouflé » dans les espaces blancs.
Une analyse des ondes cérébrales
Alors que les participants regardaient ces images, les chercheurs mesuraient leur activité cérébrale par électroencéphalogramme (EEG). Ils voulaient comprendre si ces silhouettes que les bénévoles ne voyaient pas étaient quand même perçues par leur cerveau.

Scientifiquement, quand le cerveau a bien reconnu une forme et qu’il peut la nommer comme représentatif d’un objet réel, il émet une onde cérébrale particulière la N400. Après analyse des ondes cérébrales, les scientifiques ont observé que même si les sujets ne reconnaissent pas certaines images, leur cerveau le faisait et en très peu de temps. A peine 400 millisecondes après l’affichage de l’image, il émet l’onde N400. En revanche, il ne transmet pas l’information, la traitant comme une perception.
Trop d’infos tuent l’info
« Si le cerveau a choisi de priver le sujet de certaines informations, ce n’est pas une perte de ressources, bien au contraire », explique les auteurs. « Comme le cerveau traite énormément d’informations, il a évolué et appris à analyser les plus importantes à un moment donné. Il ne renvoie que les messages essentiels à une prise de conscience de l’environnement visuel dans l’intérêt de notre survie, probablement. Cela nous permet de ne pas nous noyer sous une masse floue d’informations. » Par exemple, il serait difficile d’imaginer être capable de traverser la rue (...)
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mardi 19 novembre 2013

Journée mondiale des toilettes : une priorité de santé publique

2,5 milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes dans le monde. Si on peut comprendre facilement le drame que cela constitue en matière d’hygiène et de dignité humaine  dans les pays en voie de développement, les pays occidentaux ne sont pas épargnés par le problème. 
Organiser une « Journée mondiale des toilettes » chaque 19 novembre peut prêter à sourire, mais c’est en fait un enjeu de santé publique mondial auquel l’Organisation des Nations-Unis s’associe pour la première fois. Créée en 2001 par un business man singapourien, la Journée mondiale des toilettes permet de sensibiliser la population aux conséquences dramatiques de l’absence de toilettes dans certaines régions du monde. "Une personne sur trois (dans le monde) n'a pas accès à des sanitaires dignes de ce nom", a déclaré Jan Eliasson, vice-secrétaire général des Nations Unies lors de l’Assemblée générale du 24 juillet 2013. Autre chiffre alarmant : 2 millions d’enfants meurent chaque année de maladies dues en grande partie à un problème lié à l’assainissement.
Ajoutant qu'il s'agissait aussi d'une question de dignité, M. Eliasson a jugé inacceptable que les femmes courent le risque de viol ou d'abus pour satisfaire les besoins les plus pressants.
« Il est inacceptable que de nombreuses jeunes filles soient renvoyées de l'école en raison d'un manque de structures d'assainissement », a poursuivi M. Eliasson qui a rappelé le lancement en mars dernier d'un Appel à l'action pour l'assainissement.

Pourquoi la Journée mondiale des toilettes concerne-t-elle aussi la France ?
Notre pays n’est pas épargné par un manque d’accès aux toilettes. Par exemple, à Marseille, 850 000 habitants doivent se partager 4 toilettes publiques… Les Strasbourgeois, eux, doivent se contenter de 20 toilettes en cas d’envie pressante dans la rue. L’association François Aupetit (afa), qui œuvre au profit des personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) comme la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique, profite de cette journée pour mettre en lumière l’une des principales revendications portées par les malades.
En effet, aujourd’hui en France, plus de 200 000 personnes sont touchées par ces pathologies (...)
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lundi 18 novembre 2013

Greffe de rein : première intervention d’un robot en France

La première patiente française opérée par le robot Da Vinci se porte bien. Ce type d’intervention, pratiquée au CHRU de Tours, permet de limiter les suites opératoires.   
Le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours s’est félicité du succès de sa première greffe de rein réalisée par un robot assistée, Da Vinci, le 24 octobre dernier. Supervisée par le professeur Frank Bruyère, l’intervention a été pratiquée par cœlioscopie, soit de petites incisions au niveau de l’abdomen au lieu de celles d’une quinzaine de centimètre en bas du ventre réalisées habituellement et pouvant entrainer des complications.
Un robot pour les cas les plus compliqués
"Grâce à sa visualisation en trois dimensions et à ses outils minuscules, manipulables en sept axes, le robot permet d'agir plus précisément", explique à l’AFP le professeur Bruyère, qui a contrôlé Da Vinci depuis une console. La patiente opérée, une femme de 49 ans souffrant d’insuffisance rénale, était debout au lendemain de l’opération et n’a pas besoin de dialyses. Elle devra toutefois prendre des médicaments contre le rejet du rein, comme après toute greffe.
Alors que plus de 8 000 personnes attendent un rein sain en France, le CHRU de Tours compte continuer à utiliser son assistant robotique, qu’il possède depuis 2007. Sur les 120 greffes réalisées chaque année par l’hôpital, Da Vinci restera "réservé aux cas les plus compliqués, soit une vingtaine par an, dans un premier temps", précise Frank Bruyère à l’AFP.
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jeudi 14 novembre 2013

Réalville. Le courageux combat des parents de Loris, atteint de trisomie

Un beau bambin de 9 mois qui est plein de vie et d’envie, dans sa chaise entouré de l’affection immense de sa maman Amélie et de son papa Joël. C’était hier en fin de matinée dans la coquette maison familiale sise entre Réalville et Cayrac. Derrière les sourires c’est une histoire d’une naissance qui survient le 12 février 2013 à la maternité de la clinique Boyé à Montauban. Et l’éveil à la vie confirmé, il faut se rendre compte que Loris sera différent des autres car il est atteint de la trisomie 21. Loin de se décourager Amélie et Joël manifestent encore plus d’amour à leur enfant et entreprennent toutes les démarches. Pour que la handicap soit pris à temps et soigné du mieux qui soit. Il passe par le CAMSP (centre d’action médico-sociale précoce) de Montauban dès qu’il a quatre mois. On prescrit de façon hebdomadaire des séances avec un kiné, une orthophoniste et une psychomotricienne. Les parents s’organisent pour que Loris bénéficie des soins que demande son état. Le pédiatre du CAMSP fait une demande auprès de la CPAM pour que les parents obtiennent une ALD (affection de longue durée) qui équivaut à une demande de prise en charge du ticket modérateur. Elle est refusée.

Dans la liste des trente maladies

Le médecin référent de la maman qui exerce non loin de Réal ville en refait une autre. Elle, aussi, essuie un refus du médecin-conseil. Au prétexte que l’enfant est trisomique mais n’a pas de cardiopathie ou de problème de thyroïde. En fait il faudrait qu’il soit encore plus malade. Le médecin récidive en abandonnant le terme trisomie 21 mais en invoquant l’arriération mentale qui est dans la liste des trente maladies donnant droit à l’ALD . Nouveau refus et mur d’incompréhension non justifié derrière une sorte d’anonymat administratif décalé. En désespoir de cause, mais pas découragé par la répétitivité des fins de non-recevoir ,les parents attendent une intervention tierce pour voir les diagnostics du pédiatre du CAMSP et du médecin traitant confortés et non rejetés . Et surtout pouvoir régler les actes de kinésithérapie que reçoit depuis cinq mois Loris. Qui sont du ressort du ticket modérateur de la sécu et non d’un recours à une mutuelle complémentaire. En fait autour de ce cas de trisomie se pose la question de l’accès aux soins d ‘ un système qui a été fait pour tous. À commencer par les cotisants. Amélie et Joël avec un petit Loris dans leur maison sont -ils en droit de croire encore au père Noël ?
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/14/1752211-le-courageux-combat-des-parents-de-loris.html

mercredi 13 novembre 2013

Donnez votre sang à l’approche des fêtes

L’Etablissement français du sang lance un appel aux dons à travers une campagne de sensibilisation diffusée sur les radios jusqu’au 16 novembre.
La fin d’année constitue, comme les vacances d’été, une période traditionnellement creuse pour l’Etablissement français du sang (EFS) puisque les donneurs se font de plus en plus rares. L’EFS veut anticiper les difficultés d’approvisionnement liées à cette baisse des dons en faisant des réserves de produits sanguins avant les vacances de Noël. Pour cela, l’organisme en appelle à la générosité des Français.
Pour sensibiliser à l’importance de donner son sang en cette fin d’année, une série de spots radio a commencé à être diffusée sur les radios d’autoroute, ainsi que sur RTL2, Fun radio, NRJ et RMC (jusqu’au 16 novembre). Ce spot sera également diffusé, dans les DOM sur Guadeloupe 1ère, NRJ Guadeloupe, Martinique 1ère, NRJ Martinique, RCI Martinique, NRJ Réunion, Radio Freedom et Réunion 1ère, jusqu’au 16 novembre.
10 000 dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades car les globules rouges ont une durée de vie de seulement 42 jours et les plaquettes de seulement 5 jours.
En 2012, 3 millions de dons ont été récoltés en 2012 et 1.7 millions de Français ont accepté de donner leur sang. Un effort qui ne doit pas s’infléchir car chaque année, ce sont un million de malades qui sont soignés grâce aux dons de sang.
L'EFS collecte tous les types de don de sang : le don dit "total", le don de plaquettes, le don de plasma et le don de sang placentaire. Certaines conditions doivent être remplies pour donner son sang >> A lire aussi : Don du sang comment ça marche.
Pour connaître la collecte de sang la plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site Internet www.dondusang.net.
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mardi 12 novembre 2013

Découverte : un gène capable de faire rajeunir

Des chercheurs ont découvert que la réactivation du gène Lin28a était capable de relancer le métabolisme cellulaire et précisément de réparer les tissus et des os. Le secret de la jeunesse éternelle ?
Des scientifiques de l’école de médecine de Harvard ont vécu une expérience en laboratoire relevant de la science-fiction. Ils ont réussi à faire repousser des poils et même des doigts chez des souris en manipulant un gène du nom de Lin28a.
Ce gène est connu pour coder une protéine capable de régénérer les cellules, de réparer et de cicatriser des tissus. Les chercheurs pensent que c’est la baisse de Lin28a qui expliquerait le déclin des cellules. Ils se sont donc demandé s’il était possible d’inverser ce phénomène en réactivant ce gène chez des souris adultes. Leurs conclusions publiées dans la revue Cell confirment ce pouvoir de guérison exceptionnel. En présence de ce gène le métabolisme cellulaire des rongeurs s’est bien accéléré. La protéine Lin28 a été détectée dans les cellules souches embryonnaires mais aussi dans les mitochondries, les usines à énergie des cellules, ce qui expliquerait la régénération des tissus.
Relancer le métabolisme
"C’est la première fois que le métabolisme semble une stratégie possible pour améliorer la cicatrisation et la réparation tissulaire, pourtant c’est bien le métabolisme de base qui limite la vitesse de réparation des tissus", explique le Dr George Daley, directeur du programme de transplantation de cellules souches pour enfants de Boston, chercheur à l'Institut médical Howard Hughes et auteur principal de l’étude, cité par Santélog.
Cette découverte pourrait servir dans le futur à élaborer de nouveaux médicaments capables de "réparer les tissus chez les humains", et soigner des blessures après un accident. Avant d’envisager ce scénario, il va falloir vérifier que le gène Lin28a est capable aussi de faire des miracles sur les humains.
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lundi 11 novembre 2013

Comment se débarrasser rapidement d’une grippe ?

La grippe, « ça met par terre », « ça casse »… Si les symptômes sont le plus souvent sans gravité, ils restent pénibles. Que faire en attendant que ça passe ?
Vite, on prend un antiviral
Si l’on souhaite se remettre rapidement ou limiter les symptômes, il est préférable de ne pas attendre que ça passe. C’est ce que conseille le Dr Cohen, directeur du réseau Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe). « En France, les antiviraux, comme le zanamivir ou l’oseltamivir, sont peu prescrits. C’est dommage, car ils sont efficaces quand ils sont administrés dans les 36 heures qui suivent l’apparition des symptômes. Certes, ils sont coûteux, mais s’ils permettent de réduire les arrêts maladie, c’est autant d’économies réalisées, sans compter que les patients s’en trouvent infiniment mieux. » L’efficacité de ce type de médicaments dépendant de la précocité de leur prise, il vaut mieux consulter rapidement quand on commence à se sentir grippé. Cela permet d’obtenir une prescription pour un traitement antiviral, si le praticien le juge opportun.
Surtout, on fait baisser la fièvre
Mal partout, grosse fièvre, impression d’avoir les muscles et les os atteints ? C’est classique. En respectant les doses prescrites, on prend du paracétamol (pas plus de 4 g par jour). Si cela ne suffit pas à faire diminuer la fièvre, on peut alterner, toutes les trois heures, avec de l’aspirine (3 g par 24 heures maximum). De quoi diminuer les douleurs et aider à se détendre pour bénéficier d’un sommeil réparateur. Là encore, l’homéopathie peut être un complément intéressant. « Si la fièvre est associée à un épuisement, des tremblements mais que l’on n’a curieusement pas soif, on peut prendre Gelsemium 5 CH (5 ou 6 granules 3 fois par jour), recommande le Dr Chemouny. Eupatorium 5 CH (même dosage) aide également si la fièvre est associée à une soif intense et que les courbatures sont douloureuses, ainsi que Nux vomica quand la température est élevée. »
Et on calme la toux…
La « grippe qui tousse », c’est dur et c’est souvent ainsi qu’elle évolue.
On ne propose plus de sirop fluidifiant ou expectorant, surtout s’il s’agit d’enfants. Attention : « (...)Lire la suite sur Topsanté

dimanche 10 novembre 2013

Comment échapper à la grippe cet hiver ?

Bébés, personnes âgées, jeunes adultes… impossible de connaître la cible privilégiée de la prochaine grippe. Mais les plus fragiles ont intérêt à se vacciner. Et chacun peut limiter les risques en prenant quelques précautions.
On pense à se laver les mains régulièrement
La contamination est surtout aéroportée (présence du virus dans l’air ambiant) donc, en principe, on n’attrape pas la grippe en croisant dans la rue un passant malade ou en touchant le manteau du voisin dans le bus. À condition qu’il ne tousse pas ou ne vous serre pas la main. Le Pr Van Der Werf rappelle les règles pour se protéger : « Se laver les mains plusieurs fois par jour, notamment après avoir été en réunion au travail, dans les transports, les magasins… Utiliser des gels hydroalcooliques quand on ne peut pas se laver à l’eau et au savon. Quand on va tousser, mettre devant sa bouche un mouchoir à jeter dans une poubelle close (idem après s’être mouché), et aérer tous les jours chez soi. »
Si la grippe a frappé, utiliser un masque pour ne pas contaminer les autres. « On trouve facilement un modèle chirurgical léger, mais le plus efficace a une forme de bec de canard », précise le Dr Claude Leicher. Et on reste chez soi au maximum !
La meilleure protection reste le vaccin contre la grippe
S’il ne couvre pas à 100 %, il permet tout de même d’être bien protégé, le taux d’anticorps protecteur allant de 60 à 90 %. Ce serait dommage de s’en priver. Surtout si on est atteint d’une affection chronique qui fragilise le cœur ou les poumons, si l’on est enceinte, en situation d’obésité ou que l’on a plus de 65 ans. Dans ce cas, le virus peut être dangereux en raison de ses complications. C’est pourquoi le vaccin est alors pris en charge. Même chose pour les enfants qui ont une maladie respiratoire, cardiaque, rénale, immunitaire… En revanche, en France, le vaccin n’est pas recommandé aux enfants sains et aux bébés de moins de 6 mois. Et pour les autres, les adultes en pleine forme ? « Il est fortement conseillé chaque année (et remboursé à 65 %). Avoir eu la grippe l’an passé ou avoir été vacciné ne protège pas contre les souches qui seront actives cet hiver », prévient le Dr Leicher.
« Normalement, les personnes à risque (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 8 novembre 2013

Des chirurgiens découvrent un nouveau ligament dans le genou

Deux médecins belges ont découvert un nouveau tissu dans le corps humain : un petit ligament situé dans le genou. Nommé ligament antérolatéral (ALL), il pourrait jouer un rôle important pour les patients souffrant de blessure ligamentaire.
Le corps humain n'a visiblement pas encore dévoilé toute son anatomie. Un nouveau tissu dont l'existence avait été supposée mais jamais prouvée, vient enfin d'être confirmé. Ce sont deux médecins de l'Université de médecine de Louvain en Belgique qui ont fait cette découverte en reprenant les recherches d'un de leur prédécesseur.
En 1879, un chirurgien français avait en effet supposé l'existence d'un ligament inconnu qui serait localisé dans la partie antérieure du genou humain. Une hypothèse qui n'avait, jusqu'ici, jamais pu être écartée ou confirmée. Pourtant, certaines observations réalisées chez des patients suggéraient que le médecin pouvait avoir raison. Le genou comprend quatre ligaments principaux qui permettent de le stabiliser : deux ligaments latéraux et deux ligaments centraux appelés "croisés" (vidéo ci-dessus).
Mais il arrive que ces ligaments soient lésés. La rupture du ligament croisé, le plus souvent antérieur, est une blessure fréquente notamment chez les sportifs. Celle-ci survient lorsque le ligament est soumis à un effort trop intense et se rompt. Dans de nombreux cas, ce type de blessure nécessite une intervention chirurgicale. Toutefois, beaucoup de patients se plaignent même après opération, d'une faiblesse persistante du genou.
Un ligament également victime de rupture
Pour savoir pourquoi, les chirurgiens orthopédiques Steven Claes et Johan Bellemans ont mené pas moins de quatre ans de recherches poussées. En réalisant plusieurs dissections, ils ont alors réussi à confirmer l'existence d'une petite bande de tissu fibreux non répertorié, le ligament antérolatéral (ALL).
D'après eux, il serait présent dans 97% des genoux humains et expliquerait (...)
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jeudi 7 novembre 2013

Recherche sur le diabète : l'hôpital de Cahors lance un appel à volontaires unique en France

Dans le cadre d’un programme mis en place par l’INSERM, l’hôpital de Cahors recherche des volontaires en bonne santé pour faire avancer la recherche sur le diabète. Une première en France.
Les 25 et 26 novembre prochains, le corps médical de l’hôpital de Cahors espère accueillir un grand nombre de personnes... en bonne santé. Hier un appel a été lancé par les responsables de l’établissement qui participe à l’étude nationale OSIRIS portée par l’INSERM dont le but est de découvrir les origines complexes du diabète de type 1. «Les équipes de l’INSERM sont venues nous présenter le projet. Le comité éthique de l’hôpital a décidé de participer à la campagne de recrutement de témoins volontaires. C’est le premier établissement de France à lancer cette initiative» a souligné le docteur Frédérique Olivier, responsable du service diabétologie.

Une étude ambitieuse pour enrayer l'épidémie

A ses côtés, le directeur adjoint Alain Boyer ainsi que le docteur Slim Lassoued, président de la délégation à la recherche clinique de l’hôpital ont expliqué les raisons de cet engagement. «L’étude de l’INSERM a déjà été menée sur 7000 patients diabétiques mais il faut également pouvoir interroger un nombre suffisant de témoins non malades pour avoir une comparaison valable» a indiqué le docteur Lassoued. Face à la progression du diabète de type 1 partout dans le monde, l’étude très poussée de l’INSERM porte sur les conditions de vie au sens large, les modes alimentaires ainsi que les facteurs environnementaux (météo, sous-sol, eau...). Le but de cette étude ambitieuse est de déterminer les facteurs prédisposant au développement de ce type de diabète. «L’épidémie du diabète de type 1 a interpelé les chercheurs. L’objectif est de déterminer l’épigénétique de cette maladie» a précisé le docteur Olivier.
D’ordinaire détecté chez les adolescents, le diabète de type 1 soigné à l’insuline est une maladie chronique qui entraîne de multiples complications. Elle touche désormais de très jeunes enfants, voire des nouveaux-nés ainsi que des personnes beaucoup plus âgées.En Europe, l’incidence du diabète chez les enfants a doublé en dix ans. En France, 180 000 personnes dont plus de 10 000 enfants en sont actuellement atteints. Comme pour le diabète de type 2, les causes sont multiples et de plus en plus difficiles à établir. «C’est un véritable enjeu de santé publique mais également financier d’où l’intérêt de cette étude» a conclu Alain Boyer.
En plus des témoins volontaires attendus les 25 et 26 novembre, le personnel de l’hôpital sera fortement mobilisé puisque les 120 élèves de l’école d’infirmières et plus d’une cinquantaine d’agents se sont engagés à participer à la recherche.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/07/1747486-l-hopital-de-cahors-lance-un-appel-a-temoins.html