lundi 30 avril 2012

Grain de beauté : toutes les questions que l’on n’ose pas poser au dermato

Il pique, il gratte, il a une forme bizarre… Un grain de beauté peut vite nous faire tourner en bourrique. Doit-on pour autant s’inquiéter ? Check-up complet avec Dr Michel Le Maitre, dermatologue et consultant scientifique La Roche Posay.
Non, penser qu’un mélanome est un grain de beauté malin est une idée reçue. Un mélanome est une forme de cancer de la peau qui provient de la dégénérescence des cellules pigmentaires de la peau, les mélanocytes. Un mélanome apparaît sur un grain de beauté existant dans seulement 10% des cas. Comment savoir si c’est le cas ? On apprend à repérer tout changement d’un grain de beauté existant ou apparition d’une nouvelle lésion cutanée. Un grain de beauté suspect qui a changé de taille, de forme ou de couleur, ou qui vous semble tout simplement bizarre par rapport aux autres peut cacher un mélanome. Dans le doute, on consulte un dermatologue.C’est grave si on s’arrache un grain de beauté ? Non, s’arracher un grain de beauté ne provoque pas de cancer de la peau ! S’arracher un grain de beauté qui n’est pas un mélanome n’est pas grave, si on est sûr qu’il ne s’agit pas d’un mélanome. Un grain de beauté étant naturellement bénin, cela ne présente pas de risques si on s’en arrache un. Un grain de beauté qui pique ou qui saigne, il faut s’en méfier ? Encore une fois si on ne sait pas s’il s’agit d’un grain de beauté ou d’un mélanome, il est préférable d’aller le montrer à un spécialiste qui saura déterminer s’il s’agit d’une lésion bénigne ou d’un mélanome. Si ce qui saigne ou pique a l’apparence d’une tache noire, s’étale sur la peau, présente des contours irréguliers, il est préférable de le montrer à un dermato. La règle ABCD (asymétrie, bord, couleur, diamètre) est utile pour identifier un grain de beauté suspect.
Si on a la peau claire, on augmente ses risques d’avoir un grain de beauté suspect ?Exact. Les personnes qui ont les cheveux blonds, roux ont une peau blanche qui a tendance à ne pas bronzer. Le teint clair est un (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 29 avril 2012

Les Français vivent moins longtemps en bonne santé

Si l’espérance de vie progresse, la France connaît un léger recul de l’espérance de vie en bonne santé depuis quelques années, selon l’Institut national des études démographiques (Ined).
En 2010, les Françaises avaient une espérance de vie de 85,3 ans (contre 84,8 en 2008) et les Français de 78,2 ans (contre 77,8 ans).
Mais outre l’espérance de vie, les démographes étudient aussi combien de temps les populations peuvent espérer vivre en bonne santé : c’est « l’espérance de vie sans incapacité » (EVSI).
Celle-ci a baissé légèrement. Celle des hommes est passée de 62,7 ans à 61,9 ans entre 2008 et 2010 ; et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes, relève l’Ined.
Tendance européenne
Selon les chiffres de l’Insee, l’espérance de vie en bonne santé avait entamé sa légère baisse en 2006. La tendance française rejoint celle d’autres pays européens qui ont comme elle des espérances de vie élevées, note l’Ined, qui a compilé et étudié les données de l’Union des 27.
« Dans les pays où l’espérance de vie est déjà élevée, les gains d’années de vie se font aux âges les plus élevés, donc lorsqu’on est en moins bonne santé », commente l’auteur de l’étude Jean-Marie Robine pour expliquer cette dichotomie.

samedi 28 avril 2012

Quand les cheveux ont une deuxième vie…

Depuis plusieurs années, la greffe de cheveux gagne du terrain. Quel est son principe ? Est-elle prise en charge par l'Assurance-maladie ? Quels résultats peut-on en attendre ? Les réponses du Dr Jean-Albert Amar, dermatologue à Paris. Il y exerce en cabinet libéral mais aussi à l'hôpital Saint-Louis, dans le département de chirurgie dermatologique.
« La greffe de cheveux consiste à prendre, sous anesthésie locale, des cheveux situés à l'arrière du crâne et qui sont programmés génétiquement, pour ne pas tomber » explique-t-il. « Ils sont ensuite replantés dans les zones clairsemées, définies au préalable avec le patient. »
La prise des cheveux sur l'arrière du crâne, repose sur deux techniques bien distinctes. La première consiste à réaliser une bandelette de cuir chevelu prélevée sur le cuir chevelu. « C'est la plus efficace, car elle peut générer de 3 500 à 4 200 nouveaux cheveux ».
Le dermatologue prélève donc une fine bandelette de cuir chevelu. « Une fois ce prélèvement effectué, celle-ci est découpée en plusieurs ‘'unités folliculaires'', dont chacune regroupe un, deux, trois voire quatre cheveux. Celles-ci sont alors introduites dans les sites receveurs, préparés sur la zone préalablement choisie par le médecin et le patient. Les cheveux vont avoir une vie génétique similaire et vont croître normalement, à vie ».
Des résultats visibles au bout d'un an !
L'autre technique – appelée Follicular unit extraction (FUE) - consiste à prélever des unités folliculaires une par une. « C'est bien plus long, et cela nécessite un rasage de la zone donneuse. Par ailleurs, seules de toutes petites surfaces chauves pourront être traitées. En contrepartie, la FUE laisse moins de cicatrices ».
Le Dr Amar signale ainsi que la première technique est la plus largement utilisée, en France comme dans le reste du monde. Elle concentre à elle seule, près de 85% des interventions de greffe de cheveux. « Après l'intervention d'une durée de 2 heures 30, le patient pourra se (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 27 avril 2012

Des mannequins bourrés d’électronique pour les étudiants en médecine

Installé sur le campus Pasteur, un centre de simulation médicale pilote en France dispense un enseignement du 3e type. Copié par plusieurs facs, ce «modèle niçois » intéresse aussi les médecins étrangers

Opérationnel depuis 2008, le centre de simulation du campus Pasteur cumule les labels. Reconnu par la faculté de Harvard, accrédité par le prestigieux collège américain de chirurgie pour la formation des chirurgiens, il a été nominé pour les victoires de la médecine 2010 dans la catégorie « technologies ». Loin de s'arrêter en si bon chemin, le doyen Daniel Benchimol vient de signer une convention de partenariat avec la fac de médecine de Chicago. L'intérêt ? « Des échanges étudiants et la venue d'un ingénieur de la fac de Chicago, qui travaillera pendant un an sur le campus Pasteur pour développer notre centre de simulation. Car les applications sont infinies. Pour chaque opération complexe, on peut concevoir un simulateur pour apprendre ou répéter les gestes techniques avant toute intervention sur le patient. Par exemple, nous avons conçu un simulateur "check-list" truffé de gags, histoire de repérer les bonnes pratiques à appliquer en bloc opératoire. »

Parmi les projets figure l'acquisition d'un simulateur de chirurgie robotique pour apprendre aux étudiants comme aux praticiens à piloter, à l'aide de « joysticks », ces robots à six bras qui interviennent sur les patients pour des opérations très pointues. Comme est aussi à l'étude un partenariat avec le CHU de Nice.

« Pour construire d'ici à cinq ans, sur le site de Pasteur, un super-centre de simulation de 2 000 m2 à la pointe de la technologie, confie le doyen Daniel Benchimol. Ouvert aux étudiants, il formera aussi médecins, professions paramédicales, sapeurs-pompiers… Pour améliorer, toujours plus, la qualité des soins. »

http://www.nicematin.com/sante/des-mannequins-bourres-d%E2%80%99electronique-pour-les-etudiants-en-medecine.846471.html

mercredi 25 avril 2012

L'hysope pour dégager les bronches ?

L'hysope – que l'on appelle aussi zaatar au Moyen-Orient et que l'on trouve désormais sous ce nom en France - est un arbrisseau vivace de 50 à 60 cm de haut. Commune dans le sud de l'Europe, sur le pourtour méditerranéen et dans la partie ouest de l'Asie, elle appartient à la famille des « lamiacées » comme la lavande ou la marjolaine. En phytothérapie, ses fleurs et ses tiges sont particulièrement appréciées.
L'hysope possède des tiges carrées très ramifiées. D'un vert vif, ses feuilles sont courtes et étroites. Ses fleurs violacées peuvent parfois être bleu vif. Elles sont groupées en épis d'une dizaine de centimètres de long, au sommet de la tige, et sont généralement tournées d'un même côté de la tige.
L'hysope possède une huile essentielle toxique
Les sommités fleuries sont cueillies pendant la période de floraison. La récolte peut avoir lieu deux à trois fois par an, car les plants se régénèrent rapidement. Une fois séchées puis distillées, les fleurs donnent une huile essentielle jaune foncé. Son goût amer et ses propriétés neurotoxiques font qu'elle ne doit être utilisée qu'en usage externe.
Préparées en infusion, les fleurs d'hysope pourraient être utiles contre l'asthme, la bronchite ou l'asthénie, c'est-à-dire dans les états de grande fatigue. Vous pouvez la préparer en ajoutant deux cuillères à café de feuilles séchées dans une tasse d'eau bouillante. Cette même préparation serait efficace en cas d'inflammation des voies urinaires ou des reins. Enfin, sachez que comme la sauge l'hysope a un effet modérateur sur la transpiration.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche

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mardi 24 avril 2012

Mauvaise haleine : comment s'en débarrasser au naturel ?

Plutôt gênante, l’halitose ou mauvaise haleine peut perturber nos relations avec les autres. Heureusement, il y a plusieurs moyens de se débarrasser simplement de ce problème incommodant.
Le persil fraisÀ mâcher. Riches en chlorophylle antibactérienne, les feuilles de persil rafraîchissent l’haleine et neutralisent les mauvaises odeursLe clou de girofle À mordiller. Mais aussi les graines de fenouil ou un bâton de cannelle qui parfument également l’haleine. Le jus de citronLe jus de citron est un antiseptique puissant à diluer avec un peu d’eau. Les huiles essentielles Par exemple, verser 2 ou 3 gouttes de menthe poivrée, de basilic exotique ou d’arbre à thé (tea tree) sur un morceau de sucre. Vous pouvez aussi mélanger l’une d’entre elles avec 1 cuillère à café d’huile (olive…). À avaler avant les repas.>> A découvrir aussi : Santé: 8 huiles essentielles indispensables
Si la mauvaise haleine est provoquée par une langue "chargée" ou des maux de gorge : Mercurius solubilis 9 CH, 5 granules, 1 ou 2 fois par jour, jusqu’à ce que ça aille mieux. Si elle est liée à un problème de gencives (gingivite…) : Nitricum acidum 7 CH, 5 granules, 1 ou 2 fois par jour. Si elle provient plutôt d'un problème d'estomac : Nux vomica 9 CH, 5 granules, matin et soir.>> A découvrir aussi : Notre dossier spécial homéopathie

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lundi 23 avril 2012

Mincir selon vos rondeurs

Pour retrouver votre poids d'équilibre et lutter contre les kilos en trop, rien ne sert de copier sur votre voisine ! Comme l'explique la nutritionniste France Aubry, à chacune ses rondeurs et son histoire de prise de poids. Donc à chacune son régime personnalisé.
Les édulcorantsIls renforcent le goût pour le sucré, augmentent la synthèse de l'insuline, le stockage des glucides, des graisses et accentuent la sensation de faim donc la prise de poids. A utiliser de façon très modérée : 1 soda light par jour, 1 sucrette dans le café.Les allégésSouvent de faux amis, de par leur composition et la tendance à les consommer deux fois plus.Rappelons pour conclure que vos kilos en trop font partie de votre histoire. Il est impératif d'établir un bilan diagnostic avant de vous lancer dans un régime. En savoir plus : Mincir selon ses rondeurs, un diagnostic personnalisé, éditions Albin Michel.Lire aussi:Test : quelle mangeuse êtes-vous ?5 idées reçues sur les fruitsRentrée: améliorez votre score minceur
D’où viennent-ils ?Une alimentation "simplifiée" composée essentiellement de sandwichs, fast-food, plats tout préparés, sachets sous vide et trop rapidement ingurgités. Mais aussi tous les petits kilos des apéros et des glaces de l'été !A quoi ressemblent-ils ?Ce sont des kilos souvent situés autour de la taille, du bassin et à l'intérieur des cuisses….Comment les éliminer ?Il faut restructurer votre vie alimentaire. Prenez le temps de déjeuner à la cantine ou en préparant à l'avance des plats équilibrés (protéines, féculents, légumes et laitage). N'oubliez la pomme coupe-faim de 17 heures. Préparez les menus de la semaine à l'avance et mettez-vous aux fourneaux en réalisant des plats simples.Pour vous aider, voici une semaine de menus "une taille en moins".Si vous sortez, préférez la pizza végétarienne à la quatre fromages, et ne vous ruez pas sur le menu entrée, plat, dessert.Enfin, recommencez une activité (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 22 avril 2012

Bientôt un vaccin nasal contre la grippe en France?

Un vaccin contre la grippe en spray nasal vient de recevoir son autorisation de commercialisation en France. Il faudra tout de même attendre plusieurs hivers pour qu'il soit prescrit. Bientôt la fin des piqûres contre la grippe? Le vaccin anti-grippe en spray nasal, utilisé depuis plusieurs années aux Etats-Unis, a reçu le feu vert des experts en France, mais ne pourra pas être utilisé lors de la prochaine campagne de vaccination en raison d'obstacles pratiques comme son conditionnement.
L'introduction de ce vaccin, qui se pulvérise dans les narines, est l'un des changements signalés dans le calendrier vaccinal 2012. Les experts du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) ont en effet donné un feu vert à l'utilisation de ce vaccin en spray, utilisé depuis 2003 aux Etats-Unis. Il est "désormais recommandé" chez les enfants et adolescents à risque du fait d'une pathologie sous-jacente, écrit Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV) du HCSP dans un éditorial intitulé "Se préoccuper des personnes difficiles à vacciner !", publié mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Ce spécialiste notait qu'il "devrait être disponible pour la prochaine saison grippale avec l'espoir d'une amélioration de la couverture vaccinale -actuellement très médiocre- chez les enfants à risque". Mais ce vaccin nommé le Fluenz "ne sera pas prêt à l'automne prochain en raison de problèmes de conditionnement, pas du tout adapté à la situation française", a assuré mardi Jean-Yves Mairé, porte-parole du laboratoire AstraZeneca.
Un conditionnement qui pose problème
"Aux Etats-Unis, il est livré par boîte de dix aux médecins alors qu'en France, on doit passer par les pharmacies qui n'ont pas le droit de déconditionner, c'est à dire d'ouvrir les boîtes pour vendre son contenu à l'unité, ce qui est autorisé dans certains pays européens", a-t-il ajouté. Les vaccins contre la grippe doivent en outre être commandés très longtemps à (...) Lire la suite sur lexpress.fr

samedi 21 avril 2012

Alzheimer. Les cas de démence devraient tripler d’ici 2050

Les cas de démence, syndrome causé en grande majorité par la maladie d’Alzheimer, devraient doubler d’ici 2030 et plus que tripler d’ici 2050, pour atteindre 115,4 millions de personnes dans le monde, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié ce mercredi.
70 % des cas de démence sont liés à la maladie d’Alzheimer
Actuellement, près de 35,6 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, un syndrome, généralement chronique, causé par diverses maladies du cerveau qui affectent la mémoire, le raisonnement, le comportement et l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes. La maladie d’Alzheimer est la cause la plus courante de démence (jusqu’à 70 % des cas).
Même si l’on trouve des cas de démence dans tous les pays, plus de la moitié (58 %) des personnes concernées vivent dans un pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette proportion est susceptible de dépasser 70 % d’ici 2050.
Mais, traiter et soigner les personnes atteintes de démence dans le monde a un coût qui atteint plus 604 milliards de dollars (461 milliards d’euros) chaque année pour l’instant. Cette somme prend en compte la fourniture de soins de santé et d’une assistance sociale, ainsi que la réduction ou la perte de revenus pour les malades et les soignants.
Principale difficulté : poser le diagnostic
Selon l’OMS, seuls huit pays ont un programme national de lutte contre la démence. Dans son rapport, l’organisation recommande aux autorités de mettre en place des programmes principalement axés sur la réduction de la stigmatisation et la fourniture de soins de meilleure qualité.
L’absence de diagnostic étant un problème majeur, l’OMS relève aussi qu’il est très important d’améliorer la formation du personnel de santé, ainsi que le diagnostic précoce et la sensibilisation du public à la maladie.
Même dans les pays à revenu élevé, les services de santé ne dépistent habituellement qu’entre un cinquième et la moitié des cas de démence. Et quand un diagnostic est posé, il intervient souvent à un stade relativement avancé de la maladie.

vendredi 20 avril 2012

Datura, la plante aux deux visages

C'est l'herbe du diable, l'herbe aux sorciers, la pomme épineuse… Autant de petits noms qui font du datura une plante peu recommandable. Elle a d'ailleurs été utilisée de tous temps par les « sorciers », « chamans » et autres « guérisseurs médiums ». Elle renferme en effet un hallucinogène puissant et très toxique, et on la reconnaît à ses longues fleurs mauves ou blanches en forme de trompettes.
On récolte ses feuilles et ses graines, qui contiennent les alcaloïdes hallucinogènes. Mais le datura est surtout cultivé pour les besoins de la médecine. Notamment pour la préparation de médicaments homéopathiques. Il entre par ailleurs dans la composition de certains sirops antitussifs.
Plus anecdotique, on utilise encore sous les tropiques la feuille de datura séchée en fumigations, pour calmer les crises d'asthme. Sa feuille encore verte et légèrement chauffée, est également utilisée en cataplasmes sur les articulations douloureuses. Signalons enfin que le commerce du datura comme plante ornementale est autorisé en France. Mais sa vente comme plante ayant des effets stupéfiants est passible de 75 000 € d'amende et 5 ans d'emprisonnement.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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jeudi 19 avril 2012

Les tablettes filent des torticolis

Une étude de l'université d'Harvard montre qu'utiliser des outils nomades peut faire souffrir ses cervicales. L'université de Harvard vient de réaliser une étude sur l'utilisation régulière des outils nomades et leurs impacts sur le corps et son maintien. En fonction de l'angle de vision, les cervicales sont les premières touchées. Des douleurs musculaires se font également sentir après quelques minutes d'utilisation seulement pour une tablette tactile prise en main, posée sur les genoux ou sur une table en position basse. La meilleure position, selon les auteurs, serait de poser l'outil sur une table en le surélevant au maximum.


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mercredi 18 avril 2012

Une bonne santé pour mieux vieillir ? Un défi de taille

« Bientôt et pour la première fois, il y aura plus de personnes âgées que d'enfants dans le monde », rappelle l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). A l'occasion de la journée mondiale de la Santé ce 7 avril, elle lance un appel « pour faire en sorte qu'avec le vieillissement de la population mondiale, les personnes arrivent à un âge avancé dans le meilleur état de santé possible ». Son slogan : une bonne santé, pour mieux vieillir.
Le défi est de taille, notamment dans les pays « à revenu faible ou moyen ». D'ici 2050, près de 80% de la population âgée de plus de 60 ans vivra dans ces pays. Or, comme le souligne le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, « ces personnes sont actuellement exposés à un risque de décès ou d'invalidité dû aux maladies non transmissibles jusqu'à quatre fois plus élevé que celles des pays à haut revenu. Et la plupart de ces maladies sont en partie évitables ou peu coûteuses à traiter. ». Elle fait notamment référence aux maladies cardiovasculaires, aux cancers et autres « maladies pulmonaires chroniques »
Lutter aussi contre les préjugés
Cette journée est l'opportunité pour l'OMS d'insister « sur l'importance d'adopter des comportements sains. A savoir, pratiquer une activité physique régulière, avoir une alimentation équilibrée, s'abstenir de fumer ou de consommer des produits du tabac et d'éviter l'usage nocif de l'alcool. Plus tôt la population adoptera ces comportements, plus ils auront des chances de vieillir en bonne santé ».
L'OMS souhaite aussi profiter de cet événement pour « lutter contre la stigmatisation et les préjugés qui empêchent les personnes âgées de participer à la vie sociale. Lorsqu'un centenaire termine un marathon, comme on a pu le voir l'année dernière, nous ne pouvons que remettre en cause les définitions classiques de la vieillesse », conclut le Dr Chan. «Les stéréotypes en vigueur depuis des siècles sont totalement dépassés.»
Aller plus loin :
Pour tout savoir sur cette Journée mondiale de la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 17 avril 2012

Strasbourg teste le vélo... sur ordonnance

Voilà, un médicament original. Strasbourg, qui clame que le vélo et l'exercice physique sont bons pour la santé, va financer la prescription d'heures de vélo pour les patients à qui cet exercice pourrait profiter sur le plan médical, peut-on lire dans le Quotidien du médecin. En septembre prochain, une cinquantaine de médecins pourront en effet prescrire sur leurs ordonnances une heure de vélo quotidiennement pendant un mois au lieu de trois comprimés par jour pendant une semaine. "L'activité physique régulière est un médicament fantastique qui devrait être remboursé", estime le médecin généraliste et conseiller municipal en charge de la santé, Alexandre Feltz, cité par le Quotidien du médecin. Il rappelle que "de nombreuses études scientifiques confirment maintenant ce que l'on savait déjà de manière empirique".

Selon le Quotidien du médecin, les patients, munis d'une telle ordonnance, pourront utiliser gratuitement, pendant la période prescrite, les vélos du réseau Vel'hop, l'équivalent des "Vélib" à Paris. L'abonnement mensuel de 20 euros pour les patients sera pris en charge par le gestionnaire de Vel'hop. Les patients seront les malades atteints d'affections de longue durée (
diabète, hypertension artérielle, obésité ou problèmes cardio-vasculaires) pour lesquels les bénéfices de l'activité physique ne sont plus à prouver, en complément du traitement médicamenteux. Ils seront aussi suivis par un conseiller sport et santé. Si l'expérience, qui doit durer douze mois est concluante, elle sera ensuite pérennisée. Outre les sorties en vélo, les médecins pourront aussi prescrire des activités physiques douces dans les parcs ou encore les forêts.
Le sport performance remplacé par le sport santé
Le docteur Alexandre Feltz a également précisé au Quotidien du médecin : "Nous discutons même avec l'Agence régionale de la santé et l'Assurance maladie pour une prise en charge par la Sécurité Sociale du vélo et des dépenses d'activités physiques". Fin 2010, la France totalisait 9 millions de personnes bénéficiant d'une prise en charge en affection de longue durée. Les médecins ne demanderont pas à leurs patients d'écraser les pédales (pédaler en force) comme le signale Pierre Tryleski, médecin généraliste dans la cité strasbourgeoise, "on n'est plus dans le sport performance mais dans le sport santé".

La pratique du sport présente de nombreux avantages car elle protège contre la survenue des maladies cardio-vasculaires, aide à mieux équilibrer la glycémie, diminue les risques de récidive après un cancer, facilite la stabilité de la pression artérielle, protège contre les lombalgies, améliore le sommeil et permet de lutter contre le stress et la dépression.

lundi 16 avril 2012

Le vin rouge : agent anti-graisse ?

Faire fondre sa graisse en trinquant avec un bon verre de vin rouge, c'est possible. Selon les chercheurs de la Purdue University, le vin rouge, mais aussi le raisin, les myrtilles et les fruits de la passion, possèdent un composé qui bloque la capacités des cellules graisseuses immatures à se développer et à grandir.
Selon un article publié dans le numéro de cette semaine du Journal of Biological Chemistry, le picéatannol, similaire dans sa structure au resvératrol, pourrait aussi protéger contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et les maladies neurodégénératives. En effet, le resvératol se transforme chez les humains en picéatannol après sa consommation.
Mais la nouveauté est le picéatannol pourrait aussi jouer un rôle contre l'obésité. "Le picéatannol altère en fait le rythme de l'expression des gènes, le rôle des gènes et l'action de l'insuline lors de l'adipogenèse, le processus durant lequel les cellules graisseuses jeunes deviennent des cellules graisseuses matures", a déclaré le directeur de l'étude, Kee-Hong Kim. "En présence du picéatannol, l'adipogenèse est retardée, voire complètement inhibée."
Par ailleurs, une étude publiée dans le Journal of Women's Health a montré que boire du vin rouge avec modération pouvait réduire les risques de cancer du sein. Les résultats ont même poussé les chercheurs à conseiller aux femmes de remplacer leur verre de vin blanc par un verre de vin rouge.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/06/1325148-le-vin-rouge-agent-anti-graisse.html

dimanche 15 avril 2012

Soignez votre mal de gorge sans antibios

Inutile de vider son armoire à pharmacie au moindre mal de gorge. Pour calmer l’irritation et s’en débarrasser, des solutions douces peuvent suffire.
- En huiles essentielles Versez 1 goutte d’huile essentielle de thym sur un morceau de sucre, laissez fondre lentement dans la bouche. Renouvelez l’opération quatre fois par jour. - En tisaneUsez et abusez des tisanes au thym, à la sauge ou à la réglisse. À boire deux ou trois fois par jour. - En inhalationsOptez pour les inhalations à base de camphre, d’eucalyptus ou de menthol (décongestionnants), pendant 10 minutes matin et soir. Pour adoucir la gorge, mélangez matin, midi et soir deux comprimés de Pérubore® (en pharmacie) dans un bol d’eau chaude et faites des inhalations pendant 10 minutes.>> A découvrir aussi : notre dossier spécial mal de gorge
- Buvez régulièrement dans la journée pour lutter contre le dessèchement de la gorge. De préférence des boissons chaudes : un verre de lait chaud agrémenté d’un peu de miel, c’est aussi simple qu’efficace. - Faites des gargarismes Avec un jus de citron (antiseptique), ou de l’eau salée (1 cuillerée à café de sel diluée dans un verre d’eau tiède). Trois fois par jour. - Appliquez un cataplasme Mélangez de l’argile avec de l’eau froide. Déposez la pâte sur un tissu, sur 1 à 2 cm d’épaisseur, et recouvrez votre cou avec cette "écharpe" naturelle. Gardez deux heures, en recommençant deux ou trois fois par jour. - Humidifiez l’air ambiant, avec un humidificateur ou un bol d’eau posé sur un radiateur. Et si possible, évitez la climatisation. - Pas de tabac, qui aggrave le mal de gorge, ni d’aliments épicés. C'est le moment d'arrêter de fumer !>> A découvrir aussi : notre encyclopédie de la santé au naturel
- Des pastilles antiseptiques Strepsils miel et citron, 3 à 6 par jour. Laissez fondre lentement dans la bouche, sans croquer. - Un spray adoucissant Locabiotal® à l’huile essentielle de menthe, décongestionnante et antalgique. Le (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 14 avril 2012

Cancer de la prostate : un dépistage sans intérêt… pour la HAS

« L'intérêt du dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA n'est pas démontré, même chez les hommes avec des facteurs de risques », explique ce mercredi matin la Haute Autorité de Santé (HAS). Un avis qui devrait faire grand bruit…
A la demande de la Direction générale de la santé (DGS), la HAS a rédigé un rapport d'orientation sur les facteurs de risque de cancer de la prostate et sur la pertinence du dépistage par dosage du PSA (antigène spécifique prostatique). Et cela « auprès des populations d'hommes sans symptômes, considérées comme à haut risque de survenue de ce cancer ».
Résultat : comme elle l'avait conclu pour la population générale en 2010, la HAS considère « qu'il n'existe pas (non plus) de preuve de l'intérêt du dépistage du cancer de la prostate par dosage du PSA chez les hommes présentant des facteurs de risques ». Des antécédents familiaux notamment.
Pas de preuves suffisantes
La HAS ne dispose pas de preuves suffisantes pour justifier la mise en place d'un tel dépistage, y compris donc auprès de patients considérés comme « à risque ». « Les facteurs les plus régulièrement cités dans la littérature scientifique concernent des antécédents familiaux de ce cancer chez des parents du 1er degré (père, fils), une origine africaine, et des expositions à des agents environnementaux, notamment chimiques tels que
certains pesticides », expliquent les auteurs du rapport. « Toutefois, ces éléments sont encore imparfaitement cernés ».
Quels bénéfices pour quels risques ?
« Une fréquence plus élevée de cancer de la prostate chez ces groupes d'hommes ne suffit pas à elle seule à justifier de l'intérêt d'un dépistage », ajoute également la HAS. « ll n'y a pas d'études démontrant l'efficacité du dépistage en termes de diminution de la mortalité dans une population considérée comme plus à risque ».
Ce débat n'est pas nouveau. En septembre 2010, François Meyer, directeur de l'Evaluation Médicale, Economique et de Santé Publique à la HAS expliquait (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 13 avril 2012

Des enfants enivrés par… des gels nettoyants pour les mains !

Tenez donc tous vos produits à base de gels hydroalcooliques hors de portée des enfants ! Destinées au lavage des mains lorsqu'il n'ya pas d'accès à l'eau ni au savon, ces solutions sont en effet régulièrement à l'origine d'intoxications, particulièrement chez les moins de 4 ans. Les centres antipoison français qui ont réalisé une étude sur le sujet, pointent même des cas… d'ébriété !
Au cours de l'année 2009, ces centres « ont recensé 248 cas d'exposition aux produits hydroalcooliques pour lavage de mains ayant entraîné des symptômes », rapportent les rédacteurs de la Revue Prescrire. Plus de la moitié ont impliqué des moins de 15 ans. Mais les « tout-petits » (moins de 4 ans) ont été les plus concernés puisqu'ils représentent 117 dossiers, soit 47% des cas.
Les accidents le plus souvent, surviennent lorsque le produit a été avalé « au cours d'une situation de la vie courante ». Prescrire rapporte ainsi le cas de trois fillettes de 2 à 4 ans, retrouvées en état d'ébriété après avoir ingéré une solution hydroalcoolique! Dans les trois cas, elles en avaient utilisé pour… jouer à la dinette. Les produits en question – à l'odeur souvent attractive - renfermaient jusqu'à 65% d'éthanol !
Une alcoolémie de 2,21g/l à 4 ans
L'une des fillettes en avait avalé 170 ml, soit le contenant d'un flacon entier ! « Hypotonique mais consciente », elle avait été admise dans un service d'urgences. « Environ 60 à 90 minutes après l'ingestion, son alcoolémie était de 2,21g/l. (…) Après une nuit d'observation, les symptômes se sont amendés ».
Au total, 12 signalements d'effets neuropsychiques (ébriété, agitation, somnolence, confusion) ont été rapportés en association avec l'ingestion d'un gel hydroalcoolique. Les auteurs ont également recensé des cas d'irritation de contact. « L'incidence réelle (de ces accidents) est probablement plus élevée », insistent toutefois les rédacteurs de la Revue Prescrire.
Ils ajoutent que « dans tous les cas, les produits hydroalcooliques (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 12 avril 2012

Mieux manger pour faire baisser son cholestérol

Vous approchez dangereusement de la limite ou votre médecin vous a demandé de "faire attention"? Il est urgent de revoir de près votre alimentation ! Les réponses aux questions qu’on se pose tous.
Il y a quelques années, votre médecin vous aurait dit d’arrêter tous les aliments qui en contiennent : œufs, fromage, beurre, viandes rouges… Aujourd’hui, on sait que si l’on en consomme un peu, le corps aura tendance à en fabriquer moins. Ne vous focalisez pas sur le cholestérol présent dans les aliments, mais limitez tout de même sa consommation à 200 mg par jour. « Il n’est plus question d’exclure drastiquement tous les lipides, comme on le conseillait autrefois, explique le Dr Pierre Nys. On peut s’autoriser de temps en temps des aliments qui contiennent un peu de cholestérol. » Si vous en avez un peu trop, il faut aussi faire baisser le taux de triglycérides, d’autres graisses circulant dans le sang, pour maîtriser votre taux.A lire aussi:Aliments et recettes anti-cholestérol
Surtout pas ! Le taux de cholestérol global bougerait à peine et celui du « bon » diminuerait. En plus, vous vous priveriez de vitamines essentielles, comme la A et la D. Il faut plutôt changer vos habitudes. Pour la cuisson, adoptez l’huile d’olive (finie la cuisson au beurre). Choisissez des crèmes allégées, ainsi que des yaourts ou fromages blancs à 0 % ou 3 % (ex-« 20 % »). Du beurre sur des tartines ? Un peu le matin, c’est parfait. Grâce à cet apport de cholestérol, l’organisme reçoit le message de ne pas trop en produire lui-même. Les margarines anticholestérol, c’est utile ? Elles contiennent des stérols et des stanols végétaux. Ces molécules dont la structure est proche du cholestérol entrent en compétition avec celui des aliments et réduisent son absorption. Ce qui fait baisser le LDL. Mais les avis sont partagés. « Ces margarines font bien baisser le taux de cholestérol sanguin, mais on a des doutes sur leurs effets au plan cardiovasculaire, souligne le Pr Jean-Michel (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 11 avril 2012

Moustiques et maladie : il n'y a plus de frontières !

L'impact des changements environnementaux sur la santé humaine. C'est autour de ce sujet très brûlant que se sont réunis la semaine dernière, à l'initiative du Centre scientifique de Monaco, présidé par le Pr Rampal, les meilleurs experts internationaux dans le domaine des maladies vectorielles (1). Parmi eux, Pascal Delaunay, praticien hospitalier au CHU de Nice. L'entomologiste médical a insisté sur l'impact des transports internationaux dans la dissémination des maladies vectorielles. En citant, comme premier exemple, le paludisme, une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles : « Nous avons mis en évidence des cas autochtones, liés au transport de moustiques dans l'avion et surtout dans les valises. » Alors qu'autrefois, les bagages étaient exposés à des températures extrêmement basses qui diminuaient la survie du moustique, désormais, nos valises sont stockées dans des soutes climatisées et pressurisées : « Des insectes, à l'abri entre deux vêtements, parviennent à survivre. Et c'est ainsi qu'en ouvrant ses valises, on peut libérer un moustique qui s'y est caché. »
Un cas recensé en Corse en 2007
Alors que l'Europe du Sud accueille de plus en plus de migrants, susceptibles de porter le parasite dans leur sang, la présence sur place du vecteur expose au risque de transmission autochtone de paludisme. Un cas de cette nature était ainsi recensé en 2007 en Corse. Plus récemment, c'était chez un couple de Tropézien que l'on diagnostiquait un paludisme. « L'enquête a montré que ce couple avait été piqué par un moustique infesté alors qu'il séjournait dans un hôtel situé à 15 km de l'aéroport d'Orly, où il avait atterri de retour d'un voyage en région subtropicale. Le même insecte, caché dans leurs valises - on a retrouvé une souche identique de plasmodium dans leur sang - les avait piqués pendant cette nuit à l'hôtel. Et c'est à Saint-Tropez où ils se sont rendus ensuite qu'ils ont développé un paludisme. »
Heureusement, le système de vigilance est très efficace et permet d'éviter toute propagation. « Si le plasmodium survit quelques semaines dans le sang, la rareté du moustique vecteur sur notre territoire limite quoi qu'il en soit le risque de propagation. »
La situation est différente concernant la dengue et le chikungunya. L'insecte vecteur, le moustique tigre, est désormais bien implanté dans nos régions, d'où le risque d'épidémie. Mais celui-ci reste faible du fait de la présence très limitée dans le temps - une seule semaine - des virus dans le sang. « D'où un risque de propagation quasi nul. »Une information rassurante mais qui ne doit pas inciter à négliger les nécessaires mesures de prévention, en tête desquelles assécher au maximum les abords de son domicile.
1. Le colloque « Environmental Changes & Human Health » s'est tenu à Monaco le 23 mars, organisé par l'Institut Pasteur, le Centre scientifique de Monaco et la Fondation Prince Albert II de Monaco.

mardi 10 avril 2012

Les valves cardiaques, ça se répare !

C'est l'une des affections les plus fréquentes parmi les maladies cardiaques chez l'homme. L'insuffisance mitrale correspond à une dysfonction de la structure qui sépare l'oreillette gauche et le ventricule gauche (valve mitrale) liée à un défaut d'étanchéité de cette dernière. Résultat : un reflux de sang du ventricule dans l'oreillette pendant la phase d'expulsion du sang. Ce dernier remonte ensuite jusqu'aux poumons, qui « se noient ». D'où les sensations d'essoufflement ressenties par les malades.
« Depuis le début de la chirurgie cardiaque, on change les valves cardiaques "malades" par des prothèses mécaniques ou biologiques (issues du porc ou du péricarde du veau). Elles ont des avantages mais aussi des inconvénients : nécessité de prendre des anticoagulants pour les premières, durée de vie limitée pour les secondes. D'où l'intérêt de développer une alternative : réparer ces valves plutôt que les changer », résume le Pr Gilles Dreyfus, qui organisait, la semaine dernière à Monaco, un congrès sur ce thème des plasties valvulaires (valves mitrale, tricuspide, aortique) (1).
Les premières tentatives de réparation (ou plastie) ne sont pas récentes mais elles s'ancrent aujourd'hui sur des connaissances médicales toujours plus pointues. « De façon simplifiée, on répare tout ce qui est anormal dans ces valves qui ne se referment plus normalement ; on remplace les cordages allongés ou rompus, on enlève les excès de tissus, on reforme l'anneau mitral qui est déformé. »Une technique certes délicate, qui requiert un excellent savoir faire, mais des résultats à la hauteur des objectifs à atteindre : « Elle est reconnue aujourd'hui comme la meilleure solution avec 95 % de survie à 15 et 20 ans, sans complications de type accident thromboembolique, saignement ou réintervention… »Encore insuffisamment pratiquée selon le Pr Dreyfus, la plastie mitrale s'adresse aujourd'hui aux personnes souffrant d'insuffisance mitrale sévère. Mais les choses sont en train d'évoluer. « On débat de la pertinence d'opérer les malades qui n'ont pas de symptômes. Je pense que si on est certain de pouvoir réparer les valves, il faut les opérer. Dans le cas contraire, mieux vaut attendre, compte tenu des complications liées à un changement de valve. À condition, bien sûr, de pouvoir suivre le patient régulièrement ».Beaucoup, malheureusement, disparaîtraient dans la nature.« N'ayant pas de symptôme, ils ne se sentent pas malades. Et, lorsqu'ils sont revus, il est souvent bien tard. Sinon trop tard. »
1. Quelque 160 chirurgiens et cardiologues du monde entier participaient au « Master of Valve Therapy » qui s'est tenu du 21 au 23 mars.
Une maladie parfois silencieuse
Parmi les personnes qui souffrent d'insuffisance mitrale, on distingue deux groupes de malades. Les plus jeunes - âgés de 40 à 50 ans - sont atteints de dégénérescence dite mixoïde, une affection probablement d'origine génétique. L'autre groupe est composé de patients de plus de 65 ans. Eux, souffrent de dégénérescence fibroélastique, associée à l'avancée en âge. 6 % des plus de 65 ans, hommes et femmes, souffriraient de cette affection. « La maladie, même en cas de fuite mitrale importante, peut être silencieuse pendant des années, aussi bien chez les jeunes que les plus âgés », précise le Pr Dreyfus. Le cœur compense en effet la fuite en se dilatant, avec un risque à terme d'arythmie par fibrillation auriculaire.
http://www.nicematin.com/sante/les-valves-cardiaques-ca-se-repare.832591.html

lundi 9 avril 2012

Huile d’olive : ses incroyables bienfaits santé

Star du régime crétois, l’huile d’olive est reconnue aujourd’hui pour ses nombreux bienfaits santé notamment anti-cholestérol et anti-âge. Elle possède aussi d’autres propriétés moins connues mais très utiles au quotidien.
L’huile d’olive : anti-cholestérol et anti-âgeGrâce à ses acides gras mono-insaturés et ses antioxydants (flavonoïdes, polyphénols, vitamine E), l’huile d’olive a bien mérité sa réputation de protectrice du système cardio-vasculaire et d’alliée contre le mauvais cholestérol. Elle s’illustre aussi dans le domaine de la beauté où ce sont ses acides gras qui prodiguent tout ce qu’il faut d’hydratation à notre peau et même nos cheveux. Elle est surtout un bouclier anti-âge efficace. Elle protège en effet la peau des agressions extérieures et favorise le ralentissement du vieillissement cutané. L’huile d’olive : un anti gueule de boisPour parer les réveils difficiles après une nuit bien arrosée, on peut boire beaucoup d’eau et prendre une cuillère à soupe d’huile d’olive. Cela devrait ralentir le passage de l’alcool dans le sang et jusqu’au foie. Ce remède de grand-mère anti-gueule de bois n’a toutefois pas été prouvé scientifiquement.
L’huile d’olive : un anti-douleur naturelEt si on zappait les médicaments anti-douleur pour passer à l’huile d’olive ? Non ce n’est pas un gag, l’huile d’olive aurait bien des vertus antalgiques. L’huile d’olive contiendrait de l’"oléocanthal ", un composant qui aurait la même action anti-inflammatoire que l’ibuprofène, médicament couramment utilisé pour soulager la douleur. Bon, c’est vrai, l’huile d’olive ne saurait être aussi efficace que son voisin l’ibuprofène : 50 g d’huile d’olive seraient nécessaires à apaiser un dixième de la douleur traitée par l’ibuprofène. L’huile d’olive : un bon anti-touxOn connaissait les vertus apaisantes du miel pour la toux nocturne, du sirop de thym pour la toux sèche. Et bien l’huile d’olive a toute sa place dans la famille des recettes naturelles qui calment la (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 8 avril 2012

Insuffisance veineuse : comment choisir des bas de contention

Un mètre et demi, c’est la distance que parcourt le sang pour remonter des pieds vers le cœur. Quand il faut donner un coup de pouce, rien ne vaut les bas de compression. Mais il faut bien les choisir.
Les symptômes de l’insuffisance veineuse chronique sont les suivants : des varicosités et des gonflements, qui sont inesthétiques. Souvent aussi, la sensation d’avoir des poteaux à la place des jambes, des douleurs en fin de journée, des crampes nocturnes.À quoi est-elle due ? L’hérédité compte pour beaucoup. S’y ajoutent les variations hormonales au cours du cycle menstruel, lors d’une grossesse ou à la ménopause, et le vieillissement des parois vasculaires. Autre facteur favorisant : les métiers où l’on piétine beaucoup.>> A découvrir aussi : C'est quoi un bon gel anti-jambes lourdes
Il y a quatre classes de compression. La classe 1 convient aux impatiences, aux douleurs modérées avec varicosités, lors d’une station debout prolongée, d’un voyage de longue durée. La classe 2 s’adresse aux douleurs plus gênantes avec varices (grossesse, insuffisance veineuse chronique). La classe 3 s’impose en cas de varices de plus de 3 mm, en phase aiguë de phlébite ou au long cours après des ulcères cicatrisés. La classe 4 est réservée aux situations plus rares de troubles trophiques et de lymphœdème (gonflement permanent). Comment choisir la taille des bas de contention ? Il faut prendre des mesures précises, de préférence le matin avant que les jambes n’aient gonflé. Il s’agit du tour de cheville, 3 cm au-dessus de la malléole, de la circonférence de la cuisse au plus large, parfois du tour de mollet. À cela s’ajoute la hauteur entre le sol et l’entrejambe. Si vous vous situez entre deux tailles, il faudra choisir la plus grande.Ces bas sont-ils fragiles ? Non, si on les enfile correctement. La bonne technique : introduisez la main à l’intérieur du bas et saisissez le talon. Retournez le bas sur l’envers jusqu’au talon, introduisez le pied et positionnez bien (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 7 avril 2012

Pour protéger votre coeur, dormez raisonnablement

Plusieurs études démontrent que dormir moins de 6 ou plus de 8 heures par nuit augmente les risques d'accidents cardio-vasculaires.
Dormir plus de huit heures ou moins de six heures paraît accroître nettement dans les deux cas le risque cardiovasculaire, selon une étude menée sur l'ensemble des États-Unis dont les résultats ont été présentés dimanche à un important forum de cardiologie à Chicago.
Ceux dormant moins de six heures par nuit voient ainsi le risque d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus doubler. La probabilité de défaillance cardiaque est aussi multipliée par 1,6.
Pour les personnes indiquant dormir plus de huit heures par nuit, ils voient leur risque de souffrir d'angine de poitrine doubler et celui d'avoir une maladie coronarienne augmenter 1,1 fois.
Les chercheurs ont étudié rétrospectivement environ 3019 personnes âgées de plus de 45 ans qui ont participé à l'enquête nationale sur la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey) ou NHANES, menée auprès des ménages américains pour évaluer un éventail étendu de problème de santé dans le pays.
Risques de diabète et d'hypertension Les résultats de cette recherche confirment ceux d'études plus petites faites précédemment. «Il semblerait que dormir de six à huit heures par nuit confère probablement le moindre risque de maladies cardiovasculaires sur le long terme», explique le Dr Rohit Arora, professeur à la faculté de médecine de Chicago et le principal auteur de ces travaux.
Une partie de l'équation est déjà connue. «Il a été établi précédemment que le manque de sommeil est lié à une hyper-activation du système nerveux sympathique, à l'intolérance de l'organisme au glucose, au diabète, à un accroissement des niveaux de cortisone dans le sang, à la tension artérielle, au rythme cardiaque au repos et à des bio-marqueurs d'inflammation», des facteurs jouant un rôle dans les maladies cardiovasculaires, rappelle le Dr Arora.
Mais la médecine s'interroge encore (...) Lire la suite sur Figaro.fr

vendredi 6 avril 2012

Pour maigrir, mangez du chocolat noir, avec modération...

Malgré sa haute teneur en calories, le chocolat serait bon pour le métabolisme, révèle cette étude pratiquée sur mille personnes et publiée dans les Archives de la médecine interne.

Les personnes, âgées en moyenne de 57 ans, qui mangeaient en moyenne du chocolat deux fois par semaine et pratiquaient du sport 3 à 4 fois par semaine, présentaient un indice de masse corporelle plus faible que celles qui n’en consommaient pas aussi souvent.

L’indice de masse corporelle (IMC) permet de calculer la corpulence en mettant en rapport le poids et la taille. Il aide à évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids.

«Il s’agit d’une découverte un peu surprenante», conclut cette étude menée par Beatrice Golomb de l’Université de Californie de San Diego.
«Avant de vous enfiler une tablette de chocolat par jour, rappelez-vous cependant qu’elle contient 200 calories de sucre et de graisses saturées», rappelle néanmoins Nancy Copperman, une scientifique qui n’a pas pris part à cette expérience.

«Limitez-vous en moyenne à 28 grammes de chocolat noir ou de cacao pauvre en sucre par jour», recommande-t-elle.
D’autres études ont montré que le chocolat était riche en polyphénols, de puissants anti-oxydants naturels qui limiteraient le stress et réduiraient les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques.
«A condition qu’il soit consommé dans le cadre d’une vie saine, le chocolat ne ferait pas grossir. Au contraire, il permettrait de contrôler son poids», précise une autre scientifique, Suzanne Steinbaum, directrice du service des maladies cardiaques de l’hôpital Lenox Hill à New York.


http://www.leprogres.fr/actualite/2012/03/27/pour-maigrir-mangez-du-chocolat-noir-avec-moderation

jeudi 5 avril 2012

Manger du raisin : tout bon contre l’hypertension !

Mangeons du raisin!
Consommer des raisins quotidiennement serait bon pour prévenir l’hypertension chez des personnes dont la tension artérielle est légèrement au-dessus de la normale, selon une étude clinique dévoilée dimanche lors d’une conférence de cardiologie à Chicago. Cette recherche indique que chez des sujets dits pré-hypertendus (pression artérielle systolique entre 120 et 139 mm/Hg et diastolique de 80 à 89 mmHg, millimètres de mercure), le fait de manger des raisins trois fois par jour abaisserait nettement ces chiffres.
Première étude scientifique
Le raisin a déjà la réputation de contribuer à la bonne santé cardio-vasculaire. L’étude dévoilée ce dimanche à Chicago serait, selon ses auteurs, la première à établir scientifiquement l’influence des raisins sur la baisse de la tension artérielle. Les résultats de cette étude, financée par une organisation encourageant la consommation de raisins et subventionnée par des producteurs, ont été présentés à la 61e conférence annuelle de l’American College of Cardiology, l’un des plus grands forums mondiaux de cardiologie, réuni ce week-end à Chicago (Illinois, nord des Etats-Unis).
Meilleur que le chocolat
« On présente souvent comme un fait établi que les raisins réduisent la tension artérielle, mais nous n’avons pas pu en trouver la confirmation dans la littérature médicale », a expliqué le Dr Harold Bays, directeur du Centre de recherche de Louiseville (Kentucky) sur l’athérosclérose et le métabolisme, principal auteur de cette étude. « Notre étude montre que si vous avez le choix entre manger des raisins ou des biscuits au chocolat, il vaut mieux choisir les raisins, tout au moins pour faire baisser sa tension artérielle », a-t-il ajouté.
Bourré de potassium
Ce médecin et son équipe ont testé les effets des raisins comparativement à d’autres en-cas sur un groupe de 46 hommes et femmes pré-hypertendus dont la moitié a consommé des raisins et le groupe témoin des biscuits et autres collations ne contenant aucun fruit ou légume. Les résultats montrent que les sujets qui ont mangé des raisins ont enregistré une nette baisse de leur tension artérielle systolique à la quatrième, huitième et douzième semaines (de -4,8 % à -7,2 % ou de moins 6 à moins 10,2 mmHg). Les chercheurs n’ont pas identifié comment les raisins agissent sur la tension artérielle, indiquant que ces fruits sont très riches en potassium, fibres et antioxydants comme les polyphénols et l’acide phénolique. « Les raisins sont bourrés de potassium, connu pour faire baisser la tension artérielle », a relevé le Dr Bays. Il a souligné qu’il fallait mener des essais cliniques plus étendus pour confirmer ces résultats.

mercredi 4 avril 2012

Allergie : c'est l'heure du grand ménage

A la maison ou au bureau, nous passons près de 90% de notre temps dans des endroits clos. Mais saviez-vous que l'environnement est 5 à 10 fois plus pollué à l'intérieur, qu'à l'extérieur ? A tel point « qu'un Français sur quatre est aujourd'hui allergique » rappelle l'Association Asthme et Allergies. Le printemps est propice aux allergies. L'occasion de rappeler quelques conseils pour assainir votre intérieur.
Les causes d'allergies dans votre intérieur sont nombreuses et variées. Les acariens bien sûr, mais aussi les animaux domestiques, les moisissures ou encore les polluants dits « domestiques » qui aggravent notre sensibilité, comme le tabac, les peintures, les produits d'entretien… « L'allergie, surtout sous ses formes sévères, est une maladie qui impacte fortement la vie quotidienne » explique l'Association Asthme et Allergies. « Eternuements, nez bouché, crise d'asthme, mais également irritation, fatigue. L'allergie peut affecter la vie familiale, la scolarité et la vie professionnelle. » Pourtant, au quotidien, des gestes simples peuvent vous aider à vous prémunir et/ou à atténuer les symptômes allergiques.
Comment agir au quotidien ?
- Les acariens prolifèrent dans des endroits chauds et humides. Ils sont particulièrement présents dans les textiles. Une donnée étonnante : saviez-vous qu'un gramme de poussière peut contenir jusqu'à 2 000 acariens ? L'expression « allergique à la poussière » prend d'un seul coup tout son sens. Pour lutter, privilégiez pour votre literie des housses anti acariens « intégrales et certifiées », aérez votre domicile de 5 à 15 minutes par jour, faites le ménage fréquemment ;
- Bon nombre de plantes, comme le ficus benjamina ou celles d'Asie tropicale sont allergisantes. D'autres au contraire sont reconnues pour être dépolluantes. Dans tous les cas, n'hésitez pas à demander conseil à un vendeur spécialisé ;
- Les moisissures se développent dans les milieux humides. En France, 40% des logements sont concernés. Combinées à une (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 3 avril 2012

Tuberculose : nombre de cas en baisse en France

Selon les dernières estimations de l'Institut de Veille sanitaire (InVS), l'incidence de la tuberculose a enregistré une baisse de 1,7% entre 2009 et 2010. Au total, le nombre de cas observés en France s'établit ainsi à 5 187. Contre 5 276 cas en 2009.
Ce samedi 24 mars, à l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose sera célébré le 130e anniversaire de la, découverte du bacille de la tuberculose. C'était donc le 24 mars 1882.
Avec 8,1 nouveaux cas de tuberculose pour 100 000 habitants en 2010, la France est considérée comme un pays à faible incidence.
« Cependant », souligne l'InVS, « les taux retrouvés dans certains groupes de population, doivent inciter à ne pas relâcher les efforts de lutte antituberculeuse visant à réduire les disparités observées. » Ainsi comme les années précédentes, le taux d'incidence des cas déclarés est plus élevé en Ile-de-France 16,3 cas pour 100 000 habitants) et en Guyane (15,9 cas pour 100 000). Le nombre de cas déclarés est également élevé chez les personnes sans domicile fixe et les personnes nées dans des pays à forte incidence de tuberculose, notamment en Afrique subsaharienne.
« A ce jour, les dernières données disponibles montrent des couvertures vaccinales insuffisantes chez les enfants pour lesquels la vaccination BCG est fortement recommandée », indique l'InVS. « Cependant, on ne note pas d'impact significatif sur la suspension de l'obligation vaccinale par le BCG en 2007 sur l'épidémiologie de la tuberculose de l'enfant ».

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lundi 2 avril 2012

Cancer : l'effet bénéfique de l'aspirine confirmé

Trois études révèlent son intérêt dans la prévention et le traitement des cancers.
Cela apparaît de plus en plus nettement: l' aspirine joue clairement un rôle positif dans la prévention mais aussi dans l'évolution du cancer. Les trois nouvelles études publiées mercredi dans le Lancet et le Lancet Oncology viennent renforcer les résultats déjà obtenus par l'équipe du Pr Peter Rothwell (université d'Oxford). Dès 2007, ses travaux indiquaient une réduction globale par l'aspirine du risque à long terme de décès par cancer. En 2010, il avait démontré cet effet bénéfique d'abord pour le cancer colorectal, puis pour d'autres tumeurs -prostate, estomac, poumons, pancréas Cette réduction globale de la mortalité par cancer, de 20 à 25% selon les tumeurs, était encore plus élevée (34%) lorsque la durée de la prise quotidienne d'aspirine dépassait cinq ans.
Restait à savoir si le même bénéfice se faisait aussi sentir à plus court terme. C'est ce qu'ont cherché à établir Peter Rothwell et John Radcliffe (hôpital d'Oxford) dans cette nouvelle série de travaux. Pour cela, ils se sont servis comme auparavant des nombreux essais qui ont évalué l'action de l'aspirine, utilisée à dose quotidienne dans la prévention au long cours des accidents cardio-vasculaires pour son effet anti-agrégant plaquettaire et fluidifiant du sang.
Dans la première étude publiée mercredi par le Lancet , l'analyse des dossiers médicaux des 77.549 patients inclus dans 51 essais de prévention cardio-vasculaire montre que l'aspirine diminue globalement de 15% le risque de décès par cancer chez les patients traités par rapport aux témoins. Ce risque est même réduit de 37% si on tient seulement compte des 5 premières années de traitement. De plus, dans 6 essais de prévention primaire des accidents cardio-vasculaires par de faibles doses quotidiennes d'aspirine (soit 35.535 participants), la survenue d'un cancer est réduite d'environ un quart durant les 3 premières années du traitement, de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

dimanche 1 avril 2012

Allergies aux pollens : donnez-vous le droit de sortir

« Les patients ne savent pas qu'à la sortie de l'hiver, certaines allergies à des pollens peuvent se manifester », explique le Dr Florence Trébuchon, allergologue à Montpellier. A l'occasion de la Journée nationale de prévention des allergies ce 20 mars, elle insiste sur la nécessité de se traiter dès les premiers symptômes. Explications.
Non, ce n'est pas un rhume… « Les pollens d'arbres comme le bouleau dans le Nord ou le cyprès dans le Sud, peuvent provoquer des symptômes allergiques ». Le problème c'est qu'à cette période de l'année, les patients ne réalisent pas qu'ils souffrent d'une rhinite allergique. Ils confondent leurs symptômes, avec ceux d'un rhume.
Certes une allergie au bouleau par exemple, va se caractériser par un rhume. Celui-ci va se durer plusieurs semaines, au lieu d'une seulement pour un rhume d'origine virale. « Le patient se mouche en permanence et présente une obstruction nasale, autrement dit, il aura le nez bouché ». La rhinite allergique enfin, est souvent associée à une conjonctivite et une autre composante respiratoire. D'ailleurs, elles sont souvent considérées comme un facteur de risque d'asthme.
Agissez sans délai pour éviter que votre rhinite ne s'aggrave. « Cela se soigne très bien. Nous disposons de traitements qui permettent de soulager durablement les symptômes ». C'est important car en matière d'allergies, bien des patients abandonnent leurs traitements, par lassitude. « Certains renoncent à se traiter et voient leur qualité de vie se dégrader. Il est important de consulter son médecin ou un allergologue pour avoir une ordonnance complète et adaptée. »
Quels médicaments? Pour la prise en charge de ce type d'allergies, les professionnels utilisent les antihistaminiques. Demandez conseil à votre pharmacien, car certains de ces antihistaminiques sont disponibles à la fois sans ordonnance et sous forme générique.
Sortez. Pour Florence Trébuchon, il est important de dire aux allergiques de sortir. « S'il fait beau, vous (...) Lire la suite sur destinationsante.com