mercredi 29 février 2012

Anorexie : la maigreur à tout prix

« Je veux sentir mes os », « je veux voler comme une plume ». Les anorexiques se sentent éternellement gros et, paradoxalement, ils ne se voient pas maigrir. Pourtant, ce trouble du comportement alimentaire se caractérise bel et bien par une maigreur extrême. Également considérée comme une addiction sans substance, l'anorexie concerne majoritairement des adolescentes. Le Dr Marcel Rufo, chef du service de pédopsychiatrie au CHU Sainte-Margueritte (Marseille), la décrypte pour l'agence de presse Destination Santé.
Relativement rare, l'anorexie est une maladie grave, qui peut entraîner le décès de ses victimes. « La mortalité se situe entre 5% et 22% selon les études », indique Marcel Rufo. La maladie se caractérisant par une trop faible consommation de nourriture, les patientes maigrissent alors dans des proportions considérables. « Certaines ne pèsent que 27 kg » explique notre spécialiste. Même pour une jeune femme mesurant 1,55 m, ce poids est évidemment beaucoup trop faible. Pour exemple dans ce cas, l'indice de masse corporelle (IMC) s'établit à 11 ! Or selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), en-dessous de 20, l'IMC traduit un poids insuffisant par rapport à la taille,.
« Les anorexiques ont pour obsession la maîtrise absolue de leur corps. Ils mettent en place un régime qui réussit trop bien », explique le Dr Rufo. Cette pathologie de l'alimentation est en réalité « une maladie de l'image de soi », précise-t-il. Et elle contient une part sociale due à l'image positive de la minceur. « Aujourd'hui, dans les pays occidentaux, les riches sont maigres et les pauvres sont gros. La maigreur correspond à la réussite sociale », souligne-t-il.
Des adolescentes fragiles
Les patients du Dr Rufo entretiennent un rapport particulier à leur propre corps au moment de la puberté. L'adolescence en effet, représente un défi de taille : il s'agit de « s'accepter comme l'on est, avec ses rondeurs ou sa maigreur, avec ses défauts en somme ».
Les adolescents – et (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 28 février 2012

Dents blanches, haleine fraîche : les solutions naturelles

Le temps fait grise mine, mais on sourit quand même ! Et ultra bright le sourire, s'il vous plait. Comment ? Avec nos astuces 100% naturelles et 100% efficaces.
La petite astuce des amateurs d'aromathérapie consiste à appliquer une goutte d'essence de citron sur la dose de dentifrice. Ensuite, pas de secret : on se lave les dents après chaque repas et on se rince les dents après chaque tasse de café ou de thé.Sinon, le bicarbonate de soude, saupoudré sur une brosse à dent humide permettrait également de blanchir les dents et de les détartrer. Mais à ne pas utiliser tous les jours. quand même !>> A lire aussi : 3 recettes pour faire votre dentifrice maison
Philippe Goeb, médecin aromathérapeute conseille de mettre "une goutte de menthe et de citrus linoleum sur un comprimé neutre" pour éviter la mauvaise haleine.A la maison, on peut aussi utiliser des aromates frais : mordiller dans du persil (anti-bactérien et antiseptique) ou de la menthe fraîche pour pallier momentanément ce désagrément. Plus généralement, n'oubliez pas de boire de l'eau fréquemment pour éliminer une partie des bactéries présentes dans la bouche et éviter la sensation de "bouche sèche".>> A lire aussi : Mauvaise haleine : la solution homéo
L'aphte étant un virus, les huiles essentielles qui fonctionnent bien pour le traiter sont avant tout anti-virales et anti-infectieuses.Pour un bain de bouche traitant, le Dr Philippe Goeb, aromathérapeute, préconise : "une goutte d'huile essentielle de tea tree également appelé melaleuca alternifolia (arbre à thé) diluée à un peu de teinture mère de Calendula qu'on ajoute à de l'eau tiède". A utiliser trois ou quatre fois par jour. Ce bain de bouche guérit également les lésions et inflammations de la gencive.>> A lire aussi : Aphtes: comment les éviter ?
Les dentistes qui pratiquent leurs soins de façon plus naturelle sont encore peu nombreux. Pourtant, c'est (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 27 février 2012

Villefranche-de-Rouergue Pour accoucher "en se sentant comme chez soi"

Le centre hospitalier de Villefranche a inauguré, vendredi, la première Maison de naissance de Midi-Pyrénées.
Un grand lit où le couple peut s’étendre, baignoire, musique douce... La nouvelle salle de travail non médicalisée pour les femmes désirant accoucher naturellement à l’hôpital de Villefranche-de- Rouergue (Aveyron) se veut un cocon pour la mère et l’enfant. "Nous avons cherché à créer une atmosphère de “zénitude” totale, pour donner le sentiment de materner la mère", expliquait, vendredi lors de l’inauguration de cet équipement, la responsable de la maternité, la gynécologue-obstétricienne Anne-Marie Bader.

"On se sent vraiment comme chez soi, pas dans un hôpital", se réjouit Stéphanie Boudou, 29 ans. Elle vient de donner naissance à sa fille Manon dans cette pièce "rassurante", qui ne ressemble en rien à une salle de travail traditionnelle avec lit à une place, étriers, masques, écrans de moniteurs... La "salle physiologique de préparation à l’accouchement" de Villefranche, la première en Midi-Pyrénées, correspond aux Maisons de naissance mises à l’essai dans quelques hôpitaux comme Strasbourg ou Angers, note le défenseur de ces structures novatrices, le Pr Israël Nisand, gynécologue strasbourgeois venu pour l’inauguration de ce nouveau lieu.
À côté des salles de travail classiques
Dans la salle aux murs gris clair, un investissement de 130 000 €, "le lit est assez grand pour que le mari soit allongé avec sa femme, pour qu’il prenne une part active au travail", note Mme Bader. A côté, la baignoire est remplie d’eau chaude pour que la mère s’y relaxe pendant les contractions, et l’accouchement lui-même se fait sur le lit, en position accroupie. Le local, qui respecte les normes d’un centre hospitalier, est séparé par un simple couloir des salles de travail classiques où la parturiente peut être dirigée en cas de complications. Mme Boudou, infirmière, avait fait le choix d’une naissance naturelle pour son deuxième enfant, afin de "vivre l’accouchement complètement", sans péridurale ou autre moyen pour limiter la douleur. "Même si les contractions étaient douloureuses, je devais ressentir ça pour me sentir vraiment maman", confie-t-elle.
Une musique douce et une lumière tamisée créent une ambiance de "relaxation, comme à la maison : il n’y a pas de parasites comme le bip-bip des appareils de contrôle" des salles médicalisées. Après l’accouchement, la petite Manon ne lui a pas été arrachée pour la pesée et les examens : "Elle est restée nue sur ma peau pendant deux heures. On était seuls avec son papa, tous les trois", se souvient Stéphanie Boudou. Mais faire ce choix, souligne-t-elle, n’est pas un refus du médical. Elle n’aurait pas voulu accoucher chez elle : "En aucun cas je n’aurais souhaité mettre la vie de ma fille et la mienne en danger, il me fallait la sécurité d’un hôpital à côté."
Le Pr Israël Nisand, qui a fait installer huit "salles physiologiques" au CHU de Strasbourg, est formel : "Je suis contre les Maisons de naissance expérimentées en dehors des hôpitaux", dit-il, rappelant que si 85 % des accouchements se déroulent normalement, il y a toujours un risque. Sans compter que de nombreuses femmes ayant fait le choix d’un accouchement naturel, démédicalisé, sans intervention (injections, péridurale...) pour faire diminuer les souffrances, changent d’avis au moment des premières contractions : seules 3 à 4 % de ces futures mères vont jusqu’au bout de leur démarche, reconnaît Mme Bader.
http://www.midilibre.fr/2012/02/25/pour-accoucher-en-se-sentant-comme-chez-soi,462759.php

dimanche 26 février 2012

Ménopause : 5 conseils pour les troubles de l'humeur

On dort bien mieux l’esprit en paix. Chasser énervement, idées noires et autres inquiétudes aide à retrouver un sommeil réparateur pendant la ménopause.
Première mesure pour bien dormir : diminuer tout ce qui énerve. D’autant qu’il est prouvé que thé, café, alcool, colas et tabac augmentent aussi la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur.Prenez également un dîner plus léger : les dîners trop copieux, notamment ceux riches en graisse, perturbent le sommeil. Donc, pas de restes de cassoulet le soir : ils peuvent tout à fait attendre le lendemain midi !>> A découvrir aussi : 6 astuces naturelles pour bien vivre votre ménopause
Une tisane de camomille, de tilleul ou de verveine calme le jeu après dîner. Plus radicales encore, les teintures mères de passiflore, valériane, mélisse, lavande ou aubépine : à raison d’une cuillerée à café dans de l’eau matin et soir, en cure d’un mois. Des complexes réunissent plusieurs de ces plantes : Tranquital, Spasmine, Sommeil’phyt, Vagostabyl ou Euphytose. de Ménophytea Sommeil associe mélisse et houblon (un phyto-œstrogène qui favorise le sommeil) à des œufs de poisson sauvage. À base de plantes fraîches, le complexe Sommeil du laboratoire A. Vogel a aussi ses partisans. Il faut persévérer deux mois avant de savoir si l’un de ces produits réussit.>> A découvrir aussi : 4 tisanes anti-stress à faire vous-même
On trouve les plantes antistress sous forme homéopathique, comme dans Passiflore composé (2 granules 3 fois par jour, ou en fin de journée et lors des réveils nocturnes). Lehning L72 offre un mélange de 10 remèdes homéopathiques qui luttent contre la nervosité et favorisent l’endormissement (60 gouttes au coucher). Le complexe Sédatif PC peut même aider à se sevrer des somnifères.>> A lire aussi : Sommeil: les meilleures plantes anti-insomnie
Si l’on veut dormir comme un bébé, mieux vaut s’assurer un bon apport en ce minéral. En recourant au classique magnésium + vitamine B, ou bien en (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 25 février 2012

Un cœur qui s'emballe : une histoire pas toujours palpitante…

« Mon cœur bat la chamade », raconte l'histoire… palpitante d'un cœur - celui de Myrtille Chartuss - qui s'emballe un peu vite. Avec le cardiologue Jean-Jacques Mourad (Paris) et grâce à une bourse de la campagne One Mission, One Million, cette artiste a réalisée une vidéo teintée d'humour pour sensibiliser le public à un sujet grave et qui ne prête pas à rire : la fibrillation auriculaire. Ce trouble du rythme cardiaque est en effet un facteur de risque majeur d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Tout commence donc, par une histoire de cœur. Assise devant son écran, Myrtille en pince pour un chanteur de rock à la « banane » prononcée. Le ton est rythmé, percutant. Myrtille toutefois, sent bien que son cœur s'emballe un peu trop rapidement. Soudain, le chanteur sort de la télévision – oui, le ton aussi est décalé… - et lui ordonne d'aller consulter un médecin. « Si votre cœur bat la chamade, zappez le chanteur et appelez le docteur », lance la voix off.
Ce programme court d'une minute trente, est né de la rencontre improbable entre une artiste, fan de vidéos et un professeur de médecine passionné de photographie. La vidéo a vu le jour grâce à la campagne One Mission One Million – Au cœur de l'AVC, une initiative lancée en 2011. Cette dernière vise à sensibiliser le grand public sur le risque d'AVC lié à la fibrillation auriculaire.
L'humour au service de la santé publique
« Nous avions pour priorité d'être compris du grand public, de manière drôle et dans le cadre d'un message court. Sans oublier un petit côté paniquant en milieu de séquence, lorsque le personnage se rend compte que son problème peut être grave », nous explique Myrtille Chartuss. Avec un savoureux dosage d'humour décalé au profit d'un message de santé publique des plus sérieux, le pari est gagné !
Cette action a été conçue par le Pr Jean-Jacques Mourad, qui exerce à l'Hôpital Avicenne de Bobigny (93). Ce cardiologue n'est pas seulement fan de photo. Il est aussi à la tête du Comité (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 24 février 2012

Forme: comment dire non au coup de fatigue de l'hiver

Vannée, épuisée... Il est temps de réagir ! Pas question de laisser s'installer la fatigue en cette période de grand froid. Découvrez notre programme sur mesure pour vitaminer votre hiver.
Environ 40 % des Français se sentent fatigués, et ce symptôme représente l'un des principaux motifs de consultation, notamment aux changements de saison. Froid, manque de lumière, infections... la fin de l'hiver est une période critique où notre système immunitaire et notre moral sont attaqués. Les solutions ? Une bonne hygiène de vie et une alimentation adaptée.Bien manger est fondamental quand on veut garder son tonus. Quelle soit psychique, réactionnelle (conséquence d'un surcroît de travail) ou somatique (après une infection), la fatigue doit toujours être prise au sérieux. Pour la prévenir et la traiter, nos spécialistes vous indiquent les erreurs à éviter et des petits trucs, assortis de menus toniques. Des mesures simples pour que la diététique reste au service de l'énergie. Nos spécialistes : le Dr Serge Rafal, nutritionniste, médecin du sport et spécialiste des médecines douces; le Dr Alain Delabos, nutritionniste, spécialiste de la chrono-nutrition, et le Pr Jean-Robert Rapin, professeur de pharmacologie à la faculté de Dijon.>> A découvrir aussi : 3 fleurs de Bach pour gagner du tonus
Que vous soyez débordée, surmenée ou convalescente, vos défenses naturelles sont mises à mal. Pour les renforcer, sélectionnez les bons aliments et profitez des traitements doux à base de plantes.Si par hasard un membre de votre entourage tombe malade, les huiles essentielles sont utiles pour effectuer une prévention "rapprochée" et vous éviter de tomber malade à votre tour.Le conseil aromathérapie : prenez 1 goutte de Ravintsara avec une goutte de Melaleuca alternifolia dans une cuillère à café de miel, 4 fois par jour pendant une semaine.>> A lire aussi : Les 8 huiles essentielles indispensables pour la santé
Problèmes familiaux, (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 23 février 2012

Un traitement contre le cancer pourrait guérir Alzheimer

Un médicament pour traiter une forme rare de cancer, testé sur des souris atteintes d'Alzheimer, est parvenu à inverser les caractéristiques de la maladie.

Une avancée de la recherche non négligeable. Un médicament contre le cancer a rapidement restauré les fonctions cérébrales normales de souris de laboratoire atteintes de l'équivalent d'Alzheimer. Cette découverte pourrait déboucher sur un traitement pour cette maladie incurable et dévastatrice, révèle une étude publiée jeudi.
Non seulement cet anti-cancéreux, le bexarotene, a fait disparaître chez ces souris jusqu'à 75% des plaques de bêta-amyloïde, une forme de protéine dont l'accumulation est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer mais il a aussi inversé les symptômes de cette maladie, comme la perte de mémoire. Le bexarotene, initialement développé par le laboratoire américain Ligand Pharmaceuticals sous le nom de marque Targretin, avait été approuvé par l'Agence américaine des médicaments (FDA) en 1999.
Des effets rapides
Il traite un cancer rare dit lymphome cutané à cellule T. Le laboratoire japonais Eisai a racheté les droits mondiaux du bexarotene en 2006. Tout juste 72 heures après avoir commencé le traitement avec le bexarotene, les souris de laboratoire - génétiquement modifiées pour développer l'équivalent de la maladie d'Alzheimer - ont commencé à montrer des comportements normaux, expliquent les chercheurs à l'origine de cette étude. Ces animaux ont ainsi retrouvé leur mémoire et le sens de l'odorat, explique le Dr Daniel Wesson, professeur adjoint de neurosciences à la faculté de médecine Case Western à Cleveland (Ohio, Nord), principal co-auteur de l'étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 février.
Cette avancée est "sans précédent", juge Paige Cramer, un chercheur de la faculté de médecine Case Western qui a contribué à (...) Lire la suite sur lexpress.fr

mercredi 22 février 2012

Froid: lentilles, lesquelles choisir ?

l n’y a pas que le petit salé dans la vie des lentilles ! Corail, noires, vertes, blondes, les lentilles nous en font voir de toutes les couleurs, sans jamais se départir de formidables bénéfices pour notre santé.
Ringardes, les lentilles? Si on les regarde souvent d’un mauvais œil, c’est surtout parce que leur image de légumes de cantine, trop cuits et flanqués de saucisses grassouillettes, leur colle à la peau.Pourtant, la lentille n’a que des atouts pour la santé : une incroyable richesse en fibres (11 à 31 %), magnésium (100mg) et fer (8mg). Elle nous apporte aussi des protéines végétales en quantité (16g pour 200g de lentilles cuites)… Petite précision tout de même, leurs acides aminés sont incomplets. Les végétariens les associeront à des céréales (riz, boulgour, blé… à raison de deux tiers de céréales pour un tiers de légumineuses) afin d’obtenir les huit acides aminés essentiels à l’organisme.Et ne l’accusez pas de faire grossir : avec son index glycémique bas (25 à 30, selon les variétés), elle est nettement plus intéressante que les pâtes (40 à 55 selon la cuisson) ou le riz (70 pour le riz blanc standard). Elle évite ainsi les pics d’insuline et procure une sensation durable de satiété. Enfin, comme les autres légumineuses, elle est intéressante dans la lutte contre les maladies cardiaques, notamment grâce à des propriétés hypocholestérolémiantes.
C’est la plus répandue en France. La lentille verte du Berry bénéficie d’une IGP (indication géographique protégée) et du Label Rouge. Et celle du Puy a obtenu une AOC (appellation d’origine contrôlée). Grâce à sa peau plus fine et à son amande moins farineuse que celles des autres lentilles vertes, elle cuit plus vite. Sa forte teneur en minéraux lui confère sa saveur unique et recherchée par les puristes. Quant à sa couleur marbrée, elle découle de la présence d’un pigment anthocyane, un puissant antioxydant de couleur bleue (comme les myrtilles). À déguster telle quelle : comme elle ne se délite pas (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 21 février 2012

La minceur au bout… de la fourchette

Exit couteaux, cuillères et même paluches… Seule la fourchette est autorisée. Le nutritionniste Jean-Michel Borys veut populariser la méthode inventée par le scientifique Ivan Gavriloff, appelée en le « forking » (de « fork », fourchette en anglais) et dont le livre sort cette semaine. « J’étais sceptique, avoue le médecin, mais le bonhomme était sympathique… Je l’ai écouté.
Il m’a finalement convaincu. » L’idée est assez simple, car en mangeant uniquement à la fourchette, cela élimine mécaniquement les aliments dont on a tendance à abuser ou qui sont les plus gras. Gâteaux, plats généreux ou viande en sauce par exemple. Le principe : manger normalement dans la journée, mais, le soir, s’interdire les mets que l’on ne peut pas piquer.

Jouer le jeu

Evidemment, si l’on s’acharne, presque tout est mangeable avec une fourchette. « Après, c’est du bon sens », précise le spécialiste. Il ne faut pas essayer d’ingurgiter un pavé de bœuf en sauce sans couteau et sans pain, à moins de vouloir faire le pitre devant ses enfants… L’idéal de ce régime : les légumes évidemment, les poissons bien cuits, les salades ou même les pâtes.

Sauver sa vie sociale

La méthode prend en compte nos nouveaux modes de vie. « Le midi, on mange souvent avec ses collègues ou sur le pouce, poursuit Jean-Michel Borys. Avec la vie que l’on mène aujourd’hui, on n’a pas le temps de se préparer quelque chose de spécial tous les jours. Et il ne faut surtout pas se couper des gens qui nous entourent : le repas est un moment convivial, aussi bref soit-il. » Beaucoup de régimes ont en effet tendance à nous couper du monde ou à contraindre nos proches à « subir » nos restrictions alimentaires.

Antifrustration

« Le forking n’est pas un régime », assure le docteur Borys. La « méthode » reste souple : difficile de manger du foie gras avec une fourchette, alors, lors d’une fête, profitez comme vos amis. N’hésitez pas à répondre favorablement à une invitation à dîner. Le stress fait grossir! Le nutritionniste note, en moyenne, chez les 500 patients qu’il a suivis depuis deux ans, une perte de1,5 kg par mois. « Il faut aller doucement, écouter son corps et, à Noël, si l’on ne prend pas de poids, c’est déjà très bien! On se rattrapera le mois suivant. »

Se déculpabiliser

Après vingt-cinq ans d’expérience, le spécialiste sait que perdre 10 kg en un mois est très mauvais. Dans nombre de régimes à la mode, il faut compter des points, des grammes ou s’imposer un menu strict selon les jours, très contraignant lorsque l’on travaille ou que l’on est parent. Détendez-vous et déculpabilisez. L’alimentation n’est pas la seule cause de prise de poids, l’inactivité, les soucis et autres jouent aussi un grand rôle.

C’est pareil pour le sport

L’activité physique est très importante. « Mais nous devons garder une notion de plaisir. Pas besoin de s’épuiser, c’est la même logique. Lorsque l’on se ronge les sangs parce que l’on a loupé sa séance d’abdo-fessiers, ce n’est pas bon. Moi, je vais travailler en vélo, je mets environ vingt minutes. J’habite à Montmartre, alors ça monte! Cela suffit pour une activité quotidienne. »

L’exemple chinois

La Chine connaît aujourd’hui une épidémie d’obésité. En s’occidentalisant, les jeunes gens abandonnent les baguettes, qui, comme la fourchette, triaient naturellement les aliments en sauce, très gras, et limitaient intuitivement la quantité avalée. Une méthode simple qui s’inspire finalement de l’adage : « petit déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant ».

* « Maigrir avec la méthode forking », Jean-Michel Borys, Ivan Gavriloff et Carine Bernardi, First Editions, 17,50 €.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-minceur-au-bout-de-la-fourchette-20-02-2012-1869387.php

lundi 20 février 2012

Grippe : 4 règles pour éviter de l'attraper au bureau

L'épidémie de grippe s'installe en lle-de-France en Languedoc-Roussillon et en Provence-Côte d'Azur. Si vous habitez dans l'une de ces trois régions, voici quelques principes simples qui permettront de prévenir la diffusion du virus de la grippe au bureau…
Tout simplement parce que les smartphones, ces téléphones mobiles à écran tactile que l'on n'hésite pas à se passer de mains en mains, pour montrer une vidéo, des photos de famille ou le dernier statut Facebook de Topsante.com par exemple, sont de véritables nids à microbes. Inévitablement, environ 30% des virus ou bactéries présents sur l'écran du téléphone se retrouvent sur vos doigts : des doigts qui sont ensuite en contact avec vos yeux, votre bouche, votre nez...>> A lire aussi : Symptômes de la grippe: comment les reconnaître
Si l'on en croit les derniers chiffres du baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), le lavage des mains est loin d'être un geste automatique, même en période d'épidémie ! Ce sont pourtant de véritables portes d'entrée pour les virus, d'autant que l'on porte souvent les mains à la bouche ou au nez, même sans s'en rendre compte. Evitez donc de toucher des objets à utilité collective (poignées de porte, portable prêté, ordinateur central…) et si vous ne pouvez faire autrement et que vous n’utilisez pas de gants en latex jetables, lavez-vous régulièrement les mains au savon ou avec un gel hydroalcoolique. >> A lire aussi : Virus: on ne se lave pas assez les mains
Il est important de diluer les virus dans l’air afin de réduire le risque de contamination. Pour cela, aérez votre bureau plusieurs fois par jour, même par grand froid. Dix minutes suffisent.Dans les bâtiments dotés de ventilation mécanique simple ou double flux, maintenez la ventilation et fermez les portes. Pour les bâtiments avec climatisation centralisée, maintenez l’apport d’air (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 19 février 2012

Le chocolat, c'est bon aussi pour l'hypertension

D'après une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association et menée auprès de 44 adultes âgés de 56 à 73 ans atteints d'hypertension, le chocolat noir consommé régulièrement et en petite quantité serait très bénéfique pour la santé.
Pour les besoins de l'étude, il a été donné chaque jour aux participants à l'étude soit quelques grammes de chocolat noir, soit la même quantité de chocolat blanc. Au bout de 18 semaines, les personnes ayant consommé régulièrement du chocolat noir ont vu leur tension baisser en moyenne de deux à trois points. Du côté des consommateurs de chocolat blanc, aucune modification n'a été notée.
Contrairement au chocolat au lait ou au chocolat blanc, le chocolat noir est très riche en flavonoïdes, un antioxydant puissant. De plus, ce chocolat contient moins de matières grasses et de sucres.
>> A découvrir : nos recettes salées au chocolat
Certains effets du chocolat, plus étonnants, ont également été reconnus par la communauté scientifique. Grâce à ses antioxydants, il stimulerait le cerveau et protégerait du vieillissement cérébral. Autres vertus du chocolat : il aurait un effet anticoagulant, comparable à celui de l'aspirine.
A savoir : 100g de chocolat noir ou de chocolat au lait apportent sensiblement la même quantité de calories : environ 500. Seulement, le chocolat noir contient un peu moins de sucre que le chocolat au lait. Il est riche en cuivre puisque 100g de chocolat noir permettent de couvrir 22% des apports journaliers recommandés. Il est également riche en magnésium (112mg par tablette) et en fer. Le chocolat au lait est en revanche beaucoup plus riche en calcium et en phosphore. Le chocolat blanc est aussi riche en calcium, mais nettement plus sucré et relève de la confiserie.
Sachez enfin que le chocolat light n'est allégé qu'en sucres. Il contient autant de lipides, voire plus que dans un chocolat noir classique. 
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samedi 18 février 2012

Laisser bébé manger avec les doigts pourrait l'aider à éviter le surpoids

Les bébés qui gèrent eux-mêmes leur diversification alimentaire en mangeant avec les doigts sont plus enclins à se nourrir sainement en grandissant et à garder un poids correct, que les bébés sevrés à la cuillère, montre une étude publiée par le British Medical Journal.
Il s'agit cependant d'une petite étude, réalisée sur 155 enfants âgés de 20 mois à six ans et demi, et basée sur un questionnaire rempli par les parents.
92 bébés ont été sevrés grâce à la méthode nommée "baby led weaning" (littéralement, bébé se sèvre seul), qui consiste à laisser l'enfant manger seul des petits morceaux d'aliments solides à texture fondante. Les 63 autres ont été sevrés avec la méthode traditionnelle : aliments réduits en purée donnés à la petite cuillère.
Le pain ou les pâtes préférésLes chercheurs de l'Ecole de Psychologie de l'Université de Nottingham (Royaume-Uni) ont montré que les glucides, comme le pain ou les pâtes, étaient les aliments préférés des bébés ayant découvert les aliments avec les doigts, alors que ceux sevrés à la petite cuillère préféraient les produits sucrés. Cela bien qu'on ait offert plus souvent aux bébés sevrés à la cuillère des glucides, fruits et légumes et protides.
Selon les chercheurs, les glucides présentés sous forme solide peuvent sensibiliser les enfants à la texture des aliments, perdue lorsque ceux-ci sont réduits en purée. Les glucides pourraient aussi simplement être plus faciles à mâcher que d'autres aliments solides comme la viande, relèvent les chercheurs.
8 enfants obèses contre 1Par ailleurs, davantage d'enfants étaient en surpoids ou obèses dans le groupe "sevrés à la cuillère" (8 enfants obèses) que dans le groupe "sevrés avec les doigts" (1 enfant obèse). Cette différence n'était pas explicable par le poids de naissance, le poids des parents ou des facteurs socio-économiques, selon les chercheurs.
"Notre étude suggère que la méthode "baby led weaning" a un impact positif sur les préférences des enfants pour des aliments qui sont à la base d'une nourriture saine, tels que les glucides", affirment les auteurs de l'étude. "Cela a des implications dans le combat contre l'augmentation de l'obésité dans les sociétés contemporaines", ont-ils ajouté.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/obesite-laisser-bebe-manger-avec-les-doigts-pourrait-l-aider-a-eviter-le-surpoids-07-02-2012-1593395.php

vendredi 17 février 2012

Antidouleur: les bonnes raisons de vous offrir une bouillotte

Certes, la bouillotte réchauffe et réconforte. Mais elle rend plus de services qu’on ne l’imagine. La bouillotte calme, décontracte et soulage aussi. Découvrez vite tous les maux soignés par la bouillotte.
Cette compagne qui réchauffe les draps froids en hiver est pour beaucoup d’entre nous liée aux souvenirs d’enfance. Mais derrière cette image douillette de la bouillotte se cache un véritable accessoire de thermothérapie. La chaleur qu’elle diffuse combat la douleur. Et son application entraîne une dilatation des vaisseaux sous-jacents qui permet de bien relâcher les muscles.>> A lire aussi : Patch antidouleur : ça marche comment ?
Le mode d’emploi, il est on ne peut plus simple : on verse de l’eau (non bouillante !) dans ce récipient en caoutchouc que l’on remplit aux deux tiers, puis qu’on referme après avoir évacué la vapeur. Voilà qui n’exige pas une adresse hors du commun. Tout juste les distraites devront- elles penser à bien reboucher la bouillotte !Dernière précaution à respecter : ne pas la mettre en contact direct et prolongé avec la peau pour éviter tout risque de brûlures.Info + : Il existe aussi des bouillottes sèches. Bio, écolos, elles se présentent sous forme de petits coussins remplis de noyaux de cerises, de graines de lin, de tourbe ou d’épeautre (www.epeautre.fr).Il n’y a qu’à les enfourner au micro-ondes pendant 2 à 3 minutes. Et elles diffusent de la chaleur pendant des heures.>> A lire aussi : 10 idées pour rester en forme quand il fait froid
1- Elle soulage les douleurs abdominales ou les règles douloureuses lorsqu’on l’applique sur le ventre.2- Elle apaise les contractures musculaires après un exercice physique.3- Elle diminue les douleurs articulaires chroniques dues à l’arthrose ou aux rhumatismes.4- Elle détend les dos et les nuques contractées (torticolis).5- C’est l’alliée des frileuses (et des frileux…). Avec une bonne bouillotte, finis les pieds gelés !Attention : entorses, fractures, déchirures musculaires, (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 16 février 2012

Un coeur artificiel pour des patients à bout de souffle

Cela fait des décennies qu'on l'attend. Une attente d'autant plus pressante que le nombre de greffons continue de diminuer, pendant que les patients souffrant d'insuffisance cardiaque grave, et relevant d'une transplantation, sont, eux, toujours plus nombreux. Si le Jarvik 2000, dernier né des « cœurs artificiels » ne constitue pas ce « cœur définitif » dont chacun rêve, il est aujourd'hui un espoir tangible pour ces malades dont la vie n'est souvent plus suspendue qu'à un fil. Le Pr Gilles Dreyfus, directeur du Centre Cardiothoracique (CCT) de Monaco est l'un des rares experts au monde à réaliser cette assistance circulatoire. Il en détaille les mécanismes. « Il s'agit d'une pompe axiale que l'on implante dans la pointe du ventricule gauche et qui va aider le cœur défaillant ou s'y substituer, en assurant un débit sanguin à un niveau normal. »
Des critères très stricts
Cet appareil présenterait, selon le chirurgien, plusieurs avantages par rapport aux autres dispositifs. « Il est miniaturisé - il pèse à peine 90 grammes - et d'une grande fiabilité ; jusqu'à présent on ne lui connaît aucun dysfonctionnement mécanique. Il a par ailleurs une plus faible consommation d'énergie. »Enfin, et il ne s'agit pas là du moindre de ses atouts, « la connexion électrique s'effectue au moyen d'un câble très fin qui relie le Jarvik à une minuscule prise électrique implantée derrière l'oreille (sur l'os occipital) et peu visible. » Un dispositif qui limiterait considérablement le risque d'infections, par rapport à un implant au niveau abdominal. « Le patient peut ensuite réguler lui-même le débit sanguin de sa prothèse grâce à un petit boîtier extérieur (de la taille d'un téléphone portable) porté à la ceinture. De ce fait, il a la possibilité de faire du sport, de se déplacer à sa guise… De vivre quasi normalement, en adaptant le débit à ses activités. » Aujourd'hui, ils sont à peine 550 patients dans le monde à avoir été implantés d'un cœur artificiel gauche de ce type. Dont 20 en France. Parmi eux, André Robilliart, un Mentonnais de 49 ans, opéré par l'équipe du Pr Dreyfus, en novembre dernier (lire par ailleurs). « Ce dispositif d'assistance circulatoire, très coûteux(environ 80 000 euros, N.D.L.R.), est réservé aux patients correspondant parfaitement aux critères d'implantation » insiste le Pr Dreyfus. Le premier de ceux-ci est tout simplement l'absence d'alternative - faute de cœurs disponibles à greffer -, pour des malades en insuffisance cardiaque terminale, à l'instar d'André. « Grâce au Jarvik, on pourra au moins aider quelques personnes, chaque année, à sortir de l'impasse », témoigne modestement le Pr Dreyfus.
D'ores et déjà, un Jarvik pédiatrique a été développé. Avec le recul encore modeste dont on dispose, on peut simplement affirmer que le taux de survie avec un cœur artificiel est voisin de celui de la greffe. Soit au moins 5 à 10 ans. Un temps gagné inespéré pour des patients à bout de souffle.
http://www.nicematin.com/article/papier/un-coeur-artificiel-pour-des-patients-a-bout-de-souffle.776254.html

mercredi 15 février 2012

Cancer : la recherche en direct avec la Ligue

Aujourd'hui et demain, Nantes accueille la 14è édition du Colloque de « La Recherche de la Ligue contre le Cancer ». Une occasion incontournable pour les représentants et les membres des103 comités de la Ligue, d'échanger avec les scientifiques et de s'informer sur les plus récentes recherches en cours. Le point avec le Pr Jacqueline Godet, vice-présidente de la Ligue nationale contre le Cancer.
Vingt chercheurs, financés en partie grâce à la générosité des Comités départementaux et des donateurs de la Ligue, viendront présenter leurs résultats et l'état d'avancement de leurs travaux. « Par exemple, sur les deux jours du colloque, nous allons consacrer toute une journée à exposer les projets de recherche soutenus par la Ligue dans le Grand Ouest », nous explique Jacqueline Godet. C'est-à-dire dans les régions Bretagne, Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Au total, 13 équipes présenteront leurs travaux.
Pour l'Agence de Presse Destination Santé, la vice-présidente de la Ligue évoque un projet mené à Nantes. « Nous allons faire le point sur une recherche qui concerne le mésothéliome, un cancer lié dans la plupart des cas à une exposition professionnelle à l'amiante. Nantes dispose d'une des rares équipes françaises travaillant sur ce sujet. Elle s'attache à trouver une thérapie susceptible de stimuler le système immunitaire ».
30 millions d'euros dans la recherche
Deux autres projets de recherche menés dans le Grand Ouest, sont centrés sur l'inventaire et l'étude des ressources marines. « Il y aura deux interventions sur ce thème, montrant qu'il est possible à partir des produits de la mer, d'isoler des molécules anticancéreuses dont certaines font déjà l'objet d'essais cliniques ».
Rappelons que la Ligue nationale contre le Cancer est en France, le premier financeur associatif de la recherche en cancérologie. « En 2010 et 2011, le budget recherche de la Ligue s'est élevé à 30 millions d'euros », souligne en effet le Pr Jacqueline Godet.
Aller (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 14 février 2012

Quand l'aliment est poison

Il y a quelques années, une problématique santé nouvelle a fait son apparition. Son nom : allergie alimentaire. Encore nimbée de mystère, celle que d'aucun qualifie de « maladie du siècle », existe en fait depuis longtemps. Mais les médecins ont commencé assez récemment à mieux connaître ce trouble, au cours duquel le système immunitaire réagit de façon anormale à un (des) aliment(s) qui devrai(ent) pourtant le laisser indifférent. « La prévalence des allergies alimentaires semble être en augmentation depuis quelques années, touchant actuellement 6 à 8 % des enfants de moins de 4 ans -- elles apparaissent habituellement avant cet âge - et 1 à 3,8 % des adultes », note Virginia Ramamihasimbola, diététicienne nutritionniste (mon-suivi-dietetique.fr)(1). Pour simplifier, l'organisme se comporte donc comme si l'aliment ingéré était un agresseur à éliminer.«Il l'attaque en produisant des anticorps (les immunoglobulines ou Ig). Cette agression provoque, via la libération de plusieurs substances pro inflammatoires comme l'histamine, des réactions diverses : picotements sur les lèvres, démangeaisons ou éruptions cutanées, rougeurs sur la peau, production de mucus... Dans les cas les plus graves, les symptômes vont du gonflement du visage à la perte de conscience, en passant par des difficultés respiratoires, des nausées et des vomissements… »

En réalité, le système immunitaire ne réagit pas contre toutes les composantes d'un aliment, mais seulement une ou quelques substances présentes. « Celle-ci est toujours de nature protéique ; il est impossible d'être allergique à un sucre ou à un gras. »En France, cinq produits seraient responsables des trois-quarts des allergies alimentaires : l'œuf, l'arachide (allergie la plus fréquente chez l'enfant de plus de 3 ans), le lait de vache, la moutarde et le poisson. Heureusement, la majorité de ces allergies s'atténuerait voire disparaîtrait avec l'âge. « Seules, celles aux fruits à coque et aux poissons crustacés ont tendance à persister au-delà. » Si la maladie préoccupe autant les spécialistes,« c'est qu'il n'existe à ce jour aucun traitement curatif, sinon l'élimination du produit « toxique » du bol alimentaire. »Une réflexion est néanmoins menée sur la réintroduction de l'aliment allergène à dose infime (par voie sublinguale ou patch transcutané) pour permettre une accoutumance; une hypothèse qui reste à valider. Dernière précision, d'importance. Surtout ne pas prendre l'initiative d'exclure un aliment, et de s'exposer à des carences, sans avoir pris l'avis d'un médecin. « Environ un quart des ménages est persuadé qu'au moins un membre de la famille souffre d'une allergie alimentaire, d'après divers sondages. La réalité est très en deçà. Cela s'explique par le fait qu'il est difficile de distinguer, sans diagnostic, une allergie d'un autre type de réaction à un aliment comme l'intolérance alimentaire. »

1. Pour gérer les changements dans la diète qu'entraîne une allergie alimentaire et trouver des substituts et des recettes sans allergènes, les conseils d'un nutritionniste ou d'une diététicienne peuvent être très utiles. Il ou elle pourra également évaluer si la prise de suppléments alimentaires est nécessaire.

Association Asthme & Allergies. www.asthme-allergies.org

http://www.nicematin.com/article/sante/quand-laliment-est-poison.776258.html
Numéro Vert : 0800 19 20 21 (appel gratuit)

lundi 13 février 2012

Cancer du sein : une nouvelle promotion du dépistage organisé

Les autorités sanitaires affirment qu'il est plus efficace et moins coûteux que le dépistage individuel.
Depuis 2004, la France a mis en place un dépistage organisé du cancer du sein afin de permettre à toutes les femmes de 50 à 74 ans d'accéder à une prise en charge précoce. Huit ans plus tard, seule la moitié des 4,3 millions de personnes concernées en a bénéficié, et 10 % des femmes ont toujours recours au dépistage individuel. Ce que regrettent vivement les responsables de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'Institut national du cancer (Inca). Ce matin, lors d'une conférence de presse, ils ont énuméré de nouvelles recommandations, visant à améliorer cette situation.
"Malgré une nette augmentation au fil des années, la participation au dépistage organisé reste inférieure à la cible de 80 % des Françaises bénéficiaires d'une mammographie et il varie beaucoup selon les départements", regrette le Pr Jean-Luc Harousseau, le président de la HAS. Or le rapport publié aujourd'hui indique clairement les avantages du dépistage organisé : le fait que tous les clichés soient soumis à une double lecture permet d'identifier 9 % de cancers supplémentaires, soit 1 300 cas de plus par an qui ont échappé aux radiologues lors de l'examen. Il insiste aussi sur le fait que tous les radiologues participant au dépistage organisé bénéficient d'une formation continue (ainsi que leurs assistants), que leur matériel est évalué et que les "mauvais clichés" sont refaits. Et évidemment aussi sur le fait que les patientes n'ont rien à débourser.
Autant d'arguments confirmés par le Pr Agnès Buzin, la présidente de l'Inca qui ajoute quelques chiffres : 53 000 nouveaux cancers du sein devraient être dépistés en 2012. Actuellement, le taux de survie à 5 ans est de 85 %, mais il pourrait progresser puisqu'il existe un lien direct entre le stade auquel la tumeur maligne a été diagnostiquée et la survie. "Le (...) Lire la suite sur LePoint.fr

dimanche 12 février 2012

Après un cancer du sein, vive le sport !

L'Institut Curie à Paris, vient de mettre en place un programme d'activités physiques spécialement destiné aux femmes qui relèvent d'un cancer du sein. Bien des études en effet, ont montré une diminution nette du risque de récidive parmi les patientes les plus actives. Pourtant même si c'est un aspect très important de la chose, l'intérêt de telles séances de sport ne s'arrête pas là.
« Bon nombre d'études le confirment, l'activité physique est bénéfique pour limiter le risque de cancer, pour lutter contre la fatigue, pour atténuer les séquelles d'une opération chirurgicale, le risque de dépression », indique l'Institut Curie. Avec l'aide de l'Association Siel Bleu (Siel pour Sport Initiative Et Loisirs), spécialisée dans l'activité physique adaptée, l'Institut propose un programme d'activités physiques aux femmes ayant terminé leurs traitements. Celui-ci entre dans le cadre de leur plan personnalisé de surveillance, dont nous avons déjà parlé.
Une centaine de femmes concernées en Ile-de-France
« Les patientes ont souvent besoin d'être aidées dans leur retour à une vie normale », indique le Dr Laure Copel, en charge de cette initiative. « C'est aussi notre rôle de leur rappeler les principes d'une bonne hygiène de vie, et de les aider à les mettre en pratique pour éviter le risque de rechute »,.
Tout commence par un bilan physique individuel. Celui-ci est effectué par un membre de Siel Bleu. « En fonction des capacités et des souhaits de chacune, nos professionnels font des préconisations concrètes quant à la meilleure façon de bouger davantage, sans forcément faire du sport », explique Jean-Michel Ricard, directeur de Siel Bleu. L'objectif ensuite, cest que la patiente devienne rapidement une actrice de son programme, grâce à l'utilisation d'un carnet de suivi.
Baptisé Acti'v, le programme pilote vient de démarrer. Il concerne une centaine de femmes qui ont été traitées par les équipes soignantes de l'Institut. Trois cours collectifs sont mis en place, et (...) Lire la suite sur destinationsante.com

samedi 11 février 2012

Cancer : les raisons d'espérer

Objectif : que les cancers non guérissables deviennent des "maladies chroniques".
En 2011, près de 150 000 Français sont morts d'un cancer - poumon, côlon, sein, prostate et pancréas totalisant à eux cinq la moitié des décès. Le "crabe" semble toujours vorace, surtout si l'on ajoute les nouveaux cas détectés, 365 500 en 2011. Le vieillissement de la population et les méthodes de dépistage plus fines contribuent à cette permanence. Sans compter les flambées inexpliquées - d'aucuns accusent l'environnement -, comme celle des cancers de la thyroïde. Pourtant l'espoir semble permis. "En 2012, on guérit 55 % des cancers, note le Pr Florence Duffaud (CHU Timone), et pour les autres, nous avons des traitements prolongeant la vie parfois de nombreuses années." Voici les raisons d'y croire avec l'analyse des spécialistes marseillais.
Les thérapies ciblée
L'analyse biologique de la tumeur a bénéficié de progrès spectaculaires en dix ans. Parce qu'on connaît mieux son patrimoine génétique, on sait comment la combattre avec un traitement ciblé dirigé contre l'anomalie moléculaire. "Nous avons des traitements bio guidés pour certains cancers du sein, du rein ou pour 10 % des cancers du poumon, qui remplacent ou complètent la chimiothérapie", précise le Pr Fabrice Barlési (Hôpital Nord). Autre arme efficace : les anti-angiogènes qui s'attaquent aux vaisseaux sanguins dont se nourrit la tumeur. Une thérapie de ce type est attendue en 2012 sur le terrible cancer de l'ovaire qui tue 3 150 Françaises par an.
Chirurgie et radiothérapie plus précises
La chirurgie est moins invasive, donc moins traumatisante. Prenons le cas du cancer du sein. "Depuis 7-8 ans, la moitié des malades ne subissent plus de curage ganglionnaire complet grâce à la technique d'analyse du ganglion sentinelle", note le Pr Patrice Viens (Institut Paoli-Calmettes). La radiothérapie externe "bombarde" plus finement les tumeurs, quand la radiothérapie interne les brûle de l'intérieur. "Pour le rein, et onl'espère pour la prostate, l'avenir est aux thérapies focales, estime le Pr Coulange (CHU Conception). Ce sont des traitements par le chaud ou le froid grâce à une sonde placée dans la tumeur."
Nouveaux médicament
"Il restera des cancers que nous ne saurons pas guérir, reconnaît le Pr Barlési. Mais nous saurons les transformer en maladies chroniques - à l'instar du diabète - grâce aux nouveaux médicaments." On a pu ainsi, récemment, cibler les leucémies myéloïdes chroniques ou les GIST (maladies digestives). Certains porteurs ont désormais une survie prolongée alors qu'auparavant ils mouraient rapidement. Et puis un médicament, qui doublerait l'espérance de vie dans 50 % des cas, est annoncé ce mois-ci pour lutter contre les mélanomes, ces cancers de la peau très agressifs souvent liés à une exposition au soleil.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/cancer-les-raisons-desperer

vendredi 10 février 2012

Ils ouvrent une voie pour traiter le sida

Une équipe de l’Institut de génétique moléculaire dévoile le rôle crucial d’une molécule dans l’infection par le VIH.
Une nouvelle piste de travail, qui soulève de grands espoirs dans la lutte contre le sida. Des chercheurs de Montpellier ont en effet découvert un moyen inédit de s’attaquer au virus VIH responsable de cette maladie.

Cette avancée majeure a été obtenue grâce à une collaboration initiée en 2005 entre l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier (IGMM), une structure du Centre national de la recherche scientifique, l’École normale supérieure (ENS) de Lyon, et l’université Stanford aux États-Unis. Leur travail collaboratif a été publié hier soir dans une revue scientifique américaine, Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Ainsi, les chercheurs y révèlent un des mécanismes qui facilitent l’infection et la propagation du VIH dans les cellules du système immunitaire. Pour rappel, le virus du sida s’attaque à l’un des composants essentiels de ce système : les lymphocytes T. Il se loge dans ces cellules, s’y multiplie, ce qui entraîne une destruction progressive de la défense immunitaire humaine. À un stade avancé, le malade se retrouve exposé à un tas d’infections qui peuvent lui être fatales.
Le mécanisme qui vient d’être identifié met donc en évidence l’importance d’une molécule totalement méconnue du grand public, baptisée du doux nom de Glut-1. Son rôle consiste à transporter le sucre, dont les lymphocytes T ont besoin pour assurer leur fonction.
Naomi Taylor : "Empêcher la propagation du virus"
Dans le détail, ces Glut-1 permettent, en s’exprimant comme disent les scientifiques, l’entrée du sucre, le glucose, dans les cellules. Deux jeunes chercheurs, Séverine Loisel-Meyer, et Louise Swainson, ont ainsi trouvé que l’expression de ce Glut-1 est essentielle dans l’infection des lymphocytes T par le virus du sida. Ainsi, plus il y a de Glut-1, plus l’exposition au virus est forte. A l’inverse, une réduction de l’activité des Glut-1 diminue de façon drastique l’infection par le virus.
Bref, pour faire simple, les chercheurs viennent d’ouvrir une voie royale qui offre des perspectives immenses dans la lutte contre cette maladie. "En contrôlant l’inhibition de l’expression des Glut-1, on pourrait empêcher la propagation du virus aux cellules non infectées", explique Naomi Taylor, qui dirige l’équipe de l’IGMM, dont le travail collaboratif a été soutenu financièrement par le Sidaction et l’Agence nationale de recherche contre le Sida (ANRS).
Autre possibilité : ces Glut-1 pourraient également servir à réveiller le virus présent dans des cellules infectées, et ce afin de le combattre avec des médicaments anti-rétroviraux.
À la recherche appliquée de prendre désormais la relève.
http://www.midilibre.fr/2012/01/30/montpellier-ouvre-une-voie-pour-traiter-le-sida,450865.php

jeudi 9 février 2012

Lutte contre 10 maladies tropicales rares

Une vaste initiative internationale, regroupant partenaires privés et publics, dont la Fondation Bill & Melinda Gates, a été annoncée lundi pour lutter en faveur de l'élimination de 10 maladies tropicales rares. L'industrie pharmaceutique a promis, selon sa Fédération internationale basée à Genève, un don de 14 milliards de traitements pour aider à éradiquer les maladies tropicales négligées dans le cadre de cette initiative.
Pour un impact maximal, ces dons se concentreront sur les neuf MTN qui représentent plus de 90 % du fardeau de ces maladies à l'échelle mondiale. A l'échelle mondiale, les MTN affectent au moins un milliard de personnes, soit une personne sur sept. Chaque année, ces maladies tuent ou invalident gravement des millions de pauvres vivant principalement dans des régions tropicales et subtropicales.
Au total, 13 laboratoires pharmaceutiques ont promis des dons. Ainsi, le laboratoire Sanofi s'est engagée plus spécifiquement sur la lutte contre la maladie du dossier, qu'elle compte éradiquer d'ici 2010. En partenariat avec la Fondation Bill & Melinda Gates, Sanofi s'engage à distribuer en 2012 et 2103 des traitements pour 30 millions de personnes. De son côté, le laboratoire suisse Novartis a promis de reconduire son engagement en faveur de l'élimination de la lèpre, qui prévoit un don de médicaments estimé à 22,4 millions USD et permettant de soigner 850.000 personnes. Enfin, la Fondation Bill & Melinda Gates a promis de berser 363 millions USD sur une période de 5 ans, pour aider à acheter des médicaments ou financer la recherche sur ces MTN.

mercredi 8 février 2012

Le réglage de l'horloge biologique en cause dans le diabète

Les troubles du sommeil augmentent le risque de devenir diabétique : la responsabilité d'un gène, qui joue un rôle-clé dans le réglage de notre horloge biologique, vient d'être établie dans la forme la plus courante de la maladie, selon une équipe franco-britannique. Depuis quelques années, on sait qu'un mauvais sommeil augmente le risque de devenir diabétique, mais l'on ignorait pourquoi. L'équipe menée par des chercheurs de Lille (Pr Philippe Froguel, Institut Pasteur-CNRS-Imperial College London) vient d'établir la responsabilité d'un gène-clé de la synchronisation de notre horloge biologique dans le diabète le plus répandu, le diabète de type 2 (90 % des cas). Ces travaux, publiés dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics, pourraient déboucher sur de nouveaux médicaments pour soigner ou prévenir cette maladie métabolique, selon les chercheurs.
Ils se sont intéressés au récepteur d'une hormone appelée mélatonine, produite par une petite glande du cerveau (l'épiphyse) quand la lumière décroît. La mélatonine, également appelée hormone de la nuit, joue le rôle de "gardien" de l'horloge biologique, qu'elle synchronise avec la tombée de la nuit, explique le Pr Froguel. Les chercheurs ont séquencé le gène "MT2" qui commande la synthèse de ce récepteur chez 7 600 diabétiques et sujets normaux. Ils ont trouvé 40 mutations rares qui modifient la structure protéique du récepteur de la mélatonine que l'on trouve dans le pancréas et le cerveau. Parmi ces mutations, 14 rendent inopérant ce récepteur.

"Cela n'explique pas tous les cas"

Les porteurs de ces mutations qui les rendent insensibles à la mélatonine ont un risque de développer le diabète de près de sept fois plus élevé que les autres, assure le professeur Froguel. Toutefois, il évalue "à entre un et deux pour cent la proportion de diabétiques de type 2" concernés par ce dysfonctionnement génétique. "Cela n'explique pas tous les cas", dit-il en rappelant la diversité des causes génétiques du diabète. Au niveau thérapeutique, plutôt que d'utiliser la mélatonine, dont on se sert contre le décalage horaire, on pourrait tester des médicaments qui activent ces récepteurs défaillants, comme certains médicaments déjà utilisés contre la dépression saisonnière hivernale (agomélatine par exemple), avance-t-il. De tels antidépresseurs nécessitent cependant des précautions.
Le diabète de type 2 touche plus de 300 millions de personnes dans le monde, dont 3 millions en France. Un chiffre qui devrait doubler dans les prochaines années du fait de l'épidémie d'obésité et des modes de vie sédentaire accompagnés d'une alimentation trop riche en graisses et en glucides. Certains facteurs génétiques peuvent également favoriser son apparition.
http://www.lepoint.fr/sante/le-reglage-de-l-horloge-biologique-en-cause-dans-le-diabete-29-01-2012-1424896_40.php

mardi 7 février 2012

Hôpitaux : les infections nosocomiales méritent plus d'attention

En recensant les personnes ayant déclaré une maladie infectieuse dans les trente jours suivant leur sortie de l'hôpital, des chercheurs estiment que le risque de contamination à l'occasion de soins est, en réalité, trois fois plus important que celui déclaré par les établissements de santé. Pour arriver à cette conclusion, une équipe de chercheurs américains a mené une étude rétrospective dans 27 hôpitaux du comté d'Orange, en Californie. Les résultats de leur travail sera publié dans le numéro de février de la revue Infection Control and Hospital Epidemiology.
Les Américains devront-ils revoir les classements de leurs hôpitaux ? Dans certains grands pays, il existe de tels palmarès, réalisés non seulement sur la qualité des médecins et des soins prodigués, donc des guérisons obtenues, mais aussi sur la capacité à limiter le nombre d'infections nosocomiales. Leurs résultats sont évidemment regardés attentivement par les patients, car la peur d'être contaminés par un microbe présent à l'hôpital est fréquente, a fortiori chez ceux qui se font opérer et ceux dont le système immunitaire est défaillant. Ce qui leur permet de choisir - dans la mesure du possible - le meilleur établissement près de chez eux.
En France, la surveillance des infections chez les personnes qui ont subi une intervention chirurgicale s'effectue bien jusqu'à 30 jours après la sortie du patient (un an en cas de pose de prothèse). "Mais il est totalement impossible d'obtenir les résultats service par service, voire hôpital par hôpital", regrettent les auteurs du Classement des hôpitaux pour Le Point. "Nous ne disposons que d'un indice composite dans lequel interviennent la quantité de solution hydroalcoolique utilisée, le bon usage des antibiotiques ou encore les taux moyens d'infections. C'est inutilisable !"

Nombre réel d'infections nosocomiales

La récente étude américaine n'a, elle, porté que sur les infections nosocomiales à staphylocoque doré résistant à la méticilline (Sarm). Et d'emblée Taliser Avery, de la Harvard Medical School à Boston (Massachusetts), et ses collègues rappellent que les séjours hospitaliers étant de plus en plus courts, la probabilité de détecter des infections nosocomiales à Sarm après la sortie ne cesse d'augmenter. Ils ont étudié, a posteriori, les dossiers des adultes admis en soins aigus entre 2002 et 2007. Si un patient arrivait avec une infection à Sarm dans un établissement de santé et qu'il avait été hospitalisé dans les 30 jours précédents, son infection était comptabilisée dans la première hospitalisation. C'est ainsi que les chercheurs aboutissent à un triplement de l'incidence moyenne des infections nosocomiales, qui est passée de 12,2 à 35,7 pour .............. lire la suite de l'article sur lepoint.fr.... http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/hopitaux-les-infections-nosocomiales-meritent-plus-d-attention-26-01-2012-1424046_57.php

lundi 6 février 2012

Alzheimer: bientôt un test prédictif?

Les recherches du Pr Etienne-Emile Baulieu pourraient permettre un dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer. Le Pr Baulieu n'est pas seulement l'homme qui a inventé la pilule abortive ou découvert le mécanisme de la DHEA. Voilà plusieurs années qu'il s'intéresse à un composé naturel appelé immunophiline, qui semble jouer un rôle important dans la survenue de la maladie d'Alzheimer. Selon ce scientifique, un test prédictif pourrait être mis au point d'ici deux à trois ans, si l'on s'en "donne les moyens". En revanche, il faudra certainement attendre beaucoup plus longtemps avant d'envisager un traitement préventif.


Retrouvez cet article sur lexpress.fr

samedi 4 février 2012

Un médicament miracle pour soigner l'alcoolisme ?

Le Baclofène - un relaxant musculaire notamment utilisé pour traiter certaines pathologies neurologiques - pourrait-il être le remède miracle pour soigner l'alcoolisme ? Olivier Ameisen, professeur de cardiologie de l’université de l’Etat de New York et auteur du best-seller "Le Dernier verre", en est persuadé. Après avoir lui-même vaincu son addiction en ayant recours à ce traitement, le praticien assure qu'avec ce médicament, "on oublie l’envie de boire, il n’y a aucun effort à faire". Une étude médicale sera lancée en septembre pour tester son efficacité. Les premiers résultats de cette étude sont attendus courant 2013

"Dans un an et demi, les scientifiques devront avoir répondu à cette question : le Baclofène est-il un médicament pour lutter contre l’addiction à l’alcool ?", annonce ce mardi matin Europe 1.
Dans les mois à venir, en septembre si tout se passe comme prévu, une étude visant à répondre à cette question sera lancée. Un an plus tard, les premiers résultats seront annoncés. Et la réponse à cette interrogation connue.
"Cela fait des années qu’on attendait que cette étude soit lancée"
Cette étude est attendue de longue date par nombre de personnes souffrant d'alcoolisme, tant l'espoir que suscite le baclofène est important, rappelle
le Parisien de ce mardi. "Cela fait des années qu’on attendait que cette étude soit lancée", illustre ainsi Sylvie, porte-parole de l’association Baclofène, au quotidien parisien.
"Aucun effort à faire"
D'autres personnes alcooliques n'ont pas, pour leur part, eu la patience d'attendre ces résultats. Et les résultats sont, d'après eux, des plus probants. D'après Olivier Ameisen, auteur du "Dernier verre", il n'y a "aucun effort à faire" pour vaincre une addiction avec le Baclofène. Le médicament agirait en effet sur le cerveau pour bloquer la dopamine, un neurotransmetteur "coupable" d'entraîner des addictions. "Avec ce médicament, on oublie l’envie de boire, il n’y a aucun effort à faire", promet encore le professeur en cardiologie.

Un optimisme qui ne fait pas l'unanimité
Mais ce traitement génère toutefois de la méfiance. Pour Michel Lejoyeux, le président de la Société française d’alcoologie, il faut se méfier "des pilules miracles qui n’ont pas fait l’objet d’études contrôlées", comme il l'explique au Parisien. "Je suis convaincu qu’aucun traitement médicamenteux ne pourra jamais, à lui seul, traiter la dépendance alcoolique. Il faudra toujours y associer une approche relationnelle et psychothérapique", continue-t-il.

Même réserve du côté de l'Afssaps, où l'on explique que "nous ne connaissons pas les effets secondaires de cette molécule aux doses où elle est prise contre l’addiction à l’alcool". Implicitement; l'agence francaise de sécurité sanitaire des produits de santé préconise donc d'attendre la publication des résultats de l'étude avant de se chercher à obtenir le traitement...
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/sante-un-medicament-miracle-pour-soigner-l-alcoolisme-24-01-2012-1576764.php

vendredi 3 février 2012

Rhume: se laver le nez, le meilleur geste anti-rhume

Pulvériser un jet d’eau salée dans les narines, cela ne vaut pas un bon bain de mer, pensez-vous. Erreur ! Ce geste d’hygiène a des bienfaits sur la prévention, le soin et le confort respiratoire. Surtout l’hiver, quand les rhumes nous guettent…
La muqueuse nasale filtre des milliers de litres d’air par jour. Directement au contact de l’environnement, elle constitue la première barrière de protection du système respiratoire contre les agents extérieurs (virus, bactéries, allergènes, polluants…). Elle épure l’air inspiré avant qu’il n’atteigne les poumons.Soumise en permanence à des agressions, cette muqueuse peut être victime d’une réaction inflammatoire locale qui se traduit par un écoulement, des éternuements et une production excessive de mucus à l’origine d’une gêne respiratoire, car le nez est alors bouché. La muqueuse nasale protège, mais il faut elle aussi la protéger.>> A lire aussi : Quelle huile essentielle pour enrayer un rhume
Comme il permet de débarrasser la muqueuse nasale de l’excès de mucus, des pollens et des agents pathogènes (virus, bactéries…) qui s’accumulent à sa surface, il permet aux muqueuses de jouer pleinement leur rôle, et agit en prévention. En favorisant la désobstruction des fosses nasales, il diminue également la gêne respiratoire. Voilà pourquoi se laver le nez peut être un geste de base dans les rhinopharyngites sans complication, et un geste essentiel chez les nourrissons et jeunes enfants qui ne savent pas toujours très bien se moucher. Enfin, il constitue un vrai geste d’apaisement et de soulagement chez celles et ceux qui souffrent de rhinite allergique.>> A lire aussi : Le nez sec, ça peut être un problème
Chez le nourrisson, ce lavage s’effectue de préférence avant les repas ou la tétée. Il faut placer le bébé sur le dos, la tête tournée sur le côté, jamais en arrière pour éviter un spasme du larynx. L’instillation (pulvérisation) se fait dans la narine supérieure en faisant en sorte que le liquide (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 2 février 2012

De Marie Curie à nos jours, les rayonnements de la radioactivité en santé

Radioactivité : peu de mots aujourd'hui, sont porteurs d'un rayonnement aussi négatif ! Attaché ad vitam aeternam à des catastrophes volontaires comme les explosions d'Hiroshima et Nagasaki, ou involontaires comme les accidents de Three Mile Island, Tchernobyl ou Fukushima, la radioactivité est considérée par beaucoup, comme un compagnon mal-maitrisé voire diabolique de l'ère moderne. Et pourtant… que de bienfaits nous a-t-elle dispensés depuis plus d'un siècle, et de combien d'espoirs est-elle encore porteuse en santé !
Dans le domaine médical en effet, la radioactivité est à l'origine d'avancées littéralement phénoménales. Phénoménales mais… finalement peu connues du grand public. Chef du service de médecine nucléaire à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), le Pr André Aurengo est un éminent spécialiste de la question. Il ouvre pour nous, le livre d'histoire de sa discipline. Rencontre.
André Aurengo, 62 ans, est professeur de médecine nucléaire et de biophysique. Il nous reçoit dans son modeste bureau de la Pitié, à l'entrée de son service. La voix est calme, le ton posé. C'est avec passion pourtant, que ce médecin également diplômé de l'Ecole de polytechnique et membre de l'Académie de médecine remonte aux toutes premières heures de la médecine nucléaire. Nous voici donc revenus grâce à lui, à la fin du XIXème siècle.
L'aventure commence bien sûr avec la découverte des rayons X par un physicien, l'Allemand Wilhelm Conrad Röntgen. En fait comme il ne savait comment nommer ce nouveau rayonnement, il a presque naturellement porté son choix sur le X ! C'était en 1895 ; la première radiographie, montrant les os de la main de Mme Röntgen, fera le tour du monde en quelques semaines.
Derrière Röntgen, de nombreux scientifiques vont s'engouffrer dans cette voie et y consacrer leur carrière. Ce sera le cas d'Henri Becquerel puis de Pierre et Marie Curie qui découvrent un rayonnement venant de certains atomes. Marie l'appelle « radioactivité ». Tous les trois se (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 1 février 2012

Le diabète de type 2 traité par la chirurgie ?

Après des années d'atermoiement, on s'apprête, aujourd'hui, à sauter le pas : proposer aux personnes obèses et diabétiques une chirurgie bariatrique (1) comme traitement de leur maladie métabolique. Un protocole démarre actuellement, impliquant plusieurs centres en France, dont le service d'endocrinologie du CHU de Nice. Au total, cinq cents patients seront inclus : « Ces personnes, âgées de 18 à 65 ans et avec un IMC supérieur à 35, auront aussi en commun d'être atteintes d'un diabète de type 2 mal équilibré et d'avoir déjà bénéficié de traitement par de l'insuline ou des analogues du GLP1 (exénatide, liraglutide) », détaille le Pr Jean-Louis Sadoul, endocrinologue au CHU de Nice et instigateur de cette étude pour la région. « Un tirage au sort sera réalisé. Une partie de la cohorte bénéficiera de la poursuite du traitement médical avec une optimisation et une intensification du traitement, les autres seront traités par la chirurgie », précise-t-il.
80 % de patients guéris
Pourquoi envisager une solution aussi radicale que la chirurgie pour traiter une maladie comme un diabète ? D'abord, parce que ça marche ! « Aujourd'hui, on est sûr que la chirurgie de l'obésité améliore le diabète lié à l'excès de poids et diminue la mortalité des patients obèses. » Une assurance qui se fonde sur la vingtaine d'études réalisée à travers le monde, auprès de quelque quatre mille personnes, suivies sur une période de quinze ans. « Toutes avaient bénéficié d'un gastric bypass, soit la plus fréquente des chirurgies bariatriques, explique le Pr Sadoul.Dès les premiers mois suivant l'opération, avant même que le poids ne diminue de façon importante, le diabète était amélioré. Et, à moyen terme, 80 % de ces patients étaient totalement guéris ou contrôlés. » Aujourd'hui, les sociétés savantes américaines et européennes intègrent cette chirurgie dans leurs recommandations sur la prise en charge du diabète. La France n'a pas encore emboîté le pas. « On attend des preuves beaucoup plus formelles, comme pour les médicaments. D'où le lancement de cet essai clinique. »Auxquels tous les patients de la région sont invités à participer.
1. Chirurgie qui consiste à restreindre l'absorption des aliments : anneau ajustable, bypass, sleeve.
Pour plus d'infos sur le protocole, écrivez à : diabsurg.nice@laposte.net
Trop de patients mal équilibrés
Selon l'étude DIAttitude, une proportion importante de personnes diabétiques de type 2 ne bénéficie pas de soins suffisants. 150 000 patients seraient ainsi mal équilibrés, se trouvant alors exposés à un risque élevé de complications graves : cécité, amputation…
En cause dans ce défaut de soin, des problèmes d'organisation, mais aussi le comportement de certains malades - qui peinent à respecter les recommandations d'hygiène de vie ou à prendre tous leurs traitements - et de certains médecins, qui assurent un suivi insuffisant.
Si la chirurgie n'est pas la panacée, car elle n'est pas dénuée de risques et d'effets secondaires, elle pourrait soulager ces patients de l'épée de Damoclès qui menace leur santé.
http://www.nicematin.com/article/papier/le-diabete-de-type-2-traite-par-la-chirurgie.763756.html