L'impact en santé publique de cette étude est important vu que 1,3 million de femmes dans le monde sont diagnostiquées annuellement comme souffrant d'un cancer du sein et que près de 500 000 en meurent", a souligné le Dr Paul Goss, professeur de médecine à la faculté de médecine de Harvard, le principal auteur de cette étude publiée dans le New England Journal of Medicine.
"Les résultats de cet essai clinique de phase 3 dit MAP.3 (Mammary Prevention Trial.3) montre que l'Aromasine (exémestane) est une nouvelle approche prometteuse pour empêcher le cancer du sein de survenir chez les femmes ménopausées présentant le plus gros risque d'être affectées par cette maladie", a-t-il ajouté.
Il a présenté les résultats de cet essai clinique à la 47e conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), plus important colloque mondial de cancérologie réuni ce week-end à Chicago (Illinois, nord).
L'étude MAP.3 est la première à évaluer l'efficacité d'un inhibiteur de l'aromatase --une enzyme qui permet la transformation d'androgènes en oestrogènes-- pour prévenir un cancer du sein chez des femmes ménopausées saines mais présentant au moins un risque de contracter la maladie.
L'essai clinique a été mené de 2004 à 2010 auprès de 4.560 femmes ménopausées aux Etats-Unis, au Canada et en France présentant au moins un des principaux risques de cancer du sein ou de récurrence (par exemple être âgée de 60 ans ou plus ou avoir déjà eu une tumeur du sein traitée avec succès). http://www.leprogres.fr/sante/2011/06/04/l-aromasine-reduit-de-65-le-risque-de-cancer-du-sein
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