jeudi 30 juin 2011

Handicap : le nouveau regard des salariés

La maladie, le handicap sont des obstacles rémanents à l'accès de tous à une vie pleine et productive. Au travail, par exemple… Il est pourtant possible de changer l'ordre des choses, et ce ne sont pas toujours les politiques qui mènent la course en tête. Les salariés et… les employeurs peuvent jouer un rôle majeur. Témoin cette semaine spéciale « Emploi et Handicap » qui débute le 20 juin, et se prolongera jusqu'au 26 sur les 8 sites internet de RegionsJob.com
Un rapport publié voici quelques jours par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a montré qu'un milliard d'êtres humains dans le monde, sont atteints d'une forme ou l'autre de handicap. Et près de un sur cinq est en butte à des difficultés au quotidien. Ce rapport de l'OMS, rendu public le 9 juin dernier, a surtout le mérite de montrer que le problème est global, et non local. Pourtant, ce sont des actions menées localement qui permettront de résoudre des problèmes qui ne sont pas souvent comparables entre eux.
Si « Le travail, c'est la santé », manquer de santé revient (trop) souvent à manquer de travail. Ce n'est pas nouveau ? Hélas non. Pourtant les lignes bougent. Timidement mais bien réellement. Un sondage récent montre ainsi que « 30% des salariés interrogés déclarent avoir changé de regard sur le handicap au cours des trois dernières années ». Celui des salariés mais… peut-être pas celui de certains employeurs.
Le chômage des travailleurs handicapés par exemple, reste plus long, plus récurrent selon l'ANPE. Et la fonction publique n'est guère plus avenante aux handicapés qu'elle ne l'est aux malades. Le sort fait aux handicapés est très inégal et l'Education nationale par exemple, fait figure de « mauvais élève ». Un comble. Dans le secteur privé pourtant, ça bouge. Trois interviews mises en ligne par RegionsJob.com, montrent que là où il existe une volonté… Notons par exemple celle de Cyril Bourgeois, responsable de la mission « Handicap » au sein du Groupe PSA Peugeot-Citroën. En 2005, le (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 29 juin 2011

Une bactérie dans la viande chez Armand

Elle répond au nom de Campylobacter : cette bactérie a été détectée dans de la viande de volaille de la pizzeria Chez Armand, dans le centre de Lille. Au départ - nous sommes alors début mai -, c'est un couple qui met la puce à l'oreille des services de santé.
Pris de fortes diarrhées, il consulte un médecin qui diagnostique une gastro-entérite d'origine bactérienne.


L'Agence régionale de santé (ARS) est saisie. Ses pistes s'orientent rapidement vers la pizzeria lilloise où le couple s'est restauré : c'est de ce côté que la Direction départementale de protection des populations (DDPP), saisie à son tour, ira chercher. « On a mené une enquête sur site pour voir si la contamination venait bien de là, raconte Françoise Liebert, directrice de la DDPP. Et on a retrouvé la bactérie dans la viande de volaille. » La direction de Chez Armand est mise en demeure de procéder à une désinfection totale de l'établissement. « La bactérie était présente dans l'ensemble du restaurant. Au départ, la viande a certainement été posée sur un plan de travail et elle a contaminé d'autres produits », poursuit la directrice. Après un premier nettoyage, de nouvelles analyses sont réalisées, mais les résultats ne sont pas bons. D'où la demande, le 10 juin par la préfecture, de fermer la pizzeria pour une désinfection plus approfondie. « Elle restera fermée jusqu'à ce que le restaurateur apporte des analyses de labo prouvant que la bactérie a été éradiquée », a indiqué hier la préfecture.

Réouverture non programmée
D'après Françoise Liebert, la bactérie Compylobacter n'est « pas excessivement dangereuse ». Elle provoquerait des diarrhées chez l'homme, avec plus de risques pour les sujets fragiles. « C'est une bactérie qu'on voyait peu par le passé. Elle apparaît beaucoup plus aujourd'hui parce qu'on a été plus vigilants sur les autres. Et comme la nature a horreur du vide... » Pour la directrice, des fermetures temporaires comme celle-là « sont assez rares : on est davantage amenés à fermer des boucheries, des boulangeries ou des kebabs » . Mais la décision de fermeture « est toujours liée à une notion d'urgence et de risque pour le consommateur ».
Hier, la direction de Chez Armand a indiqué pour sa part que de nouvelles analyses de labo lui étaient parvenues. Et cette fois, « les résultats sont négatifs : la bactérie est absente ». La pizzeria ne devrait pas pour autant rouvrir tout de suite. Victime d'un dégât des eaux début juin, elle fait l'objet d'un certain nombre de travaux. Il faudra aussi obtenir le feu vert de la DDPP. Mais Michaël Van Trier, directeur général des sites de Vincent Lelieur (dont Chez Armand), se veut confiant : « Quand on rouvrira, on pourra montrer patte blanche, à 100 %.

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/06/29/une-bacterie-dans-la-viande-chez-armand.shtml

Un Français sur six atteint d'une maladie chronique grave

Diabète, hypertension, schizophrénie... Neuf millions de personnes, soit un assuré du régime général sur six, souffrent d'une maladie chronique grave, rapportent mercredi les Echos, citant un rapport transmis la veille aux administrateurs de la CNAM.
Depuis 2009, la hausse des personnes atteintes de maladies chroniques atteint environ 4% (340.000 personnes de plus fin 2010 par rapport à l'année précédente), selon les mêmes sources. Pris en charge à 100% par la Sécurité sociale, ces patients représentent les deux tiers des dépenses de santé remboursées.

Les patients en Affection de Longue Durée (ALD) représentent 15,5 % de la population du régime général, le diabète venant de prendre la première place des affections avec 1,9 millions de malades (+6,5%) et un coût estimé à environ 10 milliards d'euros.


http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-06/un-francais-sur-six-atteint-d-une-maladie-chronique-grave-6553836.html

Cancer du col : quel est impact de la vaccination ?

Est-ce un premier « effet vaccin » anti-HPV (papillomavirus humain) ? Des médecins australiens, qui ont évalué dans leur pays l'impact du programme de vaccination contre le cancer du col de l'utérus, ont n oté que 3 ans après le début des vaccinations, leurs bénéfices se feraient déjà sentir. En tout cas sur l'incidence des lésions précancéreuses.
Depuis quelques années, l'introduction de deux vaccins prophylactiques (Cervarix® et Gardasil®) a offert une opportunité majeure de protéger de larges populations contre le cancer du col de l'utérus. Un enjeu majeur, puisque c'est le deuxième cancer féminin en termes de fréquence. Chaque année à l'échelle mondiale, plus 500 000 cas sont recensés. Dont environ 3 000 en France, qui provoquent 1 000 décès.
En avril 2007, le gouvernement australien a été le premier à mettre en place un programme organisé de vaccination HPV. Celui-ci était principalement basé sur :
- La vaccination (gratuite) en milieu scolaire des filles de 12 à 18 ans avec le vaccin quadrivalent Gardasil ® ;
- Une vaccination de rattrapage, en cabinet médical proposée jusqu'à 26 ans.
Le Dr Julia Brotherton et ses collègues, de Melbourne, ont recueilli en 2010 les données de l'Etat du Victoria, le second du pays en termes de population. Ils les ont ensuite comparées avec celles de la période précédant la mise en place du programme de vaccination. Publiés ce vendredi dans The Lancet, leurs résultats suggèrent une diminution de 38% de l'incidence des lésions précancéreuses de haut grade parmi les jeunes filles de plus de 18 ans. C'est évidemment, un résultat spectaculaire.
Toujours dans ce même numéro du Lancet, les Drs Mona Saraiya et Susan Hariri des Centers for Disease Control ans Prevention (CDC) d'Atlanta aux Etats-Unis, signent un éditorial qui relativise dans une certaine mesure, la portée de ces constatations.
Le titre qu'elles ont choisi pour leur intervention dans le débat en dit long sur leur scepticisme : « Effet du vaccin anti-HPV: le verre (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 28 juin 2011

Le Champix contre-indiqué pour les cardiaques

D'après l'agence américaine des médicaments, la molécule du médicament de sevrage tabagique peut augmenter les risques cardiovasculaires chez les patients les plus fragiles.
Le Champix dangereux? L'agence américaine des médicaments (FDA) a ordonné ce jeudi au laboratoire Pfizer de modifier la notice de son médicament de sevrage tabagique, le Chantix (Champix en France), pour qu'il soit contre-indiqué aux patients souffrant de problèmes cardiaques. "La notice accompagnant ce médicament doit être revue pour informer les patients que l'absorption de varénicline (nom donné à la molécule du Chantix) peut entraîner une légère augmentation des risques cardiovasculaires chez des patients présentant déjà cette fragilité", a déclaré la FDA.
Une étude clinique menée sur 700 fumeurs a permis d'observer que la varénicline avait augmenté chez certains patients les risques de crise cardiaque, d'angine et d'artères bouchées. Ces complications ne sont pas apparues chez les patients sous placebo. La FDA a ordonné que le laboratoire procède à plusieurs études cliniques croisées où seraient prescrits Chantix et placebo à des groupes de patients différents.
Plus de 1200 plaintes ont été déposées devant la justice américaine au début de l'année contre les effets secondaires du Chantix, aussi accusé d'entraîner des états suicidaires. Le médicament vendu dans près de 90 pays est utilisé par sept millions d'Américains.
L'Agence européenne du médicament et les agences nationales avaient mis en garde dès décembre 2007 "sur le risque de dépression, d'idées suicidaires ou de tentative de suicide survenant chez les personnes souhaitant arrêter de fumer avec Champix (nom donné en France au Chantix)".
En France, l'agence française de sécurité sanitaire des médicaments et des produits bilogiques (Afssaps) avait placé le Champix sous surveillance renforcée depuis le début de l'année. En outre, Xavier Bertrand, ministre de la Santé avait annoncé le 31 mai que ce (...) Lire la suite sur lexpress.fr

lundi 27 juin 2011

Maternités : un risque de contamination lié au matériel médical

Une étude publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) pointe le matériel médical comme source potentiel de contamination pour les femmes accouchant par césarienne ou à l'aide de forceps. L'étude montre en effet qu'elles présentent des concentrations en moyenne plus élevées de bisphénol A (BPA) et de phtalates que celles qui accouchent naturellement.
Le BPA et les phtalates sont des perturbateurs endocriniens, utilisés dans les plastiques, qui peuvent induire des effets sur le développement de l'enfant et sur la reproduction.

«Les concentrations élevées et les différences mises en évidence selon le type d'accouchement suggèrent une exposition particulière en maternité», soulignent les auteurs de l'étude. L'enquête a en particulier permis de déceler un relargage de BPA dans les poches urinaires utilisées notamment lors de césarienne.

Des risques de perturbation de la thyroïde

Réalisée en octobre 2007, sur plus de 500 naissances de quatre départements (Seine-Saint-Denis et région Rhône-Alpes), l'enquête a permis de recueillir et d'analyser 279 échantillons d'urine avec le consentement des familles. Il s'agit d'une étude-pilote qui livre une première estimation de l'imprégnation maternelle à ces substances en maternité. Elle servira de modèle à la grande étude Elfe sur 20.000 enfants nés en 2011 qui seront suivis jusqu'à l'âge adulte. Elfe est destinée à analyser les effets sur leur santé d'expositions à divers polluants et facteurs nutritionnels ou infectieux.

«Ces résultats doivent être pris en compte pour la mise en place d'études de biosurveillance dans cette population, notent les auteurs. Ils mettent aussi en évidence une voie d'exposition, via les dispositifs médicaux, des femmes enceintes et de leurs nouveau-nés lors de longs séjours hospitaliers (unité de soins intensifs en néonatalogie ou en gynécologie-obstétrique)».ajoutent que c

Les auteurs de l'tude précisent que cette observation «nécessite des approfondissements» car, «outre les risques déjà évoqués sur les fonctions reproductrices, les phtalates et le BPA sont également suspectés d'être des perturbateurs thyroïdiens, avec un possible retentissement sur le développement cérébral». Ils relèvent ainsi qu'une exposition foetale aux phtalates durant le dernier trimestre de la grossesse a été récemment associée à des modifications comportementales chez des enfants de 7 à 9 ans.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/maternites-un-risque-de-contamination-lie-au-materiel-medical-27-06-2011-1510755.php

Le cancer, fonds de commerce des charlatans

Le développement des pseudo-thérapies contre le cancer, souvent liées aux sectes, alarme la Miviludes qui a rendu son rapport ce mercredi.
Le bicarbonate de soude, la kinésiologie ou le jus de citron n'ont, jusqu'à preuve du contraire, jamais guéri un cancer! La Miviludes met ainsi en garde dans son rapport bilan 2010 contre les thérapies "alternatives" dans le traitement du cancer. Cet appel à la prudence s'adresse aux personnes fragilisées par la maladie, susceptibles d'être victimes de dérives sectaires.
La Mission distingue les "traitements complémentaires" des "pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique" (PNCAVT) qui prétendent se "substituer" aux traitements classiques contre le cancer. Certaines méthodes, comme l'acupuncture ou l'auriculothérapie, peuvent compléter un traitement oncologique classique pour en atténuer les effets. Elles ne peuvent, à elles seules, traiter le cancer.
Soigné pour une tumeur cancéreuse près de l'oeil, fin 2006, "Serge a décidé d'abandonner chimio et radiothérapie au bout de trois mois", raconte sa soeur Françoise. "Il s'était laissé convaincre par une kinésiologue adepte de la "biologie totale des êtres vivants" du Français Claude Sabbah, que la chimio était du poison et qu'il lui suffisait d'identifier les conflits familiaux non résolus, vrais responsables de la maladie, pour guérir", poursuit-elle. Serge Gagnon a ensuite rencontré un spécialiste du "décodage biologique", puis un naturopathe. "Quand il a voulu revenir à une médecine conventionnelle, 18 mois plus tard, il était trop tard. Il est entré à l'hôpital pour ne plus en sortir. Il avait 42 ans".
"Le cancer fait peur et les pseudo-thérapeutes exploitent cette peur"
Reste que les traitements par "psychogénéalogie", ou "décodage biologique", de l'allemand Ryke Geerd Hamer, condamné en 2004 pour escroquerie et complicité d'exercice illégal de la médecine, et réfugié en Norvège, ont encore de beaux jours devant eux.
Ils ne sont pas (...) Lire la suite sur lexpress.fr

dimanche 26 juin 2011

E.coli : le pronostic vital "réservé" pour l'une des 7 malades

Se dirige-t-on vers une crise sanitaire majeure comme en Allemagne ? Selon l'un des responsables du CHU de Bordeaux, le pronostic vital est réservé pour l'une des sept personnes toujours hospitalisées après avoir été intoxiquées par la bactérie E.coli. Et, outre cette patiente, âgée de 78 ans, une autre personne est actuellement en service de réanimation, précise le responsable du service de néphrologie du CHU de Bordeaux
Pourquoi peut-on craindre une épidémie comparable à celle qui a frappé l'Allemagne récemment ? Les derniers résultats bactériologiques des patients hospitalisés confirment une infection par E.coli de la même souche que celle qui a été retrouvée outre-Rhin. La souche E.coli en question, présente dans des graines germées produites dans une ferme "bio" de Basse-Saxe, est la cause la plus probable de l'épidémie qui a touché plus de 3200 personnes et causé 36 décès en Allemagne et un en Suède. Toutefois, rien n'est encore sûr : des analyses extrêmement précises, au niveau moléculaire, seront conduites pour déterminer si les souches allemandes et françaises sont identiques car "il y a une encore une variabilité possible suffisante pour (devoir) s'assurer que c'est la même", a indiqué une spécialiste de l'Institut de veille sanitaire (InVS) à Paris.

La plupart des malades hospitalisés en France ont assisté le 8 juin à une kermesse de fin d'année au centre de loisirs de la petite enfance de Bègles, près de Bordeaux. Au moins six de ces personnes auraient consommé des graines germées, qui avaient été saupoudrées sur des soupes en guise de décoration. Cette fois-ci, la piste mènerait en Grande-Bretagne. En effet, ces graines auraient été commercialisées par la marque britannique
Thompson & Morgan. Mais ce fournisseur a pour sa part défendu ses produits. http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-06/e-coli-le-pronostic-vital-reserve-pour-l-une-des-7-malades-6551539.html

Le frelon asiatique fait une victime

« Ce sont bien les frelons asiatiques qui sont à l’origine du décès, le 19 juin dernier, de Marie-Claire Jugla. A ma connaissance, elle n’était pas allergique », déclarait hier Ghislaine Laville, adjointe au maire de Saint-Laurent-du-Médoc (Gironde) et amie de la famille. La victime a, selon la même source, été piquée aux deux bras, au cou et à l’abdomen.« Avec les hyménoptères, il faut se méfier car les réactions peuvent être évolutives et aller en s’aggravant à la deuxième ou troisième piqûre », souligne le docteur Pierrick Hordé, allergologue à Boulogne-Billancourt, qui insiste sur le fait que « certaines personnes ne se savent pas allergiques ». Le décès de Marie-Claire Jugla est le premier cas connu, en France, de mortalité due à une attaque de Vespa velutina, ce fameux frelon asiatique à pattes jaunes qui s’est implanté en Lot-et-Garonne à la faveur d’échanges commerciaux avec la Chine, berceau de cette famille d’insectes.
La victime était âgée de 59 ans et, semble-t-il, se reposait dans sa chambre en lisant sur son lit lorsqu’elle a été piquée le 11 juin dernier. « Son mari regardait la télé dans la pièce d’à côté quand il a entendu sa femme crier. Il a trouvé sur place plusieurs frelons morts et en a tué un », précisait hier l’adjointe au maire pour qui le doute n’est pas possible sur les spécimens recueillis : « Le mari, chasseur, est parfaitement à même de ne pas confondre le frelon asiatique avec le frelon commun. »
Multiplication des nidsTransportée au CHU de Bordeaux, au terme de « deux heures de massage cardiaque », Marie-Claire Jugla est décédée une semaine plus tard, le 19 juin, après avoir plongé dans le coma. Jean-Marie Ferron, le maire de Saint-Laurent-du-Médoc, évoquait hier « une situation inquiétante dans le secteur où l’on observe une multiplication des nids de frelons asiatiques ». Son épouse a elle-même été piquée jeudi dernier : « Je marchais chez moi dans la maison quand j’ai senti une forte brûlure sous le pied qui a gonflé. J’ai appelé mon médecin qui m’a prescrit des corticoïdes », raconte Brigitte Ferron, qui cohabite habituellement sans problème avec les hyménoptères : « J’ai dû déranger le frelon car, ils sont plutôt nonchalants et pas agressifs. » Les principales victimes de ce super prédateur sont en effet surtout les abeilles, dont il se nourrit comme d’une gourmandise.
http://www.leparisien.fr/societe/le-frelon-asiatique-fait-une-victime-26-06-2011-1508778.php

Connaissez-vous vos biorythmes ?

Comment en faire plus, et mieux, sans se sentir vidée à la fin de la journée ? C’est simple, il suffit d’écouter un peu votre corps. Heure par heure, on vous explique comment suivre vos biorythmes pour mieux manger, dormir et avoir la pêche... même en hiver !
5h00 – 7h00Nous dormons encore, mais notre organisme, lui, se remet à la tâche. Après être descendue à son plus bas niveau vers 4 heures du matin, ce qui explique des frissons nocturnes, la température corporelle remonte tout doucement. Les glandes surrénales se mettent à fabriquer du cortisol, l’hormone du "stress" et de la vigilance, et permettent à l’organisme de disposer d’un stock pour répondre à toutes les "agressions" auxquelles il va devoir faire face dans la journée. 7h00 – 8h00Le pic de cortisol atteint, l’adrénaline monte, entraînant une accélération du rythme cardiaque et une hausse de la pression artérielle. C’est l’heure où nous ouvrons l’œil. Le corps reposé et l’esprit encore un peu ensommeillé, voilà le moment rêvé pour un câlin. D’autant plus que les hormones de ces messieurs sont en ébullition ! Pour certains d’entre nous toutefois, le réveil peut être difficile. Quoi qu’il en soit, après un jeûne de plus de six heures, un petit-déjeuner copieux s’impose. Principal repas de la journée, il se compose d’une bonne dose de glucides, dont le cerveau aura besoin dans la matinée, de protéines et de lipides pour tenir jusqu’au déjeuner. Au menu : thé ou café, jus de fruit et fruit, pain beurré ou céréales peu sucrées, fromage blanc ou yaourt, ou encore jambon ou œuf si le cœur vous en dit.8h00 – 10h00C’est parti, mais, holà, en douceur, s’il vous plaît ! Cette longue journée commence à peine… Alors, on dépose les enfants à la crèche ou à l’école, on file au boulot, on savoure un café en terrasse et on profite des premiers rayons de soleil de la journée, on papote avec les collègues à la machine à café… En fait, ces premiers contacts sociaux commencent à stimuler notre cortex, (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 25 juin 2011

E.coli : l'infection bordelaise inquiète l'Europe

Des discussions sont engagées au niveau européen au sujet de l'intoxication à la bactérie E.coli due à des graines germées qui a touché dix personnes en France, pour déterminer s'il y a lieu ou non de lancer une alerte dans l'UE, a indiqué samedi la Commission européenne. "Il n'y a pas d'alerte européenne formelle lancée à ce stade qui équivaudrait à une interdiction de commercialisation" des graines concernées, mais "il y a des échanges d'informations entre la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne", a indiqué le porte-parole de l'exécutif européen pour les questions de santé.
Ces trois pays pourraient en effet être impliqués dans le circuit de la contamination signalée en banlieue bordelaise cette semaine. Les vecteurs probables de la bactérie semblent être des graines germées, saupoudrées sur des soupes lors d'une kermesse. Les examens bactériologiques menés par le Centre national de référence ont montré la présence pour deux patients d'une souche bactérienne O104, la même que dans la bactérie tueuse allemande. Mais les graines allemandes provenaient de l'exploitation Gärtnerhof à Bienenbüttel, dans le nord de l'Allemagne - une exploitation désormais fermée. Celles de la kermesse de Bègles, selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), étaient issues de graines de fenugrec, de moutarde et de roquette achetées dans un magasin Jardiland, et dont le fournisseur est un établissement britannique, la société Thompson & Morgan, basée à Ipswich. Le secrétariat d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, qui l'a révélé, insiste cependant que "le lien entre les symptômes et la consommation de ces graines n'est pas définitivement établi à ce jour". En attendant les résultats toutefois, le secrétaire d'Etat a demandé la suspension de la commercialisation des graines à germer de ce fournisseur.

"Il ne faut pas s'étonner"

L'enquête a mis en évidence huit "cas groupés" d'apparition de troubles graves liés à la bactérie, six femmes et deux hommes âgés de 31 à 78 ans, originaires de Bègles ou du quartier bordelais attenant de Nansouty. Sept ont fréquenté la même kermesse le 8 juin au Centre de loisirs de la petite enfance de Bègles, et six au moins y ont absorbé des gaspachos ornés des graines germées. Au total, sept personnes restent hospitalisées, dont cinq atteintes de complications rénales (quatre étant dans un état stationnaire, le cas de la cinquième ayant plutôt tendance à s'aggraver sans que le pronostic vital soit engagé) et deux moins gravement malades. Deux autres personnes ont pu rentrer chez elles. Une dixième n'a jamais eu à être hospitalisée. L'Agence régionale de santé a estimé qu'au vu des délais d'incubation, quinze jours, il ne devrait plus y avoir de déclaration de cas d'E.coli liée à cette kermesse.

Le député-maire EELV de Bègles, Noël Mamère, selon qui 120 personnes ont fréquenté la kermesse, a insisté sur le fait que les graines avaient été manipulées et élevées par deux employés du Centre de loisirs, qui n'ont pas été malades, et "qu'à aucun moment les enfants n'ont été en contact avec ces graines". Il a considéré qu'il "ne faut pas s'étonner que l'on soit confronté à ce genre d'intoxications. Il y en aura de plus en plus. C'est lié à des systèmes de production agricole et à des modes industrialisés de transformation agroalimentaire". Il a relevé que "les écologistes alertent depuis longtemps sur les dangers que nous courons". Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s'est dit vendredi prêt "à mettre de l'argent sur la table" pour permettre à des chercheurs de "travailler sur un programme spécifique" qui permettrait d'identifier très vite une bactérie, pour "aider l'organisme à lutter contre elle".

4 nids à microbes que vous touchez tous les jours

Nous pouvons toucher jusqu'à 30 objets différents à la minute, parmi lesquels de parfaits nids à microbes comme la télécommande, le bouton de porte, les interrupteurs... Mais quels sont les objets où les microbes et bactéries se sentent le plus à leur aise ?
Avez-vous déjà vu le propriétaire de la brasserie du coin ou de votre pizzeria préférée nettoyer ses menus ? Certainement pas ! Alors qu'une récente étude du Journal of medical virology a rappelé que les virus comme ceux du rhume ou de la grippe peuvent survivre 18 heures sur une surface plane... comme celle d'un menu de resto !Conclusion : ne laissez jamais le menu du resto en contact avec votre assiette, vos couverts ou votre verre. Et allez vous laver les mains dès que vous aurez passé commande.
Si l'on se souvent de cette étude de 2007, du Journal of Environnmental Health, 70% des tranches de citron que le barman dépose sur notre verre de soda sont porteurs de germes. A l'époque de cette étude, les chercheurs avaient commandé des verres dans une vingtaine de bars différents et ils avaient déniché des micro-organismes dans 76 tranches de citron, parmi lesquels le fameux Escherichia Coli. Conclusion: la prochaine fois que vous buvez un verre de soda, commandez le sans tranche de fruit !
Vous avez beau être maniaque côté hygiène et penser à vous laver les mains soigneusement avant de manger, il est clair que toutes les personnes qui vous ont précédée à la cantine et qui ont touché salière, poivrière ou bouteille de ketchup, ne se sont pas forcément lavé les mains. Elles y ont donc déposé des microbes... qui se retrouvent potentiellement sur les frites que vous venez de saler !Conclusion : inutile de manipuler la salière avec votre serviette en papier, car celle-ci est poreuse et laisse passer les micro-organismes. Le seul moyen d'éviter la propagation des microbes (si vous ne pouvez faire autrement que saler ou poivrer vos plats) est de les nettoyer avec une lingette (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 24 juin 2011

DMLA ou la guerre des prix

Il y a quelques années encore, les personnes atteintes de la forme humide de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) étaient toutes condamnées à moyen terme à la cécité. Et puis, on a découvert - de façon fortuite - l'incroyable efficacité d'un médicament jusque-là réservé au traitement du cancer du côlon, l'Avastin, un anticorps monoclonal.
Une vraie révolution thérapeutique, comme le soulignait récemment le Dr Catherine Favard, invitée du 14e congrès international d'ophtalmologie, Refractiv'News 2011, à Nice. « L'utilisation de ces inhibiteurs de la néovascularisation (la forme humide de la DMLA est liée à la prolifération de nouveaux vaisseaux derrière la rétine, NDLR) permet une stabilisation de la vue dans l'immense majorité des cas et une amélioration chez un tiers des patients atteints. » Des résultats qui peuvent légitimement susciter l'enthousiasme, s'ils n'étaient lestés d'un poids financier très pesant : 1 200 euros la dose du seul médicament à avoir obtenu l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France, le Lucentis.
200 000 Français déjà atteints
Proche de l'Avastin, cet anticorps monoclonal présente l'avantage d'être de plus petite taille, ce qui facilite la pénétration dan la rétine. Reste que le montant est tel qu'il constitue une vraie menace pour le budget de l'Assurance-maladie. « Les formes humides de DMLA, jusque-là minoritaires par rapport aux formes sèches, sont devenues les plus fréquentes, peut-être parce qu'elles sont mieux diagnostiquées », souligne le Dr C. Favard. Plus de 200 000 Français en sont déjà atteints, un chiffre amené à doubler d'ici vingt à trente ans, avec le vieillissement de la population. Aujourd'hui, tous les malades français qui ont besoin du médicament en bénéficient. Un cas d'espèce. « Beaucoup de pays, dont les États-Unis, ne peuvent pas se payer le Lucentis. 75 % des malades y sont traités par l'Avastin, qui n'a pourtant pas d'AMM pour la DMLA. »
Pourquoi ce choix ? « Le coût est vingt à trente fois moindre, pour une efficacité identique ! » C'est en effet ce que vient de démontrer une étude de grosse envergure menée outre-Atlantique. Une information qui devrait interpeller les autorités sanitaires et soulever la question de l'autorisation de l'Avastin dans la DMLA.

jeudi 23 juin 2011

Sept personnes hospitalisées à Bordeaux : la bactérie E.coli suspectée

Est-ce une nouvelle infection à la bactérie E.coli? Sept personnes sont hospitalisées jeudi soir à Bordeaux, a annoncé la préfecture de Gironde, précisant que des recherches étaient en cours pour déterminer l'origine de ces cas. Elle invite les personnes présentant des diarrhées sanglantes à consulter leur médecin traitant.

Dans son communiqué, la préfecture précise néanmoins que «les premières investigations écartent un lien avec
l’épisode de cas groupés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) liés aux steaks hachés Steaks Country surgelés Lidl survenu dans le Nord Pas de Calais en juin».

«Il y a trois personnes dans un état grave», a précisé par téléphone à l'AFP Nicole Klein, directrice de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine. L'ARS a pris en charge l'enquête épidémiologique en collaboration avec la Cellule de l’Institut de Veille Sanitaire en région (Cire Aquitaine). «Ces trois personnes ont été placées sous dialyse, une se trouve en réanimation», a-t-elle ajouté. Les trois patients seraient de femmes âgées entre 40 et 65 ans, a indiqué une responsable du CHU de Bordeaux.

Au total, huit personnes souffrent de diarrhées graves, dont deux sont également atteintes du
syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui provoque des complications rénales. Un patient, atteint de diarrhée, n'a pas été hospitalisé, selon l'ARS.

Pas de cas groupé mais les patients habitent Bègles

«Les malades ne sont que des adultes. Il ne s'agit pas d'un cas groupé. Ce ne sont pas des personnes qui étaient ensemble, mais des personnes qui sont venues à l'hôpital le même jour. Ils habitaient apparemment dans la même commune de Bègles en Gironde», a ajouté Mme Klein. D'après la préfecture, les dates de début de symptôme se situent entre le 15 et le 21 juin.

Où se trouve ces bactéries ? Leur réservoir principal est le tube digestif des ruminants. L'homme se contamine principalement par la consommation d'aliments infectés. Les principaux aliments à risque sont les produits carnés consommés crus ou insuffisamment cuits (viande hachée par exemple), le lait cru ou les produits laitiers au lait cru, et les végétaux consommés crus (salades et légumes par exemple).
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/sept-personnes-hospitalisees-a-bordeaux-la-bacterie-e-coli-suspectee-23-06-2011-1505636.php

Réforme du médicament : "le doute doit bénéficier au patient"

Huit mois après la révélation du scandale du Mediator, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a présenté jeudi sa réforme du système du médicament. Ambition : un "changement de culture" pour éviter la réédition des dysfonctionnements qui ont conduit la France à commercialiser durant 33 ans un antidiabétique soupçonné d'avoir causé de 500 à 2.000 décès.
Alors que la piste d'un regroupement des diverses instances du système a été avancée, Xavier Bertrand opte pour la simplification et la transparence : l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) va devenir l'Agence nationale de sécurité du médicament, l'ANSM. "Je veux provoquer un changement de culture. Cela offrira beaucoup plus de garantie de réactivité et d'efficacité que la création d'une agence gigantesque du médicament en regroupant ou déplaçant les structures existantes comme dans un jeu de contruction", justifie Xavier Bertrand dans Le Monde.

Probables retraits

Cette agence conservera sa mission de pharmacovigilance - c'est-à-dire la surveillance des effets secondaires nocifs éventuels d'un médicament - et sera dotée d'un département de pharmacoépidémiologie pour les études sur les médicaments après leur mise sur le marché. Les laboratoires n'ayant pas effectué dans les délais les études obligatoires post-AMM seront sanctionnés. "Le médicament doit être suivi tout au long de sa vie et s'il faut le retirer, cela doit être fait sans que la main ne tremble", dit le ministre de la Santé. "Il faut que le principe de précaution profite au patient et pas au médicament", a-t-il ajouté sur RTL. Dans cette perspective, le ministre se prononce pour une révision de la pharmacopée - l'ensemble des médicaments en vente en France - avec de probables retraits. "Les Français consomment trop de médicaments et il y a trop de molécules sur le marché", a-t-il dit.

Des règles plus exigeantes seront de même introduites pour le remboursement des médicaments. Aucune prise en charge ne sera accordée aux molécules dont le service médical rendu est jugé insuffisant, sans avis motivé du ministre. Un numéro vert sera mis en place à l'attention des patients pour qu'ils puissent être informés des effets indésirables des molécules sur le marché. Un portail d'information sur le médicament sera créé sur internet. Les industriels auront également l'obligation d'informer les autorités du retrait d'un de leurs produits dans un autre pays. Les laboratoires Servier, fabricants du Mediator, n'étaient pas tenus d'informer les autorités françaises du non-renouvellement de l'AMM de l'antidiabétique, aux risques potentiels cardiaques avérés, en Espagne ou aux Etats-Unis.
Etudes comparatives entre médicaments
Quatre-vingt dix pour cent des autorisations de mise sur le marché sont accordées au niveau européen. Xavier Bertrand affirme que la France refusera d'admettre au remboursement au niveau national les médicaments n'ayant pas fait l'objet d'une étude comparative avec un médicament de référence, quand il existe, et non à un placebo comme c'est le cas actuellement. Pour prévenir tout conflit d'intérêts, médecins, fonctionnaires et enseignants devront remplir, sous peine de sanction, une déclaration publique d'intérêts consultable par le public. Les dirigeants de l'industrie pharmaceutique devront pour leur part déclarer toute convention passée avec les médecins, associations, sociétés savantes...

Pour faire ces propositions, le gouvernement s'est inspiré des deux rapports de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas), du rapport de la mission d'information de l'Assemblée sur la pharmacovigilance et des conclusions des Assises du médicament. Ils soulignent tous des failles dans le système d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments.
La pneumologue Irène Frachon salue "une vraie rupture"
Peu après, la pneumologue Irène Frachon, qui a mis au jour les risques du Mediator, s'est déclarée "impressionnée", estimant qu'il y avait "une vraie rupture dans ce qu'annonce Xavier Bertrand en particulier ciblée sur la sécurité des patients, des consommateurs". "Il y a différents volets qui ont été abordés et quand j'écoute l'énoncé de ces réformes il me semble que ce que j'ai vécu dans mon enquête sur le Mediator ne pourrait plus se dérouler de cette façon-là. Donc, de mon point de vue de praticien de base, j'y vois une amélioration franche, importante de la sécurité", a-t-elle ajouté.

Le régime idéal existe-t-il ?

Le yo-yo, vous connaissez ? C'est de régime dont il est ici question, et de cette tendance récurrente que nous avons, à reprendre rapidement les kilos perdus… voire davantage. Beaucoup de programmes « minceur » vous promettent de perdre du poids. Cependant, ils sont peu nombreux à vous donner la clé d'une vraie stabilisation du poids après la phase de régime. Ce sujet essentiel a naturellement été abordé lors du 18e Congrès européen sur l'Obésité (ECO) qui s'est tenu à Istanbul (Turquie) du 25 au 28 mai. A cette occasion, les congressistes ont débattu des résultats de l'étude DIOGenes publiés en novembre dernier dans The New England Journal of Medicine.
L'étude DIOGenes pour Diet, obesity and genes a été financée par l'Union européenne. Conduite par une équipe de l'Université de Copenhague au Danemark, elle a nécessité la collaboration de 8 centres de recherche en Allemagne, Bulgarie, Danemark, Espagne, Grèce, Pays-Bas, République Tchèque et Royaume-Uni.
Une cohorte de 772 familles a été constituée. Ce qui représente au total, 938 adultes et 827 enfants. Parmi les critères retenus : un des parents devait présenter un Indice de Masse corporelle (IMC) compris entre 27 et 45 et au moins un des enfants devait avoir entre 5 et 17 ans.
Protéines hautes, index glycémique faible
Durant huit semaines, les adultes en surpoids ont suivi un régime limité à 800 kcal par jour. En moyenne, leur perte de poids s'est établie à 11kg. Puis pendant les 26 semaines suivantes, ils ont été répartis en 5 groupes. Chacun a été placé sous un régime différent, défini par leurs contenus spécifiques en termes d'index glycémique (IG) et d'apports protéiques. Le but était d'établir le meilleur compromis pour éviter la reprise de poids.
Résultats : les personnes qui ont suivi un régime comportant la plus forte proportion de protéines et l'index glycémique le plus faible sont parvenues à stabiliser leur poids durant plusieurs mois, après la fin du programme. «Cela confirme bien que le choix (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 22 juin 2011

Alerte aux laits dangereux pour les bébés

C’est un effet de mode qui horripile les pédiatres. Au point que le Syndicat français des aliments de l’enfance (SFAE) alerte sur les risques liés à la consommation de laits non adaptés aux jeunes enfants en France. Ils veulent que les parents prennent conscience des dangers auxquels ils exposent leurs bébés en leur donnant des laits de chèvre, de jument, d’amande ou de soja à la place des laits infantiles qui seuls répondent aux besoins spécifiques des moins de 3 ans.
Le professeur Bertrand Chevallier, chef du pôle pédiatrie de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne (Hauts-de-Seine), repère de plus en plus d’enfants victimes d’aberrations alimentaires. Citant des cas cliniques précis, il va jusqu’à parler de « maltraitance nutritionnelle » (lire ci-dessous), avec des risques de rachitisme, des enfants au trop petit périmètre crânien, ou souffrant de calculs rénaux…

« Jusqu’aux 6 mois de leur enfant, les parents suivent à peu près les conseils du médecin. Mais après, ils consultent moins et beaucoup n’en font qu’à leur tête, analyse le professeur Chevallier. Ils picorent les conseils de la copine, de la voisine, ou glanent des idées sur des forums Internet où l’on peut lire des choses délirantes! Par exemple, une maman qui raconte que depuis qu’elle donne du lait d’amande à son bébé, il a moins de coliques, et aussitôt dix mamans, lasses des pleurs du soir, suivent ce très mauvais conseil. »
Pourquoi les laits de chèvre et de brebis ne sont pas adaptés« Le lait de chèvre expose l’enfant à des carences en fer, en vitamines A, C, D, B9 et B12, et il contient trop de protéines », explique le pédiatre. Et le lait de brebis? « Il est beaucoup trop gras et riche en protéines. » Les bébés, d’ailleurs, ne semblent guère l’apprécier, et beaucoup repoussent leur biberon avec une moue dégoûtée… Le professeur Chevallier met en garde aussi contre le lait d’ânesse, proposé par certains éleveurs qui, explique-t-il, « ne présentent pas de garanties suffisantes en matière de contrôle infectieux ».
Pourquoi les jus végétaux sont nocifs« La composition des jus végétaux (NDLR : soja, amande) révèle d’emblée leurs points faibles : une grande pauvreté en calcium, voire un déficit total, une grande pauvreté en minéraux, en acides gras essentiels et en fer, une moindre richesse en protéines et en calories », assène le professeur Chevallier.
Il insiste aussi sur le fait que les protéines végétales sont de moins bonne qualité que les protéines animales. Et conclut ainsi : « Les jus végétaux exposent l’enfant à des carences et à des excès qui surchargent les reins. Leur utilisation chez les nourrissons peut retentir gravement sur leur santé. »
Pourquoi les laits de croissance sont les seuls adaptés aux bébésDe 0 à 3 ans, l’enfant quadruple son poids et double sa taille de naissance. Dans cette phase de croissance extraordinaire, le lait infantile doit rester l’aliment essentiel de l’enfant. « Les enfants en bas âge doivent en boire idéalement 500 ml par jour », explique le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste, consultante à l’hôpital Necker à Paris. « A partir de 6 mois, on peut donner deux biberons de lait infantile par jour : un le matin, l’autre au goûter. On couvre ainsi 70% de ses besoins, notamment en fer, en calcium et en acides gras essentiels. » Pour donner toutes leurs chances aux enfants, les experts s’accordent donc pour dire que le meilleur choix reste le lait maternel, puis en relais de l’allaitement le lait 2e âge jusqu’à 10-12 mois, et ensuite le lait de croissance jusqu’aux 3 ans du bébé. Les laits apportent une dose adaptée de protéines (pour ne pas surcharger l’organisme), des vitamines et des minéraux, dont le fer et les vitamines A, C et D, et des acides gras essentiels, dont les oméga 3 et 6.
http://www.leparisien.fr/societe/alerte-aux-laits-dangereux-pour-les-bebes-22-06-2011-1503171.php

Un livre pour en finir avec l'obsession des régimes

La nutritionniste Nathalie Hutter-Lardeau va faire des heureuses avec son nouvel ouvrage " Mince Alors ! ". Ce livre vous permettra de renouer avec le plaisir de manger et d'apprendre à mincir sans regrossir. Vous allez pouvoir mettre un terme à votre obsession de la minceur, apprendre à connaître votre assiette et gérer vos envies de grignotages sans culpabiliser et... sans souffrir. Car ici pas question de se priver ou de suivre une méthode stricte, le livre vous permet de rééquilibrer votre alimentation en sélectionnant dans les aliments les apports nutritionnels dont vous avez besoin. Pour cette nutritionniste, pas question de s'affamer pour en plus ne perdre aucun kilo. On peut même manger plus et mieux, oui-oui, vous avez bien lu ! " Mince Alors ! " est le guide qu'il vous faut si vous êtes un peu perdue face à tous les régimes à la mode.
Mince Alors !, de Nathalie Hutter-Lardeau, éditions Odile Jacob, 17,90 E. 
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mardi 21 juin 2011

Zoom santé : les fruits rouges

Avec leur apport en calories très faible, leur teneur en eau élevée et leurs nutriments healthy, les fruits rouges ne pourront que vous plaire cet été.
En moyenne, ils contiennent 38,1 kcal/100g (33 pour la fraise) et 85,7g d'eau/100g. Ils sont également riches en potassium et en vitamine C, ce qui permet de faire le plein d'énergie et favorise la lutte contre le vieillissement cellulaire prématuré provoqué par les radicaux libres. Les fruits rouges sont également une source non négligeable de polyphénols (vitamine P). Comme la vitamine C, les polyphénols sont de puissants antioxydants et luttent, entre autres, contre la formation excessive de radicaux libres. Groseilles, framboises, myrtilles ou mûres favorisent aussi l'amélioration de la circulation sanguine. En effet, les anthocyanes, les pigments colorés, présents à hauteur de 10 à 420mg/100g selon les variétés, augmentent la résistance des vaisseaux sanguins et améliorent la fluidité du sang. Une bonne nouvelle pour toutes celles qui ont des problèmes de jambes lourdes.
Enfin, la présence de ces pigments dans le jus de fraise, permettrait de lutter contre l'inflammation et d'augmenter la sensibilité à l'insuline, selon une étude récente réalisée par les chercheurs de l'institut de technologie de l'Illinois et l'Université de Californie-Davis aux Etats-Unis. Cela réduirait le risque de développer certaines pathologies comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Alors dégustez vos fruits rouges préférés sans plus attendre.

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lundi 20 juin 2011

Des moisissures dans l'électroménager

Des moisissures dangereuses pour l'homme et ultra-résistantes peuvent élire domicile et prospérer dans certains appareils électroménagers d'apparence inoffensive, avertissent des chercheurs.

Avec leur environnement chaud et humide, les lave-vaisselle, cafetières électriques ou machines à laver présentent en effet les conditions idéales pour certains champignons résistants, qui peuvent parfois être toxiques pour leurs utilisateurs, selon une étude publiée dans le British Mycological Society journal, Fungal Biology.

Même les températures élevées (60 à 80° C) ou les produits chimiques agressifs utilisés (détergents, sels) dans les lave-vaisselle ne viendraient pas à bout de certains champignons.

Les experts ont analysé un échantillon de lave-vaisselle dans des familles de 101 villes différentes réparties sur tous les continents: 62% abritaient des moisissures sur le joint en caoutchouc de la porte. Et sur ces lave-vaisselle moisis, 56% contenaient des spécimens d'Exophiala dermatitidis et d'Exophalia phaeomuriformis extrêmement résistants à la chaleur, aux substances chimiques et à l'acidité, une combinaison qui n'avait pas encore été observée à un tel degré jusqu'à présent, estiment les chercheurs.

Moisissure noire, l'Exophalia dermatitidis est généralement présente uniquement dans les milieux naturels et peut être impliquée dans des maladies pulmonaires ou de graves infections, heureusement peu fréquentes.

Selon l'étude, la présence de telles moisissures "extremophiles", c'est-à-dire se développant normalement dans des milieux d'ordinaire mortels pour les autres formes de vie, suggère que ces organismes ont entamé un processus d'évolution qui pourraient présenter un sérieux risque sanitaire dans le futur.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/20/97001-20110620FILWWW00684-des-moisissures-dans-l-electromenager.php

Cancer du sein : le tabac, encore et toujours…

Plus de 30 000 médecins ont participé au 47ème congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui se termine ce mardi à Chicago. A McCormick Place, le centre de congrès le plus vaste d'Amérique du Nord (24 hectares de salles de conférences…) il a bien sûr été question des dernières découvertes thérapeutiques, mais pas seulement.L'accent a beaucoup été mis sur la prévention, et sur le rôle des patients.
Le tabagisme est certes un facteur de risque reconnu de cancer du sein. Ce n'est pas une nouveauté. En revanche explique le Pr Jean-François Morère, cancérologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny, un travail réalisé à l'Université de Pittsburgh « nous apprend que chez des femmes prédisposées, le tabagisme augmenterait le risque de cancer du sein dans des proportions jusque-là ignorées et insoupçonnées ». Ces femmes à haut risque de cancer du sein sont principalement, des patientes de plus de 60 ans avec des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein.
Plus de 13 300 femmes – relevant de cette catégorie, ont été suivies durant plusieurs années. D'une manière générale, le risque de cancer s'est trouvé augmenté de 34% chez celles qui avaient 15 ans ou plus de tabagisme. Et de 59% chez celles qui fumaient depuis plus de 35 ans. Voilà pour la mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c'est que ce travail confirme « les bienfaits d'une activité physique quotidienne d'au moins 30 minutes, d'une alimentation riche en fruits et légumes et l'importance d'un bon contrôle pondéral », poursuit le Pr Morère. Les auteurs ont également constaté que la consommation modérée d'alcool (environ un verre par jour) n'augmentait pas le risque de cancer du sein. Elle aurait même plutôt tendance à le diminuer légèrement !
A l'instar de l'ANSES qui le soulignait récemment, les auteurs rappellent qu'un « tiers des cancers pourrait être évité dans les pays industrialisés grâce à une modification de nos habitudes de vie. C'est-à-dire une alimentation équilibrée et (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 19 juin 2011

Steaks/E.coli : "pas d'évolution" pour les enfants hospitalisés

Il n'y avait "pas d'évolution", positive ou négative, dimanche, de l'état des sept enfants du Nord de la France contaminés par une bactérie E.coli dont l'origine demeure inconnue, après avoir consommé de la viande surgelée selon le CHU de Lille où ils sont hospitalisés
Agés de 18 mois à huit ans, ces enfants, originaires du Nord et de l'Oise sont soignés au CHU de Lille pour des diarrhées hémorragiques et des insuffisances rénales vraisemblablement liées à la consommation de steaks hachés surgelés contaminés par une bactérie E.coli.

L'un d'entre eux, un garçonnet de deux ans originaire de l'Oise, qui souffre également de troubles neurologiques, est dans le coma et fait l'objet d'une surveillance particulière, même si une légère amélioration de son état a été constatée dans la nuit de vendredi à samedi.

Un huitième enfant, une fillette âgée de sept ans, originaire de Valenciennes, a été hospitalisée vendredi soir, 17 juin, pour des symptômes de contamination bactérienne. Sa mère affirme qu'elle n'a pas mangé de steaks hachés surgelés. Elle ferait donc partie, d'après les médecins, des cas ordinaires habituellement enregistrés hors épidémie. La contamination serait due à des steaks hachés surgelés de marque "Steak Country" fabriqués par la société SEB, basée à Saint-Dizier (Haute-Marne), et distribués par les magasins
Lidl.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-06/steaks-e-coli-pas-d-evolution-pour-les-enfants-hospitalises-6541153.html

Lentilles de contact: 6 précautions indispensables

Vos lentilles de contact ont besoin de toute votre attention pour ne pas vous irriter la cornée. Voici les 6 règles indispensables à suivre si vous ne voulez pas être obligée de porter des lunettes.
Avant de les poser, vérifiez leur bon état. Manipulez-les délicatement et ne mouillez jamais la surface avec de la salive. Lorsque vous les portez, n'instillez pas de collyres ou de produits susceptibles de teinter (vitamine B12, rifamycine...) ou d'opacifier les lentilles (chlorure de benzalkonium) Les gélules à base de carotène pour préparer et entretenir le bronzage peuvent aussi colorer les larmes en orange. Oeil rouge ou tout autre problème oculaire ? Enlevez-les sans tarder et rechaussez vos lunettes jusqu'à guérison.
Renouvelez les solutions que vous versez dans les étuis à chaque fois et ne diminuez pas les temps de trempage indiqués. Fermez les flacons ouverts. Vérifiez les dates de péremption et les délais d'utilisation. Pas de rinçage à l'eau du robinet. Préférez le sérum physiologique en unidose sans conservateur ou en aérosol. Changez les étuis au moins trois fois par an et nettoyez-les régulièrement (avec une brosse à dents ).
Avant toute manipulation, lavez-vous soigneusement les mains et les ongles avec des savons doux et sans parfum. Car les traces de produits parfumés laissent des dépôts sur les lentilles. Séchez vos mains avec une serviette non pelucheuse et évitez de porter les ongles trop longs, pour ne pas griffer les lentilles quand vous les ôtez.
Vaporisez les laques et sprays fixants pour cheveux avant la pose des lentilles.Maquillez-vous après leur pose avec des produits adaptés aux yeux sensibles, en évitant le rebord interne des paupières. Lorsque vous vous parfumez, pensez à fermer les yeux.
Une atmosphère poussiéreuse, enfumée ou climatisée, le travail prolongé sur ordinateur peuvent entraîner une moins bonne tolérance. Sans parler de certains médicaments (psychotropes, pilules...) ou spécifiques à la (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 18 juin 2011

La chasse aux biocriminels

C'est une gentille boutade de gendarmes: on ne déjeune jamais sereinement en compagnie d'un collègue de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique(Oclaesp)! «Pour chaque plat, ils vous mettent en garde contre les substances dangereuses que vous risquez d'ingérer...». Vrai! Essoufflé, à peine arrivé dans leurs locaux en région parisienne, leur patron, Thierry Bourret, nous tend un verre d'eau. Un gobelet en plastique. «Méfiez-vous-en, avertit ce colonel à la sympathique moustache de hussard. En présence de boissons chaudes, certains plastiques laissent passer des résidus chimiques...».

Authentiques défenseurs de la nature

Les enquêteurs de l'Oclaesp sont d'authentiques défenseurs de la nature: lutte contre le trafic d'espèces protégées ou réglementées (voir cette récente affaire de serpents facturés jusqu'à 30.000€ pièce, expédiés dans des boîtes alimentaires en plastique par La Poste), lutte contre les pollutions aériennes, terrestres et aquatiques, contre le trafic de déchets...

Boutons d'ascenseur radioactifs

Pourquoi payer cher un recyclage ou un traitement, quand on peut simplement abandonner ses déchets toxiques? Exemple, en 2006, avec l'affaire du Probo Koala, ce navire qui avait déchargé sa cargaison toxique près d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Résultat:15morts, des milliers d'intoxiqués et des millions d'euros de remise en état. Certains trafics sont encore plus sournois, comme la revente de produits toxiques mélangés à des produits neutres. Ainsi, en Italie, on a déjà découvert du ciment contenant de l'amiante. En France, on a trouvé du pyralène dans de l'huile de vidange utilisée pour chauffer des fours industriels ou encore des résidus médicaux radioactifs dans des boutons d'ascenseurs! En Ille-et-Vilaine, en 2008, l'Oclaesp avait épinglé une société spécialisée dans le désamiantage à des coûts très compétitifs. Et pour cause: celle-ci enfouissait, parfois dans des forêts, gravats et déchets non traités. Mais elle facturait les opérations au prix fort à ses clients. «Le chef d'entreprise a été écroué dans la foulée, se rappelle le chef de l'Oclaesp. C'était une première en France».

600 enquêteurs dans les régions

L'Oclaesp est sur tous les fronts sanitaires. C'est cet office qui enquête sur toutes les grandes affaires de santé publique: hormone de croissance, amiante, algues vertes, Mediator (dix enquêteurs à temps plein «pour sortir l'affaire dans les deux ans»)... Ce sont encore ses limiers qui traquent les charlatans (exercice illégal des professions de santé), les laboratoires clandestins, les produits dopants sur le Tour de France ou dans les salles de sport et de fitness... Un chantier titanesque (230 dossiers en cours!) que se partagent seulement 55(bientôt 64) enquêteurs! Dérisoire? Ils n'étaient que 18lorsque l'office a été créé en juin2004. «Nous sommes épaulés par nos220.000 collègues gendarmes et policiers», rappelle le colonel Bourret, qui met aussi en avant une «vraie prise de conscience». La preuve, selon lui, avec ces 600 enquêteurs actuellement formés pour traiter, dans les départements et régions, cette délinquance spécifique.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/sante-la-chasse-aux-biocriminels-04-06-2011-1324819.php

vendredi 17 juin 2011

Steaks contaminés : l'état d'un enfant "s'est détérioré"

L'état de santé d'un enfant "s'est détérioré"

Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a indiqué vendredi sur I-télé/Radio classique que l'état de santé d'un des enfants intoxiqués après avoir mangé des steaks hachés et hospitalisé à Lille s'était "détérioré" et qu'il avait été "placé sous dialyse pendant la nuit". "Nous avons eu des informations tôt ce matin, nous en aurons aussi en fin de matinée", a dit le ministre.

Il a rappelé que les six autres enfants intoxiqués sont en néphrologie, et qu'il devait "voir avec l'hôpital s'ils ont bien tous les moyens nécessaires pour bien les prendre en charge". "La course contre la montre est importante notamment pour la prise en charge", a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué aussi qu'il fallait vérifier que l'information sur le retrait de lots de viande hachée était "bien passée". Il a réitéré que d'après les examens faits par le centre national de référence "ce n'est pas la même souche qu'en Allemagne".

Un 7e enfant hospitalisé à Lille, originaire de l'Oise
Un septième enfant, âgé de 4 ans, était en cours de transfert vers le CHU de Lille jeudi après-midi après avoir lui aussi mangé des steaks hachés suspects, selon l'agence régionale de santé (ARS). Il présente les mêmes symptômes que les six autres, mais il est, contrairement à eux, originaire de l'Oise. Les médecins procédaient à des "examens supplémentaires" jeudi après-midi.

...les 6 autres, originaires du Nord, toujours hospitalisés jeudi
Six autres enfants, originaires de Douai, Valenciennes, Dunkerque et Maubeuge, âgés de 20 mois à 8 ans, étaient toujours hospitalisés à Lille après avoir été admis au CHU de cette ville dans les jours précédents. Les six enfants, qui n'ont pas de lien entre eux, ont été pris en charge en réanimation pédiatrique après avoir été victimes de "diarrhées sanglantes importantes". Elles sont apparues entre le 6 et le 10 juin, avant d'évoluer en "syndrome hémolytique et urémique" entre le 10 et le 14 juin. Les enfants ont tous souffert d'une gastro-entérite hémorragique, et ont ensuite tous présenté brutalement une anémie, qui a nécessité pour quatre d'entre eux d'être transfusés. Trois enfants souffrent d'une insuffisance rénale suffisamment sévère pour nécessiter une dialyse. Ils auraient consommé des steaks de la marque "steak country" distribués par
Lidl. Les deux autres enfants auraient, eux, "soit consommé ces mêmes steaks, soit des boulettes de viandes fabriquées par la même usine sur des lots préparés les mêmes jours", a expliqué la Direction de protection des populations.

"Certitude" que ce n'est pas la souche des graines germées allemandes
Comme elle l'avait déjà avancé la veille, l'ARS a déclaré jeudi avoir cette fois la "certitude" que la souche responsable de la contamination des enfants au steak haché n'était pas la même que celle des graines germées en Allemagne, qui a causé la mort de 39 personnes en Europe, dont 38 en Allemagne.

Tous les steaks hachés SEB retirés dans la moitié nord de la France
Tous les steaks hachés du fournisseur SEB, dont certains lots de la marque "Steak Country", ont été contaminés par la
bactérie E.coli, ont été retirés de la vente dans les magasins Lidl situés au nord d'une ligne Bordeaux-Lyon, a annoncé jeudi l'enseigne.

D'où la viande est-elle originaire?

La société SEB, basée à Saint-Dizier, en Haute-Marne a affirmé jeudi que la viande de boeuf qui avait servi à l'élaboration du produit avait été abattue en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, avant d'être importée en France pour être transformée. Mais jeudi soir, l'agence fédérale belge pour la Sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a réfuté que la viande provienne de Belgique. Le PDG de SEB a assuré que les lots incriminés avaient subi des "analyses strictes" et avaient été "déclarés propres à la consommation", tout en évoquant de possibles négligences de la part des consommateurs.

Un numéro vert pour les consommateurs
Un numéro vert (0800.802.511) a été mis à la disposition des consommateurs et Lidl, qui commercialise les steaks, a installé des affichettes d'information dans ses magasins. Il est demandé "aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés".

La société SEB craint pour sa survie

Montrée du doigt pour avoir fabriqué les steaks suspectés d'avoir contaminé les sept enfants, la société SEB craint désormais pour sa survie. L'affaire "peut aller jusqu'à des conséquences mortelles pour l'entreprise", a déclaré Guy Lamorlette, PDG de l'entreprise qui emploie 180 personnes à Saint-Dizier en Haute-Marne. Il a estimé par ailleurs "anormalement longs" les délais d'attente des analyses de la viande suspecte.

Bruxelles joue la prudence

Echaudée par les conséquences économiques de l'alerte sanitaire mettant en cause par erreur les concombres produits en Espagne dans l'affaire de la bactérie Eceh, la commission européenne a choisi la prudence jeudi. Aucune alerte européenne ne sera lancée tant que le lieu de la contamination, de production et de distribution ne seront pas identifiés. De son côté, le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire a assuré qu'il prenait la mesure de l'intoxication, indiquant qu'il ne laisserait "rien au hasard".

La migraine : une affaire de gènes

Pour la première fois, les variations de trois gènes associés à un risque accru de migraine viennent d'être découvertes. Les résultats d'une étude menée par Tobias Kurth, directeur de recherche à l'unité Inserm 708 "neuroépidémiologie", suggèrent en effet l'existence de mécanismes communs aux différentes formes de migraine.
Grâce à l'analyse des données génétiques des 23 000 femmes - dont plus de 5 000 migraineuses - qui ont participé à cette étude baptisée "Women's Genome Health Study", l'équipe de l'Inserm a identifié des associations entre la migraine et des variants de trois gènes : TRPM8, LRP1 et PRDM16. Ces associations génétiques ont ensuite été confirmées par l'analyse des données de trois études européennes indépendantes incluant des hommes et des femmes. "Les personnes présentant ces variations ont donc plus de risques de développer une migraine. Cette association est observée pour les différentes formes de migraine, ce qui montre l'importance de ces résultats de portée générale", affirme Tobias Kurth.
Onze millions de Français touchés
Parmi ces trois gènes, deux sont clairement associés à la migraine : le gène TRPM8, exprimé dans les neurones, dont le rôle a été mis en évidence dans la sensibilité au froid et la douleur (une des composantes de la migraine), et le gène LRP1, exprimé dans tout le corps. Ce dernier interagit, dans le système nerveux, avec d'autres protéines qui modulent la transmission de signaux entre les neurones. Le troisième gène, PRDM16, semble jouer un rôle aussi bien dans la migraine que dans les autres maux de tête.
Les spécialistes estiment que la migraine touche 20 % de la population générale, soit 11 millions de personnes en France. Les victimes de cette maladie redoutent toujours les crises caractérisées par des maux de tête violents, souvent accompagnés d'autres symptômes comme des nausées, une sensibilité à la lumière et au bruit. "La migraine atteint 3 à 4 fois plus souvent les femmes que les hommes, rappelle Tobias Kurth. Et, bien qu'une composante génétique ait été soupçonnée depuis très longtemps, seules quelques formes rares de migraine ont, jusqu'à présent, été associées à l'expression de gènes."
Pas de retombées pour les patients
"Bien que les mécanismes de la migraine restent mal compris et ses causes sous-jacentes difficiles à cerner, l'identification de ces dénominateurs communs permet d'éclairer les origines biologiques de cette affection fréquente et invalidante", souligne Tobias Kurth. Avec son équipe, il encourage désormais la communauté scientifique à mener des études qui permettraient d'expliquer les contributions précises de ces gènes, car "cette pathologie pourrait être due à la perturbation de voies de signalisation communes aux différents types de migraine". Malheureusement, ces travaux n'auront pas de retombées directes pour les patients, au moins dans un premier temps.
La suite sur Le Point.fr ...... http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/la-migraine-une-affaire-de-genes-15-06-2011-1342138_57.php

jeudi 16 juin 2011

Aspartame : toujours pas de risque établi

A l'occasion d'une conférence qui s'est récemment tenue à Bruxelles, l'Association internationale des fabricants d'Edulcorants (ISA) s'est attachée à répondre aux critiques récurrentes formulées à l'encontre de l'aspartame, présent dans plus de 6 000 produits alimentaires. Deux études récentes ont en effet pointé des risques liés à cet édulcorant.
Un travail italien, réalisé sur des lignées particulières de souris par le Centre de Recherche sur le Cancer Ramazzini de Bologne, a mis en évidence une augmentation du risque de certains cancers en cas d'absorption massive d'aspartame. Une étude danoise, menée sur près de 60 000 femmes enceintes, a pour sa part démontré une augmentation du risque de prématurité lié à la consommation de boissons contenant des édulcorants. Concernant ces deux études, l'ISA renvoie aux conclusions de l'Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). En effet pour l'EFSA – tout comme pour l'Agence nationale de Sécurité sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) en France - ces travaux ne justifient pas de réviser les évaluations précédentes.
L'EFSA poursuit toutefois ses analyses. Elle a notamment demandé à l'équipe italienne « des éclaircissements et des compléments d'information concernant la conception de son étude et ses méthodes d'analyse statistique ». L'agence européenne avait en effet reproché à cette même équipe dans un passé récent, des biais statistiques et méthodologiques. qui entachaient ses travaux.
Andrew Renwick est professeur émérite de pharmacologie à l'université de Southampton, au Royaume-Uni. Il souligne également que des questions subsistent concernant l'étude danoise. « Celle-ci établit une association entre la prématurité et la consommation de sodas contenant des édulcorants. Une association, mais pas un lien de cause à effet » explique-t-il. « Par ailleurs, il n'y a pas de rationnel biologique expliquant comment l'aspartame pourrait favoriser un accouchement prématuré. » Une (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 15 juin 2011

Bronchites chroniques : un inhalateur augmenterait le risque de décès

Cet inhalateur, commercialisé dans 55 pays et qui délivre un médicament courant, augmenterait de 50% le risque de décès de ses utilisateurs atteints de bronchites chroniques, selon une analyse publiée mardi dans le British Medical Journal (BMJ). L'estimation, contestée par le fabricant allemand, émane d'auteurs britanniques et américains après analyse de cinq essais sur un type particulier d'inhalateur contenant un médicament, le tiotropium, comparé à un placebo. Le tiotropium bromide (nom commercial : Spiriva) est un bronchodilatateur destiné à soulager des patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), maladie regroupant bronchites chroniques et emphysème.

Les études portaient sur 6.522 patients dont 3.686 ont utilisé le médicament. Le risque de décès parmi ceux utilisant l'inhalateur Respimat, délivrant de faibles doses du médicament sous forme liquide, était de 52% plus élevé que parmi ceux utilisant le placebo, selon les auteurs. Cette mortalité accrue serait essentiellement d'origine cardiaque. Le médicament est d'ailleurs contre-indiqué en France chez les patients ayant fait un infarctus ou souffrant de troubles du rythme cardiaque.

Un faible nombre de décès

Ces tests cliniques montrent des taux de mortalité similaires à ceux avancés par d'autres études sur la BPCO, selon la firme pour qui les données sur les risques et bénéfices du produit sont bien établis. Le laboratoire met également en exergue les limites de l'analyse, en relevant que le nombre des décès en cause est très faible, comme l'admettent les auteurs. Une étude est par ailleurs en cours pour comparer les deux types d'inhalateurs, le Respimat et le Handihaler. Ce dernier, dont l'analyse ne tient pas compte, présenterait en effet un risque moindre.

La BPCO tue chaque année plus de trois millions de personnes dans le monde. Tabagisme et utilisation de combustibles solides à domicile (charbon, bois, etc.) favorisent sa survenue.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-06/bronchites-chroniques-un-inhalateur-augmenterait-le-risque-6538001.html

Mediator : premier procès en 2012 à Nanterre

Les procédures en cours à Nanterre sur le Mediator ne seront pas transférées à Paris. Ainsi en a décidé mercredi la Cour de cassation. Les trois citations directes, déposées devant la présidente de la 15e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, visent notamment le groupe Servier, son fondateur de 88 ans Jacques Servier, ainsi que la société Biopharma, qui a commercialisé le Mediator. Maintenues à Nanterre, ces procédures donneront lieu au premier procès pénal dans l'affaire du Mediator à partir de 2012.
La semaine dernière, le parquet général s'était pourtant déclaré favorable à un dessaisissement, soulignant que des investigations complémentaires seraient  nécessaires avant tout procès et que cela éviterait un émiettement des  procédures. Le parquet général avait suggéré qu'une fois saisi, le tribunal correctionnel de Paris ordonne des investigations supplémentaires qui, via une commission rogatoire, seraient confiées aux juges d'instruction déjà en charge de  l'enquête.

Le Médiator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cet antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé entre 500 et 2.000 décès, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé. Depuis mi-février, trois juges d'instruction parisiens enquêtent dans ce dossier sur des faits allégués de "tromperie aggravée" et d'"homicides involontaires".

Votre enfant tousse ? Et si c'était un reflux ?

Une toux récurrente, un asthme, des otites à répétition, une laryngite chronique peuvent être le signe d'un reflux gastro-oesophagien. Un trouble gênant dont on peut, fort heureusement, se débarasser. Les conseils du Pr Frédéric Gottrand, pédiatre au CHU de Lille.
Une voix qui change à l’adolescence, c’est normal. Mais une voix qui se voile à la fin de l’enfance, c’est parfois dû à un reflux gastro-œsophagien. Après un repas, le bol alimentaire va dans l’estomac. Chez certains, ce bol fait avant quelques allers-retours entre l’œsophage et l’arrière-gorge. Comme les aliments sont alors imprégnés d’acide chlorhydrique, ils irritent les organes sur leur passage. Ce qui peut occasionner des toux, des asthmes qui résistent aux traitements ou encore des troubles ORL (otites, laryngites, nodules sur les cordes vocales…). Pas de renvois, ni de régurgitations, certains reflux ne se manifestent que par ces irritations.
Un nourrisson sur quatre, un enfant sur dix et un adulte sur six souffrent de reflux. • Chez le nourrisson, le reflux se manifeste le plus souvent par des régurgitations. En général, les choses s’arrangent d’elles-mêmes à l’âge de la marche. • Chez l’enfant, les reflux avec signes ORL prédominent. • Chez l’ado, les signes sont dominés par le pyrosis, sensation de brûlure partant du creux de l’estomac et remontant vers la bouche.
À l’examen, la gorge de votre enfant est rouge et gonflée. En cas de doute, le médecin peut proposer une pH-métrie : une petite sonde, près de la jonction entre l’œsophage et l’estomac, va enregistrer pendant 24 heures les variations du pH (acidité). S’il est très acide, il y a un reflux ! Sinon, les troubles ont une autre origine (tabagisme, allergie, hypertrophie des végétations, déficits immunitaires…). Pour commencer, il faut éviter les mets épicés, les sodas… Côté médicament, le seul stimulant de la motricité du tube digestif (Prépulsid®) vient d’être retiré du marché. Restent les médicaments qui traitent les (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 14 juin 2011

L'inquiétant vieillissement des médecins français

Le conseil national de l'Ordre s'alarme d'une relève insuffisante, notamment chez les généralistes, et d'une répartition géographique toujours aussi inégale.
Un équilibre précaire. La France comptait au 1er janvier 199 987 médecins en activité régulière (c'est-à-dire sans compter les 9 903 remplaçants), dont 193 828 en Métropole, selon l'édition annuelle de l'Atlas de la démographie médicale, que publie mardi le conseil national de l'Ordre. Ce chiffre confirme la stabilité observée ces dernières années (- 0,03 % en 2010). Les effectifs restent à des niveaux records, après des décennies de hausse ininterrompue : les «toubibs» étaient presque deux fois moins nombreux à la fin des années 1970. Pour autant, les raisons de s'inquiéter n'ont pas disparu.
D'abord, la densité médicale recule (306,7 médecins pour 100 000 habitants, contre 308,8 l'année précédente), compte tenu de la hausse de la population. Ensuite, la répartition des médecins sur le territoire demeure très inégale. Le palmarès reste le même, et les régions les mieux loties (Paca, Ile-de-France) comptent 1,5 fois plus de médecins que les plus démunies (Picardie, Centre, Haute-Normandie). Sans même compter les différences, au sein de chacune de ces régions, entre les villes universitaires, où les jeunes s'installent volontiers à la fin de leurs études, et les campagnes et banlieues, où les déserts médicaux sont souvent déjà une réalité. Enfin, les médecins vieillissent. Leur moyenne d'âge est passée de 50 à 51,4 ans entre 2009 et 2010. Les plus de 55 ans représentent 42,9 % des troupes. Le recul du nombre de médecins, prédit depuis longtemps, semble donc plus inéluctable que jamais.
L'Ordre des médecins s'alarme en outre de la faible proportion de jeunes médecins qui choisissent l'exercice libéral : seulement 9,4 % des nouveaux inscrits de l'année - et encore cette proportion marque-t-elle un léger rebondissement. Quand il s'agit de généralistes qui choisissent le salariat (industrie, médecine scolaire, maison de retraite, centres de santé…), ce sont autant de personnes qui n'assurent pas les gardes de nuit ou de week-end.

Paperasse, horaires lourds et risque de clientélisme

Pour creuser ce phénomène, l'Ordre a sondé ces rares jeunes volontaires pour la médecine libérale. Un tiers des 1 211 installés de l'année ont répondu. Premier enseignement : ils vivent en couple à 86 % et ont des enfants dans les deux tiers des cas. Ce qui montre bien la difficulté d'envisager toute mesure les obligeant à s'installer en tel ou tel endroit du territoire, si aucun emploi n'y est disponible pour le conjoint et si les services de proximité (supermarchés, poste et surtout école) y ont fermé. Deuxième enseignement : surprise, 95 % d'entre eux se disent satisfaits, assez satisfaits ou très satisfaits de leur exercice ! Ils ont choisi le mode libéral pour trois grandes raisons : «l'indépendance», «le contact privilégié avec la patientèle», et l'autonomie dans la «gestion du temps». Au final, 86 % d'entre eux «recommanderaient à un jeune confrère d'exercer en secteur libéral».
Cet enthousiasme n'empêche pas de relever de multiples contraintes : paperasse en tout genre, relations tendues avec l'Assurance-maladie, complexité de la gestion comptable, exigences des patients (médicaments, examens complémentaires, arrêts de travail) qui poussent au «clientélisme»…
Ces mêmes mots - et ces mêmes maux - ressortent de la deuxième enquête thématique menée cette année par l'Ordre : les 903 médecins qui ont «dévissé leur plaque» avant l'âge de la retraite ont eux aussi été interrogés, et un tiers a répondu. Ils déplorent, en outre, les «charges financières trop lourdes» et surtout le «volume d'activité» trop élevé, «pas compatible avec une vie de famille» . Pour y échapper, ils poursuivent leur activité à l'hôpital, en salariat, voire redeviennent remplaçants.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/13/04016-20110613ARTFIG00446-l-inquietant-vieillissement-des-medecins-francais.php

Zoom santé : le chocolat noir

La culpabilité est souvent pesante chez les mangeuses de chocolat. Mais rassurez-vous cela ne va pas durer.
Voici 3 bonnes raisons de manger du chocolat :
1) Les personnes qui consomment du chocolat noir sont mieux protégées contre le stress oxydant qui survient lors d'exercices physiques, que celles qui n'en mangent pas (selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université Aberystwyth au Royaume Uni et publiée ce mois-ci dans la revue scientifique " European Journal Of Nutrition ").
A noter : Cependant la quantité doit être modérée. Deux heures avant votre séance de sport ne mangez pas plus de 100 grammes de chocolat noir et vérifiez qu'il contient au moins 70% de cacao
2) Le pouvoir du chocolat diminue les risques d'infarctus du myocarde. Des études américaines et notamment celle du Docteur Diane Becker, professeur à l'Ecole de médecine Johns Hopkins à Baltimore aux Etats-Unis, ont révélé que plus vous mangez de chocolat plus vous divisez les chances d'infarctus, jusqu'à 57% dans certains cas. Quelques carrés de chocolat noir pris quotidiennement ont le même effet que l'aspirine pour réduire la coagulation sanguine et diminuer les risques de blocage des artères responsable de nombreuses crises cardiaques. Si le chocolat noir est aussi bénéfique pour la santé c'est parce qu'il contient des flanovoïdes, redoutables antioxydants qui limitent le risque de formation de plaques qui constituent des caillots sur la paroi des artères.
3) Enfin cerise sur le gàteau, le chocolat noir fait mincir. Il contient de la théobromine et de la caféine, alliées minceurs non négligeables. En plus, la caféine est stimulante surtout quand on fait du sport : elle aide à brûler les graisses deux fois plus. Mais attention, le régime chocolat n'existe pas encore. Un à deux carrés par jour, tous les jours feront l'affaire.
Et exit le chocolat au lait ou le blanc, qui n'ont pas toutes ces vertus !

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