vendredi 8 juillet 2011

Scanner, IRM : les derniers progrès de l’imagerie médicale

Images plus précises, plus rapides, moins irradiantes… L’imagerie médicale est en plein essor. Mais le choix des examens reste délicat. Près de 20 000 radiologues ont fait le point au Congrès européen de radiologie à Vienne. Quelles sont ces nouvelles techniques et que vont-elles nous apporter ?
Dérivée de l’échographie, cette technique permet de mesurer l’élasticité des tissus. Une prouesse obtenue grâce à l’utilisation de deux types d’onde : une onde d‘ultrasons, comme pour les autres échographies ; et une onde de cisaillement, afin de mesurer et d’afficher, point par point, l’élasticité des tissus. Baptisé Aixplorer (la société est installée à Aix-en-Provence), cet appareil innovant est surtout employé pour explorer le sein. Une nouvelle application, l’imagerie 3D, a été présentée au cours du congrès de Vienne.Ce type d’échographe peut être utilisé pour vérifier la fonte de la tumeur sous chimiothérapie et préparer l’intervention. Car l’élasticité des tissus renseigne sur les changements de volume ou de structure des lésions. Une étude montre que l’élastographie améliore aussi la classification des lésions mammaires, ce qui devrait diminuer le nombre de biopsies (prélèvements pour analyse).Chez nous, c’est pour quand ?Plusieurs de ces appareils sont déjà disponibles, notamment à Paris et à Lyon.
Sur l’écran, les images sont impressionnantes de vérité : non seulement on voit l’ensemble du squelette, mais on devine les formes du corps (bras, cuisses, jambes…). Fondé sur les travaux de Georges Charpak (prix Nobel de physique en 1992), le système EOS radiographie le patient simultanément de face et de profil. Bien adapté à la pédiatrie, il est intéressant dans le suivi des problèmes de croissance comme la scoliose.La surveillance de ces enfants nécessite en effet des bilans répétés qui, à chaque fois, les exposent aux rayons X. Or, le système EOS en délivre de 8 à 10 fois moins que la radiographie classique. Surtout, il donne des images « en charge » (on (...) Lire la suite sur TopSante.com

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