dimanche 24 juillet 2011

Avec l'été la flore vaginale est plus fragile

La flore génitale féminine – celle du vagin et de la vulve – possède un équilibre fragile, assuré par plusieurs milliards de bactéries. Parmi ces dernières, les lactobacilles ont pour fonction de maintenir une acidité suffisante au pH vaginal.
Dans ces conditions, la sphère génitale est naturellement défendue contre la prolifération de bactéries nuisibles, ou pathogènes. Pourtant, il arrive que cet équilibre soit rompu. La vaginose bactérienne ou la candidose, sont les manifestations de ce déséquilibre. Elles sont très fréquentes et touchent beaucoup de femmes et de jeunes filles. Elles ne sont pas graves et se traitent fort bien.
La candidose vulvo-vaginale. Environ 70 % des femmes présenteront une infection vulvaire ou vaginale au cours de leur vie. C'est dire si la chose est commune. Dû à un champignon microscopique qui porte le joli nom de Candida albicans , la candidose se caractérise par des pertes inodores, épaisses et blanchâtres (du latin albus, alba), ainsi que par des démangeaisons localisées et des sensations de brûlure au moment des rapports.
La vaginose bactérienne représente environ 50% à 60% de toutes les infections de la vulve et du vagin. Elle n'a pas d'origine connue et se manifeste par la prolifération dans le vagin, de bactéries anaérobies – qui ne se développent qu'en l'absence d'oxygène. Souvent la femme ne s'en rend pas compte car elle n'a pas de symptômes. Dans la majorité des cas, une odeur de poisson peut évoquer ce déséquilibre. Une odeur souvent mal vécue. Les femmes osent rarement aborder ce sujet avec leur médecin ou leur gynécologue. Et c'est seulement quand les symptômes s'aggraveront qu'elles vont consulter. Pourtant, une vaginose bactérienne se traite facilement. Il existe même un gel ( qui s'applique simplement, à raison d'une dose tous les trois jours, pendant 9 jours.
La vaginose comme la candidose, peuvent récidiver. C'est pourquoi il est indispensable de rééquilibrer le PH, indispensable au bon développement des « (...) Lire la suite sur destinationsante.com

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