vendredi 14 octobre 2011

Semaine du rein : nouvelle campagne de dépistage, avec les généralistes et les labos en première ligne

Pour la semaine du rein - jusqu'à demain -, les néphrologues, les biologistes et les associations de malades changent leur mode de prévention. Plutôt qu'une proposition de dépistage, ce seront plutôt les personnes, devant se soumettre à une prise de sang (pour toute autre raison) qui bénéficieront d'une alerte particulière et de la possibilité de rencontrer un néphrologue. ...

> Un mal silencieux, méconnu... C'est le gros problème de la maladie des reins : on ne ressent aucun signe pouvant alerter (douleurs ou autres) le patient. « Conséquence, explique Franck Bourdon, néphrologue au CHRU, responsable de la commission prévention Néphronor, 35 % des malades sont pris en charge au stade terminal. » Avec pour seuls choix la greffe ou la dialyse. Dans la région, selon les estimations, quelque 13 200 personnes souffriraient d'une insuffisance rénale chronique.
> Des personnes à surveiller. Certaines personnes doivent être plus surveillées que d'autres : celles souffrant du diabète, d'hypertension artérielle ou d'une maladie cardiovasculaire, ayant un proche malade des reins, ou ayant plus de 65 ans. Sachant notamment que les complications rénales du diabète et de l'hypertension sont les principales causes de traitement par dialyse en France. Côté prévention, pas de secrets : comme pour beaucoup de maladies, il s'agit de mener une vie saine, d'avoir une alimentation équilibrée, de ne pas fumer, de faire du sport, mais aussi d'éviter l'automédication.
> Une autre manière de dépister. Cette année, dans la région, pas de proposition de dépistage tous azimuts... Cette fois, ce sont les gens qui feront un examen sanguin pendant la semaine du rein, qui seront alertés de manière plus formelle par le laboratoire (s'il participe à l'opération), notamment si le débit de filtration glomérulaire (volume de liquide filtré par le rein) est inférieur à 60 ml/minute ou en cas de dosage de créatinine anormal (une créatine éliminée par les reins mais qui pourrait s'accumuler dans le sang). À charge pour le généraliste d'assurer le suivi et pour les néphrologues de recevoir le patient dans les 15 jours. À noter qu'il existe aussi le test de la bandelette urinaire pour savoir s'il y a de l'albumine ou des traces de sang dans les urines.
> Des stands d'information. Plusieurs établissements de santé assurent quand même des stands d'information : centres hospitaliers de Béthune, Cambrai, Dunkerque, Lens, Lille (Huriez), Roubaix et Valenciennes. Mais aussi les cliniques de Bois-Bernard, Lille (polyclinique du Bois et La Louvière), Maubeuge (Pont Allant), Valenciennes (Vauban). Le centre hospitalier de Denain (de 9 h à 17 h aujourd'hui) proposera des dépistages.
http://www.semainedurein.fr/.

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/10/14/article_semaine-du-rein-nouvelle-campagne-de-dep.shtml

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