Dans ce contexte, chaque avancée, chaque nouvelle piste suscite l’espoir. Et aujourd’hui, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre Alzheimer, un de ces espoirs réside dans les dernières découvertes françaises pilotées par les équipes de la Pitié-Salpêtrière. Le professeur Dubois, que nous avons rencontré hier, dévoile des résultats étonnants. Ceux d’une étude qu’il a menée auprès de 174 personnes atteintes par la maladie à un stade précoce. Au bout d’un an, les personnes qui ont reçu un médicament précis ont une réduction de 45% de l’atrophie de l’hippocampe, le centre de la mémoire de notre cerveau, cible de la maladie d’Alzheimer.
Cette étude laisse espérer qu’on puisse enfin agir non plus uniquement sur les symptômes à un stade avancé, mais au tout début de la maladie, chez des patients plus jeunes qui pourraient voir leur maladie progresser beaucoup plus lentement.
Une molécule déjà très utiliséeIronie du sort, ce médicament de l’espoir n’est pas nouveau. C’est une molécule déjà très utilisée contre Alzheimer, que la Haute Autorité de santé (HAS) pourrait prochainement décider de ne plus rembourser à 100%. Partout dans le monde, les équipes de chercheurs poursuivent leur course contre la maladie. De nouveaux gènes de prédisposition ont notamment été découverts, et de nombreux essais thérapeutiques sont en cours. Mais le plus grand espoir réside dans la mise en place d’un vaccin contre Alzheimer, qui montre déjà une efficacité sur les souris. Actuellement, sept ou huit vaccins sont en préparation dans le monde et pourraient aboutir à des résultats d’ici deux à trois ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire