Détecter un éventuel cancer du poumon par une radio du thorax serait une procédure inefficace pour baisser la mortalité associée à ce type de cancer. C'est un véritable pavé dans la mare que jette l'étude parue dans The Journal of the American Medical Association et reprise par Le Parisien / Aujourd'hui en France. Cette enquête confirme les doutes émis par la communauté scientifique sur l'intérêt d'un dépistage du cancer du poumon. Cette maladie est majoritairement due au tabagisme. Ces dernières décennies, le développement du tabagisme chez les femmes s'est traduit par une augmentation inquiétante de la mortalité féminine liée au cancer du poumon. >> A lire aussi : Tabac : les conseils et les solutions pour arrêter de fumer.
Les scanners plus performants ?
Les chercheurs américains ont suivi pendant 13 ans 155 000 personnes âgées de 55 à 74 ans, dont la moitié a été sélectionnée pour subir une radio annuelle de leurs poumons durant quatre ans. Ces deux panels comptaient autant de femmes que d'hommes ainsi qu'une proportion similaire de fumeurs que d'anciens fumeurs et de personnes n'ayant jamais fumé.
Le verdict est sans appel : treize ans après, 1696 cancers du poumon ont été diagnostiqués dans le groupe soumis aux radios annuelles, contre 1620 dans le groupe témoin.
Le nombre de décès des suites d'un cancer du poumon constatés dans chacun des deux groupes est également très proche : 1 213 dans le premier groupe contre 1 230 dans le groupe témoin.
Pour les auteurs de l'étude, il ne fait pas de doute que les radiographies du thorax n'offrent pas un dépistage du cancer du poumon convaincant. Ils encouragent à la place le recours à des scanners, selon eux plus performants pour détecter précocement les premières tumeurs.
Rappelons qu'en France, le dépistage systématique du cancer du poumon que ce soit par radiographie ou par scanner n’est pas indiqué car son efficacité dans la baisse (...) Lire la suite sur TopSante.com
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