Elles sont le plus souvent bénignes mais peuvent être très gênantes et parfois récidivantes.
«Les études montrent que plus de la moitié des femmes feront au moins une infection urinaire dans leur vie, indique le Pr François Haab. Si l'on ne prend pas en compte les enfants et les personnes très âgées, le nombre d'infections urinaires atteint 2 millions par an en France.» Il s'agit donc d'une affection banale et, dans la très grande majorité des cas, sans gravité. Elle est en général due à une autocontamination, des germes d'origine digestive étant transportés depuis l'anus jusqu'au méat urinaire où ils peuvent ensuite remonter le circuit de l'urine pour envahir notamment l'urètre et la vessie. Les infections urinaires basses représentent la majorité des cas mais il arrive que les germes atteignent les reins : il s'agit alors d'une pyélonéphrite .
Les femmes sont particulièrement concernées car non seulement l'anus et l'urètre sont très rapprochés mais l'urètre est très court : les bactéries ont peu de chemin à franchir pour atteindre la vessie. Le circuit est beaucoup plus long chez les hommes, dont les infections urinaires sont le plus souvent liées à un autre facteur ou une autre pathologie : hypertrophie de la prostate, rétrécissement de l'urètre, malformation de l'appareil urinaire, trouble neurologique.
La présence de bactéries dans le circuit urinaire est normale, c'est la vidange régulière de la vessie qui permet d'éliminer régulièrement les germes et d'éviter une infection.
Les symptômes sont variables mais, le plus souvent, les patientes se plaignent d'un besoin d'uriner trop fréquent, de l'impériosité de ce besoin, de douleurs dans la vessie. Une douleur dans les lombaires, symétrique à droite et à gauche, peut également être ressentie. Tous ces signes sont le résultat de l'inflammation de la vessie. L'infection, elle, peut provoquer une sensation de brûlure en urinant. «Dans 20 % des cas, du sang est présent (...) Lire la suite sur Figaro.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire