Des tests utilisant des cellules foetales prélevées dans le sang maternel après sept semaines de grossesse sont efficaces et sans risque pour déterminer le sexe du fœtus. Voilà ce que révèle une analyse de plusieurs études publiée mardi. D'après ces travaux parus aux Etats-Unis, dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 10 août, les tests effectués sur l'urine de la mère ne paraissent, en revanche, pas fiables pour établir le sexe de l'enfant.
L'analyse des cellules foetales dans le sang de femmes enceintes peut offrir une bonne alternative à l'amniocentèse. Cette dernière permet d'effectuer une analyse cytogénétique (étude des chromosomes et des caractères ou maladies héréditaires qui en résultent, NDLR.) ou du chromosome du foetus mais est plus risquée. L'amniocentèse est actuellement la procédure médicale de choix pour déterminer des anomalies génétiques et le sexe du foetus mais présente en effet un faible risque de provoquer une fausse-couche. Quant à l'échographie, elle peut également déterminer le sexe de l'enfant dès les onze semaines de grossesse mais cette méthode n'est pas jugée fiable.
"Le recours à l'analyse du sang maternel pour déterminer sans danger et avec une très grande fiabilité le sexe du foetus, réduirait le nombre des pertes du foetus résultant de l'amniocentèse et devrait être bien accueilli par les femmes enceintes portant des foetus présentant un risque d'anomalies génétiques liées au sexe", écrivent les chercheurs, dont Stephanie Devaney, des Instituts Nationaux américains de la santé (NIH), principal auteur de cette communication.
Dans certains pays comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne, ce test est déjà utilisé cliniquement de manière routinière malgré l'absence d'une évaluation officielle de ses performances
"Le recours à l'analyse du sang maternel pour déterminer sans danger et avec une très grande fiabilité le sexe du foetus, réduirait le nombre des pertes du foetus résultant de l'amniocentèse et devrait être bien accueilli par les femmes enceintes portant des foetus présentant un risque d'anomalies génétiques liées au sexe", écrivent les chercheurs, dont Stephanie Devaney, des Instituts Nationaux américains de la santé (NIH), principal auteur de cette communication.
Dans certains pays comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne, ce test est déjà utilisé cliniquement de manière routinière malgré l'absence d'une évaluation officielle de ses performances
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