vendredi 5 août 2011

Des kits de formation contre la mortalité infantile et maternelle

Le taux de mortalité infantile et maternelle reste un fléau de santé publique notamment dans les pays en développement. Et le défaut de formation des personnels de santé y est pour beaucoup. La société norvégienne Laerdal Medical, spécialiste de l'enseignement des gestes de premiers secours, vient de mettre au point deux kits de formation. Ils permettent d'enseigner les gestes techniques de l'accouchement et les premiers soins qui doivent être prodigués à l'enfant et à la mère après la naissance. Moins chers et plus complets que les outils pédagogiques disponibles jusqu'alors, ces « kits » devraient à terme, être acquis au travers du système d'approvisionnement des Nations-unies (UNICEF-FNUAP) situé à Copenhague (Danemark).
Les deux kits sont respectivement nommés Neonatalie et Mamanatalie. Ils sont très complémentaires l'un de l'autre, car ils ont été mis au point pour enseigner les premiers gestes de soins au nouveau-né et à sa mère. Neonatalie comporte un mannequin de la taille et du poids d'un nouveau-né, un « cordon ombilical » artificiel, une pompe qui permet de simuler différents états de santé – normal ou pas - du nouveau-né : deux langes, un bonnet, un guide d'utilisation et un sac de transport. Mamanatalie pour sa part, est plus centré sur l'aspect médical de l'accouchement : le kit comporte des reproductions du placenta, de l'utérus, du crâne, du sang, ainsi que d'une vessie. S'y ajoutent un drain, une seringue, deux paires de gants et là encore, un guide d'utilisation.
Ces deux kits sont destinés à « pallier le manque de formation et de savoir-faire dans les pays en développement », indique le fabricant. Un besoin urgent, puisque 99% des décès d'enfants et de femmes au moment de l'accouchement surviennent dans ces pays. Chaque année dans le monde, 350 000 mères et 2 millions d'enfants décèdent dans ces conditions.
« Ce matériel innove, dans le domaine de la formation des étudiants à la pratique obstétricale », nous a expliqué le Dr Luc de Bernis, (...) Lire la suite sur destinationsante.com

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