mercredi 31 août 2011

Hypertension artérielle, un virus mis en cause

Une équipe du centre de cardiologie de l'hôpital de Chaoyang à Pékin annonce avoir établi, pour la première fois, un lien entre le cytomégalovirus (CMV) et la forme la plus commune d'hypertension, celle dite "essentielle" car sa cause n'est pas connue. Souvent associée à des facteurs génétiques et à une mauvaise hygiène de vie, cette maladie s'aggrave avec l'âge. Elle est souvent impliquée dans les accidents cardiaques ou vasculaires cérébraux. Selon le travail publié dans la revue américaine Circulation, des centaines de millions de personnes dans le monde seraient concernées par cette découverte.
"Le CMV appartient à la famille des herpesviridae, comme les virus de l'herpès et de la varicelle", rappelle le Dr Sébastien Hantz (Laboratoire de virologie du CHU de Limoges et centre national de référence des cytomégalovirus). Dans les pays industrialisés, il est présent chez 50 à 60 % de la population. On le retrouve dans les différents sécrétions corporelles : la salive, les urines.... et il s'acquiert souvent au cours de l'enfance, en crèche ou à l'école. Une fois contractés, ces virus persistent toute la vie dans l'organisme, à l'état latent." Les infections sont la plupart du temps asymptomatiques chez les individus dont le système immunitaire fonctionne correctement. Elles peuvent, en revanche, être très graves chez les personnes qui souffrent du sida ou qui ont bénéficié d'une greffe d'organe en raison du traitement immunosuppresseur qu'elles doivent alors prendre.
En pratique, les spécialistes chinois ont commencé par rechercher la présence de CMV chez les personnes à étudier. Ils l'ont retrouvé dans près de 95 % des cas, ce qui est la moyenne de la prévalence dans leur pays. Ils ont ensuite créé deux groupes de patients, les uns hypertendus, les autres pas. "Mais quand ils ont mesuré la charge virale, ils se sont rendu compte qu'elle était plus élevée dans le groupe des hypertendus", explique le Dr Hantz. "Cela veut dire que le virus était plus actif, qu'il se multipliait (se répliquait) davantage que chez les normotendus." De plus, ils ont montré que les virus des hypertendus produisaient en plus grande quantité une substance intervenant dans des voies qui pourraient augmenter la tension artérielle.
Un vaccin ?
Certes, le CMV est bien plus fréquent en Chine qu'en France. Dans notre pays, son rôle dans l'hypertension pourrait donc être moins important que d'autres facteurs de risque. "Mais cette piste mérite d'être explorée, même si les résultats chinois ne sont pas directement transposables", estime Sébastien Hantz. En revanche, il tempère l'optimisme de l'un des auteurs de l'étude, Yang Xinchun. Ce dernier a expliqué à l'AFP que cette découverte pourrait conduire à terme à la mise au point d'un vaccin qui permettrait d'empêcher la survenue d'hypertension. "Les travaux concernant le vaccin anti-CMV sont encore préliminaires", affirme-t-il. "Certes, un essai a montré une efficacité de 50 % sur la prévention de l'infection congénitale chez des femmes à très haut risque. Mais d'autres études doivent confirmer ce premier résultat." En attendant, les règles hygiéno-diététiques et les médicaments traditionnels restent de mise.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/hypertension-arterielle-un-virus-mis-en-cause-17-08-2011-1363610_57.php

mardi 30 août 2011

Quand les médicaments attaquent notre système digestif

Au cours du dernier congrès de gastro-entérologie, qui s'est tenu en mai à Chicago, des centaines de publications ont concerné les effets secondaires des médicaments sur le système digestif. Ils peuvent se manifester à différents niveaux : dans le tube digestif haut (estomac et duodénum surtout), l'intestin grêle et le côlon. Le professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital Avicenne de Bobigny (près de Paris), a assisté à cette importante manifestation et rappelle certaines recommandations.

Le Point.fr : Quels sont les médicaments les plus nocifs pour notre système digestif ?

Pr Robert Benamouzig : Ce sont malheureusement les plus utilisés. Au hit-parade de ceux ayant une toxicité digestive "haute", on trouve les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ou AINS), les anti-agrégants plaquettaires (pour fluidifier le sang), dont l'aspirine et certains médicaments de l'ostéoporose. Les AINS tuent beaucoup plus de gens que le sida dans les pays occidentaux. Car même s'ils ne sont pas très toxiques, ils sont énormément consommés, ce qui explique des dégâts importants. En pratique, ils sont responsables de l'apparition d'ulcères qui peuvent donner des hémorragies. Le risque est moindre dans le cadre d'une prescription qu'en automédication, car le médecin tient compte de certains paramètres (âge du patient, antécédents particuliers, fragilités et pathologies associées). Il faut donc éviter de prendre ces traitements sans avis médical.

Le risque est-il le même avec l'aspirine et les anticoagulants ?

La tolérance à l'aspirine est relativement bonne, mais comme 20 à 25 % de la population en consomme actuellement presque quasi quotidiennement en prévention des accidents vasculaires, cela finit par faire du monde. Il faut savoir que le risque est proportionnel à la dose et qu'il n'est jamais nul. Ce médicament érode un peu la muqueuse digestive, et quand il y a une cause de saignement (comme une petite malformation vasculaire), ce dernier va être augmenté. On sait depuis peu que l'aspirine a aussi un effet néfaste sur l'intestin grêle, même si les symptômes sont souvent très discrets. Elle peut également entraîner des saignements, voire des hémorragies au niveau du côlon. Quant aux anticoagulants, très utilisés en cas de troubles du rythme cardiaque, pour prévenir la survenue d'accidents vasculaires, ils provoquent eux aussi une augmentation du risque de saignements digestifs. Enfin, certains médicaments destinés à lutter contre l'ostéoporose provoquent des ulcérations digestives hautes.

Les protecteurs gastriques préviennent-ils ces effets secondaires ?

Non, pas complètement, et pour l'instant nous ne disposons pas d'antidote spécifique. Les protecteurs gastriques diminuent le risque, mais ne l'annulent pas. De plus, ils ne sont proposés en moyenne qu'à la moitié des patients qui devraient en bénéficier.

Quels sont les médicaments les plus néfastes pour le côlon ?

Ceux qui déséquilibrent la flore intestinale, comme les antibiotiques. Ils entraînent le plus souvent une diarrhée modérée, pendant quelques jours, mais ils peuvent aussi être responsables d'une infection plus grave, d'une colite sévère, voire mortelle. Il est donc conseillé de rééquilibrer la flore en mangeant des yaourts ou des probiotiques tant que dure le traitement antibiotique. Certains laxatifs peuvent aussi être irritants et ne doivent pas être utilisés de façon chronique, alors que d'autres sont très bien tolérés. C'est pourquoi il faut éviter de prendre un laxatif au long cours sans avis médical.

Dernier sujet, mal connu, l'effet "masquant" des corticoïdes...

Effectivement, certains médicaments peuvent masquer des pathologies. Si vous recevez des corticoïdes, par exemple pour un rhumatisme inflammatoire, et que vous faites une infection digestive, le diagnostic risque d'être porté tardivement. C'est pourquoi les patients ne doivent pas hésiter à parler à leur médecin de leurs symptômes digestifs, même s'ils sont faibles.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/quand-les-medicaments-attaquent-notre-systeme-digestif-18-08-2011-1363839_57.php

lundi 29 août 2011

Des cellules pour terrasser la leucémie

Un espoir dans la recherche sur le traitement des leucémies, ces cancers du sang. Les propres cellules immunitaires génétiquement modifiées de deux patients atteints d'une leucémie lymphoïde chronique ont réussi à cibler les cellules cancéreuses et lutter contre ce cancer.
Les lymphocytes T, qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire, ainsi modifiés ont agi comme des "tueuses" à l'encontre des milliers de cellules cancéreuses. C'est la conclusion d'une étude révélée dans le New England Journal of medicine et Science Translational Medicine.
L'essai mené sur trois malades s'est avéré plus qu'encourageant. Deux des malades sont en rémission complète, onze mois après l'expérience, et le troisième a fait une rechute mais sous une forme moins grave qu'avant.
Pour pousser plus loin l'expérimentation, il s'agit maintenant d'appliquer cette immunothérapie ciblée pour d'autres leucémies et d'autres cancers.

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dimanche 28 août 2011

La caféine aide à lutter contre des cancers de la peau

La caféine a bien des vertus contre certains cancers de la peau, confirme une étude, menée sur des souris et publiée lundi, qui en explique le mécanisme protecteur au niveau moléculaire.
Les chercheurs, dont le Dr Masaoki Kawasumi de la faculté de médecine de l'université de l'État de Washington à Seattle (nord-ouest), principal auteur, ont modifié génétiquement des souris pour réduire dans leur peau la fonction de la protéine ATR (Telangiectasie d'ataxie, Rad3). ATR joue un rôle-clé pour la multiplication des cellules de la peau endommagées par les rayons ultraviolets du soleil. Des recherches précédentes avaient déjà montré que la caféine inhibait ATR, qui, en étant neutralisée, entraîne donc la destruction de ces mêmes cellules.
Chez les souris génétiquement modifiées exposées à des rayons ultraviolets dont l'action de la protéine ATR était fortement diminuée, des tumeurs de la peau se sont développées trois semaines plus tard que chez les rongeurs du groupe témoin. Après 19 semaines d'exposition aux ultraviolets, les souris génétiquement modifiées avaient 69 % de tumeurs de la peau en moins, et quatre fois moins de cancers agressifs que les autres, précisent les auteurs de ces travaux publiés dans la version en ligne des Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).
La caféine absorbe les rayons ultraviolets
La persistance de l'irradiation a fini par endommager les cellules de la peau des souris génétiquement modifiées après 34 semaines. Les résultats de cette recherche indiquent que les effets protecteurs de la caféine contre les ultraviolets, déjà documentés dans de précédentes études, s'expliquent probablement par la neutralisation de la protéine ATR durant le stade pré-cancéreux, avant que la tumeur de la peau ne se développe totalement, soulignent ces chercheurs.
Selon eux, des applications de caféine sur la peau pourraient contribuer à empêcher la survenue de cancers. De plus, la caféine absorbe les rayons ultraviolets, agissant comme un écran solaire. Le cancer de la peau est le plus fréquent aux États-Unis avec plus d'un million de nouveaux cas diagnostiqués annuellement, selon l'Institut national du cancer. La plupart ne sont pas des mélanomes - forme la plus grave - et sont très souvent curables si le diagnostic est effectué tôt.
http://www.lepoint.fr/sante/la-cafeine-aide-a-lutter-contre-des-cancers-de-la-peau-15-08-2011-1362953_40.php

samedi 27 août 2011

Un patch électronique pour surveiller sa santé

La nouvelle invention d'une équipe de scientifiques américains semble tout droit sortie d'un film de science-fiction. Un minuscule patch électronique fixé à la peau permettrait de mesurer le rythme cardiaque, l'activité cérébrale et musculaire de celui qui le porte.
Cette seconde peau, dévoilée dans la revue américaine Science, constitue une petite révolution dans l'univers de la technologie médicale car elle permettrait de délester le patient d'électrodes, câbles et autres appareils peu rassurants utilisés actuellement.
Bien plus pratique à trimballer que de lourdes machines -le patch ne fait que 40 micromètres d'épaisseur- ce drôle de tatouage ne requiert pas de branchement extérieur puisqu'il possède un circuit électronique intégré dans un film de polyester. Pour le coller, il suffit de l'humidifier et de le laisser sécher à l'air libre. Aussi simple qu'un décalcomanie!
Autre avantage, ce capteur devrait avoir une efficacité à plus grande échelle que les capteurs électroniques actuels en surveillant des parties du corps où les technologies actuelles ne peuvent pas aller comme la gorge. D'autres perspectives cliniques devraient être explorées notamment la surveillance des ondes du cerveau ou encore l'apnée du sommeil.

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vendredi 26 août 2011

Le nombril, un paradis pour 1 400 bactéries

Même les plus nombrilistes n'avaient rien vu. Pourtant, l'ombilic de chaque être humain héberge une véritable faune. Après avoir étudié les gènes des bactéries qui peuplent les océans ou vivent sous nos meubles, le département de biologie de l'université de Caroline du Nord s'est penché sur celles qui fourmillent dans le nombril.
Jiri Hulcr, biologiste et directeur du projet, reconnaît que "les recherches sur cette partie du corps ont commencé comme une blague". "Personne ne se porte volontaire pour des échantillons d'aisselle, alors nous nous sommes intéressés à une partie du corps plus isolée et moins sensible", explique-t-il. Trois chercheurs, un professeur et trois étudiants ont donc lancé le programme Belly Button Biodiversity, "la biodiversité du nombril".
"Jungle microbienne"
Durant plusieurs mois, ces derniers ont exploré le ventre de 95 bénévoles pour y découvrir 1 400 espèces de bactéries. Ils ont ensuite étudié leur ADN, mais 662 souches bactériennes n'ont pas pu être identifiées. "Ce sont de nouvelles bactéries que la science ne connaissait pas", explique Jiri Hulcr, avant d'ajouter que "ces résultats ne le surprennent pas. On s'attendait à découvrir une vraie jungle microbienne, riche, colorée et à la vie dynamique, puisque personne n'avait jamais étudié cet aspect du corps humain". Une importante diversité qu'il faut cependant tempérer. Car, selon les chercheurs, "seulement une quarantaine de ces bactéries pourraient représenter 80 % des populations de quasiment tous les nombrils".
Plus étonnant que leur présence, c'est le rôle de ces petites bêtes qui surprend. Jiri Hulcr et son équipe ont établi que ces bactéries "produisent des odeurs particulières qui modifient la façon dont les êtres humains se comportent. Elles permettent de nous reconnaître les uns les autres." Mais attention, "rien ne sert de se laver plus consciencieusement ou plus fréquemment le nombril, car le nombre de bactéries ne dépend pas de l'hygiène", prévient Patricia Eghigian, dermatologue. Les bactéries "jouent un rôle plus important que la simple reconnaissance. Ce sont de véritables protectrices contre les agents pathogènes", détaille le médecin. Rob Dunn, auteur de La vie sauvage de nos corps, considère même que "ces bactéries sont des partenaires plus intimes que nos compagnons, nos enfants, ou que n'importe quel organisme vivant". http://www.lepoint.fr/sante/le-nombril-un-paradis-pour-1-400-bacteries-11-08-2011-1361907_40.php

jeudi 25 août 2011

Le chocolat noir protège des coups de soleil

On connaissait les vertus du chocolat noir contre le stress. Il semblerait que le péché mignon des Françaises soit aussi un bouclier efficace contre les coups de soleil. C'est en tout cas la thèse avancée par des chercheurs de l'université Laval de Québec (Canada), et relayée par Le Figaro dans son édition du 12 août.
L'expérience a été menée auprès de femmes à la peau sensible au soleil. Celles-ci ont toutes mangé trois carrés de chocolat noir par jour pendant douze semaines. Selon les scientifiques, la teneur en polyphénols, molécules organiques contenues dans le chocolat noir, expliquerait l'effet protecteur du cacao.
Sans dévoiler les résultats de l'étude qui n'ont pas encore été rendus public, le cacao assurerait une bonne oxygénation et une bonne circulation du sang à la surface de la peau.
Un bémol toutefois pour les amoureux du chocolat blanc et au lait, seul le chocolat noir qui contient au moins 60 à 85 % de cacao serait efficace !
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mercredi 24 août 2011

De l'ecstasy pour soulager les malades du cancer

Apaiser les malades du cancer grâce à l'ecstasy ? Des chercheurs anglo-saxons se sont penchés sur la question. Selon des travaux menés en laboratoire, des formes modifiées de la drogue euphorisantes donneraient des résultats pour éliminer des cellules cancéreuses.
« Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux gens, mais les résultats de notre recherche offrent un potentiel pour améliorer les traitements dans les années qui viennent » a indiqué l'un des auteurs du rapport, le professeur John Gordon.
Il y a six ans, des chercheurs avaient déjà testé l'utilisation d'ecstasy pour soigner les malades. L'étude avait été abandonnée en raison de la dangerosité de la dose nécessaire au traitement, qui aurait pu être fatale au malade. Le problème a depuis été résolu. La question qui se pose aujourd'hui est celle de l'accoutumance à la drogue. En France, en 2006, un débat avait été lancé sur la pertinence ou pas de délivrer un médicament à base de cannabis pour soigner les douleurs, au prétexte qu'il aurait pu déclencher une addiction. Pour le docteur Françoise May-Levin, conseillère médicale en charge de la ligue contre le cancer, « s'il est prouvé de façon irréfutable que des dérivés d'ecstasy ont une efficacité, il n'y aura pas de raison de s'en priver. À condition que la drogue soit délivrée dans un cadre médical très encadré ».
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/24/1152372-de-l-ecstasy-pour-soulager-les-malades-du-cancer.html

Fille ou garçon ? La réponse via une prise de sang

Des tests utilisant des cellules foetales prélevées dans le sang maternel après sept semaines de grossesse sont efficaces et sans risque pour déterminer le sexe du fœtus. Voilà ce que révèle une analyse de plusieurs études publiée mardi. D'après ces travaux parus aux Etats-Unis, dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 10 août, les tests effectués sur l'urine de la mère ne paraissent, en revanche, pas fiables pour établir le sexe de l'enfant.
L'analyse des cellules foetales dans le sang de femmes enceintes peut offrir une bonne alternative à l'amniocentèse. Cette dernière permet d'effectuer une analyse cytogénétique (étude des chromosomes et des caractères ou maladies héréditaires qui en résultent, NDLR.) ou du chromosome du foetus mais est plus risquée. L'amniocentèse est actuellement la procédure médicale de choix pour déterminer des anomalies génétiques et le sexe du foetus mais présente en effet un faible risque de provoquer une fausse-couche. Quant à l'échographie, elle peut également déterminer le sexe de l'enfant dès les onze semaines de grossesse mais cette méthode n'est pas jugée fiable.

"Le recours à l'analyse du sang maternel pour déterminer sans danger et avec une très grande fiabilité le sexe du foetus, réduirait le nombre des pertes du foetus résultant de l'amniocentèse et devrait être bien accueilli par les femmes enceintes portant des foetus présentant un risque d'anomalies génétiques liées au sexe", écrivent les chercheurs, dont Stephanie Devaney, des Instituts Nationaux américains de la santé (NIH), principal auteur de cette communication.

Dans certains pays comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne, ce test est déjà utilisé cliniquement de manière routinière malgré l'absence d'une évaluation officielle de ses performances

mardi 23 août 2011

Sel : l'overdose des petits britanniques

Selon une étude britannique, 70% des nourrissons de 8 mois recevraient des apports en sel excessifs ! En cause, les préparations alimentaires industrielles, le lait de vache et… le pain de mie.
Une équipe de l'Université de Bristol a observé les habitudes alimentaires de 1 200 enfants de 8 mois. Ils ont ainsi découvert que les parents commençaient à introduire des aliments solides dès l'âge de 3 mois ! Or rappelons-le, la diversification alimentaire ne doit débuter qu'à partir du 5e mois.
Les apports alimentaires en sel chez ces enfants – difficile de parler de « consommation » étant donné leur passivité à cet égard- se sont avérés être beaucoup trop élevés. Sept nourrissons sur dix étaient au-delà des recommandations fixées à 400mg par jour. Certains en absorbaient même le double. Ces derniers mangeaient trois plus de pain que les enfants du groupe où la consommation de sel était la plus faible.
Les Drs Pauline Emmett et Vicky Cribb, à l'origine de ce travail, ont également constaté que ces nourrissons étaient nourris avec du lait de vache. Lequel contient 55mg de chlorure de sodium pour 100 g, au lieu de 15 mg/100 g dans le lait maternel... Voilà un travail qui donne à réfléchir. L'excès de sel en effet, peut altérer le bon développement du système rénal mais aussi induire une véritable addiction. A noter que pour l'heure, en France, il n'existe pas de données.

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lundi 22 août 2011

Retrait de crème vaginale spermicide

Un lot de 8 500 récipients unidose de la crème vaginale spermicide Pharmatex® 54 mg présente un risque de perte d'efficacité. En effet, la soudure imparfaite des récipients peut entraîner une fuite de la crème. Les patientes l'utilisant présentent donc un risque de tomber enceinte. L'Agence française de Sécurité Sanitaire et des Produits de Santé (AFSSaPS), informée par le Laboratoire Innotech International, fabricant du produit, annonce le retrait du produit.
Il est distribué à des pharmacies de ville depuis le 5 juillet 2011. Le lot de médicament concerné (n°11011, 54 mg, crème vaginale spermicide en récipient unidose, date de péremption 03/2014) est délivré sans ordonnance. « Les pharmacies de ville ont déjà été informées de ce défaut et du retrait mis en place », indique l'AFSSaPS. « Des investigations sont en cours pour identifier l'origine de cette anomalie », précise l'Agence.
L'AFSSaPS appelle à la vigilance les patientes et les pharmaciens susceptibles d'utiliser ou de délivrer ce médicament contraceptif. Elle recommande en outre aux patientes de rapporter les boîtes dans une officine. Les pharmaciens sont, eux, invités à « interrompre toute délivrance des boîtes du lot concerné et à retourner dans les meilleurs délais au fournisseur les boîtes présentes dans leurs stocks ».
Pour toute information complémentaire, adressez-vous au service d'information médicale du laboratoire au numéro Azur : 0811.059.011. La communication est au prix d'un appel local si vous téléphonez d'un fixe.

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dimanche 21 août 2011

Intoxication alimentaire: les recommandations

Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’intoxications alimentaires est en augmentation depuis 2003.
Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), le nombre d’intoxications alimentaires est en augmentation depuis 2003. En 2009, par exemple, on a recensé 1 255 foyers de toxi-infections alimentaires collectives, qui ont touché 13 905 personnes et causé 9 décès. Salmonelles et staphylocoques dorés figurent parmi les principaux germes responsables. Ces accidents seraient causés par l’utilisation d’équipements mal entretenus ou inadaptés en restauration collective ou la rupture de la chaîne du froid.
Si une intoxication alimentaire survient après un repas au restaurant, alertez la Direction des services vétérinaires (DSV) du département ou la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Ces deux organismes contrôleront alors l’établissement et prendront les mesures qui s’imposent.- www.sante-animale.eu/index.php?controller=geoloc- www.dgccrf.bercy.gouv.fr/contacts.htm
Un voyageur sur trois attrape la turista. Des règles simples permettent de prévenir tout risque de contamination.Ne pas se restaurer n’importe où et fuir les endroits dont l’hygiène laisse à désirer.Utiliser une solution hydroalcoolique (type Assanis®) si on ne peut pas se laver les mains avant et après le repas.Ne pas boire l’eau du robinet dans les pays exotiques. Éviter les glaçons, les crudités et les fruits déjà pelés. Se méfier des crèmes, glaces, sorbets, mayonnaises, viandes et poissons crus. Gare aux buffets servis dans les hôtels, où les aliments restent longtemps à température ambiante !Emporter une boîte de Smecta® et des solutions de réhydratation dans ses valises.Faire une cure de probiotiques une semaine avant le départ et deux semaines après le retour. Ils diminuent le risque de turista.

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samedi 20 août 2011

Retrait de crème spermicide Pharmatex

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a annoncé aujourd'hui un nouveau retrait de lots de crème vaginale spermicide en récipient unidose Pharmatex (laboratoire Innotech International) pour "risque de perte d'efficacité" de ce contraceptif local.

Après le retrait d'un lot de ce spermicide le 4 août, ce sont à présent sept lots qui sont retirés "par précaution", a précisé l'Afssaps dans un communiqué.

Il s'agit des boîtes des lots de Pharmatex 54 mg, crème vaginale spermicide en récipient unidose n°10012, 10013, 10017, 10020, 11004, 11005 et 11007.

Les utilisatrices sont invitées à les rapporter en pharmacie et les pharmaciens, qui ne doivent plus vendre ces lots, doivent les retourner au fournisseur.

L'imperfection de la soudure du récipient unidose peut entraîner un risque potentiel de fuite de crème, pouvant augmenter le taux de grossesse non désirée si la dose restante s'avère insuffisante.

"Des investigations sont en cours pour identifier l'origine de cette anomalie", ajoute l'Afssaps.

Pour toute information complémentaire, elle invite à s'adresser au service d'information médicale du laboratoire (numéro Azur : 0811.059.011).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/19/97001-20110819FILWWW00326-retrait-de-creme-spermicide-pharmatex.php

vendredi 19 août 2011

Lutte contre le cancer: encore des progrès

Innovation et prévention, tels étaient les deux thèmes phares de la 47e édition du Congrès mondial de cancérologie (ASCO), qui s’est tenu début juin à Chicago. Zoom sur les avancées les plus marquantes dévoilées lors de cette édition 2011.
Deux nouveaux traitements du mélanome, le cancer de la peau le plus redoutable, ont permis une augmentation significative de la survie dans les formes non opérables. Le vémurafénib cible uneanomalie génétique de la tumeur (mutation du gène braf), diminuant la mortalité de 63 % par rapport à la chimiothérapie. Un résultat si spectaculaire que tous les malades de l’essai ont été mis sous vémurafénib.L’ipilimumab est un anticorps qui active le système immunitaire. Ajouté à la chimiothérapie, il a doublé le temps de survie. Les mélanomes guérissent en général grâce à un traitement chirurgical. Quand celui-ci n’est pas possible, la maladie étant trop avancée, les traitements sont très difficiles, car la chimiothérapie n’est active que chez 10 % des patients.
Un traitement par Aromasine®, un médicament bloquant la production d’œstrogènes, a diminué de 65 % la survenue d’un cancer du sein chez 4 500 femmes.Âgées de plus de 60 ans, elles présentaient un risque plus important de développer ce cancer en raison d’antécédents personnels ou familiaux. D’autres types de médicaments hormonaux, comme le tamoxifène, prescrits pour éviter les récidives quand la tumeur contient des récepteurs aux œstrogènes, ont été préconisés. Mais leurs effets secondaires limitent leur utilisation chez des femmes non malades. L’Aromasine® apparaît mieux supportée, mais le recul n’est que de trois ans. Et ce type de traitement entraîne des douleurs articulaires gênantes dans 30 % des cas, une déminéralisation osseuse… Il faut informer les femmes pour qu’elles puissent choisir, ont conclu les spécialistes américains qui pilotaient l’étude.
Grâce à un vaccin expérimental, des patients atteints d’un cancer de la prostate avancé ont pu survivre dix mois de (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 18 août 2011

L'Occitane : des savons solidaires

Depuis 11 ans, L'Occitane et l'ONG ORBIS, luttent pour aider les personnes atteintes de déficiences visuelles qui n'ont pas accès aux soins ophtalmologiques.
Chaque année, un produit solidaire est vendu dans les boutiques L'Occitane pour tenter de récolter des fonds. Cette année, la Fondation L'Occitane, créée en 2006 et chargée de centraliser les actions de ce partenariat avec ORBIS, a choisi de vendre des savons en forme d'avion à lunettes, inspiré de l'avion ORBIS, le seul avion hôpital au monde.
Le soutien de la Fondation L'Occitane a permis de financer des projets en Inde et au Bangladesh afin de donner l'accès aux soins ophtalmologiques aux habitants des zones rurales isolées. Les fonds récoltés gràce aux petits avions à lunettes devraient, quant à eux, permettre à ORBIS de lancer un projet au Burkina Faso pour accroître la formation du personnel médical et développer durablement l'accès aux soins ophtalmologiques.
Savon solidaire " Embarquement pour la vue ", 4,50 E dans les boutiques l'Occitane.

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mercredi 17 août 2011

Qu'est-ce qu'un anti-diarrhéique ?

Comme la diarrhée n'est souvent que le symptôme d'une maladie ou d'une infection, les anti-diarrhéiques ne s'attaquent pas à ses causes. Ils se divisent en différentes classes thérapeutiques, en fonction de leur mécanisme d'action.
- Selon l'Ordre national des Pharmaciens, « Les Solutions de Réhydratation orale (SRO) sont les traitements essentiels de toute diarrhée aiguë, quel que soit son mécanisme ». A défaut de réduire les diarrhées elles-mêmes, ils permettent en effet de limiter la déshydratation ;
- Les ralentisseurs de la motricité intestinale ;
- Les anti-sécréteurs intestinaux ;
- Les adsorbants intestinaux (l'adsorption permet de fixer des molécules gazeuses ou liquides sur une surface solide) ;
- Les micro-organismes modificateurs de la flore intestinale ;
- et les anti-infectieux intestinaux.

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mardi 16 août 2011

Un virus à l'origine de l'hypertension ?

L'hypertension artérielle pourrait être provoquée par un virus très commun, selon une étude réalisée par des médecins chinois susceptible d'avoir des implications pour des centaines de millions de patients dans le monde, a annoncé lundi l'un des chercheurs. Une équipe du centre de cardiologie de l'hôpital de Chaoyang, à Pékin, a annoncé avoir fait, pour la première fois, le lien entre le cytomégalovirus (CMV) et la forme la plus commune d'hypertension.

Le virus CMV est responsable d'infections chez la plupart des humains à un moment de leur vie mais sans symptômes et passe donc le plus souvent inaperçu. Il se transmet par les sécrétions corporelles. L'un des auteurs de l'étude, Yang Xinchun, a expliqué à l'AFP que cette découverte pourrait conduire à terme à la mise au point d'un vaccin qui permettrait d'empêcher la survenue d'hypertension.

"Si nous parvenons à établir avec certitude la relation" entre le virus et l'hypertension artérielle, nous pourrons avoir des vaccins et des remèdes contre l'hypertension", a expliqué le Dr Yang, chef du centre de cardiologique. Il a précisé toutefois que la recherche n'en était qu'à un stade préliminaire et qu'il serait prématuré d'avancer une date pour la sortie d'un vaccin.

"C'est la première fois que quelqu'un réussit à établir cette relation (...) donc nous devons faire plus d'essais avec des échantillons plus larges de patients", a ajouté le Dr Yang. Cette découverte pourrait avoir un énorme impact sur la maladie dans le monde alors que, selon l'Organisation mondiale de la Santé, un milliard de personnes souffrent d'hypertension, dont plus de 200 millions de Chinois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/15/97001-20110815FILWWW00069-un-virus-a-l-origine-de-l-hypertension-a.php

lundi 15 août 2011

L'abus de viande rouge accroît le risque de diabète

La consommation quotidienne de viande rouge, surtout sous forme de charcuterie, accroît nettement le risque de diabète adulte, déjà en forte augmentation dans le monde, montre une étude publiée mercredi, la plus étendue menée à ce jour sur ce sujet. Manger cent grammes de viande rouge tous les jours augmente ainsi de 19 % le risque de devenir diabétique. Ce risque s'accroît de 51 % en consommant seulement 50 grammes de viande rouge transformée sous forme de "hot dog" ou de charcuterie (comme le pastrami), selon ces chercheurs dont les travaux paraissent dans la version en ligne de l'American Journal of Clinical Nutrition.
Cette étude montre également que le fait de remplacer la viande rouge par des sources de protéines plus saines, comme des laitages allégés, des noix ou des céréales complètes, peut nettement réduire le risque de diabète (type 2 ou adulte) surtout lié à l'obésité, à la sédentarité et à un régime alimentaire malsain. Ainsi, si une personne consommant cent grammes de viande rouge (boeuf, mouton, cheval...) tous les jours mange à la place des noix pour obtenir la même quantité de protéines, elle fait baisser son risque de diabète de 17 %. Ce chiffre passe à 23 % si elle consomme des céréales complètes, ont déterminé les auteurs de l'étude, précisant que ces résultats avaient été ajustés en fonction de l'âge des participants, de leur indice de masse corporelle et d'autres facteurs de risque.
25,6 millions de diabétiques aux États-Unis
"Sans aucun doute, les résultats de cette étude ont d'immenses implications pour la santé publique, étant donné la multiplication des cas de diabète de type 2 qui prend une tournure d'épidémie, combinée à un accroissement de la consommation de viande rouge dans le monde", juge le docteur Frank Hu, professeur de nutrition et d'épidémiologie à la Faculté de santé publique de Harvard, principal auteur de cette recherche. "La bonne nouvelle, c'est que ces facteurs de risque préoccupants peuvent être éliminés en remplaçant la viande rouge par des sources de protéines plus saines", ajoute-t-il.
Le diabète touche près de 350 millions d'adultes dans le monde. Aux États-Unis, où un tiers de la population est obèse, plus de 11 % des adultes de plus de 20 ans, soit 25,6 millions de personnes, sont diabétiques, selon les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Pour cette étude, ces chercheurs ont analysé les réponses à un questionnaire soumis à 37 083 hommes suivis pendant 20 ans, ainsi qu'à 79 570 femmes ayant participé à cette recherche durant 28 ans. Ces chercheurs ont aussi interrogé 87 504 infirmières, suivies pendant 14 ans. Ils ont enfin effectué une méta-analyse, incluant les résultats de leur étude avec des recherches déjà effectuées, travaillant au total sur des informations fournies par 442 101 personnes.
Maladies cardio-vasculaires
Plus de 28 000 sujets de la recherche sont devenus diabétiques durant l'étude, précisent les auteurs. Des travaux moins étendus faits précédemment indiquaient déjà un lien entre un risque accru de diabète et la consommation de charcuterie à base de viande rouge, mais pas aussi clairement avec la viande rouge non transformée. Une autre recherche effectuée par la Faculté de santé publique de Harvard publiée en 2010 établissait une relation entre la consommation régulière de viande rouge et un risque plus élevé de maladies cardio-vasculaires, mais sans faire de distinction entre viande transformée et non transformée.
La consommation de viande rouge triplerait en outre le risque de récurrence chez des patients traités pour un cancer du côlon, comparativement à ceux avec un régime abondant en fruits, légumes et poissons, selon une étude publiée en août 2007 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Enfin, selon des travaux américains parus en novembre 2006 dans les Archives of Internal Medicine, manger quotidiennement de la viande rouge accentuerait le risque de certains cancers du sein chez les femmes avant la ménopause.
http://www.lepoint.fr/sante/l-abus-de-viande-rouge-accroit-le-risque-de-diabete-11-08-2011-1361836_40.php

dimanche 14 août 2011

Qu'est-ce qu'un antiémétique ?

Les antiémétiques sont des substances capables de prévenir ou de supprimer les vomissements. Ils sont typiquement utilisés lors d'une chimiothérapie anticancéreuse, en cas de nausées dans les suites d'une intervention chirurgicale ou simplement, en cas de mal des transports.
Ils sont administrés soit par voie orale (comprimés, gélules…), soit en intraveineuse, selon l'intensité des symptômes. Emétique vient du grec emein qui signifie « vomir ». Ce sont des antagonistes des récepteurs des neurotransmetteurs. Ils vont en quelque sorte exciter le centre du vomissement, situé dans le bulbe rachidien. En clair, ils agissent sur les centres nerveux cérébraux qui commandent les vomissements. Ils peuvent également agir en relâchant les muscles de la partie inférieure de l'estomac.

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samedi 13 août 2011

Le raisin, bon pour le coeur

Un peu d'histoire

C'est probablement l'un des fruits les plus anciens : la découverte de pépins de raisin de variétés sauvages de vigne dans des sites préhistoriques indique que ces grappes étaient appréciées par les premiers cultivateurs néolithiques.

Actuellement, c'est le fruit le plus cultivé au monde, après les oranges. Il en existe de multiples variétés, tant blanches que rouges. Les meilleurs raisins de table ont gagné leurs lettres de noblesse à la table de Louis XIV, tels le chasselas et le muscat. D'autres donnent naissance, en fermentant, à de délicieux vins, dont il ne faut évidemment pas abuser.

Valeurs nutritionnelles

Pour 100 g : 72 kilocalories, 81 g d'eau, 17 g de glucides, 0,7 g de fibres, 250 mg de potassium, 18 mg de calcium, 20 mg de phosphore...

Bienfaits pour la santé

Dans les grains de raisin, la quasi-totalité des polyphénols se concentre dans la peau et les pépins. Ces substances sont particulièrement intéressantes en raison de leurs propriétés antioxydantes. En réduisant l'oxydation du "mauvais" cholestérol, ils préviennent le développement de l'athérosclérose. Mais leurs effets protecteurs vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires s'expliquent aussi par le fait qu'ils inhibent l'agrégation des plaquettes et limitent donc le risque de formation de caillots susceptibles de boucher une artère. De plus, ils ont une activité anti-inflammatoire.

Lors de la vinification en rouge, et plus précisément pendant la période de macération, le fait que les peaux et les pépins restent au contact du moût permet d'extraire les composants les plus bénéfiques du raisin. Ce qui n'est pas le cas lors de la fabrication du vin blanc ou du jus de ce fruit. Les propriétés du vin rouge (consommé avec modération) sont essentiellement dues aux polyphénols. Et c'est dans la région de Toulouse que des chercheurs français ont mis en évidence le fameux "French paradox", il y a une vingtaine d'années. Ils ont montré que, malgré une consommation élevée de graisses saturées, les habitants de cette ville présentaient un faible taux de mortalité par maladie coronarienne grâce à leur habitude de boire régulièrement du vin.

De plus, les polyphénols pourraient retarder les effets du vieillissement, voire prévenir certains cancers. Le fructose et diverses fibres rendent le raisin un peu laxatif. Enfin, sa teneur en minéraux ainsi qu'en vitamines A et B en fait un fruit complet.

Quelques conseils

Les personnes aux intestins fragiles ont intérêt à ne pas trop manger les pépins de raisin, car elles les tolèrent assez mal.

Sur un plan esthétique, les pépins de raisin sont de plus en plus présents dans les crèmes et autres produits, car, toujours en raison de leur richesse en polyphénols, ils ont un effet indéniable dans la lutte contre le vieillissement cutané. Et l'huile de pépins de raisin est excellente pour la peau, elle permet de lutter contre les effets néfastes des UV, et aussi de réaliser des massages.

En cuisine, cette huile est inodore et elle a l'avantage de ne pas se dénaturer lorsqu'on la chauffe, d'où son intérêt pour les fritures.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-raisin-bon-pour-le-coeur-30-07-2011-1357971_57.php

vendredi 12 août 2011

Comment se remettre d'une anesthésie

Autrefois, on avait peur de ne pas se réveiller d’une anesthésie. Aujourd’hui, on craint surtout de mal se réveiller. Or, en s’y préparant bien, on peut éviter les petits soucis.
Tout commence par la consultation pré-anesthésique. C’est l’occasion de signaler d’éventuels problèmes lors d’interventions précédentes : agitation, nausées, difficultés à respirer… Ces précisions permettent de programmer des dosages ou des traitements sur mesure pour éviter ces soucis. Par exemple, une femme non fumeuse, sujette au mal des transports, qui a déjà eu des nausées ou des vomissements après une anesthésie risque de subir le même désagrément chaque fois. Si elle le dit à l’anesthésiste, il pourra prévoir des médicaments antinauséeux à son réveil. Pendant cette consultation, on évoque également le terrain allergique, les antécédents médicaux, les traitements en cours, sans oublier l’homéopathie et la phytothérapie. Osez poser vos questions et faites part de vos angoisses.
"Il est essentiel qu’un pacte de confiance soit scellé à ce moment-là, insiste le Dr Laurent Jouffroy, anesthésiste. C’est ce qui permet de minimiser le stress lors de l’endormissement et du réveil, donc de réduire la fatigue émotionnelle."Longues siestes, bonnes nuits, marche à pied, yoga, sophrologie, massages… tout est bon, quelques jours avant l’anesthésie, pour arriver reposé et relaxé. Suivez les conseils du médecin : pas de repas lourd la veille et, bien sûr, pas d’alcool.Pas de tabac non plus, au moins vingt-quatre heures avant l’intervention, pour limiter les sécrétions dans les voies respiratoires, et donc la toux au réveil. Il est conseillé de s’arrêter de fumer quatre à six semaines avant. Et mieux vaut ne pas reprendre tout de suite après pour faciliter la récupération, éviter les infections, aider la cicatrisation…
Vous serez surveillé de près. Cela n’empêche pas de signaler ce qui vous gêne ou vous inquiète.Vous vous sentez agité, vous avez mal…Autrefois, il s’agissait d’une (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 11 août 2011

Hépatites B et C : les ravages des drogues

Selon une étude publiée dans The Lancet, 67% des usagers de drogues par voie intraveineuse dans le monde sont infectés par le virus de l'hépatite C. Ce qui représente près de 10 millions de patients. Ils sont par ailleurs 1,3 million à souffrir d'une hépatite B.
Ces estimations ont été réalisées par plusieurs universités australiennes et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les auteurs signalent ainsi que « 80% des sujets infectés par le virus de l'hépatite C développent une forme chronique de l'infection. Parmi eux, 3% sont victimes d'une cirrhose du foie ».
Concernant l'hépatite B, « chez 5% des adultes infectés, elle va entraîner une atteinte chronique du foie, exposant à un risque élevé de décès par cirrhose ou cancer du foie. » C'est d'ailleurs l'occasion de rappeler qu'il existe un vaccin sûr et efficace contre l'hépatite B. L'OMS insiste d'ailleurs sur ce point : « Il faudrait administrer le vaccin contre l'hépatite B à tous les nourrissons: c'est le fondement de la prévention ».
Les auteurs dressent un panorama, pays par pays, de l'incidence de ces maladies chez les usagers de drogues injectables. Ainsi pour l'hépatite C, le Mexique présente un taux de prévalence de 97% dans cette population, contre 80% en Espagne, 75% en Allemagne et 74% en France. Par ailleurs, parmi les pays développés le Royaume-Uni présente la prévalence d'hépatite B la plus élevée, avec 9%. Et au niveau mondial, le Vietnam (20%), l'Estonie (19%) et l'Arabie Saoudite (18%) affichent les niveaux les plus élevés.

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mercredi 10 août 2011

USA: vers 1 vaccin anti-grippe universel

Des chercheurs américains ont découvert un anticorps capable de neutraliser 30 des 36 souches connues du virus de la grippe, selon une étude parue hier qui ouvre la voie vers la mise au point d'un vaccin universel anti-grippe.

Des virologues britanniques et helvétiques avaient déjà annoncé dernièrement avoir découvert un anticorps, appelé F16, capable de contrer tous les virus de type A responsables de la grippe. Cette percée avait été publiée dans la revue américaine Science.

Le nouvel anticorps, baptisé CH65 et dévoilé lundi dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS), agit quant à lui sur l'hémagglutinine, une protéine à la surface du virus de la grippe lui permettant de se fixer dans les cellules qu'il infecte. L'hémagglutinine mute tous les ans, forçant les virologues à produire un nouveau vaccin anti-grippe pour chaque saison.

CH65 mime un grand nombre de propriétés de l'acide sialique, le récepteur naturel de l'hémagglutinine, et s'attache à des parties de l'hémagglutinine du virus, faisant que ce dernier ne peut pas muter sans diminuer sa capacité à infecter les cellules humaines.

Cette recherche "nous apprend que le système immunitaire humain est capable d'adapter sa réponse à la grippe et de produire en fait des anticorps pouvant neutraliser un ensemble de souches virales", souligne le Dr Stephen Harrison, de l'Hôpital des enfants de Boston (Massachusetts, nord-est), principal auteur de l'étude.
"Développer un vaccin anti-grippe est aujourd'hui une entreprise qui dépend en partie de la chance", explique le médecin dans un communiqué.

"Nous vaccinons en utilisant un virus (affaibli) ou une partie de virus en espérant que la réponse du système immunitaire du corps évoluera dans la bonne direction", poursuit-il, "mais pour des virus comme ceux responsables de la grippe qui mutent rapidement nous voulons obtenir une réponse efficace pour bloquer à la fois la souche du virus utilisée dans le vaccin ainsi que de nombreuses souches qui y sont liées".

Pour le Dr Harrison, les résultats de cette recherche révèlent des "stratégies que nous pourrions adopter pour atteindre cet objectif".

mardi 9 août 2011

Morsure de vipère : ne pas faire de garrot et ne pas inciser la plaie

L’été n’était pas encore arrivé que le temps sec poussait les serpents à quitter leurs refuges, et que deux enfants se faisaient piquer par des vipères dès le mois d’avril.
Affectionnant les pierriers, les terrains secs, les herbes hautes, et certains endroits humides, la vipère n’aspire qu’au calme et prend soin d’éviter l’homme tant qu’elle peut. Malgré tout, des rencontres fortuites lors de randonnées ou dans les jardins, se produisent, avec le risque de se faire mordre. Auquel cas, quelle attitude faut-il adopter ? « Avant tout, garder son calme et ne pas s’agiter, recommande un pharmacien de l’Yssingelais. L’excitation, l’angoisse et le stress intensifient les battements du cœur, ce qui favorise la propagation du venin dans l’organisme. Le sujet doit s’allonger et ne pas bouger. Dans tous les cas, il devra être évacué par un service médical d’urgence vers l’hôpital le plus proche ». Il convient d’appeler le 15 (Samu), le 18 (pompiers) ou le 112, numéro réservé aux appels d’urgence, accessible partout où l’on se trouve dans l’Union Européenne. Les gestes qui sauvent en attendant l’arrivée des secours sont simples, mais pas toujours applicables selon l’endroit où l’on se trouve au moment des faits. « Si possible, nettoyer la zone mordue avec de l’eau et du savon ou à l’aide d’une solution antiseptique, poursuit le pharmacien. On peut aussi y appliquer de la glace. Si on se trouve dans la nature, l’eau fraîche d’un ruisseau ou de sa gourde peut être une bonne alternative ». Par ailleurs, la pose d’une attelle est utile pour immobiliser un bras ou une jambe mordue, ce qui contribue à calmer la douleur.
Surtout, ne pas utiliser de garrot. Il aurait pour effet de bloquer la circulation sanguine et de concentrer le venin en amont de la zone mordue. L’absence d’irrigation augmenterait le gonflement (œdème) de la peau autour de la plaie, ce qui causerait, à terme, des blessures graves et irréversibles. « Il est conseillé d’enlever tout ce qui pourrait faire garrot au niveau des bras (montres, bracelets) ou des jambes, comme des chaussettes trop serrées, par exemple », conseille le pharmacien. Dans la catégorie des choses à ne surtout pas tenter, laissez aux héros de cinéma la méthode consistant à sucer la plaie pour en aspirer le venin ; d’éventuelles lésions buccales communiqueraient le poison à d’autres régions de l’organisme. De même, renoncez à inciser la plaie ; cela provoquerait des infections. Et que penser de l’aspivenin, appareil de premier secours à embout interchangeable, censé extraire le venin des reptiles ? « L’outil est controversé quant à son efficacité, confie le pharmacien. Il présente, à mon sens, peu d’intérêt pour les morsures de serpents, vu que le fait de rester allongé sans bouger limite déjà la diffusion du venin. Il reste toutefois un instrument rassurant pour la victime ».
Au final, le meilleur comportement à adopter face à une vipère est de passer son chemin. Et pour éviter les mauvaises surprises, recommander aux jeunes enfants d’éviter de soulever des pierres et de bien se chausser dans les zones à risques. Les vipères étant, par nature, des animaux craintifs, les vibrations d’un pas régulier suffisent bien souvent à leur faire prendre la poudre d’escampette.
Les serpents ont-ils une dent contre nous ? Pas du tout ! Ce sont des êtres peureux qui évitent l’homme autant qu’ils peuvent. Et si les rencontres se produisent, les morsures sont parfois le résultat de provocations, bien que dans la majorité des cas, elles sont le fait d’inattentions. Pourtant, les serpents doivent-ils être systématiquement considérés comme nuisibles ? Que nenni ! Ils participent activement à la régulation des populations de rongeurs. Et si les morsures sont douloureuses pour l’homme, le risque d’en mourir est faible à condition de ne pas paniquer et de ne pas s’agiter. De plus, il arrive parfois que les vipères mordent « à blanc », sans injecter de venin dans la plaie. En France, pour environ 2 000 cas de morsures recensés chaque année, les décès liés aux morsures de vipères sont rares (environ 1 par an). Si l’on se trouve face à ue vipère, le mieux est encore de s’en éloigner. La tuer est prohibé par la loi de 1976 qui protège tous les serpents français. De plus, l’arrêté du 22 juillet 1993 fixant la liste des amphibiens et reptiles protégés sur l’ensemble du territoire inclut de nombreuses espèces de vipères, dont l’aspic, très présente dans le département. Une tolérance est toutefois observée en cas de danger direct, notamment pour les jeunes enfants, bien que dans la précipitation, le risque de détruire une autre espèce parfaitement inoffensive comme la couleuvre soit élevé.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/08/08/morsure-de-vipere-ne-pas-faire-de-garrot-et-ne-pas-inciser-la-plaie

lundi 8 août 2011

"Le baclofène est un outil contre l'alcoolisme"

Ce médicament permettrait de réduire la dépendance à l'alcool chez certains patients. Une étude nationale va être lancée pour évaluer l'efficacité réelle du baclofène contre l'alcoolisme.
Des comprimés contre l'alcoolisme? Dans le cadre d'un programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), le baclofène va être prescrit à des patients alcooliques pour évaluer sa réelle efficacité dans le traitement de la dépendance à l'alcool. Certains patients et le professeur Jaury, médecin généraliste et professeur à l'Université Paris Descartes, en charge de l'étude, attendent beaucoup de cette expérimentation qui débutera en septembre.
Le baclofène fonctionnerait sur l'organisme comme un substitut. L'alcool agit comme un relaxant en venant se fixer sur certains récepteurs spécifiques du corps humain. Le médicament, un décontractant musculaire, se fixerait sur ces mêmes récepteurs. Différence de taille: il ne crée pas la dépendance, source de souffrance chez les alcooliques.
"Aujourd'hui, environ 10 000 patients en France prennent du baclofène pour traiter leur dépendance à l'alcool, estime le Pr Jaury, qui observe depuis un an déjà les effets du traitement sur ses patients. 20% d'entre eux ont diminué leur consommation d'alcool à un niveau acceptable, et 45% sont, après un an de traitement, abstinents."
100 mg par jour
Parmi ces patients, Camille* a enchaîné les cures de désintoxication pendant six ans. Cette mère de deux enfants est alcoolique. Elle buvait en moyenne 2 à 3 litres de vin par jour. Cette infirmière, en congé maladie depuis près de quatre ans, a commencé à prendre du baclofène il y a trois mois. Au début son médecin lui a prescrit ce médicament à raison de 15 mg par jour avant d'augmenter progressivement les doses. "Jusqu'à 90 mg, le baclofène n'avait aucun effet, je continuais à boire", explique-t-elle. Mais depuis 8 semaines, elle en prend 100 mg par jour, et se dit différente: "Je me sens détachée de l'alcool, je n'en ai plus (...) Lire la suite sur lexpress.fr

dimanche 7 août 2011

Pas de vacances pour les appareils dentaires !

La Fédération française d'orthodontie tient à rassurer tous les patients qui suivent un traitement (et surtout leurs parents) : ils peuvent profiter au maximum de leurs vacances et se permettre de lâcher prise et de se détendre, car, même durant cette période, les appareils continuent d'agir dans leur bouche ! Ensuite, les conseils diffèrent selon l'âge des patients et le type de traitement en cours.

Tout d'abord, les vacances sont une période très favorable pour les traitements des plus jeunes (entre 7 et 10 ans), car ils bénéficient des effets de la croissance qui est favorisée non seulement par le soleil, mais aussi par un sommeil souvent plus long, plus profond et une alimentation plus équilibrée. En outre, les parents disposent alors de plus de temps pour s'occuper de leurs enfants et donc pour vérifier le bon port de leur appareil amovible. "Ceux portés à la maison et en particulier la nuit sont donc plus actifs, et la régularité d'utilisation assure des progrès importants", note-t-elle. Le seul vrai risque est la perte de ces appareils lors des déplacements et des excursions.

Pour les adolescents, le problème est un peu différent. "Il faut redoubler de vigilance, car l'hygiène est souvent plus aléatoire en période de vacances (liée par exemple à l'oubli de la brosse à dents durant un camp de vacances...) et les pique-niques souvent fatals aux appareils fixes qui se décollent", précisent les orthodontistes. Ils ajoutent que, en l'absence de problème particulier, les deux mois de vacances ne sont pas perdus malgré l'absence de "réactivation" du système. Car, dans les phases initiales de traitement, les fils orthodontiques utilisés ont des capacités d'activité allongée grâce à leurs propriétés de mémoire de forme.

Gare aux déplacements intempestifs

Dans les phases de consolidation et de finition, les fils orthodontiques sont, à l'inverse, assez rigides et très résistants pour permettre aux tractions élastiques de coordonner les arcades et d'atteindre le bon emboîtement des dents antagonistes qui vont assurer une bonne mastication. Cette période, un peu longue, permet aux tissus de soutien de la dent de se consolider. "Le point important est de s'assurer que les élastiques, s'ils sont prescrits, sont portés régulièrement et que la réserve n'a pas été oubliée", rappellent les spécialistes. Enfin, si la dépose des bagues a eu lieu à la veille du départ en vacances, les jeunes doivent impérativement porter leurs nouveaux appareils, souvent amovibles. Sinon, gare aux déplacements intempestifs non souhaitables qui seront presque impossibles à corriger au retour.

Dernier point : comment réagir lorsqu'une bague s'est décollée ou qu'un fil s'est cassé lors d'un séjour "au bout du monde" ? Si la personne n'a pas mal et que la gêne est minime, les orthodontistes sont formels : il faut surtout ne rien faire ! Si c'est douloureux et que cela provoque une lésion, ils conseillent de poser de la cire orthodontique sur tout ce qui blesse (à défaut, la cire rouge qui entoure les fromages type "Babybel", ou la cire auriculaire type "boules Quiès" peut tout à fait convenir). Ensuite, il ne faut pas hésiter à couper les fils qui dépassent à l'aide d'une pince coupante (celle utilisée pour la confection des colliers est idéale, tout comme les grosses pinces à ongles, mais avec un bout fin).
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/pas-de-vacances-pour-les-appareils-dentaires-27-07-2011-1356681_57.php

samedi 6 août 2011

Deux somnifères retirés du marché

Le Noctran et le Mépronizine seront retirés du marché d'ici au début de l'année 2012 en raison de leurs effets indésirables et de leur mésusage.
Deux autres médicaments vont être retirés du marché. Le Noctran et le Mépronizine, deux somnifères, devraient disparaître des étagères des pharmacies respectivement le 27 octobre 2011 et le 10 janvier 2012. Ces médicaments des laboratoires Menarini et Sanofi-Aventis étaient prescrits contre l'insomnie de l'adulte.
L'agence du médicament (Afssaps) explique cette décision par les risques encourus pour les consommateurs. Le Noctran est retiré "en raison des risques de cumul d'effets indésirables graves" et le Mépronizine à cause du "risque d'intoxication volontaire et de mésusage".
Un arrêt progressif du traitement
Les patients soumis à ces traitements devront consulter régulièrement leur médecin afin de se sevrer progressivement. L'Afssaps rappelle que cette prise en charge permet de "prévenir ou limiter, à l'arrêt du traitement, un effet rebond ou un syndrome de sevrage." Outre, un nouveau traitement, le patient devra se voir proposer un soutien psychologique solide. Les médecins doivent dès à présent cesser de prescrire ces hypnotiques afin que les patients ne commencent pas à s'y accoutumer.
L'insomnie est un mal ponctuel ou occasionnel que connaissent 10 millions de français mais l'usage de somnifères se fait en dernier recours en raison de la forte addiction qu'ils suscitent.

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vendredi 5 août 2011

Des kits de formation contre la mortalité infantile et maternelle

Le taux de mortalité infantile et maternelle reste un fléau de santé publique notamment dans les pays en développement. Et le défaut de formation des personnels de santé y est pour beaucoup. La société norvégienne Laerdal Medical, spécialiste de l'enseignement des gestes de premiers secours, vient de mettre au point deux kits de formation. Ils permettent d'enseigner les gestes techniques de l'accouchement et les premiers soins qui doivent être prodigués à l'enfant et à la mère après la naissance. Moins chers et plus complets que les outils pédagogiques disponibles jusqu'alors, ces « kits » devraient à terme, être acquis au travers du système d'approvisionnement des Nations-unies (UNICEF-FNUAP) situé à Copenhague (Danemark).
Les deux kits sont respectivement nommés Neonatalie et Mamanatalie. Ils sont très complémentaires l'un de l'autre, car ils ont été mis au point pour enseigner les premiers gestes de soins au nouveau-né et à sa mère. Neonatalie comporte un mannequin de la taille et du poids d'un nouveau-né, un « cordon ombilical » artificiel, une pompe qui permet de simuler différents états de santé – normal ou pas - du nouveau-né : deux langes, un bonnet, un guide d'utilisation et un sac de transport. Mamanatalie pour sa part, est plus centré sur l'aspect médical de l'accouchement : le kit comporte des reproductions du placenta, de l'utérus, du crâne, du sang, ainsi que d'une vessie. S'y ajoutent un drain, une seringue, deux paires de gants et là encore, un guide d'utilisation.
Ces deux kits sont destinés à « pallier le manque de formation et de savoir-faire dans les pays en développement », indique le fabricant. Un besoin urgent, puisque 99% des décès d'enfants et de femmes au moment de l'accouchement surviennent dans ces pays. Chaque année dans le monde, 350 000 mères et 2 millions d'enfants décèdent dans ces conditions.
« Ce matériel innove, dans le domaine de la formation des étudiants à la pratique obstétricale », nous a expliqué le Dr Luc de Bernis, (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 4 août 2011

La montée en puissance d'une bactérie inquiète les scientifiques

Le germe, de la famille des salmonelles, gagne du terrain géographiquement et développe des résistances aux antibiotiques...
Elle s’appelle Salmonella Kentucky, et son nom pourrait ne pas rester inconnu très longtemps. Une étude internationale menée par les chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’INRA et de l’Institut de veille sanitaire démontre que cette bactérie se développe de façon inquiétante, tant par la fréquence des infections qu’elle provoque que par leur localisation géographique, mais surtout par la résistance qu’elle développe aux antibiotiques censés la combattre.

La bactérie s’invite sur le vieux continent

Les salmonelles sont une des premières causes d’infections alimentaires chez l’homme. Cette souche spécifique a été repérée chez des voyageurs de retour d’Egypte, du Kenya et de Tanzanie, en 2002. Si la bactérie a alors attiré l’attention des scientifiques, c’est parce qu’elle présentait une résistance notamment aux fluoroquinolones, l’antibiotique utilisé pour traiter les infections sévères à salmonelles.
Dans les années qui ont suivi, les chercheurs ont constaté la multiplication du nombre de cas. Parallèlement, la zone de contamination s’est élargie, passant de la seule Afrique du Nord-Est et de l’Est à l’Afrique du Nord et de l’Ouest et au Moyen-Orient. Actuellement, des cas d’infections à Salmonella Kentucky sont signalés en Europe chez des patients n’ayant pas voyagé dans ces pays, signe que la bactérie semble s’être implantée sur le vieux continent.

Résistance

Mais ce qui inquiète le plus les chercheurs qui ont coordonné l’étude, c’est la découverte en Afrique du Nord de souches de Salmonella Kentucky qui ont développé une résistance aux céphalosporines de troisième génération et aux carbapénèmes, derniers recours possibles pour le traitement des infections à cette bactérie.
Devant la perspective d’une propagation européenne du germe, et face à l’impasse thérapeutique qui se dessine, les scientifiques mettent en garde contre l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage, responsable du développement de la résistance des bactéries aux antibiotiques et plaident pour une surveillance accrue de l’évolution des germes au niveau international.
http://www.20minutes.fr/article/766386/montee-puissance-bacterie-inquiete-scientifiques

Sida: le dépistage au bout du doigt

L'association Aides a mis en ligne une vidéo préventive et provocante invitant à se faire dépister du VIH par une simple piqûre sur le bout du doigt.
Avec "Sexy fingers", Aides joue la provoc'! Dans sa nouvelle campagne de prévention contre le sida, l'association vante les mérites d'une nouvelle méthode de dépistage non médicalisée: une simple piqûre sur le bout du doigt.
Pour inciter à se soumettre à ce dépistage, Aides diffuse un film d'animation mis en scène par Jean-Marie Tixier - graphiste dans la pub - et sur une musique du groupe Flairs. Dans ce clip coloré de deux minutes, des doigts s'agitent sur des poitrines généreuses, des fesses rebondies, des sextoys vibrants... A chaque coup donné correspond un son, le tout aboutissant à un morceau électro dansant.
Le concept est également décliné sur les smartphones. Une application Android propose des mini-jeux en rapport avec la campagne.


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mercredi 3 août 2011

Kiwi : un fruit idéal pour les régimes minceur

Sous une peau brune, duveteuse, se cache un concentré de vitamine C encore supérieur à celui de l'orange et très riche en antioxydants.
Un peu d'histoire
Des générations de Chinois se sont délectés du "Yang Tao", littéralement "Pêche du Yang", fruit d'une liane originaire notamment de la province de Shaanxi et qui poussait à l'état sauvage dans la forêt longeant le fleuve. Décrits pour la première fois par un jésuite français vers 1750, des plants de cette liane sont importés en Europe puis aux États-Unis à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Ils sont alors cultivés dans les jardins et leurs fruits sont alors appelés "groseilles de Chine".
Dans les années 1940, des Néo-Zélandais se lancent dans des plantations commerciales et, grâce à des sélections successives, ils finissent par obtenir un fruit plus volumineux (pesant une centaine de grammes, contre 20 pour les "groseilles" d'origine). Et en 1974, ils finissent par imposer le nom de kiwi à ce fruit dont la peau velue rappelait, selon eux, cet oiseau emblème de leur pays.
La France est aujourd'hui l'un des plus gros producteurs mondiaux de ce fruit.
Valeur nutritionnelle
Pour 100 g : 55 calories, 84 g d'eau, 14 g de glucides, 2,8 g de fibres, 290 mg de potassium, 95 mg de vitamine C, 35 mg de calcium, du fer et du magnésium...
Bienfaits pour la santé
La pulpe verte, sucrée et acidulée d'un seul kiwi permet de couvrir les besoins quotidiens en vitamine C. Cette dernière stimule les défenses immunitaires, ce qui permet de prévenir et de combattre plus efficacement certaines maladies infectieuses (comme le rhume) et la fatigue.
Mais surtout, en raison de la présence de cette vitamine et de nombreux oligo-éléments, le kiwi fait partie des fruits ayant l'activité antioxydante la plus élevée. C'est pourquoi sa consommation régulière pourrait contribuer à prévenir l'apparition de certains cancers et diverses maladies (...) Lire la suite sur LePoint.fr

mardi 2 août 2011

Cerises : une saison bien courte pour un fruit très prisé

Un peu d'histoire
Des noyaux de cerise ont été trouvés lors de fouilles réalisées autour des cités lacustres suisses de l'âge de pierre. Selon les scientifiques, des oiseaux migrateurs venant d'Orient auraient pu abandonner des noyaux au gré de leurs déplacements, semant ainsi des cerisiers sauvages un peu partout.
Une légende dit que le général romain Lucullus aurait, le premier, rapporté en Italie des plans de cerisiers de la ville de Cerasote, située sur la mer Noire (d'où le nom). Et pourtant, les cerisiers poussaient déjà en Italie, en Gaule, en Grèce bien avant sa victoire (en 73 avant J-C) sur Mithridate.
En France, la cerise est considérée comme un fruit précieux et rare tout au long du Moyen Âge. Plus tard, Louis XV encourage sa culture et le développement de nouvelles variétés. On en plante alors des vergers entiers à Montmorency. À la fin du XIXe siècle, les Parisiens avaient encore l'habitude de s'y rendre pour déguster ces cerises aigrelettes qui sont, actuellement, produites surtout dans l'est de la France et préparées à l'eau-de-vie.
Aujourd'hui, sur environ 200 espèces existant, une douzaine seulement sont cultivées, aux couleurs, à la texture et à l'acidité variables. Parmi elles, les cerises anglaises sont réservées aux confitures et les cerises douces, comme les bigarreaux, burlat ou coeur-de-pigeon, arrivent sur nos tables entre la fin du mois de mai et celui d'août.
Valeur nutritionnelle
Pour 100 g : 70 kilocalories en moyenne, 82 g d'eau, 14 à 18 g de glucides, 1 g de protéines, 1,8 g de fibres, 250 mg de potassium, 18 mg de calcium et 15 mg de vitamine C ...
Bienfaits pour la santé
Une portion de 125 g - la dose habituelle - apporte le quart des besoins quotidiens en vitamine C. L'action de cette dernière est renforcée par la présence de pigments responsables de la couleur pourpre du fruit (les anthocyanes parfois appelés vitamine P) qui sont de puissants protecteurs de la circulation sanguine veineuse et capillaire.
La même portion couvre également le quart des besoins en carotène (provitamine A), un antioxydant bénéfique pour la prévention du risque cardiovasculaire, pour la peau, la lutte contre le vieillissement, voire contre certains cancers.
De plus, la cerise est réputée pour être diurétique, probablement en raison de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol.
La cerise participe également à la couverture des besoins de l'organisme en vitamines B9 ou acide folique, pour éviter l'anémie, elle renforce le système immunitaire et aide à prévenir le mauvais cholestérol.
Enfin, des études montreraient que certaines espèces riches en mélatonine pourraient jouer un rôle dans la qualité du sommeil.
Quelques conseils
L'infusion de queues de cerise est un puissant diurétique. La recette est simple : en faire bouillir 30 g quelques minutes dans un litre d'eau. Mais attention aux femmes qui veulent perdre des kilos à tout prix : seuls les patients souffrant de problèmes cardiaques ou rénaux ont besoin de diurétiques. Et uriner en grande quantité n'a jamais fait maigrir...
Enfin, certaines variétés à chair ferme sont mal digérées (ballonnements) si elles sont peu mastiquées ou consommées en buvant beaucoup d'eau.
http://www.lepoint.fr/sante/cerises-une-saison-bien-courte-pour-un-fruit-tres-prise-22-07-2011-1355137_40.php

lundi 1 août 2011

Tuberculose : les tests sanguins devraient être interdits

L'OMS met en garde contre leur manque d'exactitude pour le dépistage de la forme évolutive de la maladie.
L'Organisation mondiale de la santé "invite instamment les pays à interdire l'utilisation de tests sanguins non homologués et aux résultats inexacts, et à s'appuyer plutôt sur des tests microbiologiques ou moléculaires, dont les résultats sont fiables". Dans une recommandation de politique générale publiée hier, l'OMS part donc en guerre contre les tests sanguins (sérologiques) actuellement disponibles dans le commerce pour diagnostiquer la tuberculose évolutive, car ils conduisent souvent à des erreurs de diagnostic ou de traitement et ils peuvent entraîner des problèmes de santé publique. Quant aux tests sanguins concernant l'infection tuberculeuse latente, ils font actuellement l'objet d'un examen.
Pour bien comprendre le problème, il faut savoir que le dépistage de la tuberculose évolutive par les anticorps ou les antigènes présents dans le sang est extrêmement difficile. Les patients peuvent présenter des réponses d'anticorps différentes laissant supposer qu'ils sont atteints alors qu'ils ne le sont pas. Par ailleurs, des anticorps produits contre d'autres micro-organismes peuvent à tort indiquer la présence d'une tuberculose évolutive. De plus, différents micro-organismes ont en commun les mêmes antigènes, ce qui rend les résultats des tests peu fiables. Ces facteurs peuvent faire qu'une tuberculose passe inaperçue ou au contraire soit diagnostiquée à tort.
Un marché de plusieurs millions de dollars
La nouvelle recommandation arrive après douze mois d'analyse rigoureuse de données factuelles par l'OMS et des experts mondiaux. Quatre-vingt-quatorze études ont été évaluées - 67 concernant la tuberculose pulmonaire et 27 la tuberculose extrapulmonaire (qui atteint d'autres organes). Une quantité considérable de données ont fait apparaître que les tests sanguins produisaient (...) Lire la suite sur LePoint.fr