La pagaille redoutée dans les urgences pendant une semaine n'aura finalement pas eu lieu. La contestation des médecins urgentistes a pris fin deux jours à peine après le début du conflit. Ceux-ci ont obtenu gain de cause auprès du gouvernement sur leurs revendications concernant le temps de travail.
Depuis lundi, on pouvait voir des médecins urgentistes arborer un brassard noir, en signe de mécontentement. A l'origine du mouvement, la demande de réduction de leur temps de travail de 48 heures hebdomadaires, contre 60 heures actuellement. Ils réclamaient également que leurs heures supplémentaires soient rémunérées au-delà de 39 heures.
C'est sur ces deux points que les grévistes et le gouvernement se sont entendus, permettant de lever la grève. Le président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf) qualifie d'"accord historique", le résultat de la négociation obtenu avec le gouvernement sur le temps de travail. "Même si on n'a pas tout obtenu, il nous semble que la reconnaissance du plancher de 39 heures et le déclenchement des heures supplémentaires à partir de ce plancher est un accord historique, s'est réjoui Patrick Pelloux, cité par l'AFP. Nous n'avons pas eu de progrès social depuis quatorze ans."
Une autre revendication des urgentistes portait sur l'harmonisation des compensations financières des gardes entre les médecins universitaires (actuellement mieux payés) et les praticiens hospitaliers. Cette pomme de discorde n'a pas été résolue.
Grève des médecins maintenue
La fin de la grève des urgentistes ne change rien en revanche au mouvement de grève amorcé par les médecins généralistes et spécialistes (ce mardi pour les premiers et mercredi pour les seconds). Une grève qui devrait durer jusqu'au 31 décembre.
Cette fermeture annoncée des cabinets médicaux n'inquiète pas plus que ça les Français, si on en juge une enquête OpinionWay pour Axys consultants-Le Figaro-BFM Business. (...) Lire la suite sur Topsanté
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire