En plus des troubles de la vision et des maladies des yeux, ces spécialistes s'occupent de plus en plus d'esthétique.
La "cosmétologie palpébrale" est le nouvel intérêt des ophtalmologues. Il s'agit de tous les procédés non chirurgicaux employés pour atténuer les rides du contour de l'oeil et donc rajeunir le regard. Actuellement à Paris pour leur 117e congrès, les membres de la Société française d'ophtalmologie répondent ainsi à une demande croissante de la population, y compris chez les hommes, qui représentent désormais 25 % des patients. Jean-Marc Ruban et Éric Baggio, ophtalmologistes à l'hôpital Édouard Herriot de Lyon, qui interviennent sur le sujet, précisent que ces actes médicaux peuvent être assurés par un médecin esthétique, un dermatologue ou un oculo-plasticien, voire un ophtalmologiste selon la zone à traiter. Et que ces derniers sont ceux qui connaissent le mieux l'anatomie palpébrale et les muscles de la région oculaire.
Premier traitement esthétique proposé par les spécialistes : les peelings, donc l'emploi de substances chimiques qui accélèrent le processus naturel de desquamation épidermique, le turn-over du cycle de la peau, et qui stimulent la synthèse du collagène. Il en existe de plusieurs sortes. "Le peeling à l'acide glycolique est indiqué pour les rides superficielles, expliquent les spécialistes. L'efficacité est d'environ 1 an et le prix à partir de 150 euros. L'acide trichloracétique (TCA) est plus fort, il oblige à se désocialiser pendant environ une semaine. Son efficacité est de 12 à 18 mois et il coûte 300 euros. Quant au phénol, il doit être utilisé sous anesthésie générale et exclusivement par des praticiens très entraînés. La désocialisation est assez longue mais le résultat peut durer 5 à 10 ans, pour un coût de 1 000 à 2 000 euros."
Pas de prise en charge de la Sécu
Autre vedette de la médecine esthétique, la toxine botuli
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