Le chiffre a de quoi interroger beaucoup de Français. Près d'un demi-million de personnes vivent en France avec une hépatite chronique B ou C, dont la moitié ne le savent pas. Le dépistage n'est pas encore proposé à toutes les personnes à risque. C'est ce que montre une enquête publiée mercredi, à l'occasion de la Journée nationale des hépatites. Les hépatites B et C représentent "un problème de santé publique universel et demeurent insuffisamment dépistées et traitées, même en France malgré la mise en place de plusieurs plans de lutte successifs", écrit Catherine Enel dans le Bulletin épidémiologique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publié en ligne.
Renforcer le dépistage, qui repose essentiellement sur le médecin généraliste, constitue ainsi une des priorités du plan gouvernemental de lutte contre les hépatites 2009-2011. Une enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), auprès de plus de 2.000 généralistes, entamée fin 2008, montre que ceux-ci proposent le dépistage du virus de l'hépatite C (VHC) prioritairement aux usagers de drogues par voie intraveineuse. Plus des trois quarts des médecins interrogés le font cependant de manière systématique. Près de trois sur cinq le proposent également systématiquement aux personnes transfusées avant 1992.
Renforcer le dépistage, qui repose essentiellement sur le médecin généraliste, constitue ainsi une des priorités du plan gouvernemental de lutte contre les hépatites 2009-2011. Une enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), auprès de plus de 2.000 généralistes, entamée fin 2008, montre que ceux-ci proposent le dépistage du virus de l'hépatite C (VHC) prioritairement aux usagers de drogues par voie intraveineuse. Plus des trois quarts des médecins interrogés le font cependant de manière systématique. Près de trois sur cinq le proposent également systématiquement aux personnes transfusées avant 1992.
Le dépistage, une simple prise de sang
En revanche, le dépistage est moins souvent proposé aux personnes tatouées ou ayant un piercing (respectivement 28,4% et 21,7% des médecins le proposent systématiquement), de même qu'aux patients ayant subi un acte chirurgical ou
médical invasif (17,6%). De la même manière, le dépistage de l'hépatite B est proposé en priorité aux usagers de drogues par voie intraveineuse et nasale. En revanche, il est moins proposé aux personnes originaires d'un pays de forte endémie (Asie, Afrique sub-saharienne...) ainsi qu'à celles en situation de précarité. "Les médecins généralistes ont un rôle essentiel dans la connaissance des facteurs de risque de leurs patients", soulignent les auteurs de l'étude.
L'objectif étant non seulement, quand le résultat du dépistage est positif, d'amorcer une prise en charge, mais aussi de dispenser des conseils pour réduire les risques de transmission (utilisation de préservatifs, conseils d'hygiène quant au partage des objets de toilette, d'objets coupants ou piquants, de matériel d'injection...). Quand le résultat est négatif, il s'agit aussi pour le médecin de proposer la vaccination contre le VHB. Aucun vaccin n'est aujourd'hui disponible contre le VHC.
Le test de dépistage des hépatites se fait sur une simple prise de sang. Les infections dues aux hépatites B et C peuvent guérir spontanément, mais aussi évoluer vers une forme chronique, qui peut se compliquer de cirrhoses et de cancers du foie. Plus des trois-quarts des cancers du foie sont une conséquence directe d'une infection par l'hépatite C, et l'hépatite C chronique est la principale cause de greffe du foie en Europe, souligne la Fédération SOS hépatites.
médical invasif (17,6%). De la même manière, le dépistage de l'hépatite B est proposé en priorité aux usagers de drogues par voie intraveineuse et nasale. En revanche, il est moins proposé aux personnes originaires d'un pays de forte endémie (Asie, Afrique sub-saharienne...) ainsi qu'à celles en situation de précarité. "Les médecins généralistes ont un rôle essentiel dans la connaissance des facteurs de risque de leurs patients", soulignent les auteurs de l'étude.
L'objectif étant non seulement, quand le résultat du dépistage est positif, d'amorcer une prise en charge, mais aussi de dispenser des conseils pour réduire les risques de transmission (utilisation de préservatifs, conseils d'hygiène quant au partage des objets de toilette, d'objets coupants ou piquants, de matériel d'injection...). Quand le résultat est négatif, il s'agit aussi pour le médecin de proposer la vaccination contre le VHB. Aucun vaccin n'est aujourd'hui disponible contre le VHC.
Le test de dépistage des hépatites se fait sur une simple prise de sang. Les infections dues aux hépatites B et C peuvent guérir spontanément, mais aussi évoluer vers une forme chronique, qui peut se compliquer de cirrhoses et de cancers du foie. Plus des trois-quarts des cancers du foie sont une conséquence directe d'une infection par l'hépatite C, et l'hépatite C chronique est la principale cause de greffe du foie en Europe, souligne la Fédération SOS hépatites.
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