Chantiers, terres agricoles, jardins, bords d'autoroutes ou voies de chemin de fer... L'ambroisie semble s'installer partout, diffusant par la même occasion son pollen. Le problème, c'est que ce pollen est hautement allergisant et rend la vie difficile pour beaucoup de personnes. Certains sont même parfois contraints de déménager pour échapper à cette plante, qui est également devenue l'ennemi public numéro 1 des agriculteurs. L'AFP indique en effet que la plante compromet le rendement des cultures.
La situation ne semble pas s'arranger puisque le chef du bureau environnement et produits chimiques à la Direction générale de la Santé (DGS) a expliqué mercredi à l'Assemblée nationale, lors du lancement du "Comité parlementaire du suivi du risque ambroisie", que la plante avait bénéficié d'une "extension très nette depuis les années 1990". Surtout observée dans le quart sud-est de la France, l'ambroisie semble s'étendre à d'autres régions françaises, et également à l'Europe. Très résistante, elle produit 3.000 graines par pied, ce qui lui assure une présence très importante dans les paysages qu'elle colonise. Seulement cinq grains par mètre cube peuvent provoquer des symptômes allergiques comme des rhinites ou de l'urticaire, allant jusqu'à l'asthme. De ce fait, l'ambroisie a un coût : entre 8,6 et 11,8 millions d'euros pour le seul régime général de l'Assurance maladie, si l'on en croit une enquête menée en 2009 dans la région Rhône-Alpes.A l'arrivée de l'été, la Direction générale de la Santé préconise l'arrachage des pieds de la plante, avant sa floraison. L'impact de l'ambroisie est tel que la lutte contre la plante est désormais inscrite au 2e pl... lire la suite de l'article sur Maxisciences
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