mardi 31 mai 2011

Qu'est-ce qu'une endoscopie ?

Pratiquée en milieu hospitalier ou dans un cabinet spécialisé, une endoscopie permet d'explorer l'intérieur des organes, un conduit naturel ou une cavité. Il est réalisé grâce à un tube rigide ou souple, couplé à une caméra vidéo qui retransmet les images recueillies sur un écran.
Pratique de l'endoscopie
L'endoscopie permet soit d'établir un diagnostic, soit de traiter une maladie. Grâce à l'évolution des matériels en effet, le champ de l'endoscopie s'est étendu. L'endoscope est inséré par les voies naturelles : la bouche lorsqu'il s'agit d'explorer l'estomac ou les bronches, les narines pour les fosses nasales, les cordes vocales et les sinus, l'anus pour examiner le côlon. Pour d'autres examens, la réalisation de petites incisions -dans l'abdomen par exemple - pourra être nécessaire. Il existe plusieurs types d'endoscopie :
- L'arthroscopie ;
- La coloscopie ;
- La rectoscopie ;
- L'hystérescopie ;
- La pleuroscopie…
Une endoscopie permet d'effectuer un prélèvement (une biopsie) grâce à une pince à guide fixée à l'extrémité de l'endoscope. Il est également possible d'utiliser des endoscopes équipés de sondes échographiques, par exemple pour mesurer le débit sanguin ou retransmettre une image de certaines lésions.
Déroulement de l'examen
En fonction de l'organe ou de la cavité examinés, une anesthésie locale ou générale pourra être proposée. Dans ces cas, une visite préopératoire avec un anesthésiste sera donc obligatoire. Pour certains examens, le patient devra être hospitalisé plusieurs jours pour observer les suites de l'exploration.
Risques éventuels de l'endocopie
Chaque type d'endoscopie comporte ses propres risques. Mais de manière générale, ces derniers sont essentiellement d'ordre infectieux, en relation avec les règles d'hygiène concernant les sondes et/ou les instruments utilisés. Les risques éventuellement liés à toute anesthésie doivent eux aussi être pris en compte.

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lundi 30 mai 2011

Les médecins alertent sur les dangers du régime Dukan

Perdre dix, quinze kilos en quelques semaines en se gavant de viande grillée, de saumon fumé et de fromage blanc 0% : le fameux régime Dukan, tenté par des millions de personnes à travers le monde, est dans le collimateur des autorités sanitaires françaises
Il est d’abord attaqué sur son efficacité. Une étude inédite que nous rendons publique aujourd’hui, menée sur 5000 « dukaniens et dukaniennes » révèle, hélas, que la diète miracle n’en est pas une.

Va-t-il trop loin ?Trois ans après le régime, 80% des personnes interrogées déclarent avoir repris leur poids. Tout ça pour ça, se diront ceux qui s’astreignent aux règles draconiennes de cette diète ultra-protéinée. Tout ça pour mettre aussi sa santé en péril, ajoutent les médecins, de plus en plus nombreux à réclamer une vraie enquête de santé publique à ce sujet.

Selon le docteur Pierrick Hordé, coordonnateur des sites Internet* qui ont mené l’enquête, « l es experts évoquent avec le régime Dukan une possible augmentation des maladies cardio-vasculaires (diabète de type 2, hypertension, syndrome du gros ventre), maladies du foie, apnées du sommeil et complications rénales. Cerise sur le gâteau, dans la toute dernière édition de son best-seller « Je ne sais pas maigrir », le docteur-businessman conseille aux femmes enceintes de suivre « aussi tôt que possible et pendant toute la grossesse » une version particulière de son régime.

L’idée effraie l’autorité de sécurité alimentaire française qui a décidé de lancer dans nos colonnes un cri d’alarme. Le professeur Margaritis, de l’Anses (Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) veut mettre en garde les futures mamans sur les risques qu’elles feraient courir à leur fœtus en suivant un régime minceur. « C’est un régime de famine pour le bébé », s’emporte Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. L’homme qui rêve d’un monde sans obèses est peut-être cette fois allé trop loin. Un gros ventre de femme enceinte, c’est sacré.
* Enquête sur l’évolution du poids après le régime Dukan, réalisée par les sites santé du groupe CCM Benchmark (Journaldesfemmessanté.net et Santémédecine.net, auprès de 4 761 internautes. Publiée en juin dans la revue médicale « Obésité ».
http://www.leparisien.fr/societe/les-medecins-alertent-sur-les-dangers-du-regime-dukan-30-05-2011-1472765.php

Greffes de rein : le nouvel espoir des malades

Cet hiver, leur histoire avait ému la France : pour n’être « que » son demi-frère biologique, Jean-Pierre Serrurier s’était vu refuser le droit de donner un rein à sa grande sœur, Martine, pourtant en attente de greffe. Quasiment passé inaperçu, l’article 5 du projet de loi de bioéthique, qui sera examiné mardi en séance publique par les députés, pourrait bien changer — sauver — la vie de cette malade en danger de mort, comme de centaines (voire des milliers?) d’autres : alors que jusqu’ici seuls certains membres de la famille pouvaient « offrir » l’un de leurs reins, le cercle des donneurs potentiels devrait être élargi à toute personne ayant des liens proches et avérés avec le patient .
Aprement débattu, cet élargissement des donneurs potentiels permettrait à la France de rattraper son inquiétant retard : si dans l’Hexagone seulement 8% des greffes sont réalisées à partir de donneurs vivants, ce pourcentage bondit souvent à plus de 40% en Europe du Nord. « Très rapidement, en France, on pourrait passer de 250 à 1000 greffes par an », juge l’un des pionniers, le professeur Christian Hiesse, de l’hôpital Foch (Suresnes). Ce qui, au passage, permettrait à la Sécu de faire de substantielles économies : passé la première année, un patient greffé « revient » quatre fois moins cher qu’un autre malade dialysé.
Aujourd’hui, il y a d’autant plus d’urgence que les délais d’attente avant une greffe d’un donneur décédé ne cessent de progresser et, que chaque année, près de 200 malades meurent faute d’avoir pu être opérés à temps. La raison de notre retard est simple : patients, généralistes… très peu sont ceux qui connaissent l’existence de la possibilité d’une greffe venant d’un donneur vivant! Cheville ouvrière de Demain la greffe *, Yvanie Caillé a ainsi dû attendre d’être au seuil de la mort pour pouvoir bénéficier du rein que sa mère voulait lui donner depuis des années.
Greffe de vie demande à l’Agence de biomédecine de lancer une vraie campagne d’information à destination du grand public. « Objectifs chiffrés, statut du donneur vivant… sans volonté politique, des centaines de malades mourront pour rien », met en garde Yvanie Caillé.

* www.demainlagreffe.fr


http://www.leparisien.fr/societe/greffes-de-rein-le-nouvel-espoir-des-malades-29-05-2011-1471362.php

dimanche 29 mai 2011

Cancer de la peau: une application pour connaître les indices UV

Pour la 13e année consécutive, le Syndicat des dermatologues et vénérologues organise une journée nationale de prévention et de dépistage du cancer de la peau. Ce jeudi 19 mai, des dépistages ont lieu dans des centres spécialement ouverts pour l'occasion et mis à disposition des dermatologues, qui effectuent ce dépistage gratuitement. Pour obtenir la liste des centres de dépistage, un numéro vert gratuit a également été mis en place (le 3015) par Maaf assurances, l'un des partenaires de l'opération.
Pour informer le public sur les dangers du mélanome qui touche en moyenne 8000 personnes chaque année en France (et provoque un millier de décès), les dermatologues ont décidé de profiter de cette journée pour lancer une application i-phone téléchargeable gratuitement : Soleil Risk. Cette application permet d'obtenir les indices UV des différents lieux où vous vous trouvez et adapte des conseils de prévention adaptés à la situation d'ensoleillement.

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samedi 28 mai 2011

Trois cas suspects d'intoxication alimentaire, "en lien avec une épidémie en Allemagne" suite à une bactérie trouvée dans des concombres, sont "en cours d'investigation" en France, ont annoncé aujourd'hui les ministères de l'Economie, de la Santé et de l'Agriculture dans un communiqué commun.

Depuis la fin avril, des concombres contaminés par
la bactérie E. coli enterohémorragique (Eceh) ont infecté plus de 270 personnes (à 70% des femmes) en Allemagne, causant cinq décès. Cette bactérie peut provoquer des diarrhées pouvant devenir sanglantes et causer des altérations des reins potentiellement mortelles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/28/97001-20110528FILWWW00502-concombres-contamines-3-cas-suspects-en-france.php

Le tango, une marche pour le coeur

Un couple enlacé, des pas cadencés et précis, la plainte du bandonéon qui est à l'Argentine ce que l'accordéon est aux guinguettes des bords de Marne… Vous vous croyez à à Buenos Aires ? Eh bien, pas forcément. Si en effet le tango est bien originaire d'Argentine, cette danse de salon a aussi la cote en Europe. Prenez votre courage à deux mains et entrez sur la piste de danse, en couple bien sûr. En plus de vous faire plaisir en musique, vous ferez du bien à votre cœur… et à votre mental.
Le tango est avant tout une marche. Or c'est désormais bien connu, la marche fait du bien à l'ensemble du système cardio-vasculaire, et elle est bonne… pour la mémoire, Et cela quel que soit l'âge. C'est d'autant plus vrai que la marche du tango peut être intense et rapide, tout en s'adaptant à chacun. Ainsi, le tango se danse-t-il à tous les âges, les maestros de tango se produisant la plupart du temps jusqu'à leur mort.
En outre, le tango développe l'équilibre et la grâce, et fait du bien au moral. Il se danse à deux – naturellement - et permet de partager et de communiquer avec son partenaire. Les deux danseurs marchent ensemble dans le sens du bal, inverse à celui des aiguilles d'une montre. Traditionnellement, l'homme guide sa partenaire car après tout, l'Argentine est aussi le pays des machos...
Une danse argentine
Le tango est apparu dans les banlieues de la capitale argentine à la fin du 19e siècle, au bord du Rio de la Plata. Cette danse est née d'influences multiples, européennes et africaines notamment. En effet, les rythmes rapportés par les Africains réduits en esclavage en Amérique se mêlent aux danses traditionnelles des Européens immigrés pour créer cette danse langoureuse et expressive.
Au début du 20e siècle, le tango se danse dans la rue, près des maisons closes. Durant cette époque d'immigration massive, il y a presque trois hommes pour une seule femme. Les hommes dansent par conséquent souvent entre eux, accompagnés par la guitare puis par le légendaire (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 27 mai 2011

Pas d'aliments anti-cancer dans nos assiettes

D'après une étude commandée par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation, combiner alimentation équilibrée et exercice physique régulier est la meilleure prévention contre le cancer.
Il n'y a pas d'aliment miracle anti-cancer ou pro-cancer. C'est la conclusion d'une étude bibliographique menée, à la demande de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), par un groupe d'experts relevant de plusieurs disciplines. Le rapport du groupe concerne les publications des quatre dernières années, à l'échelle mondiale, sur les facteurs nutritionnels dans le cadre de la prévention des cancers.
Contrairement à ce que certains ouvrages de vulgarisation sans base scientifique peuvent annoncer, aucun aliment, pris séparément, ne peut être considéré comme facteur direct de la prévention ou du déclenchement d'un cancer. Dans les comportements nutritionnels, les recommandations du groupe d'experts mettent au contraire en avant que c'est la combinaison d'une alimentation équilibrée et d'un exercice physique régulier qui est le principal garant de la prévention de la plupart des cancers.
L'étude confirme cependant que certains aliments, ou certains groupes d'aliments, pris de manière excessive, peuvent augmenter le risque de cancer. Ainsi, la consommation (trop) régulière de boissons alcoolisées augmente -jusqu'à 168% par verre consommé par jour!- le risque des cancers de la bouche, du larynx, du pharynx, de l'oesophage, du colon chez l'homme et du sein chez la femme. La viande rouge et la charcuterie, ou encore le sel, sont également des aliments à risques, s'ils sont consommés de manière excessive. Pour leur part, les compléments alimentaires à base de béta-carotène augmentent le risque de cancer du poumon, chez les fumeurs, sujets déjà à risque. En revanche, la consommation régulière de fruits et légumes, déjà recommandée auprès des consommateurs, réduirait les risques de cancers de nombre d'organes.
Un tiers des cancers pourraient être (...)Lire la suite sur lexpress.fr

Une première dans le traitement du cancer du sein

L'Agence Régionale de Santé de Bretagne a donné son feu vert à l'acquisition par le CHRU de Brest d'un nouveau traitement de radiothérapie peropératoire avec le système INTRABEAM® pour le traitement du cancer du sein.
L'acquisition de cet équipement s'inscrit pleinement dans les orientations du Plan Stratégique Régional de Santé
élaboré par l'ARS Bretagne et du plan Cancer ; 500 000 € ont été versés par l'ARS au CHRU de Brest pour permettre son achat.

Une première en France
Le CHRU devient ainsi le 1er CHU de France à proposer ce type de prise en charge. Le traitement par radiothérapie peropératoire permet de réduire très significativement la durée du traitement. Certaines patientes pourront même être traitées en une séance unique, en fin d'intervention. Ainsi, elles n'auront pas à venir cinq jours par semaine pendant cinq à six semaines. Cet appareil se positionne en alternative au traitement classique par radiothérapie externe.

Limite le plus tôt possible la propagation cancéreuse
La radiothérapie est appliquée au moyen d'un accélérateur mobile à l'aspect d'une sphère fixée au bout d'un bras articulé. Posé dans le sein ouvert dès l'opération d'ablation de la tumeur, il irradie à haute dose la zone concernée, limitant le plus tôt possible la propagation cancéreuse. L'irradiation se fait ainsi de l'intérieur, pour plus de précision. Le traitement s'effectue dans le bloc et dans le même temps opératoire, ce qui évite d'avoir à transporter le patient dans une unité
de radiothérapie.
Cette radiothérapie peropératoire ciblée s'est montrée aussi efficace que la radiothérapie externe en prévention des récidives du cancer du sein, dans l'étude présentée en juin 2010 au congrès de l'American Society of Clinical Oncology (Asco). Des travaux préliminaires ont été menés pour d'autres tumeurs, rectales et cérébrales, par l'équipe qui a mis au point l'INTRABEAM®, ce qui ouvre d'autres perspectives.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-une-premiere-dans-le-traitement-du-cancer-du-sein-26-05-2011-1315292.php?xtmc=Une première dans le traitement du cancer du sein&xtcr=2

jeudi 26 mai 2011

Allemagne : des concombres espagnols à l'origine de la bactérie tueuse

Des concombres importés d'Espagne sont l'un des vecteurs de transmission de la bactérie Escherichia.coli enterohémorragique (Eceh) qui se transmet par la consommation d'aliments contaminés comme des légumes crus, de la viande haché crue ou du lait cru. C'est ce qu'ont annoncé ce jeudi les autorités sanitaires de la ville-Etat de Hambourg, alors qu'au moins deux femmes sont décédées et que des centaines de malades en souffrent, essentiellement en Allemagne du nord.               La maladie se traduit par des diarrhées et du sang dans les selles, des maux de tête et de vives douleurs au ventre. L'Union européenne a appelé à la vigilance. Pour l'instant, Madrid n'a pas souhaité faire de commentaire.

Des légumes bio infectés. Quatre tests ont été effectués sur des concombres,
explique le site du quotidien «Hamburger Abendblatt». Si l'origine d'un de ces cucurbitacées porteurs de la bactérie n'a pas été identifiée, les trois autres proviennent clairement de deux producteurs espagnols. Le porte-parole du ministère de la Santé de Hambourg a même avancé une marque «Bio Franet Pepino» un producteur de concombres bio, installé à Malaga en Andalousie. Des analyses supplémentaires doivent toutefois être diligentées. Il est possible que d'autres aliments (des tomates, par exemple) soient également contaminés. Les autorités appellent à ne plus manger ce légume.

Hambourg est particulièrement touchée. Ce jeudi, 300 habitants de cette grande cité portuaire ont été infectées ou présentent des troubles pouvant être associés à Eceh. Soixante-six personnes y ont déjà été hospitalisées après avoir développé des troubles graves appelés syndrome hémolytique et urémique (SHU). Dans l'ensemble de l'Allemagne, 214 cas de SHU ont été officiellement recensés alors qu'en moyenne, 50 à 60 cas sont répertoriés par an, selon le dernier bilan de l'Institut Robert Koch, établissement fédéral chargé du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies.

Deux cantines de la Sodexo fermées à Francfort. A Francfort, dans l'ouest de l'Allemagne, l'office sanitaire a indiqué avoir fermé à titre préventif deux cantines d'une société de conseils où des produits alimentaires contaminés pourraient avoir été livrés. La filiale allemande du groupe français Sodexo, numéro un mondial de la restauration collective, avait indiqué lundi que «des salariés et des clients» étaient touchés par la bactérie.

L'Union veut éviter la propagation de la bactérie. L'UE appelle les personnes ayant récemment effectué une visite en Allemagne «à faire attention à des symptômes tels que des diarrhées accompagnées de saignements et de consulter leur médecin». La Commission souligne qu'il est «essentiel d'identifier les cas potentiels liés à cette maladie (....) pour éviter la propagation» de l'infection. Des cas suspects ont été relevés en Suède, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas chez des personnes ayant récemment voyagé en Allemagne sont en cours d'examen.
http://www.leparisien.fr/societe/allemagne-des-concombres-espagnols-a-l-origine-de-la-bacterie-tueuse-26-05-2011-1468220.php

Prendre des antirétroviraux empêche transmettre le sida

Une nouvelle étude démontre sans ambiguïté que les médicaments antirétroviraux ont un effet préventif contre le VIH.
Si l'on sait depuis longtemps que le traitement des personnes infectées par le virus du sida par une combinaison d'antiviraux leur permet d'avoir une espérance de vie quasi normale, on suspectait aussi depuis quelques années déjà que ces médicaments représentaient aussi un élément potentiel de prévention. Les patients recevant les médicaments ont dans l'immense majorité des cas une quantité de virus dans l'organisme très faible (charge virale indétectable), ce qui réduit le risque de transmission, notamment lors de rapports sexuels. Mais encore fallait-il le démontrer de manière irréprochable. L'essai HPTN 052 lancé il y a deux dans cette optique, dont les résultats viennent d'être présentés aux États-Unis, révèle que la thérapie antirétrovirale, quand elle est bien respectée, est efficace à 96% dans la réduction de la transmission du VIH chez les couples où l'une des deux personnes est séropositive.
«Cette percée scientifique change considérablement la donne et assurera l'avancement de la révolution de la prévention. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires», a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif du programme commun des Nations unies sur le VIH-sida (Onusida). Nous devons maintenant nous assurer que les couples ont la possibilité de choisir le traitement de prévention et qu'ils y ont accès.»
Cet essai, conduit par le Réseau pour les essais de prévention du VIH, a engagé plus de 1750 couples hétérosexuels sérodiscordants (l'une des personnes est séropositive, l'autre séronégative) originaires d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et des États-Unis. La moitié de ces couples (environ 900) a reçu des traitements précocement. L'autre moitié n'a bénéficié du traitement que plus tardivement, comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé. Résultats: au bout de dix-huit mois, pour les couples traités précocement, un seul partenaire a été contaminé pendant la période de surveillance.
Pour les couples recevant les médicaments plus tardivement, 27 personnes au départ non infectées ont été contaminées. L'étude prévue pour durer trois ans, a été arrêtée au bout de 18 mois: face à ces résultats exceptionnels, il n'était pas éthique de continuer. «Cette avancée est cruciale, car nous savons que la transmission par voie sexuelle représente environ 80% du total des nouvelles infections», a indiqué le Dr Margaret Chan, directeur général de l'OMS. «Les résultats de l'essai vont renforcer et étayer les nouvelles orientations que l'OMS publiera en juillet pour aider les personnes vivant avec le VIH à protéger leur partenaire.»

«La preuve du concept»

Pour le professeur Jean-François Delfraissy, directeur général de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), cette étude est très importante: «Nous avons la preuve du concept. Mais il faut vérifier que hors des conditions d'un essai clinique, c'est-à-dire dans la vraie vie, nous obtiendrons les mêmes résultats. C'est ce que l'ANRS va faire dans une autre étude. Par ailleurs, ces travaux qui ont été menés uniquement dans le cadre de la transmission hétérosexuelle, ne doivent pas faire occulter les autres stratégies de prévention, qui sont l'usage du préservatif et la réduction du nombre de partenaires.» Selon Onusida, la mise à disposition d'un traitement pour la prévention, va non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage du VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services centraux anti-VIH. En outre, cette mise à disposition va fortement contribuer à réduire les stigmatisations et les discriminations qui entourent le VIH.
Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. L'augmentation du recours au dépistage anti-VIH exercerait un impact important sur l'épidémie de sida, s'il s'accompagnait d'un accroissement du nombre des personnes ayant accès aux traitements. Mais dans ce domaine, beaucoup reste encore à faire.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/14ccb697/l/0L0Slefigaro0Bfr0Csciences0C20A110C0A50C120C0A10A0A80E20A110A512ARTFIG0A0A7380Etraiter0Eles0Emalades0Edu0Esida0Eles0Eempeche0Ela0Econtamination0Bphp/story01.htm

mercredi 25 mai 2011

Ce complément alimentaire est-il dangereux ?

Les autorités sanitaires ont mis en garde mercredi contre l'utilisation d'un complément alimentaire à visée amaigrissante vendu sur internet, dénommé Burnermax 3000, après la survenue d'un infarctus du myocarde chez un homme de 27 ans sans antécédent cardiaque. La Direction générale de la santé (DGS) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) "recommandent aux personnes qui en auraient acheté de ne pas le consommer" et conseillent à celles qui en auraient pris de consulter leur médecin pour un examen de contrôle.
Burnermax 3000 est vendu sur internet "comme complément alimentaire à visée amaigrissante et destiné plus particulièrement aux personnes pratiquant un exercice physique", ont précisé la DGS et la DGCCRF dans un communiqué commun. "Les pouvoirs publics ont engagé des mesures pour bloquer (la) distribution" de ce complément alimentaire, ont-elles ajouté.
"Un produit dont la vente n'est pas autorisée en France"
Ce produit n'a pas fait l'objet d'une demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de la DGCCRF. "Il s'agit par conséquent d'un produit dont la vente n'est pas autorisée en France", ont souligné la DGS et la DGCCRF.
Le jeune homme victime d'un infarctus consommait le produit régulièrement depuis trois semaines. Des investigations et des analyses "sont en cours pour déterminer la composition exacte de ce produit et établir son imputabilité dans la survenue de cet infarctus", ont encore indiqué la DGS et la DGCCRF.

250.000 personnes ignorent qu'elles vivent avec une hépatite

Le chiffre a de quoi interroger beaucoup de Français. Près d'un demi-million de personnes vivent en France avec une hépatite chronique B ou C, dont la moitié ne le savent pas. Le dépistage n'est pas encore proposé à toutes les personnes à risque. C'est ce que montre une enquête publiée mercredi, à l'occasion de la Journée nationale des hépatites. Les hépatites B et C représentent "un problème de santé publique universel et demeurent insuffisamment dépistées et traitées, même en France malgré la mise en place de plusieurs plans de lutte successifs", écrit Catherine Enel dans le Bulletin épidémiologique de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publié en ligne.

Renforcer le dépistage, qui repose essentiellement sur le médecin généraliste, constitue ainsi une des priorités du plan gouvernemental de lutte contre les hépatites 2009-2011. Une enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), auprès de plus de 2.000 généralistes, entamée fin 2008, montre que ceux-ci proposent le dépistage du virus de l'hépatite C (VHC) prioritairement aux usagers de drogues par voie intraveineuse. Plus des trois quarts des médecins interrogés le font cependant de manière systématique. Près de trois sur cinq le proposent également systématiquement aux personnes transfusées avant 1992.

Le dépistage, une simple prise de sang

En revanche, le dépistage est moins souvent proposé aux personnes tatouées ou ayant un piercing (respectivement 28,4% et 21,7% des médecins le proposent systématiquement), de même qu'aux patients ayant subi un acte chirurgical ou
médical invasif (17,6%). De la même manière, le dépistage de l'hépatite B est proposé en priorité aux usagers de drogues par voie intraveineuse et nasale. En revanche, il est moins proposé aux personnes originaires d'un pays de forte endémie (Asie, Afrique sub-saharienne...) ainsi qu'à celles en situation de précarité. "Les médecins généralistes ont un rôle essentiel dans la connaissance des facteurs de risque de leurs patients", soulignent les auteurs de l'étude.

L'objectif étant non seulement, quand le résultat du dépistage est positif, d'amorcer une prise en charge, mais aussi de dispenser des conseils pour réduire les risques de transmission (utilisation de préservatifs, conseils d'hygiène quant au partage des objets de toilette, d'objets coupants ou piquants, de matériel d'injection...). Quand le résultat est négatif, il s'agit aussi pour le médecin de proposer la vaccination contre le VHB. Aucun vaccin n'est aujourd'hui disponible contre le VHC.

Le test de dépistage des hépatites se fait sur une simple prise de sang. Les infections dues aux hépatites B et C peuvent guérir spontanément, mais aussi évoluer vers une forme chronique, qui peut se compliquer de cirrhoses et de cancers du foie. Plus des trois-quarts des cancers du foie sont une conséquence directe d'une infection par l'hépatite C, et l'hépatite C chronique est la principale cause de greffe du foie en Europe, souligne la Fédération SOS hépatites.

Hépatite C : de nouveaux antiviraux ?

Une équipe internationale coordonnée par l'INSERM a découvert deux enzymes qui joueraient un rôle important dans l'entrée du virus de l'hépatite C (VHC) au niveau des cellules hépatiques. A terme, ce travail pourrait déboucher sur de nouveaux antiviraux. En collaboration avec des équipes britannique, allemande et américaine, Thomas Baumert (Unité INSERM 748 de l'Université de Strasbourg) a réalisé un criblage des hépatocytes exprimant des enzymes particulières, les kinases . Pour rappel, les hépatocytes sont les cellules du foie. Le but était de mieux connaître le rôle de ces enzymes dans l'infection par le VHC. Les équipes participant à ce travail en ont identifié deux types principaux qui interviennent dans la première étape clé de l'infection : l'entrée du virus dans les cellules. Sur des souris porteuses d'un modèle expérimental de la maladie, ils ont ensuite testé l'efficacité de l'erlotinib, un traitement actuellement utilisé contre certains cancers du poumon. Ils sont ainsi parvenus à limiter l'entrée du virus dans les hépatocytes. « Ces résultats contribuent à élucider la première étape-clé du cycle viral du VHC, l'entrée virale. Ils permettent de mieux comprendre les interactions entre le virus et les cellules du foie », précise l'INSERM. Les chercheurs projettent désormais de mettre en place une étude clinique pour évaluer l'efficacité de l'erlotinib chez des patients infectés par le VHC. A suivre…

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mardi 24 mai 2011

Allemagne: une bactérie se propage

Les autorités sanitaires allemandes s'inquiétaient aujourd'hui de la propagation rapide d'une bactérie causant des hémorragies du système digestif et qui a probablement déjà fait un mort.

"Une femme de 83 ans est décédée le 21 mai, après avoir été admise le 15 mai à l'hôpital pour des colites hémorragiques. Des examens en laboratoire ont prouvé l'infection" à l'E.coli enterohémorragique (Eceh), la bactérie à l'origine des troubles sévères, a indiqué le ministère de la santé de Basse-Saxe dans un communiqué.

Toutefois, une enquête est en cours pour déterminer avec certitude la cause de la mort, ajoute le ministère.

Au cours des deux dernières semaines, des centaines de cas confirmés ou supposés d'infection à l'Eceh ont été enregistrés en Allemagne, selon l'Institut Robert-Koch (RKI), établissement fédéral chargé du contrôle et de la lutte contre les maladies.

Sur ces centaines de cas, plus de 80 patients ont développé des troubles graves appelés syndrome hémolytique et urémique (SHU).

"Il y a déjà eu des pics dans les cas de SHU par le passé, mais jamais autant en si peu de temps", a souligné le RKI dans un communiqué mardi.

Le RKI s'inquiète également du fait que les malades sont principalement des adultes, alors que cette pathologie touche en général essentiellement des enfants en bas âge. Ainsi, en 2010, sur 65 cas de SHU recensés par le RKI, moins de 9% des malades étaient majeurs et deux cas s'étaient révélés mortels

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/24/97001-20110524FILWWW00505-allemagne-une-bacterie-se-propage.php

L'affaire Mediator "peut se reproduire"

Le séisme qu'a représenté le scandale du Mediator a été douloureusement ressenti par toute l'industrie pharmaceutique. Avec un impact net dans la perception des médicaments par les patients, désormais plus méfiants. Pour autant, les leçons du Mediator ont-elles été tirées ? Le député PS Gérard Bapt, qui préside la mission parlementaire sur le Mediator, en doute. Et il lance une mise en garde sous la forme d'une tribune que publie Le Monde ce mardi : "L'affaire liée au Mediator peut se reproduire", dénonce-t-il, inquiet du traitement en cours à l'agence du médicament (Afssaps) du dossier d'un autre antidiabétique, Actos, accusé de favoriser la survenue de cancers de la vessie.
Dans ce dossier Actos, "comme pour le Mediator, le doute profite au produit, et pas au patient", écrit le président de la mission parlementaire sur le Mediator. Alors que la Commission nationale de pharmaco-vigilance s'est prononcée pour la suspension de l'Actos le 26 mars, la Commission d'autorisation de mise sur le marché a décidé son maintien le 7 avril, "dans l'attente d'une étude de la Cnam et d'un réexamen européen", rappelle le député.
"Les mêmes mécanismes"
"Apparaissent clairement les mêmes mécanismes qui ont conduit au drame sanitaire du Mediator, qu'il s'agisse du niveau national ou du niveau européen : faiblesse de la surveillance post-AMM, insensibilité à l'alerte, mises sur le marché peu argumentées (...), attente de confirmations, atermoiements européens...", souligne encore l'élu.
L'Afssaps a lancé avec la Cnam une large étude sur plus de 200.000 patients traités par pioglitazone (Actos et Competact) en France entre 2006 et 2009 pour évaluer le risque de cancer. Les premiers résultats de cette étude sont attendus fin mai. Le patron de l'Afssaps, Dominique Maraninchi, a assuré fin avril qu'il était "prêt à prendre fin mai une décision définitive et étayée" d'arrêt de la distribution de ces médicaments si l'étude confirmait un risque accru de cancer.

Une liste de 400 médicaments contenant des parabènes dévoilée

L'Assemblée nationale s'est prononcée en faveur de l'interdiction de ces conservateurs, qui seraient présents dans de nombreux produits de consommation courante...
Le vote du texte se prononçant pour leur interdiction a été accueilli par des applaudissements à l’Assemblée nationale. Nous sommes cependant loin de nous être débarrassés des parabènes. En effet, environ 400 spécialités pharmaceutiques en contiendraient, selon une liste (pdf) qui a été publiée ce lundi par Le Monde.

Une étude toxicologique en cours

Biafine, Humex, Maalox, Motilium, Primpéran, Sargenor et autres antibiotiques, génériques de paracétamol ou cosmétiques pour bébés... Certaines préparations contenant ces conservateurs, suspectés de causer des désordres endocriniens voire des cancers -du sein notamment- sont très couramment utilisées. Une étude de toxicologie est actuellement menée par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), dont les résultats sont attendus pour novembre.
Les parabènes sont des conservateurs antibactériens et antifongiques. Le 3 mai dernier, contre l’avis du gouvernement, les députés ont adopté la proposition de loi de leur collègue du Nouveau centre Yann Lachaud visant à interdire leur utilisation, de même que celle des phtalates et alkylphénols. Le texte attend désormais de passer devant le Sénat.
http://www.20minutes.fr/article/728864/liste-400-medicaments-contenant-parabenes-devoilee

lundi 23 mai 2011

Collyre, gel, pommade : lequel choisir ?

A première vue, utiliser un collyre, un gel ou une pommade ophtalmique, ce n'est pas sorcier. Mais le moment venu, on ne sait pas toujours comment s'y prendre. Les petits trucs à connaître pour ne pas avoir les yeux qui piquent ou qui pleurent...
Inflammation des paupières, orgelets... les gels et les pommades ophtalmiques sont plus épais que les collyres. Ils ont une durée d'efficacité plus longue et sont plutôt adaptés pour le soir . D'autant qu'ils peuvent provoquer des troubles transitoires de la vision ou des dépôts sur les cils. Ils s'appliquent aussi bien sur les paupières que dans le cul-de-sac conjonctival, sous la forme d'un segment d'environ un demi-centimètre. Ces gels et ces pommades se conservent de quinze à trente jours après leur ouverture. En cas d'utilisation conjointe du collyre, ils doivent toujours être appliqués au moins quinze minutes après celui-ci. Sinon, ils risquent d'augmenter à l'excès le temps de contact du liquide avec la muqueuse oculaire.
Les collyres ou pommades sont d'autant plus efficaces que les yeux sont préalablement nettoyés et débarrassés de toute sécrétion avec une solution de lavage oculaire. Simple précaution à respecter : essuyer ensuite chaque oeil avec une compresse différente, toujours du bord interne vers l'extérieur. Pour atténuer la sensation de brûlure lors de l'application en cas de conjonctivite ou d'allergie, instillez quelques gouttes de larmes artificielles avant de mettre votre collyre.
- Lavez-vous soigneusement les mains.- Penchez la tête en arrière et regarder vers le haut.- Tirez la paupière inférieure vers le bas.- Instillez la goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival ou au centre de l'oeil sans que l'embout du flacon ne touche l'oeil.- Clignez de la paupière pour que le liquide se répartisse sur toute la surface.- Fermez l'oeil pendant une minute en appuyant avec l'index sur le coin interne de l'oeil (...) Lire la suite sur TopSante.com

Comment arrêter de râler en 21 jours chrono

Le petit dernier qui a (encore) renversé son chocolat, le bus qui est (encore) en retard, la machine à café qui est (encore) en panne : nous râlons en moyenne entre 15 et 30 fois par jour. Pas bien grave, mais ça finit par être fatigant… pour nous! Et si on se lançait le défi d'arrêter de râler ?
"Parce que si cela devient insupportable pour l'entourage, râler est tout aussi énervant, frustrant, agaçant pour soi-même. Faire les choses en bougonnant, râler dans la voiture, soupirer auprès des enfants, s'énerver devant l'ordinateur: tout ce festin quotidien de râleries finit par polluer notre vie. Et, reconnaissons-le, ces râleries sont tout à fait stériles" explique Christine Lewicki dans son livre J'arrête de râler.C'est pourquoi cette française basée à Los Angeles, propose de "faire un nettoyage de printemps dans nos vies" en relevant un défi : celui d'arrêter de râler pendant 21 jours consécutifs.
Le principe de ce challenge est simple : il faut en moyenne entre 21 et 28 jours pour se débarrasser d'une habitude. Donc, pendant 21 jours consécutifs vous allez essayer de vous "sevrer" de l'habitude de râler. "En relevant ce challenge, vous allez créer de nouvelles connexions dans votre cerveau. En effet, nos habitudes ont créé des connexions neurologiques. Il faut donc les modifier petit à petit et le seul moyen, pour y parvenir, est d'agir dans la durée, la répétition" explique Christine Lewicki. "Encore une fois, ce challenge n'a rien à voir avec se forcer à voir la vie en rose pendant quelques heures ou quelques jours.En pratique : vous glissez à votre poignet un bracelet (élastique, c'est plus pratique) et vous vivez votre journée normalement. A chaque fois que vous vous surprendrez à râler, vous changerez le bracelet de poignet, ce qui remet le compteur à zéro. Ce bracelet est un excellent outil pour vous rappeler le challenge et vous rendre consciente de votre (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 22 mai 2011

Les ophtalmologistes font les yeux doux à leurs patients

En plus des troubles de la vision et des maladies des yeux, ces spécialistes s'occupent de plus en plus d'esthétique.
La "cosmétologie palpébrale" est le nouvel intérêt des ophtalmologues. Il s'agit de tous les procédés non chirurgicaux employés pour atténuer les rides du contour de l'oeil et donc rajeunir le regard. Actuellement à Paris pour leur 117e congrès, les membres de la Société française d'ophtalmologie répondent ainsi à une demande croissante de la population, y compris chez les hommes, qui représentent désormais 25 % des patients. Jean-Marc Ruban et Éric Baggio, ophtalmologistes à l'hôpital Édouard Herriot de Lyon, qui interviennent sur le sujet, précisent que ces actes médicaux peuvent être assurés par un médecin esthétique, un dermatologue ou un oculo-plasticien, voire un ophtalmologiste selon la zone à traiter. Et que ces derniers sont ceux qui connaissent le mieux l'anatomie palpébrale et les muscles de la région oculaire.
Premier traitement esthétique proposé par les spécialistes : les peelings, donc l'emploi de substances chimiques qui accélèrent le processus naturel de desquamation épidermique, le turn-over du cycle de la peau, et qui stimulent la synthèse du collagène. Il en existe de plusieurs sortes. "Le peeling à l'acide glycolique est indiqué pour les rides superficielles, expliquent les spécialistes. L'efficacité est d'environ 1 an et le prix à partir de 150 euros. L'acide trichloracétique (TCA) est plus fort, il oblige à se désocialiser pendant environ une semaine. Son efficacité est de 12 à 18 mois et il coûte 300 euros. Quant au phénol, il doit être utilisé sous anesthésie générale et exclusivement par des praticiens très entraînés. La désocialisation est assez longue mais le résultat peut durer 5 à 10 ans, pour un coût de 1 000 à 2 000 euros."
Pas de prise en charge de la Sécu
Autre vedette de la médecine esthétique, la toxine botuli

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samedi 21 mai 2011

3 conseils du dermato pour de jolis ongles

Le secret des jolies mains ? Des ongles soignés, naturels ou vernis. Pour qu’ils soient en pleine santé et toujours bien entretenus, voici toutes les réponses aux questions que vous vous posez…
S’ils se dédoublent, est-ce par manque de vitamines ?Oui et Non. Cela peut être dû à une période de fatigue ou de stress. Pour limiter la casse, commencez une cure de vitamines du groupeB, de fer et de zinc. Mais ils sont peut-êre aussi trop secs. Nourrissez-les, hydratez-les tous les jours, en massant le pourtour avec un baume, ou de l’huile d’olive. Avant de faire des travaux ménagers, enfilez des gants pour les protéger. S’ils sont mous, le durcisseur est-il la solution ?Oui et Non. Il permet de renforcer l’ongle localement, mais cela ne suffit pas. Vous manquez sans doute de soufre. Faites une cure de compléments alimentaires spécial ongles, et consommez des aliments qui en contiennent (protéines animales, chou, oeufs). Le zinc est aussi utile : on le trouve dans les huîtres, les coquillages, le jaune d’oeuf, les lentilles, le pain complet…Les taches blanches, est-ce le signe d’un manque de calcium ?Non. Cela n’a rien à voir avec le calcium. Ces taches sont liées à des microtraumatismes que subit l’ongle : manucures agressives ou trop fréquentes, frappe trop brutale sur le clavier d’ordinateur, utilisation de l’ongle pour gratter, écarter, ouvrir… des petits gestes qui, à la longue, le fragilisent.
Le vernis abîme-t-il les ongles ? Non. A condition de ne pas en mettre en permanence. Certains dermatologues s’en méfient et préconisent de limiter son utilisation à cinq jours par semaine afin d’éviter que l’ongle ne devienne friable. Les manucures, elles, soulignent qu’il s’applique sur une surface "morte", ce qui limite les risques. En revanche, avant le vernis, ces spécialistes recommandent d’utiliser une base incolore, choisie en fonction de sa nature. A la fois traitante et protectrice, elle empêche les pigments des vernis de pénétrer l’ongle et de le (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 20 mai 2011

Sang : un appel d'urgence

L'établissement français du sang parle d'une situation préoccupante. Il appelle les donneurs à se mobiliser d'urgence. Dans la région Languedoc-Roussillon, les stocks de produits sanguins ne cessent de baisser depuis le début de l'année.
Il reste à disposition seulement 7 500 poches sur Montpellier... Soit sept jours d'avance. Pour éviter une pénurie, l'EFS espère donc mobiliser les donneurs. Il organise une récolte de sang lors de la Comédie de la santé.

Objectif : 200 poches de sang.
Le camion de prélèvement sera installé aujourd'hui et demain de 11 h 30 à 19 h 30 place de la Comédie. La maison de la prévention Santé accueille également les donneurs aujourd'hui de 10 h 00 à 17 h et demain de 13 h 00 à 17 h 00.
http://www.midilibre.fr/2011/05/20/sang-un-appel-d-urgence,322002.php

Deux premières grossesses issues d'embryons vitrifiés

Deux grossesses issues de la nouvelle technique de vitrification d'embryons, autorisée en France depuis novembre 2010, sont en cours, croit savoir le Parisien. Les deux femmes auraient été inséminées au centre d'assistance médicale à la procréation d'Eylau Muette à Paris. "Les futures mamans sont enceintes de 3 et 5 mois et, elles sont en pleine forme et la grossesse se déroule comme n'importe quelle autre grossesse", a confirmé au journal leur gynécologue, Silvia Alvarez, ajoutant que le transfert d'embryons vitrifiés avait marché du premier coup.

Cette technique donne un taux de survie des embryons plus élevé qu'avec la technique de congélation lente actuellement en cours, selon des études. Son but est d'éviter la formation de cristaux de glace dans les cellules qui peuvent être à l'origine des lésions. Certains médecins espèrent que cette technique sera élargie aux ovocytes.

jeudi 19 mai 2011

Une journée sous le signe du cancer... de la peau

Un grain de beauté qui vous inquiète, un dernier rendez-vous chez le dermatologue qui remonte à plusieurs mois, voire plusieurs années, c'est le moment d'aller vous faire dépister gratuitement. Dans le cadre de la journée nationale destinée à sensibiliser les Français sur les dangers du soleil pour la peau, le dépistage est gratuit ce jeudi, dans toute la France. Alors que l'arrivée de beaux jours devient imminente, les professionnels de la santé veulent mettre l'accent sur l'importance de protéger sa peau des rayons du soleil mais aussi, de faire surveiller fréquemment l'évolution de ses grains de beauté pour prévenir des mélanomes. Faciles à retirer lorsqu'ils sont détectés à temps, les cancer de la peau – ou mélanomes malins – sont plus difficiles à retirer complètement lorsqu'ils ont atteint un stade avancé.

Alors que près de 16.000 personnes ont bénéficié de consultations gratuites avec des dermatologues en 2010, plusieurs vies ont pu être sauvées. Chaque année, plus de 8.000 personnes sur l'Hexagone sont touchées par cette maladie et environ 1.000 d'entre elles en meurent. Pour cette 13e journée nationale, différents centres de dépistages improvisés sont mis en place un peu partout en France.

Comment reconnaître un mélanome?


S'il est vivement recommandé de faire régulièrement vérifier ses grains de beauté par un dermatologue, « la règle des cinq lettres » permet toutefois de repérer un mélanome.

Voici les points censés vous mettre la puce à l'oreille:

A comme Asymétrie: la tache a une forme irrégulière

B comme Bords: les contours sont irréguliers, dentelés, pigmentés, voire bombés

C comme Couleur: la tache arbore différentes couleurs (brun, rose, blanc, rouge, gris, noir ou bleu)

D comme Diamètre: le diamètre de la tache excède les 5 millimètres

E comme Evolution: la forme, la couleur et/ou la taille de la tache varient au cours du temps.

5 plantes pour une peau jeune et belle

Rides, sécheresse cutanée, vergetures... pour garder une jolie peau, n'hésitez pas à profiter des bienfaits de la nature. Votre panier 100% antioxydants chez l'herboriste.
Pourquoi l'utiliser ? Le thé vert prévient le vieillissement cutané, la perte d'élasticité et les taches brunes.Comment l'utiliser ? En se préparant une infusion de thé vert : faire une infusion courte (3 à 5 min) à raison de 2g de thé pour 250 ml d'eau. Boire 1 tasse 2 à 6 fois par jour en dehors des repas et avant 17h afin d'éviter les risques d'insomnie.
Pourquoi l'utiliser ? Parce qu'elle est régénératrice, l'huile de germe de blé est idéale pour traiter les peaux très sèches ou l'eczéma. Elle prévient aussi les rides.Comment l'utiliser ? Appliquez une petite noisette d'huile de germe de blé, matin et soir (selon les besoins de votre peau) sur le visage. Si vous préférez, vous pouvez en verser quelques gouttes dans votre crème.
Pourquoi l'utiliser ? Antioxydante, l'huile essentielle de lavande fine permet de prévenir les rides et de calmer démangeaisons cutanées, brûlures et coup de soleil.Comment l'utiliser ? En se préparant une huile de massage anti-rides pour le visage dont on applique 3 à 5 gouttes matin et soir.Recette : - 2 gouttes ((Compte-gouttes A) de He lavande fine- 4 gouttes (A) de He bois de rose- 4 gouttes (A) de He carotte- 10 ml d'huile végétale de germe de blé- QSP 50 ml d'huile végétale d'argan
Pourquoi l'utiliser ? Antioxydante, l'huile essentielle de camomille romaine permet de prévenir les rides et de traiter les crevasses, plaies et vergetures.Comment l'utiliser ? En se préparant une huile de massage anti-rides pour le visage dont on applique 3 à 5 gouttes matin et soir.Recette : - 2 gouttes ((Compte-gouttes A) HE d'ylang-ylang- 4 gouttes (A) HE de camomille romaine- 4 gouttes (A) HE de ciste ladanifère- 10 ml de cire liquide de jojoba- QSP 50 ml d'huile (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 18 mai 2011

Qu'est-ce qu'une scintigraphie ?

Examen fonctionnel mais aussi une technique d'imagerie, la scintigraphie permet d'explorer tous les organes. Comment fonctionne-t-elle ? Coup de projecteur sur cet examen pointu réalisé par un médecin spécialisé, dans un établissement hospitalier (public ou privé) spécialement agréé
Pratique de la scintigraphie
Il existe de nombreux radiopharmaceutiques adaptés aux explorations endocriniennes, cardiaques, pulmonaires, osseuses, cérébrales, biliaires, hépatiques, rénales, lymphatiques ou ganglionnaires, tumorales. La scintigraphie est un examen très sensible, grâce auquel il est possible de détecter des anomalies non-visibles par un autre examen radiologique.
Déroulement de l'examen
Durant la scintigraphie, le radiopharmaceutique est le plus souvent injecté dans une veine du bras. Après l'injection, il peut être nécessaire d'attendre que le produit atteigne l'organe cible avant de prendre les clichés. Durant cette attente, le patient est libre de sortir mais il doit boire fréquemment et vider souvent sa vessie. Cela lui permet d'éliminer le produit qui n'est pas fixé sur l'organe visé. Pendant l'examen, il est allongé sous une gamma caméra et doit rester immobile, pendant que le détecteur se déplace de la tête aux pieds. Le rayonnement émis par l'organe étudié est alors détecté par la machine, qui reproduit une image sur un écran.
Risques éventuels de la scintigraphie
Les réactions secondaires sont exceptionnelles. De rares réactions allergiques en rapport avec le composé phosphoré ont été signalées. Elles peuvent se traduire par une sensation de malaise, des nausées ainsi qu'une éruption cutanée, quelques heures après l'injection du radiopharmaceutique. La quantité de produit radioactif entraîne une irradiation comparable à celle d'examens courants de radiologie. Elle est donc inoffensive. Le patient doit boire fréquemment et vider souvent sa vessie durant les 3 à 4 heures suivant l'examen. Il élimine ainsi au plus vite la radioactivité qui subsiste. Cet exam... Lire la suite sur DestinationSante.com

mardi 17 mai 2011

Pamplemousse et médicaments : toujours des problèmes…

Ce n'est pas nouveau mais le phénomène tend à se répandre : il est pour le moins problématique, voire dangereux de boire du jus de pamplemousse en prenant certains médicaments. L'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) attire aujourd'hui l'attention du grand public sur le danger – méconnu jusqu'ici – de l'associer avec le Rasilez®, un traitement contre l'hypertension artérielle. Bref quand on vous dit de prendre un médicament avec de l'eau, suivez le conseil...
La prise de jus de pamplemousse en effet, provoquerait une diminution importante de la concentration du Rasilez® dans le sang. Ce qui bien sûr, réduit d'autant l'efficacité du traitement... Ce nouvel exemple des interactions possibles entre le jus de pamplemousse et des médicaments, inquiète l'Agence. Celle-ci rappelle en effet qu'il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau. Et surtout, que la manière dont se manifestent ces interactions est très inégale. Par exemple, « la prise de jus de pamplemousse avec les médicaments utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang (simvastatine…), peut - au contraire du phénomène observé avec le Rasilez® - , multiplier par 15 l'absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves. »
Que le jus de pamplemousse inhibe ou potentialise l'effet des médicaments, c'est déjà préoccupant. Il s'avère également qu'il peut entraîner des atteintes graves. L'AFSSaPS rappelle ainsi que « la consommation régulière de jus de pamplemousse avec des médicaments immunosuppresseurs, préconisés contre les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine…), peut endommager le rein. »
En conclusion, si vous êtes concerné par la prise d'un de ces traitements, « évitez de boire du jus de pamplemousse dans les deux heures précédant la prise de votre traitement, et limitez votre consommation à moins d'un quart de litre par jour ». Et naturellement, lisez toujours la notice avant de prendre un médicament quel qu'il soit. 

http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AiXumdL4Az.buzv1eND2VKR3fsl_;_ylu=X3oDMTBxZ2l1MGs5BHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVCb2R5;_ylg=X3oDMTJoZHVjMmczBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDNWZiODY3OTktMDcyYi0zMzRjLWI0YWUtMTZlZTlmOGQ4NWNkBHB0A3N0b3J5cGFnZQR0ZXN0Aw--;_ylv=0/SIG=125rftnjt/EXP=1305726070/**http%3A//www.destinationsante.com/article35217.html

lundi 16 mai 2011

Vers un cercle de donneurs élargi

Le projet de révision de la loi de bioéthique, actuellement en discussion au Parlement, devrait comporter un élargissement du cercle des donneurs vivants. Le Dr Cassuto-Viguier, médecin responsable du programme de Transplantation Rénale de PACA-Est Haute-Corse, y est très favorable.
Pourquoi vous semble-t-il si important d'élargir le cercle des donneurs ?
La lutte contre la pénurie de greffons passe par le recours à toutes les solutions, le don après la mort et le don du vivant.
La France est aujourd'hui à la traîne de l'Europe dans le domaine de la greffe de rein, parce qu'elle a misé de manière quasi-exclusive sur les organes provenant de donneurs en état de mort encéphalique, au détriment des autres possibilités... et des patients.
Quelle est la situation actuelle concernant le don du vivant ?
Depuis 2004, le cercle des donneurs n'est plus limité aux personnes génétiquement apparentées. Il est ouvert au conjoint et au concubin à condition de justifier d'une vie commune de plus de deux ans.
La nouvelle loi va plus loin en ouvrant la possibilité du « don croisé ».
De quoi s'agit-il ?
Imaginez que dans un couple, le mari souhaite donner son rein à sa femme mais ils ne sont pas compatibles. Grâce au don croisé, l'échange va pouvoir se faire via un autre couple qui vit la même situation.
La France est aujourd'hui le seul pays d'Europe, avec le Portugal, à ne pas autoriser ce type de don.
L'ami(e) cher(e) devrait aussi bientôt intégrer le cercle des donneurs. Mais qui est-il ?
La loi fait référence à « toute personne ayant un lien affectif étroit, stable (plus de 2 ans) et avéré avec le receveur ». Et dans la pratique, c'est souvent cet ami que l'on voit au lit du patient. Et non le cousin... Aussi, je soutiens fermement, dans l'intérêt du patient, l'inscription de cet « ami cher ».
Qu'attendez-vous de l'évolution de la législation sur le don d'organes ?
On espère pouvoir greffer un nombre plus important de patients, sachant qu'aujourd'hui, seul un tiers des personnes en attente d'un rein, principale indication du don du vivant, sont greffées. Et parmi elles, moins de 10 % bénéficient d'un rein issu d'un donneur vivant, contre 40 % aux Etats-Unis. C'est pourtant la meilleure méthode en termes de qualité et d'espérance de vie, mais aussi de coût sociétal.
Avec l'élargissement du cercle de donneur, ne peut-on craindre un risque de marchandisation du don ?
Il n'est pas totalement exclu, mais il peut même exister au sein d'une famille. Il faut simplement savoir que la législation française sur le don du vivant est probablement la plus contraignante au monde. Le donneur effectue un bilan médical complet, puis rencontre longuement un comité composé de médecins, psychologues, avant de donner son consentement « libre et éclairé » au président du tribunal de grande instance.

dimanche 15 mai 2011

Première commercialisation d'une rétine artificielle

L'appareil aidera certains patients souffrant de troubles graves de la vision.
Pour la première fois au monde, un appareil capable de rendre partiellement la vue à des personnes aveugles a été autorisé à la commercialisation dans toute l'Europe. Après trois ans de tests auprès de trente patients dans plusieurs centres aux États-Unis, au Mexique et en Europe, l'appareil, appelé Argus II, de la société californienne Second Sight Medical Products a démontré sa fiabilité, sa sécurité et surtout sa capacité à redonner le plus souvent la vue des formes à des personnes devenues aveugles à la suite d'une rétinite pigmentaire.
Certains patients, comme au Centre national hospitalier d'ophtalmologie (CNHO) de l'hôpital des Quinze-Vingts, à Paris, arrivent même à déchiffrer de très gros caractères. «C'est quelque chose d'unique en vingt-cinq ans de carrière», témoigne le Pr José-Alain Sahel, directeur de l'Institut de la vision aux Quinze-Vingts, qui a participé à la validation de ce système de très haute technologie.
La rétine artificielle peut désormais être implantée aux hôpitaux universitaires de Genève, en Suisse, dans les hôpitaux britanniques de Royal Eye, à Manchester, et de Moorfields Eye, à Londres, ainsi qu'en France, au CNHO. «Nous commencerons à équiper les personnes aptes à recevoir l'Argus II dès qu'il sera remboursé par la Sécurité sociale, précise José-Alain Sahel. En Allemagne, le remboursement de ce type d'appareil est déjà autorisé à hauteur de 85.000 euros.»
Puce électronique Le fonctionnement de l'Argus II repose sur trois étapes bien distinctes: la collecte des images faite par une minicaméra placée sur des lunettes, leur traitement par un petit ordinateur de la taille d'un téléphone porté à la ceinture et l'impression de ces signaux sur la rétine via une puce électronique posée dessus. Cet implant rétinien, connecté par une liaison sans fil à l'ordinateur, a aussi été conçu pour rester indéfiniment dans l'organisme. Après plusieurs mo... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

samedi 14 mai 2011

Ouganda: une jeune fille meurt du virus Ebola

Une jeune fille est décédée la semaine dernière du virus Ebola, une maladie mortelle très contagieuse, à 35 km au nord de Kampala, selon les résultats de premiers tests communiqués samedi à l'AFP par des responsables sanitaires. La jeune fille, âgée de 12 ans, est décédée le 6 mai à l'hôpital de Bombo, a indiqué à l'AFP le Dr Miriam Nanyunja, responsable de l'Organisation mondiale de la santé en Ouganda chargée de la prévention des maladies. "Elle a été admise à l'hôpital et elle est décédée quelques heures plus tard", a indiqué le Dr Nanyunja. "Elle a subi les tests de détection du virus d'Ebola, et un résultat positif a été obtenu hier (vendredi)" a-t-elle ajouté.
Une équipe médicale se prépare à installer une unité d'isolement au sein de l'hôpital de Bombo pour accueillir d'éventuels autres patients frappés par cette fièvre hémorragique, a ajouté le Dr Nanyunja. Une réunion consacrée au sujet était en cours samedi à Kampala, a indiqué de son côté le directeur général des services de santé, le Dr Nathan Mugisha. "Il ne s'agit encore que de résultats préliminaires et une réunion est en cours" a-t-il déclaré. Maladie très contagieuse, mortelle dans 50 à 90% des cas, le virus Ebola, du nom d'un cours d'eau de la République démocratique du Congo, pays riverain, a causé la mort de 37 personnes dans l'ouest de l'Ouganda en 2007, et au moins 170 dans le nord du pays en 2000.

L'herpès soigné grâce à une plante ?

Dans une étude publiée par la revue Phytotherapy Research, et rapportée par le site du Parisien, des chercheurs de l'Université de Greenwich, au Royaume-Uni, et de l'Université espagnole d'Oviedo, révèlent les conclusions de travaux menés sur les propriétés antivirales de la tanaisie commune (Tanacetum Vulgare). Les scientifiques ont mis au jour les composants actifs de cette plante et découvert qu'elle pouvait permettre de traiter l'herpès.
La tanaisie, très commune en Europe, est utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle. Autrefois employée comme vermifuge, cette plante est réputée pour ses propriétés toniques, antispasmodiques, fébrifuges mais aussi insectifuges.
Si les chercheurs estiment aujourd'hui qu'elle pourrait s'avérer être un traitement efficace contre l'herpès, ils doivent encore approfondir leurs travaux avant que la tanaisie ne puisse être utilisée comme traitement. La tanaisie contient un constituant très toxique à haute dose, la thujone. Il est donc fortement déconseillé de l'utiliser sans l'avis d'un médecin.
http://www.maxisciences.com/herp%e8s/l-039-herpes-soigne-grace-a-une-plante_art14120.html

vendredi 13 mai 2011

Objectif 250.000 volontaires pour l’étude NutriNet-Santé

L'étude NutriNet-Santé se penche depuis 2009 sur les comportements alimentaires de "nutrinautes" et en compte déjà près de 180.000 sur la Toile. Mais ce n'est pas encore suffisant et d'autres profils sont recherchés pour cette grande enquête. Ainsi, du 7 au 15 mai, NutriNet-Santé organise une campagne de recrutement sur le thème "Objectif 250.000 volontaires".
L'étude NutriNet-Santé a été lancée en 2009. A terme, elle souhaite recruter plus de 500.000 personnes, pour ensuite en suivre 300.000 pendant au moins cinq ans, indique l'AFP. Une méthode qui permettra d'analyser les relations entre nutrition et santé (maladies cardiovasculaires, hypertension, obésité, diabète, qualité de vie...).
NutriNet-Santé souhaiterait donc passer le cap des 250.000 Nutrinautes cette année et lance, pour ce faire, une campagne de recrutement le mois prochain. Ainsi, pour trouver de nouveaux profils à Paris, elle attend près de 10.000 personnes les 7 et 8 mai dans les jardins du Trocadéro. Seront présents à ce rendez-vous l'équipe de NutriNet ainsi que des scientifiques, des diététiciens, des sportifs et des cuisiniers. Le programme va sans aucun doute attirer de nombreux Nutrinautes : ateliers du goût, cours de cuisine, initiation au judo ou encore à la mise en forme.
Pour rejoindre l'étude, il est possible de s'inscrire sur place à ce moment là mais également de le faire en ligne. Des questionnaires sur ce que vous mangez ou votre état de santé vous seront alors soumis, pour aider la recherche.
http://www.maxisciences.com/nutrinet-sant%e9/objectif-250-000-volontaires-pour-l-etude-nutrinet-sante_art14282.html

jeudi 12 mai 2011

Crises cardiaques : elles seraient plus graves le matin

Selon une recherche publiée dans la revue Heart Journal par des chercheurs madrilènes, un infarctus matinal risque d'être plus grave qu'un infarctus du soir. L'explication tiendrait au fait que l'horloge biologique intervient dans le processus de vascularisation et de régulation du rythme cardiaque. Ainsi, l'impact d'une attaque cardiaque n'est pas le même en fonction de la période à laquelle elle se produit. Grâce à ces résultats, les chercheurs espèrent aider à augmenter l'efficacité des traitements.
Pour mesurer l'importance des tissus lésés par l'arrêt de la vascularisation, les chercheurs ont relevé les taux d'une enzyme dans la circulation sanguine de 811 patients ayant subi une attaque. Les patient qui se sont avérés particulièrement affectés par leur crise cardiaque (ils présentaient une grande quantité de tissus détruits) étaient ceux qui avaient été victimes de leur infarctus entre six heures du matin midi. Ils présentaient un taux d'enzymes de 21% plus élevé que ceux qui avaient été touchés entre 18h et minuit.

  http://www.maxisciences.com/crise-cardiaque/crises-cardiaques-elles-seraient-plus-graves-le-matin_art14317.html

mercredi 11 mai 2011

Le doudou, c'est tout bon...

Pourquoi un doudou ? Un doudou est ce que les spécialistes appellent un objet transitionnel. Comme nous l'explique Valérie P., psychologue près de Nantes, il s'agit d'un objet dans lequel le petit va investir de l'affection, projeter ses envies et ses sentiments. Son doudou va le rassurer, et surtout lui servir à emporter un petit bout de la maison à l'extérieur ». Pensez-y lors du départ en vacances...
Pourquoi ce doudou » ? Car naturellement, c'est ce doudou-là et pas un autre... « Il n'existe pas de règle universelle concernant les doudous », ajoute Valérie. Bien sûr, il y a les petits qui ont un doudou et un seul. Comment le choisissent-ils ? « Ce que l'on sait, c'est qu'il est impossible d'imposer à un enfant telle ou telle peluche que les parents ou grands-parents trouveront jolie. C'est lui et lui seul qui choisit ». En fonction de quels critères ? « Difficile de le savoir. Une question de forme ? D'odeur ? De douceur ? Sans doute un peu de tout cela ».
Mon enfant n'a pas de doudou... Certains petits n'en ont pas besoin. D'autres n'auront pas de doudou « attitré » c'est-à-dire qu'ils pendront à chaque fois une peluche ou un autre objet au choix. Sans oublier les petits - et ils sont nombreux - qui se rassurent simplement en se frottant l'arête du nez, en suçant leur pouce. Ou encore en tripotant une mèche de cheveux !
Jusqu'à quel âge ? Là encore, pas de règle. Notre psychologue cependant, concède qu'à partir de 3 ans, « il vaut mieux éviter de l'emporter partout ». Autrement dit, quand l'enfant sort, doudou garde la maison ! A cet âge, doudou reste toutefois un précieux compagnon pour les « temps calmes, lors de l'endormissement et bien sûr en cas de chagrin ».
Un dernier conseil ? Lorsque ... Lire la suite sur DestinationSante.com

mardi 10 mai 2011

Diabète Un pancréas bio-artificiel créé à Strasbourg

Une nouvelle étape vers la création d’un nouveau mode de traitement du diabète de type 1 vient d’avoir lieu à Strasbourg avec la création de Défymed, une société destinée à développer et commercialiser un pancréas bio-artificiel, actuellement en cours de mise au point au sein du CeeD.
Officiellement Défymed est née le 4 mars dernier. Présidée par le Dr Séverine Sigrist, cette jeune pousse rassemble trois partenaires : Le CeeD (Centre européen d’études du diabète), qui porte le projet de pancréas bio-artificiel depuis une quinzaine d’années, le Centre de transfert de technologies (CTT) du Mans et la société Statice Santé de Besançon, qui sera chargée de la fabrication.
La création de Défymed marque une étape, le passage de la recherche fondamentale à l’application clinique avec, pour horizon, une mise sur le marché à la fin de l’actuelle décennie. La création de la société, au sein de Semia, l’incubateur d’entreprises de la région, permet ce passage, mais aussi d’assurer le financement du développement du produit par l’accueil d’investisseurs et la possibilité de lever des fonds. Défymed estime ses besoins à environ 3 millions d’euros pour les trois à quatre années à venir.

Multiplication des cas

Si le projet de pancréas bio-artificiel Mailpan — pour macro-encapsulation d’îlots pancréatiques — débouche positivement, ce serait une révolution pour les 20 millions (dont 250 000 en France) malades du diabète de type 1, celui de l’enfance, qui nécessite un traitement par l’insuline. « Les cas de diabète vont être multipliés par trois dans les années à venir chez les enfants de moins de 5 ans » prédit le Pr Michel Pinget, père du CeeD.
Or l’insulinothérapie, traitement à vie, est très contraignante. Les alternatives, greffes de pancréas ou d’îlots pancréatiques, n’offrent que des perspectives limitées en nombre de patients pouvant en bénéficier. De plus, la greffe pose de redoutables problèmes de risque de rejet, obligeant les médecins à recourir à des traitements lourds et parfois toxiques.

Des animaux à l’homme

D’où l’idée, creusée par le CeeD depuis les années 90, d’encapsuler les greffons pour éviter les réactions de rejet. Plus facile à dire qu’à réaliser, puisque l’enveloppe doit à la fois empêcher la réaction de rejet tout en restant perméable au glucose et à l’insuline. C’est aujourd’hui chose faite grâce aux équipes du CTT du Mans. Les essais sur les petits animaux, en l’occurrence des rats, puis les gros, comme le porc, ont été concluants. Les essais sur l’homme font désormais l’objet de demandes d’autorisation et pourraient débuter d’ici trois ou quatre ans.
Si le succès est à l’arrivée, des perspectives importantes existent dans d’autres domaines (cœur, foie, rein…) auxquels cette technique pourrait être adaptée, estime Michel Pinget.
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/05/08/un-pancreas-bio-artificiel-cree-a-strasbourg

lundi 9 mai 2011

Nouveaux traitements pour la sclérose en plaques

Ce n'est pas un, pas deux, mais bien trois nouveaux traitements contre la sclérose en plaques (SEP) qui arriveront d'ici un an sur le marché français du médicament.
De quoi se réjouir, quand on se souvient que dans les années 90, il n'existait aucun traitement spécifique contre cette maladie auto-immune, première cause de handicap neurologique chez l'adulte jeune. « Aujourd'hui, tous les stades et toutes les formes de cette maladie, depuis les moins sévères jusqu'aux plus agressives, sont concernés par les progrès thérapeutiques », soutient le Dr Christine Lebrun-Frenay, neurologue au CHU de Nice(1).
Certains de ces progrès sont issus des nouvelles connaissances sur les causes de la maladie. C'est le cas de la supplémentation en vitamine D. « Avec les changements d'habitude de vie, nous sommes de plus en plus nombreux à être carencés en cette vitamine. Et il est apparu que chez les patients atteints de SEP et pour lesquels une carence en vitamine D est mise en évidence, l'efficacité des traitements destinés à prévenir les poussées est nettement augmentée lorsqu'on les supplémente en vitamine D. »

Pour les formes les plus graves

L'autre nouveauté thérapeutique est d'autant plus importante qu'elle donne des espoirs nouveaux aux malades affectés par les formes les plus agressives de la SEP : « Depuis quelques jours, une nouvelle molécule est disponible, le fingolimob (gylenia), premier traitement par voie orale ». L'AFSSAPS aurait toutefois émis d'importantes réserves concernant l'utilisation de ce médicament : « Une surveillance étroite s'impose. Ce médicament est pour l'heure strictement réservé aux formes marquées par des poussées très rapprochées et des IRM actives (lésions visibles) ». Les résultats très impressionnants des études menées sur cette molécule (réduction de 80 % des poussées) laissent toutefois espérer qu'un plus grand nombre de malades pourra demain en bénéficier.

L'attente de médicaments capables de guérir cette affection devrait être rendue moins pénible pour cette majorité de patients qui souffrent de ce que l'on appelle une forme rémittente. Les trois nouveaux médicaments qui seront mis à leur disposition dès 2012 les libéreront de cette contrainte qui contribue à faire de cette affection une maladie invalidante : les perfusions. Selon le Dr Lebrun-Frenay, il n'y a pas de doute: « L'année 2012 sera l'année des traitements par voie orale».


(1) Dans le cadre de la semaine nationale de la SEP ce mois-ci, une soirée est organisée mercredi à 18h30 au MAMAC de Nice (promenade des Arts). Elle est destinée à sensibiliser le publicet à rassembler familles et patients.

dimanche 8 mai 2011

Varicelle : 20 morts chaque année en France

La varicelle connait une activité qualifiée de « modérée à forte », par les médecins du Réseau Sentinelles. Au 17 avril, treize foyers d'activité forte avaient ainsi été identifiés, notamment dans les régions de Basse-Normandie, Languedoc Roussillon, Bourgogne et Corse. C'est l'occasion de rappeler que si cette maladie virale est le plus souvent bénigne chez l'enfant, elle est potentiellement grave lorsqu'elle frappe un adulte.
Quel virus ? La varicelle est provoquée par un herpès virus, le Varicelle-Zoster-Virus ou VZV. Comme l'explique l'Institut de Veille sanitaire (InVS), la varicelle elle-même « correspond à la primo-infection par le VZV. Persistant après l'infection à l'intérieur des ganglions nerveux, le virus est susceptible de se réactiver (des années voire des dizaines d'années plus tard, n.d.l.r.) à l'occasion d'une baisse de l'immunité cellulaire, provoquant un zona ».
700 000 cas par an. Chaque année en France, environ 700 000 cas de varicelle sont recensés. Neuf fois sur 10, la maladie touche un enfant de moins de 10 ans. Extrêmement contagieuse, elle est le plus souvent bénigne mais entraîne tout de même 3 000 hospitalisations et 20 décès chaque année dans l'Hexagone. A noter que dans 70% des cas, ces décès concernent des patients de plus de 10 ans. Des adultes ou des adolescents, donc.
La varicelle doit donc être prise très au sérieux, particulièrement chez l'adulte. Elle peut être à l'origine de complications extrêmement graves, notamment sur les plans neurologique et/ou pulmonaire. Celles-ci sont particulièrement dangereuses en raison du déficit en oxygène qu'elles peuvent entraîner. Sans oublier qu'une future maman peut transmettre le virus à son enfant à naître.
Quels symptômes ? Votre petit se plaint de maux de tête, de fatigue, il souffre d'une fièvre « modérée qui grimpe jusqu'à 38°C » ? Il présente quelques rougeurs surélevées de la peau très caractéristiques que les professionnels qualifient de maculopapulaires ? Consultez alors san... Lire la suite sur DestinationSante.com

samedi 7 mai 2011

Hépatite C : bientôt un nouveau type de médicaments en test

Dans le cadre d'une collaboration internationale, l'équipe de chercheurs de Thomas Baumer (Inserm/Université de Strasbourg, France) a clairement identifié deux nouveaux éléments ayant un rôle déterminant dans la possibilité donnée au virus de l'hépatite C d'intégrer les cellules du foie. Ainsi, deux enzymes ont clairement été identifiées pour leur rôle dans ce processus. Les chercheurs de Strasbourg se sont associés à des équipes allemandes, américaines et britanniques pour effectuer un criblage des cellules du foie, autrement appelées hépatocytes.
Ces hépatocytes produisent des enzymes kinases, dont 58 ont été identifiées dans le cadre de la recherche, explique l'AFP. Finalement, deux kinases ont été identifiées comme jouant un rôle important dans l'installation de l'hépatite C dans le foie humain, puisque l'EGFR et l'EphA2 semblent avoir pour rôle de faciliter l'assemblage des récepteurs du virus auprès des cellules de foie.
Les chercheurs ont d'ores et déjà trouvé qu'en bloquant l'enzyme EGFR, ils pouvaient limiter l'entrée du virus dans le foie voire même réduire l'infection. Une découverte qui ouvre la voie à la mise au point d'un nouveau type de médicaments antiviraux qui devraient bientôt être testés et qui auront pour objectif d'inhiber le rôle des enzymes identifiées. L'hépatite C est une affection évoluant souvent en cancer ou cirrhose du foie, qui touche 170 millions de personnes dans le monde.
http://www.maxisciences.com/h%e9patite-c/hepatite-c-bientot-un-nouveau-type-de-medicaments-en-test_art14197.html

vendredi 6 mai 2011

Gare au moustique tigre !

Alerte, moustiques ! La chaleur revient et avec elle les volatiles piquants, notamment l'aedes albopictus dit le moustique tigre qui se réveille, avec une faim de loup... La prudence est de rigueur car il est à l'origine de la dengue et du chikungunya chez l'homme. Dans la région Paca, cet insecte constitue une menace pour la santé de la population dans quatre départements : Bouches-du-Rhône en particulier dans la ville de Marseille, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, et les Alpes-Maritimes.
Implanté depuis de nombreuses années dans des départements français d'outre-mer (Océan indien), ce moustique s'est installé en métropole dans les Alpes-Maritimes (depuis 2004), en Haute-Corse (2006), Corse-du-Sud et dans le Var (2007), ainsi que dans les Alpes-de-Haute-Provence et certains quartiers de Marseille (2010).

Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements, souligne mardi la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. En prévention, mercredi, la préfecture du Var a lancé son dispositif de lutte contre la dissémination de ce moustique tigre. L'an dernier, du 1er mai au 30 novembre 2010, 199 cas suspects, dont 32 de dengue confirmés ont été révélés dans ce département. Pour la même période, dans les Bouches-du-Rhône, 130 cas suspects ont été comptabilisés, dont 28 de dengue confirmés, peut-on lire dans le bilan de l'ARS (Agence régionale de santé) Paca.

Le ministère de la Santé, de son côté, appelle également à une « mobilisation communautaire », chacun étant invité à modifier son comportement en adoptant des gestes simples comme notamment la suppression des eaux stagnantes qui favorisent la reproduction des moustiques, à l’intérieur comme à l’extérieur des habitations.

jeudi 5 mai 2011

Céleri: la nouvelle arme detox

«Le céleri a cette spécificité assez rare en aromathérapie dêtre un antitoxique, note Franck Dubus, docteur en pharmacie. Ainsi, lhuile essentielle de céleri agit sur la sphère hépatique, le rein, permettant à une personne qui souffre dune fatigue générale, dun surmenage, de se reconstituer, de retrouver de lénergie.»
«À létat de plante, le céleri regorge de nutriments et de molécules antioxydantes (vitamines K, B6 et C, potassium et sodium), explique Franck Dubus. ll a par ailleurs une action diurétique et détoxiquante.» On comprend pourquoi le jus est présent dans tant de programmes minceur! Cette propriété détoxiquante permet de soulager les douleurs liées à larthrose ou aux rhumatismes, en stimulant lélimination des déchets de dégradation des protéines qui peuvent saccumuler dans les articulations.
«Infusion, jus, huile essentielle, toutes les formules marchent quand il sagit de digérer, même mélanger de lhuile essentielle à vos salades», note Franck Dubus, qui organise des ateliers culinaires créatifs sur les légumes.
Si le céleri a la réputation dêtre un aphrodisiaque, cest certainement lié à la présence dapigénine dans ses graines. Lapigénine fait aujourdhui lobjet de nombreuses études, car elle aurait des effets vasodilatateurs favorables à la formation des spermatozoïdes.
Mélanger dans 1 c.à café dhuile de macération de calendula(à conserver une semaine):1 goutte dhuile essentielle de céleri («Apium graveolens var dulce»; graines à différencier de lhuile essentielle de la plante entière);1 goutte dhuile essentielle de lavande («Lavandula angustifolia»; sommités fleuries) ou de géranium rosat («Pelargonium asperum») pour un parfum fleuri.Appliquer en petites touches et massez 1 à 2 minutes. Pour un effet tonifiant, 7 jours à 8 jours. Contre les taches de vieillesse, une fois par semaine. Attention Cette hu ...Lire la suite sur TopSante.com