Belly Button 2.0 est un projet visant à étudier la faune microbienne ombilicale. Selon les chercheurs, les nombrils s'apparentent à des "forêts tropicales" recelant une énorme variété de bactérie.
Le nombril, cicatrice de naissance laissée par la coupure du cordon ombilical, recèle d'un monde de micro-organismes variant d'un individu à l'autre. La nature et la cause de cette présence spécifique de bactéries, qui varient selon ceux qui les portent, reste en partie un mystère pour les microbiologistes. Pour tenter d'élucider la question, une équipe de chercheurs dirigée par Rob Dunn, de la North Carolina State University, a lancé Belly Button 2.0, un projet dédié à l'étude de la biodiversité des nombrils.A dire vrai, l'initiative lancée il y a deux ans, prétendait à des objectifs quelques peu différents. Belly Button 2.0 est né de l'intention particulière d'intéresser le public à la science. Pour ce faire, les biologistes ont pensé développer une sorte de catalogue visuel présentant aux personnes l'aspect de l'écosystème florissant dans leur nombril. Cette zone du corps, étant l'un des recoins les plus rarement lavés, elle offrait dans un même temps aux chercheurs l'opportunité d'étudier l'un des paysages microbiens les plus vierges de l'homme.
Avec les premiers résultats obtenus, les scientifiques ont découvert une biodiversité particulièrement importante dans cette zone du corps. En effet, les bactéries, étudiées au niveau moléculaire, se sont avéré appartenir à des populations extrêmement diversifiées. Ces observations ont ainsi ouvert la voie à une étude plus détaillée visant à enquêter sur les raisons pour lesquelles il existe cette diversité et variation de bactéries d'un nombril à un autre.
Des espèces dominantes et d'autres plus rares
En 2011, Rob Dunn et ses collègues, assistés d'une équipe de 60 bénévoles, ont prélevé et cultivé en laboratoire la micro faune ombilicale (...) Lire la suite sur maxisciences.com
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