"Après un accident vasculaire cérébral, la mise en place du renforcement musculaire est nécessaire, et travailler sur la rééducation à la marche doit se faire dès que possible", vient de souligner la Haute autorité de santé dans un rapport qu’elle vient de consacrer aux "bonnes pratiques" pour la rééducation après un accident vasculaire cérébral.
Dans ce rapport, la HAS recommande de mettre en place cette rééducation motrice sans perdre de temps et en combinant plusieurs méthodes, et insiste pour que l’on mise "dès le départ sur l'éducation thérapeutique du patient et de son entourage afin d'optimiser et de pérenniser les résultats de la rééducation".Ce rapport dresse aussi la liste des méthodes de rééducation motrice, manuelles ou instrumentales, avec des recommandations d'application en fonction des trois "phases" de prise en charge : la phase "aiguë" jusqu'à 14 jours après l'AVC, la phase "subaiguë" de 14 jours à 6 mois après l'AVC et la phase "chronique" ensuite.
AVC : une urgence absolue
Cela a encore été rappelé il y a quelques jours, lors de la journée internationale de l’AVC : l’accident vasculaire cérébral est une urgence absolue. Et dès les premiers signes, il faut composer le 15.
L’accident vasculaire cérébral est la 3e cause de décès en France (après le cancer et la crise cardiaque), il est la 1ère cause de handicap acquis chez l’adulte. En France, 130.000 nouveaux cas d'AVC surviennent chaque année, dont 25% chez les moins de 65 ans, et 500.000 personnes souffrent au quotidien des séquelles d'un AVC, selon des chiffres fournis par la Direction générale de la santé.
Les séquelles les plus courantes de l'AVC sont une paralysie partielle, des difficultés à accomplir des gestes, des troubles de la sensation, de la vue ou de la parole.
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