La trithérapie d'urgence: pour qui?
La tri-thérapie d'urgence s'adresse à toute personne qui s'est trouvée dans une situation potentiellement à risque de contamination par le VIH (échange de seringues, rapport sexuel non protégé, rupture de préservatif...) et qui n'est pas sous traitement anti-rétroviral.Comment?
Elle consiste en une combinaison de différents traitements anti-rétroviraux et doit être administrée le plus rapidement possible après une situation à risques, en tout état de cause dans les 48 heures - exactement comme la contraception d'urgence. La personne concernée doit se rendre à l'hôpital, dans un service d'infectiologie ou aux urgences, et demander à bénféicier de ce traitement.
Depuis quand?
A l'origine réservée au personnel soignant, notamment en cas d'exposition ) du sang contaminé après une piqûe avec une seringue par exemple, la tri-thérapie d'urgence a été élargie au grand public depuis 1998. Mais, curieusement, les pouvoirs publics ont très peu conmmuniqué sur le sujet, alors même que 7 000 contaminations supplémentaires surviennt chaque année en France.
Quelle efficacité?
Impossible de donner un chiffre précis, car il faudrait pour cela mener un essai thérapeutique "grandeur nature", en comparant deux groupes, l'un sous traitement d'urgence et l'autre non, ce qui est évidemment impossible pour des raisons éthiques. Toutefois, les spécialistes estiment que ce traitement réduirait les risques de contamination de 80% environ.
Quelles limites?
Ce traitement est lourd et provoque des effets secondaires (nausées, vomissements....) qui contraignent parfois le patient à stopper sa trithérapie. Or, cette dernière doit être impérativement prise un mois entier, faute de quoi des résistances à ces médicaments pe... Lire la suite sur LEXPRESS
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