Pendant près de 2 ans, l'Institut de veille sanitaire (InVS) a surveillé les cas de mort subite du nourrisson dans 17 départements s'étant portés volontaires. Entre octobre 2007 et septembre 2009, 281 morts inattendues ont été constatées mais seuls 256 de ces cas ont été considérés par l'Institut dans leur enquête.
Selon les données, la majorité des décès concernait des bébés de moins d'un an (220 cas) alors que les autres concernaient des enfants de moins de deux ans. Plus précisément, un décès sur deux est survenu autour des trois mois de l'enfant explique l'Associated Press, et 72% des morts subites ont eu lieu au domicile des parents. De plus, pour 33% des cas, les chercheurs sont parvenus à expliquer le décès. Ainsi, ils ont pu en identifier les causes majeures parmi lesquelles : l'infection responsable de 42% des cas, l'accident de couchage causant 24% des décès mais aussi l'inhalation massive de lait, les maladies métaboliques ou encore la diarrhée et la déshydratation.Les accidents de couchage peuvent survenir lorsque la literie est inadaptée, lorsqu'une couette, un oreiller ou un objet couvrent le visage de l'enfant ou lorsque celui-ci est couché sur le ventre, explique le Dr Juliette Bloch, pédiatre et rapporteur de l'étude. Mais le tabagisme passif est également un facteur important de mort subite du nourrisson précise l'AP. Ainsi, plusieurs morts du nourrisson auraient pu être évitées grâce à de simples mesures appliquées au couchage explique la pédiatre qui reconnait malgré tout que l'enfant peut parfois se retourner durant son sommeil.
Un nombre de décès en net recul
Pour limiter les risques d'accidents, le Dr Bloch recommande alors que les nourrissons dorment dans la chambre de leurs parents jusqu'à leurs six premiers mo... lire la suite de l'article sur Maxisciences
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