Le débat sur les effets de l'ecstasy est relancé. En février dernier, des chercheurs américains révélaient au cours d'une étude que les dommages cérébraux causés par cette drogue avaient été clairement surestimés. En effet, ils avaient avancé que les précédentes recherches n'avaient souvent pas pris en compte le mode de vie des participants ou la consommation d'autres drogues. Aujourd'hui, c'est une conclusion contraire à laquelle sont arrivés les experts de l'Academic research center d'Amsterdam aux Pays-Bas.
Selon leur étude publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, une consommation d'ecstasy conduirait à long-terme à des dommages touchant les structures cérébrales de la mémoire. Pour arriver à un tel résultat, les chercheurs ont étudié au scanner IRM les cerveaux de 10 utilisateurs réguliers d'ecstasy âgés d'une vingtaine d'années et qui ont consommé plus de 250 tablettes en 6,5 ans. Puis ils les ont comparés à ceux de 7 participants n'ayant jamais pris de drogues. Ils ont ainsi découvert que les utilisateurs de drogue présentaient une matière grise en moyenne 4,6% moins étendue et un hippocampe 10% plus petit comparé aux non-utilisateurs."Ces données fournissent des preuves préliminaires que les consommateurs d'ecstasy peuvent être sujets à des dommages encourant de l'hippocampe", ont expliqué les chercheurs dans leur publication. Des résultats qui peuvent également aider à expliquer les pertes de mémoire souvent observées chez ces utilisateurs par de précédentes études. En effet, l'hippocampe fait partie des structures cérébrales impliquées dans le processus de la mémoire. Et comme l'ont indiqué les chercheurs : "L'atrophie de l'hippocampe est une marque manifeste des maladies à déficience cognitive progressive, telle que la maladie d'Al... lire la suite de l'article sur Maxisciences
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire