Entre 1989 et 2007, la survie nette à 5 ans pour la plupart des cancers a progressé en France. Les résultats sont d'ailleurs très spectaculaires pour certaines affections comme le cancer de la prostate puisqu'elle est passée de 71% à... 90% ! Grâce principalement à un dépistage précoce.
En cancérologie, « la survie nette est définie comme la survie qui serait observée si la seule cause du décès possible était le cancer étudié », expliquent ce mardi les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Elle reflète donc la mortalité associée à tel ou tel cancer.En France, cet indicateur est en augmentation constante depuis la fin des années 80. Dans la dernière étude réalisée sur le sujet, les auteurs ont passé au crible 427 000 tumeurs diagnostiquées entre 1989 et 2004, avec un suivi jusqu'au 31 décembre 2007. A noter toutefois que cette étude ne prend en compte « que » des patients de 12 départements français, ceux qui font partie des registres français des cancers (réseau Francim).
Anticipation du diagnostic et progrès thérapeutiques
Les résultats mettent donc évidence une augmentation de la survie nette à 5 ans. Chez l'homme, outre le cancer de la prostate donc, elle est passée de 56% à 61% chez les patients souffrant d'un cancer colorectal. Chez la femme, les chiffres sont aussi très encourageants. Pour les cancers du sein, elle a bondi de de 80% à 87%, puis de 86% à 94% pour ceux de la thyroïde et encore de 59% à 68% pour les tumeurs affectant le rein.
En février 2013, l'Institut nationale du Cancer (INCa) a également publié un rapport sur ce sujet. Celui-ci faisait bien sûr état de progrès, qui devaient toutefois être nuancés, en fonction notamment de la localisation de la tumeur. Les pronostics des cancers du poumon notamment restent « mauvais ». Avec un taux de survie aux alentours de 15% à 5 ans.
Pour les rédacteurs du BEH, « l'amélioration de la survie est donc due à la fois à une augmentation de la durée (...) Lire la suite sur destinationsante.com
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