Avec chaque année, 45 000 nouveaux cas et 17 500 décès, le cancer colorectal figure au troisième rang des cancers les plus fréquents en France, juste après ceux de la prostate et du sein. Ces dernières années, des progrès au niveau thérapeutique ont été réalisés contre cette tumeur. Notamment chez les patients chez lesquels les options étaient quasiment inexistantes.
Nos modes de vie modernes expliquent en grande partie l'incidence du cancer colorectal. En effet de nombreux facteurs de risque sont maîtrisables. C'est le cas de la sédentarité, du tabagisme, d'une consommation excessive d'alcool ou d'un excès pondéral. Par exemple, les régimes riches en viandes rouges peuvent multiplier par trois le risque de cancer colorectal. A l'inverse, une alimentation abondante en fruits, légumes et céréales complètes peut constituer une barrière contre cette tumeur.
Des signes spécifiques ?
Douleurs abdominales, anales, selles très foncées, diarrhée ou constipation inexpliquée, anémie, baisse d'appétit, perte de poids, jaunisse... Autant de symptômes qui peuvent faire suspecter un cancer colorectal. En effet, il est primordial de détecter précocement la tumeur. Plus de 95% des patients qui ont bénéficié d'un diagnostic précoce de la maladie sont en vie, 5 ans plus tard, contre seulement 7% de ceux pour lesquels le cancer était diagnostiqué à un stade avancé.
Près de 95% des cancers colorectaux surviennent après l'âge de 50 ans. C'est pourquoi en France, le programme de dépistage organisé du cancer colorectal est proposé dans la tranche d'âge des 50-74 ans. Selon l'INCA, « le dépistage repose sur la réalisation d'un test de recherche de sang dans les selles. Il est proposé tous les deux ans aux hommes et aux femmes âgés de 50 à 74 ans sans symptômes apparent ni histoire familiale particulière pour cette maladie ».
Des traitements ciblés disponibles
Pour les stades précoces de la maladie, le traitement repose sur la (...) Lire la suite sur destinationsante.com
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