mercredi 20 novembre 2013

Le cerveau voit ce qu’on ne voit pas

Votre cerveau détecte beaucoup d’informations visuelles mais ne vous le dit pas ! En effet,  il ne vous renvoie que les messages essentiels pour la compréhension instantanée.
Trop d’infos tuent l’info ! Le cerveau a une capacité à analyser un très grand nombre d’informations visuelles, à les traiter et les trier pour nous renvoyer uniquement les plus importantes, selon une étude scientifique de l’Université de l’Arizona (Etats-Unis).
Pour comprendre comment le cerveau analyse les informations visuelles, Jay Sanguinetti, chercheur de l’Université a soumis aux bénévoles de l’étude des images très particulières. Ils ont dû observer des silhouettes noires sur fond blanc dont le motif principal était assez difficile à percevoir, car « camouflé » dans les espaces blancs.
Une analyse des ondes cérébrales
Alors que les participants regardaient ces images, les chercheurs mesuraient leur activité cérébrale par électroencéphalogramme (EEG). Ils voulaient comprendre si ces silhouettes que les bénévoles ne voyaient pas étaient quand même perçues par leur cerveau.

Scientifiquement, quand le cerveau a bien reconnu une forme et qu’il peut la nommer comme représentatif d’un objet réel, il émet une onde cérébrale particulière la N400. Après analyse des ondes cérébrales, les scientifiques ont observé que même si les sujets ne reconnaissent pas certaines images, leur cerveau le faisait et en très peu de temps. A peine 400 millisecondes après l’affichage de l’image, il émet l’onde N400. En revanche, il ne transmet pas l’information, la traitant comme une perception.
Trop d’infos tuent l’info
« Si le cerveau a choisi de priver le sujet de certaines informations, ce n’est pas une perte de ressources, bien au contraire », explique les auteurs. « Comme le cerveau traite énormément d’informations, il a évolué et appris à analyser les plus importantes à un moment donné. Il ne renvoie que les messages essentiels à une prise de conscience de l’environnement visuel dans l’intérêt de notre survie, probablement. Cela nous permet de ne pas nous noyer sous une masse floue d’informations. » Par exemple, il serait difficile d’imaginer être capable de traverser la rue (...)
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