Il faut souvent près d’un mois avant de passer une IRM non urgente. Pourtant, le nombre d’appareils ne cesse d’augmenter, mais trop peu pour faire face à l’explosion des demandes.
Apparue dans les années 90, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a d’abord été utilisée pour explorer le cerveau. Elle a aidé au diagnostic de la sclérose en plaques, d’une tumeur cérébrale… Puis, peu à peu, les médecins ont découvert son intérêt pour l’ensemble du corps. Résultat : « Cet examen est devenu de plus en plus indispensable pour poser des diagnostics, éviter des récidives, déterminer le pronostic et même modifier des traitements », explique le Pr Jean-Yves Gauvrit., neuroradiologue au CHU de Rennes.Les spécificités de la technique permettent d’obtenir une image d’une très grande précision, une intensité et des contrastes qui aident à visualiser des éléments invisibles autrement. On voit ainsi très nettement les petits nerfs crâniens ou encore la séparation entre la substance blanche et la substance grise dans le cerveau. Des « détails » que le scanner ne permet pas d’identifier. C’est ce qui explique que, pour explorer un genou ou une hanche douloureuse, ou encore pour poser une indication opératoire en orthopédie, l’IRM est maintenant demandée de manière systématique.video_minute L'IRM est, avec l’échographie, un examen d’imagerie qui n’expose pas le patient à un rayonnement. Contrairement au scanner, l’IRM peut donc être renouvelée sans risque, puisqu’on n’irradie pas le corps et qu’on n’injecte pas de produits radioactifs. Un avantage déterminant pour les femmes enceintes et précieux chez les enfants. Dans les services de pédiatrie des hôpitaux allemands, l’IRM est prescrite le plus souvent possible en remplacement des autres examens radiologiques. Chez nous aussi, les pratiques commencent à changer : les indications des IRM augmentent actuellement de 7 à 8 % tous les ans.>> A découvrir aussi : L'échographie est-elle anodine ?
Prenons (...) Lire la suite sur TopSante.com
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