En plus des facteurs génétiques et environnementaux bien connus, cette maladie aurait aussi une composante infectieuse.
Maladie endocrinienne la plus répandue au monde, le diabète de type 2, dit aussi diabète "gras" ou "de la maturité" ne cesse d'étendre ses ravages. En France, il touche aujourd'hui près de 3 millions de personnes, soit 4,4 % de la population. 400 nouveaux cas apparaissent chaque jour et, si rien n'est fait, un Français sur dix sera atteint d'ici à 15 ans. D'où l'intérêt de toute nouvelle découverte en la matière. Celle que vient de publier la revue Nature, et qui émane de chercheurs de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) de Jouy-en-Josas associés à des équipes chinoises, semble prometteuse.Jusqu'à présent, les recherches consistant à analyser les marqueurs génétiques sous-jacents au diabète de type 2 se faisaient principalement par l'utilisation d'études d'association pangénomique, c'est-à-dire par "l'analyse de nombreuses variations génétiques dans le génome de beaucoup d'individus d'une même espèce, afin d'observer leurs corrélations avec des pathologies", précise l'Inra dans son communiqué. Mais "récemment, des recherches ont indiqué que le risque de développer un diabète de type 2 pouvait également impliquer des facteurs liés au génome des bactéries contenues dans notre tube digestif", le "métagénome".
Un protocole expérimental complexe
Pour bien comprendre ces travaux, il faut savoir que l'étude des bactéries de l'intestin (les spécialistes parlent du microbiote intestinal) est devenue un secteur de recherche important en santé humaine. C'est pourquoi les auteurs de cette publication ont chercher à identifier les espèces microbiennes qui pouvaient être associées au diabète de type 2. Ils ont développé un protocole expérimental complexe consistant à analyser le contenu microbien des selles de (...) Lire la suite sur LePoint.fr
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