Pouvoir repérer en amont les femmes ayant le plus de risques de développer un cancer du sein afin de les traiter préventivement tel est l’objectif d’une nouvelle étude américaine.
Vers un dépistage plus précis du cancer du sein ? Le Dr Xuehong Zhang de l'hôpital Brigham and Women's de Boston, en charge de l’étude déclare : « Nous et d’autres (chercheurs), sommes en train d'évaluer si l'ajout de niveaux d'hormones dans les modèles actuels de prévision des risques peut améliorer considérablement notre capacité à identifier les femmes à risque élevé qui bénéficieraient d'un dépistage amélioré ou de chimiothérapie préventive. (…) Si c'est le cas, les données actuelles suggèrent que les niveaux d'hormones n'aurait pas besoin d'être mesuré dans la clinique plus d'une fois tous les 10, voire 20 ans.»
Des dosages hormonaux ont été effectués sur des femmes en 1989 et 1990 puis en 2000 et 2002 dans le cadre d’une vaste étude américaine sur les facteurs de risque affectant la santé des femmes la « Nurses Health Study ». Seules les femmes ménopausées ne prenant pas de traitement hormonal de substitution étaient éligibles pour cette étude.
Un cancer du sein a été diagnostiqué chez 796 de ces femmes en 2010, soit 10 ans après la deuxième série de tests.
Les chercheurs ont constaté que les 25 % de femmes qui avaient les plus hauts taux hormonaux d’œstradiol, testostérone et DHEAS avaient 50 à 107 % de risque en plus de développer un cancer du sein que celles faisant partie des 25 % ayant les taux les plus faibles.
Taux d’hormones lié aux cancers agressifs
Des niveaux élevés d'œstradiol ont été spécifiquement associés à un risque accru de cancers du sein hormono-dépendant.
De fort taux d'hormones ont aussi été liés aux cancers les plus agressifs.
« Le lien était comparable voire même plus fort pour les cancers du sein récidivants ou mortels qu'il ne l'était pour le risque de cancer du (...) Lire la suite sur TopSante.com
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