samedi 28 avril 2012

Quand les cheveux ont une deuxième vie…

Depuis plusieurs années, la greffe de cheveux gagne du terrain. Quel est son principe ? Est-elle prise en charge par l'Assurance-maladie ? Quels résultats peut-on en attendre ? Les réponses du Dr Jean-Albert Amar, dermatologue à Paris. Il y exerce en cabinet libéral mais aussi à l'hôpital Saint-Louis, dans le département de chirurgie dermatologique.
« La greffe de cheveux consiste à prendre, sous anesthésie locale, des cheveux situés à l'arrière du crâne et qui sont programmés génétiquement, pour ne pas tomber » explique-t-il. « Ils sont ensuite replantés dans les zones clairsemées, définies au préalable avec le patient. »
La prise des cheveux sur l'arrière du crâne, repose sur deux techniques bien distinctes. La première consiste à réaliser une bandelette de cuir chevelu prélevée sur le cuir chevelu. « C'est la plus efficace, car elle peut générer de 3 500 à 4 200 nouveaux cheveux ».
Le dermatologue prélève donc une fine bandelette de cuir chevelu. « Une fois ce prélèvement effectué, celle-ci est découpée en plusieurs ‘'unités folliculaires'', dont chacune regroupe un, deux, trois voire quatre cheveux. Celles-ci sont alors introduites dans les sites receveurs, préparés sur la zone préalablement choisie par le médecin et le patient. Les cheveux vont avoir une vie génétique similaire et vont croître normalement, à vie ».
Des résultats visibles au bout d'un an !
L'autre technique – appelée Follicular unit extraction (FUE) - consiste à prélever des unités folliculaires une par une. « C'est bien plus long, et cela nécessite un rasage de la zone donneuse. Par ailleurs, seules de toutes petites surfaces chauves pourront être traitées. En contrepartie, la FUE laisse moins de cicatrices ».
Le Dr Amar signale ainsi que la première technique est la plus largement utilisée, en France comme dans le reste du monde. Elle concentre à elle seule, près de 85% des interventions de greffe de cheveux. « Après l'intervention d'une durée de 2 heures 30, le patient pourra se (...) Lire la suite sur destinationsante.com

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