samedi 7 avril 2012

Pour protéger votre coeur, dormez raisonnablement

Plusieurs études démontrent que dormir moins de 6 ou plus de 8 heures par nuit augmente les risques d'accidents cardio-vasculaires.
Dormir plus de huit heures ou moins de six heures paraît accroître nettement dans les deux cas le risque cardiovasculaire, selon une étude menée sur l'ensemble des États-Unis dont les résultats ont été présentés dimanche à un important forum de cardiologie à Chicago.
Ceux dormant moins de six heures par nuit voient ainsi le risque d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus doubler. La probabilité de défaillance cardiaque est aussi multipliée par 1,6.
Pour les personnes indiquant dormir plus de huit heures par nuit, ils voient leur risque de souffrir d'angine de poitrine doubler et celui d'avoir une maladie coronarienne augmenter 1,1 fois.
Les chercheurs ont étudié rétrospectivement environ 3019 personnes âgées de plus de 45 ans qui ont participé à l'enquête nationale sur la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey) ou NHANES, menée auprès des ménages américains pour évaluer un éventail étendu de problème de santé dans le pays.
Risques de diabète et d'hypertension Les résultats de cette recherche confirment ceux d'études plus petites faites précédemment. «Il semblerait que dormir de six à huit heures par nuit confère probablement le moindre risque de maladies cardiovasculaires sur le long terme», explique le Dr Rohit Arora, professeur à la faculté de médecine de Chicago et le principal auteur de ces travaux.
Une partie de l'équation est déjà connue. «Il a été établi précédemment que le manque de sommeil est lié à une hyper-activation du système nerveux sympathique, à l'intolérance de l'organisme au glucose, au diabète, à un accroissement des niveaux de cortisone dans le sang, à la tension artérielle, au rythme cardiaque au repos et à des bio-marqueurs d'inflammation», des facteurs jouant un rôle dans les maladies cardiovasculaires, rappelle le Dr Arora.
Mais la médecine s'interroge encore (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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