Les femmes qui prennent une contraception orale auraient entre 35 et 50% de risques en plus de développer la sclérose en plaques. Un risque accru chez les femmes en surpoids.
Sclérose en plaques :
Le nombre de personnes atteintes par la sclérose en plaques (SEP) n'a cessé d'augmenter ces dernières années et l'on compte maintenant 2,3 millions de malades dans le monde. Les experts ayant remarqué que la maladie sévit particulièrement en Amérique du Nord et en Europe, avec des taux de 140 et 108 cas pour 100 000 personnes, ils cherchent désormais à déterminer ce qui a pu provoquer cette explosion récente de la maladie.
Les chercheurs de l'Université de Philadelphie (Etats-Unis) pensent avoir trouvé une piste qui intéressera les femmes sous contraception. Selon ces chercheurs américains, la pilule augmente fortement le risque, chez les femmes, de souffrir de la sclérose en plaques. Ce risque serait de 35 à 50% plus élevé selon les femmes : celles ayant le plus de risques de développer la maladie étant les jeunes femmes en surpoids, probablement parce que les personnes ayant un indice de masse corporelle élevé ont aussi un niveau plus élevé de leptine, une hormone fabriquée par le tissu adipeux qui régule le poids, l'appétit et la réponse immunitaire.
Sclérose en plaques : elles sévit particulièrement en Europe
La sclérose en plaques est une maladie neurologique auto-immune qui touche plus de femmes que d'hommes. Dans cette maladie très invalidante, le corps s'attaque lui-même en détruisant par endroits la myéline, la substance qui recouvre les fibres nerveuses. Les plaques de myéline endommagées se reforment mais lorsque les poussées de la maladie sont très fortes ou prolongées, certains neurones peuvent être détruits de manière définitive.
Pour leur étude, les chercheurs américains ont suivi 305 femmes qui avaient reçu un diagnostic de sclérose en plaques et un groupe de plus de 3000 femmes non atteintes par la maladie. Dans le premier groupe, les femmes qui avaient pris la pilule étaient 35 %plus susceptibles de développer une SEP que celles qui ne la prenaient pas. Quant à celles qui étaient sous contraceptif oral (...) Lire la suite sur Topsanté
vendredi 28 février 2014
jeudi 27 février 2014
L'ail, une arme repoussante contre les bactéries
La gousse blanche n'est pas utile que pour rehausser les plats. Elle présente des atouts santé et jouerait un rôle antibactérien.
Une discussion avec quelqu'un qui vient de manger de l'aïoli peut rapidement tourner court. Si l'ail est un frein potentiel à la communication humaine, elle l'est aussi pour les bactéries. Tim Holm Jakobsen, chercheur à la faculté de médecine de Copenhague a mené l'enquête. Il a découvert qu'une substance présente dans l'ail, l'ajoène, serait capable de détruire les bactéries virulentes. Dans son expérience la bactérie analysée a été la Pseudomonas aeruginosa, une bactérie pathogène responsable de 11 % des infections nosocomiales.
"Nous savions que l'ail renfermait un composé susceptible de neutraliser des bactéries résistantes en paralysant leur système de communication", explique Tim Holm Jakobsen, cité par le site RedOrbit. "Dans mon mémoire, je démontre que l'ajoène empêche les bactéries en question de sécréter la toxine qui détruit les globules blancs".
"Les globules blancs sont indispensables parce qu'ils jouent un rôle crucial dans le système immunitaire, pas seulement pour éloigner les infections mais aussi pour éliminer les bactéries", ajoute l'auteur. L'ajoène soutient et améliore les traitements conventionnels sous antibiotiques, selon le chercheur qui a pu le constater sur des souris et des biofilms (rassemblement de micro-organismes sur une même surface).
Pour être véritablement efficace, l'ajoène doit être combiné aux antibiotiques. Il permettrait alors d'éradiquer plus de 90 % de bactéries.
Une combinaison ajoène et antibiotique
L'ajoène pourrait donc susciter l'intérêt des chercheurs au moment où l'on s'alarme de la résistance accrue des bactéries aux antibiotiques. Compte tenu de la faible concentration d'ajoène par gousse d'ail, il ne sert à rien de se faire une cure d'ail en espérant doper son système immunitaire : "L'ajoène est présent en si faibles quantités dans l'ail qu'il faudrait en consommer 55 gousses par jour (...) Lire la suite sur Topsanté
Une discussion avec quelqu'un qui vient de manger de l'aïoli peut rapidement tourner court. Si l'ail est un frein potentiel à la communication humaine, elle l'est aussi pour les bactéries. Tim Holm Jakobsen, chercheur à la faculté de médecine de Copenhague a mené l'enquête. Il a découvert qu'une substance présente dans l'ail, l'ajoène, serait capable de détruire les bactéries virulentes. Dans son expérience la bactérie analysée a été la Pseudomonas aeruginosa, une bactérie pathogène responsable de 11 % des infections nosocomiales.
"Nous savions que l'ail renfermait un composé susceptible de neutraliser des bactéries résistantes en paralysant leur système de communication", explique Tim Holm Jakobsen, cité par le site RedOrbit. "Dans mon mémoire, je démontre que l'ajoène empêche les bactéries en question de sécréter la toxine qui détruit les globules blancs".
"Les globules blancs sont indispensables parce qu'ils jouent un rôle crucial dans le système immunitaire, pas seulement pour éloigner les infections mais aussi pour éliminer les bactéries", ajoute l'auteur. L'ajoène soutient et améliore les traitements conventionnels sous antibiotiques, selon le chercheur qui a pu le constater sur des souris et des biofilms (rassemblement de micro-organismes sur une même surface).
Pour être véritablement efficace, l'ajoène doit être combiné aux antibiotiques. Il permettrait alors d'éradiquer plus de 90 % de bactéries.
Une combinaison ajoène et antibiotique
L'ajoène pourrait donc susciter l'intérêt des chercheurs au moment où l'on s'alarme de la résistance accrue des bactéries aux antibiotiques. Compte tenu de la faible concentration d'ajoène par gousse d'ail, il ne sert à rien de se faire une cure d'ail en espérant doper son système immunitaire : "L'ajoène est présent en si faibles quantités dans l'ail qu'il faudrait en consommer 55 gousses par jour (...) Lire la suite sur Topsanté
mercredi 26 février 2014
Ralentissement de l'épidémie de grippe
La maladie a déjà touché près d'un million de Français...
L'épidémie de grippe, qui a déjà touché près d'un million de personnes, tend à ralentir et à se stabiliser, selon les réseaux de surveillance de la grippe.
Dans son bulletin hebdomadaire, l'Institut de veille sanitaire (InVS) observe mercredi une «stabilisation du nombre de consultations pour syndromes grippaux et de passages aux urgences pour grippe» ainsi qu'une «augmentation modérée du nombre d'hospitalisations et d'admissions en réanimation». Selon des données conjointes des Grog (Groupes régionaux d'observation de la Grippe) et du réseau Sentinelles, l'InVS estime que depuis le début de l'épidémie, 940.000 personnes ont consulté un médecin.
86% des cas graves présentaient un facteur de risque. Parmi les facteurs de risque autre que l'âge, les pathologies pulmonaires (asthme compris) étaient les plus fréquentes (37%), suivies de l'obésité avec ou sans autres pathologies associées (22%), des maladies cardiaques (18%) et du diabète (17%). Au moins 62% de ces cas graves admis en réanimation n'étaient pas vaccinés.
Les vacances scolaires pourraient favoriser la décrue épidémique, avancent de leur côté les Grog qui jugent pour leur part que l'Ile-de-France (en vacances la semaine dernière et jusqu'à lundi) est repassée en dessous du seuil épidémique.
http://www.20minutes.fr/societe/1309474-20140226-ralentissement-epidemie-grippe
L'épidémie de grippe, qui a déjà touché près d'un million de personnes, tend à ralentir et à se stabiliser, selon les réseaux de surveillance de la grippe.
Dans son bulletin hebdomadaire, l'Institut de veille sanitaire (InVS) observe mercredi une «stabilisation du nombre de consultations pour syndromes grippaux et de passages aux urgences pour grippe» ainsi qu'une «augmentation modérée du nombre d'hospitalisations et d'admissions en réanimation». Selon des données conjointes des Grog (Groupes régionaux d'observation de la Grippe) et du réseau Sentinelles, l'InVS estime que depuis le début de l'épidémie, 940.000 personnes ont consulté un médecin.
Quatre régions encore très touchées
Les régions Rhône-Alpes, PACA, Bourgogne et Champagne-Ardenne étaient la semaine dernière les plus touchées (avec des taux de consultations supérieurs à 600/100.000 habitants contre 438/100.000 en moyenne en métropole), selon ces données. Depuis le 1er novembre 2013, 338 cas de grippe ont été admis en réanimation dont 68 nouveaux cas signalés la semaine dernière. Parmi ces 338 malades, 27 décès au total ont été recensés, ajoute l'institut.86% des cas graves présentaient un facteur de risque. Parmi les facteurs de risque autre que l'âge, les pathologies pulmonaires (asthme compris) étaient les plus fréquentes (37%), suivies de l'obésité avec ou sans autres pathologies associées (22%), des maladies cardiaques (18%) et du diabète (17%). Au moins 62% de ces cas graves admis en réanimation n'étaient pas vaccinés.
L'Ile-de-France est repassée en dessous du seuil épidémique
D'une façon générale, sur le territoire les virus grippaux de type A sont très majoritaires (A/H3N2 et A/H1N1/2009). Selon le modèle de prévision basé sur les données de ventes de médicaments (partenariat IMS-Health), «l'épidémie est en phase de ralentissement voire de décroissance», relève pour sa part le réseau Sentinelles-Inserm qui incite le public à devenir volontaire pour participer à la surveillance de la grippe grâce à «grippenet.fr».Les vacances scolaires pourraient favoriser la décrue épidémique, avancent de leur côté les Grog qui jugent pour leur part que l'Ile-de-France (en vacances la semaine dernière et jusqu'à lundi) est repassée en dessous du seuil épidémique.
http://www.20minutes.fr/societe/1309474-20140226-ralentissement-epidemie-grippe
mardi 25 février 2014
Les réflexes à adopter pour se protéger des cancers
En France, 15 millions de personnes sont touchées par des maladies chroniques. D’où l’importance de la prévention. Voici quelques réflexes à adopter.
Quels sont les réflexes à adopter pour se protéger des cancers ? Comment prévenir le diabète ? A qui s’adresse le dépistage ?
Pour en savoir plus sur la prévention et les symptômes de ces maladies, voici cinq vidéos produites par Seprem.
Les Français et la prévention
Le baromètre Santé Axa Prévention en révèle les principaux enseignements, avec un focus sur la prévention du diabète et du cancer.
Pour voir les vidéos, cliquez sur ce lien .... http://www.ouest-france.fr/sante-les-reflexes-adopter-pour-se-proteger-des-cancers-1957779
Pour en savoir plus sur la prévention et les symptômes de ces maladies, voici cinq vidéos produites par Seprem.
Les Français et la prévention
Le baromètre Santé Axa Prévention en révèle les principaux enseignements, avec un focus sur la prévention du diabète et du cancer.
Pour voir les vidéos, cliquez sur ce lien .... http://www.ouest-france.fr/sante-les-reflexes-adopter-pour-se-proteger-des-cancers-1957779
lundi 24 février 2014
Le douloureux appel de Camille, une Lot-et-garonnaise, souffrant d'endométriose
La maladie de Camille Ferrier a été diagnostiquée en mai 2013. Enfin. Elle souffre d’endométriose, «comme une femme sur dix». Aujourd’hui, elle dit aux autres femmes : «Ne souffrez plus en silence !»
Camille a 27 ans. Elle peut enfin regarder l’avenir sinon avec optimisme, du moins avec moins d’appréhension et de peur. «Même si cette maladie, l’endométriose, reste pour l’instant une maladie incurable et très invalidante.» Mais voilà, «j’ai toujours eu des douleurs dans le ventre, et personne dans le corps médical pour me dire : voilà, il s’agit de telle maladie.» Pire, elle avait l’impression, Camille Ferrier, de ne «pas être prise au sérieux, on disait à mots plus ou moins couverts : c’est une comédienne, elle n’a pas grand-chose…» Sauf que cette maladie-là «m’a rendu longtemps la vie impossible. Elle aurait pu mettre mon couple en péril ou ma vie professionnelle.» De consultation en consultation, elle tombe, enfin, au mois de mai 2013, sur un gynécologue plus averti qui met un nom sur ses douleurs sans fin. «L’endométriose est une maladie génétique évolutive si elle n’est pas traitée.» Dire que sa vie a changé depuis 10 mois, «ce n’est pas le mot exact», confie-t-elle, les larmes au bord des yeux, «parce que maintenant les gens commencent enfin à me comprendre et à m’écouter. J’ai toujours les mêmes symptômes, je peux tomber dans les pommes n’importe quand, la dernière fois c’était à Noël, et toujours les douleurs…»
Les larmes, encore, quand elle confie son désir d’enfant, sans savoir si cela sera possible. «C’est une chose de ne pas vouloir d’enfant quand on sait que l’on peut en avoir et de ne pas pouvoir enfanter quand on le veut terriblement !» Mais vite, un autre sujet. Pourquoi s’exprimer aujourd’hui ? «Pour dire aux autres femmes -l’endométriose frappe une femme sur dix- qu’il ne faut pas rester dans l’ignorance de la maladie, il ne faut pas accepter les douleurs.» Camille Ferrier s’exprime pour les autres, «depuis que je connais la maladie, les symptômes, c’est presque mon rôle d’en parler autour de moi, d’informer les autres femmes.» Et accessoirement les médecins : «Beaucoup ne connaissent pas cette maladie.» Ce que voudrait Camille Ferrier, c’est, aussi, que la recherche médicale puisse avancer vers des remèdes, des solutions. «Mais le chemin sera long…».
Contact : ferrier.camille@yahoo.fr
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/24/1825627-douloureux-appel-camille-lot-garonnaise-souffrant-endometriose.html
Camille a 27 ans. Elle peut enfin regarder l’avenir sinon avec optimisme, du moins avec moins d’appréhension et de peur. «Même si cette maladie, l’endométriose, reste pour l’instant une maladie incurable et très invalidante.» Mais voilà, «j’ai toujours eu des douleurs dans le ventre, et personne dans le corps médical pour me dire : voilà, il s’agit de telle maladie.» Pire, elle avait l’impression, Camille Ferrier, de ne «pas être prise au sérieux, on disait à mots plus ou moins couverts : c’est une comédienne, elle n’a pas grand-chose…» Sauf que cette maladie-là «m’a rendu longtemps la vie impossible. Elle aurait pu mettre mon couple en péril ou ma vie professionnelle.» De consultation en consultation, elle tombe, enfin, au mois de mai 2013, sur un gynécologue plus averti qui met un nom sur ses douleurs sans fin. «L’endométriose est une maladie génétique évolutive si elle n’est pas traitée.» Dire que sa vie a changé depuis 10 mois, «ce n’est pas le mot exact», confie-t-elle, les larmes au bord des yeux, «parce que maintenant les gens commencent enfin à me comprendre et à m’écouter. J’ai toujours les mêmes symptômes, je peux tomber dans les pommes n’importe quand, la dernière fois c’était à Noël, et toujours les douleurs…»
Les larmes, encore, quand elle confie son désir d’enfant, sans savoir si cela sera possible. «C’est une chose de ne pas vouloir d’enfant quand on sait que l’on peut en avoir et de ne pas pouvoir enfanter quand on le veut terriblement !» Mais vite, un autre sujet. Pourquoi s’exprimer aujourd’hui ? «Pour dire aux autres femmes -l’endométriose frappe une femme sur dix- qu’il ne faut pas rester dans l’ignorance de la maladie, il ne faut pas accepter les douleurs.» Camille Ferrier s’exprime pour les autres, «depuis que je connais la maladie, les symptômes, c’est presque mon rôle d’en parler autour de moi, d’informer les autres femmes.» Et accessoirement les médecins : «Beaucoup ne connaissent pas cette maladie.» Ce que voudrait Camille Ferrier, c’est, aussi, que la recherche médicale puisse avancer vers des remèdes, des solutions. «Mais le chemin sera long…».
Contact : ferrier.camille@yahoo.fr
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/24/1825627-douloureux-appel-camille-lot-garonnaise-souffrant-endometriose.html
dimanche 23 février 2014
Un peu plus d'un Français sur dix a peur d'être malade sans vraie raison
Ce sont les hommes de moins de 35 ans qui sont les plus inquiets…
Un peu plus d'un Français sur dix a peur d'être atteint d'une maladie même en l'absence de tout signe ou symptôme, selon une étude Ifop/Capital Image rendue publique dimanche.
32% des personnes interrogées disent avoir peur d'être atteints d'une maladie ou d'être en train d'en développer une lorsque certains signes ou symptômes les inquiètent, mais 13% s'angoissent même en l'absence de tout symptôme. Certains sont dans une attitude préventive tandis que d'autres sont anxieux, voire hypocondriaques (forme extrême d'anxiété centrée sur la santé et la maladie).
Les hommes jeunes et les Parisiens davantage touchés
Les hommes de moins de 35 ans sont plus enclins à craindre d'avoir une maladie même en l'absence de tout signe (23%), tout comme les habitants de la région parisienne (19%). Ces 13%, préoccupés de façon démesurée de leur santé en l'absence de tout symptôme, déclarent avoir peur d'être atteints d'une maladie en entendant parler de cette maladie dans les médias (pour 48% d'entre eux) en lisant quelque chose à son propos sur un site internet d'information (43%) ou bien en entendant parler de cette maladie par un proche (41%).
Pour se rassurer, 74% d'entre eux font des recherches sur les sites d'information en ligne, 58% sur les blogs et forums et 47% consultent livres, revues et médias. 59% vont consulter leur médecin pour dissiper leurs inquiétudes et 44% vont même en consulter plusieurs tandis que 61% parlent de leurs craintes à leurs proches. Au contraire, 56% vont tenter de ne plus y penser.
Les plus inquiets fuient pourtant les examens médicaux
Ces deux attitudes semblent bien coexister dans cette population, la première consistant à sur-consulter et à rechercher des informations en masse et la seconde correspondant à une tentative d'évitement et de contournement de la peur de la maladie. Il est même probable que ces personnes puissent «passer d'une attitude à un autre en fonction des circonstances et de la situation» d'après Damien Philippot, directeur des études département opinion à l'Ifop.
Ces gens qui redoutent d'avoir une maladie en l'absence de tout symptôme sont aussi un tiers plus nombreux à fuir les examens que l'ensemble des personnes interrogées. Ainsi 19% craignent les tests de dépistage du cancer (contre 13% des Français), 14% évitent la mammographie (contre 5%). Autre exemple : 11% préfèrent fuir les examens d'imagerie scanners ou IRM (contre 3% en moyenne) et 46% les acceptent avec réticence (contre 29% en moyenne). 12% préfèrent également éviter les tests sanguins (contre 3% en moyenne).
Etude Ifop/Capital Image faite en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 1007 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).
http://www.20minutes.fr/societe/1306238-un-peu-plus-d-un-francais-sur-dix-a-peur-d-etre-malade-sans-vraie-raison
Un peu plus d'un Français sur dix a peur d'être atteint d'une maladie même en l'absence de tout signe ou symptôme, selon une étude Ifop/Capital Image rendue publique dimanche.
32% des personnes interrogées disent avoir peur d'être atteints d'une maladie ou d'être en train d'en développer une lorsque certains signes ou symptômes les inquiètent, mais 13% s'angoissent même en l'absence de tout symptôme. Certains sont dans une attitude préventive tandis que d'autres sont anxieux, voire hypocondriaques (forme extrême d'anxiété centrée sur la santé et la maladie).
Les hommes jeunes et les Parisiens davantage touchés
Les hommes de moins de 35 ans sont plus enclins à craindre d'avoir une maladie même en l'absence de tout signe (23%), tout comme les habitants de la région parisienne (19%). Ces 13%, préoccupés de façon démesurée de leur santé en l'absence de tout symptôme, déclarent avoir peur d'être atteints d'une maladie en entendant parler de cette maladie dans les médias (pour 48% d'entre eux) en lisant quelque chose à son propos sur un site internet d'information (43%) ou bien en entendant parler de cette maladie par un proche (41%).
Pour se rassurer, 74% d'entre eux font des recherches sur les sites d'information en ligne, 58% sur les blogs et forums et 47% consultent livres, revues et médias. 59% vont consulter leur médecin pour dissiper leurs inquiétudes et 44% vont même en consulter plusieurs tandis que 61% parlent de leurs craintes à leurs proches. Au contraire, 56% vont tenter de ne plus y penser.
Les plus inquiets fuient pourtant les examens médicaux
Ces deux attitudes semblent bien coexister dans cette population, la première consistant à sur-consulter et à rechercher des informations en masse et la seconde correspondant à une tentative d'évitement et de contournement de la peur de la maladie. Il est même probable que ces personnes puissent «passer d'une attitude à un autre en fonction des circonstances et de la situation» d'après Damien Philippot, directeur des études département opinion à l'Ifop.
Ces gens qui redoutent d'avoir une maladie en l'absence de tout symptôme sont aussi un tiers plus nombreux à fuir les examens que l'ensemble des personnes interrogées. Ainsi 19% craignent les tests de dépistage du cancer (contre 13% des Français), 14% évitent la mammographie (contre 5%). Autre exemple : 11% préfèrent fuir les examens d'imagerie scanners ou IRM (contre 3% en moyenne) et 46% les acceptent avec réticence (contre 29% en moyenne). 12% préfèrent également éviter les tests sanguins (contre 3% en moyenne).
Etude Ifop/Capital Image faite en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 1007 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).
http://www.20minutes.fr/societe/1306238-un-peu-plus-d-un-francais-sur-dix-a-peur-d-etre-malade-sans-vraie-raison
samedi 22 février 2014
Le pupillomètre analyse la douleur des malades
Pour mesurer la douleur des patients anesthésiés, les anesthésistes-réanimateurs pourront utiliser le pupillomètre, un nouvel appareil de mesure.
Innovation dans la recherche médicale. La société marseillaise IDMed a développé un appareil performant capable de mesurer la douleur des patients anesthésiés : l'AlgiScan ou le pupillomètre.
Grâce au pupillomètre, les anesthésistes-réanimateurs seront capables de mesurer la douleur de chacun de leurs patients et d'adapter leur prescription de médicaments antidouleur.
Mesurer le seuil de douleur, adapter la dose de médicaments
Par un procédé unique, l'AlgiScan quantifie en quelques secondes le réflexe de dilatation pupillaire obtenu grâce à son stimulateur nociceptif (récepteur de la douleur).« Le réflexe de dilatation pupillaire a déjà montré sa spécificité et sa pertinence dans la mesure de la sensibilité individuelle des patients à la douleur » explique Thierry Bagnol, ingénieur co-fondateur de la société Imed.
En fonction de l'information obtenue, les anesthésistes-réanimateurs pourront donc adapter les doses d'antalgiques, d'analgésiques et d'opiacés donnés aux patients pendant l'opération, en bloc opératoire, ou en service de réanimation.
Comme chaque patient est une personne unique face à la douleur, "une meilleure connaissance de la sensibilité individuelle à la douleur et au morphinique, ainsi qu'une évaluation des véritables stimuli nociceptifs permettent d'optimiser, au cas par cas et tout au long des interventions ou soins, les besoins réels en opioïdes des patients et d'éviter les sur et sous dosages » explique Thierry Bagnol.
Retrouvez cet article sur Topsanté
Innovation dans la recherche médicale. La société marseillaise IDMed a développé un appareil performant capable de mesurer la douleur des patients anesthésiés : l'AlgiScan ou le pupillomètre.
Grâce au pupillomètre, les anesthésistes-réanimateurs seront capables de mesurer la douleur de chacun de leurs patients et d'adapter leur prescription de médicaments antidouleur.
Mesurer le seuil de douleur, adapter la dose de médicaments
Par un procédé unique, l'AlgiScan quantifie en quelques secondes le réflexe de dilatation pupillaire obtenu grâce à son stimulateur nociceptif (récepteur de la douleur).« Le réflexe de dilatation pupillaire a déjà montré sa spécificité et sa pertinence dans la mesure de la sensibilité individuelle des patients à la douleur » explique Thierry Bagnol, ingénieur co-fondateur de la société Imed.
En fonction de l'information obtenue, les anesthésistes-réanimateurs pourront donc adapter les doses d'antalgiques, d'analgésiques et d'opiacés donnés aux patients pendant l'opération, en bloc opératoire, ou en service de réanimation.
Comme chaque patient est une personne unique face à la douleur, "une meilleure connaissance de la sensibilité individuelle à la douleur et au morphinique, ainsi qu'une évaluation des véritables stimuli nociceptifs permettent d'optimiser, au cas par cas et tout au long des interventions ou soins, les besoins réels en opioïdes des patients et d'éviter les sur et sous dosages » explique Thierry Bagnol.
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vendredi 21 février 2014
Un plan face aux problèmes de cœur
Les problèmes de cœur ne doivent pas être pris à la légère. La Fédération française de cardiologie (FFC) demande au gouvernement de lancer un « plan cœur » pour lutter contre les maladies cardiovasculaires, sur le modèle du plan Cancer. Elle lance une pétition (*) pour impliquer les malades et leurs familles dans cette interpellation des politiques.
Ces pathologies sont la deuxième cause de mortalité avec 147 000 décès par an, derrière le cancer (154 000). Elles sont également à l’origine de 10 % environ des séjours hospitaliers et constituent quelque 30 % des affections de longue durée prises en charge par l’Assurance-maladie. Surtout, elles représentent beaucoup de souffrances et d’inégalités. Et vont progresser à l’échelle de la planète, selon l’Organisation mondiale de la Santé, en raison de nos mauvaises habitudes de vie (tabac, obésité…).
Pourtant, « la plupart des maladies cardiovasculaires sont évitables », explique le Pr Jean-François Toussaint. Les médecins de la FFC demandent donc au gouvernement de mettre en place un vaste plan de prévention. « Notre objectif est d’endiguer l’épidémie à venir. Nous ne pourrons peut-être pas encore diminuer le nombre de morts, mais enrayer une nouvelle hausse », plaide Claude Le Feuvre.
Le plan devrait s’articuler autour de six grands axes.
L’urgence ensuite. Les médecins souhaitent qu’un maximum de personnes soient formées aux « gestes qui sauvent » et aux bons réflexes en cas d’infarctus, et ce à commencer dès l’école en CM1-CM2. « Par exemple, si vous soupçonnez un arrêt cardiaque, appelez le 15 plutôt que d’aller aux urgences où vous pouvez attendre des heures, avec des conséquences sur votre cœur », conseille le Pr Le Feuvre.
Enfin, le plan devrait cibler les femmes chez qui les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité. Il devrait aussi améliorer le suivi des patients, la réinsertion des malades, sans oublier un soutien à la recherche.
147 000 décès par an
La cardiologie a fait des progrès formidables ces dernières décennies. « Les morts liées aux maladies cardio-vasculaires ont été divisées par trois depuis 1980 », rappelle le Pr Claude Le Feuvre, président de la FFC. Mais ces succès ne doivent pas occulter une réalité : chaque jour, en France, 400 personnes meurent d’une maladie cardiovasculaire.Ces pathologies sont la deuxième cause de mortalité avec 147 000 décès par an, derrière le cancer (154 000). Elles sont également à l’origine de 10 % environ des séjours hospitaliers et constituent quelque 30 % des affections de longue durée prises en charge par l’Assurance-maladie. Surtout, elles représentent beaucoup de souffrances et d’inégalités. Et vont progresser à l’échelle de la planète, selon l’Organisation mondiale de la Santé, en raison de nos mauvaises habitudes de vie (tabac, obésité…).
Pourtant, « la plupart des maladies cardiovasculaires sont évitables », explique le Pr Jean-François Toussaint. Les médecins de la FFC demandent donc au gouvernement de mettre en place un vaste plan de prévention. « Notre objectif est d’endiguer l’épidémie à venir. Nous ne pourrons peut-être pas encore diminuer le nombre de morts, mais enrayer une nouvelle hausse », plaide Claude Le Feuvre.
Le plan devrait s’articuler autour de six grands axes.
L’importance de la prévention
La prévention tout d’abord. « Si vous ne fumez pas, que vous mangez équilibré et que vous faites trente minutes d’exercice par jour, vous faites reculer de 80 % les maladies cardiovasculaires », explique Claude Le Feuvre, qui plaide pour marteler ces messages de bonne hygiène de vie.L’urgence ensuite. Les médecins souhaitent qu’un maximum de personnes soient formées aux « gestes qui sauvent » et aux bons réflexes en cas d’infarctus, et ce à commencer dès l’école en CM1-CM2. « Par exemple, si vous soupçonnez un arrêt cardiaque, appelez le 15 plutôt que d’aller aux urgences où vous pouvez attendre des heures, avec des conséquences sur votre cœur », conseille le Pr Le Feuvre.
Enfin, le plan devrait cibler les femmes chez qui les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité. Il devrait aussi améliorer le suivi des patients, la réinsertion des malades, sans oublier un soutien à la recherche.
jeudi 20 février 2014
Hôpital Cochin: ouverture d'une enquête
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a demandé aujourd'hui aux hôpitaux de Paris de faire "la lumière dans les meilleurs délais" sur le décès inexpliqué d'une sexagénaire samedi dernier, au service des urgences de l'hôpital Cochin.
Cette patiente de 61 ans est décédée après avoir été conduite aux urgences par les pompiers pour une plaie au pied, à la suite d'une chute sans signe de gravité. La CGT et le médecin urgentiste Patrice Pelloux ont mis l'accent sur l'absence de moyens dans les services d'urgence, en particulier après la fermeture de celui de l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu. Une enquête interne a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès, déclarent les hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.
Ils précisent que la patiente, arrivée en milieu d'après-midi, a été prise en charge dans la demi-heure pour un premier examen qui n'a pas "montré de signe de gravité objectif". Elle a ensuite été "installée en zone de surveillance, à proximité des soignants".
"Il existe des incertitudes sur ce qui s'est déroulé dans les heures qui ont suivi, le décès de la patiente ayant été constaté à 23h00", lit-on dans le texte.
Selon l'AP-HP, "les effectifs médicaux et paramédicaux étaient au complet". Ce que conteste l'association Hôpital pour tous, qui s'oppose à la réorganisation de l'Hôtel-Dieu. Elle dit sur son site internet que "le service d'urgences de Cochin était complètement saturé, comme le sont quotidiennement toutes les urgences parisiennes depuis la fermeture de l'Hôtel-Dieu le 4 novembre 2013".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/20/97001-20140220FILWWW00180-hopital-cochin-ouverture-d-une-enquete.php
Cette patiente de 61 ans est décédée après avoir été conduite aux urgences par les pompiers pour une plaie au pied, à la suite d'une chute sans signe de gravité. La CGT et le médecin urgentiste Patrice Pelloux ont mis l'accent sur l'absence de moyens dans les services d'urgence, en particulier après la fermeture de celui de l'hôpital parisien de l'Hôtel-Dieu. Une enquête interne a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès, déclarent les hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.
Ils précisent que la patiente, arrivée en milieu d'après-midi, a été prise en charge dans la demi-heure pour un premier examen qui n'a pas "montré de signe de gravité objectif". Elle a ensuite été "installée en zone de surveillance, à proximité des soignants".
"Il existe des incertitudes sur ce qui s'est déroulé dans les heures qui ont suivi, le décès de la patiente ayant été constaté à 23h00", lit-on dans le texte.
Selon l'AP-HP, "les effectifs médicaux et paramédicaux étaient au complet". Ce que conteste l'association Hôpital pour tous, qui s'oppose à la réorganisation de l'Hôtel-Dieu. Elle dit sur son site internet que "le service d'urgences de Cochin était complètement saturé, comme le sont quotidiennement toutes les urgences parisiennes depuis la fermeture de l'Hôtel-Dieu le 4 novembre 2013".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/20/97001-20140220FILWWW00180-hopital-cochin-ouverture-d-une-enquete.php
mercredi 19 février 2014
iWatch : la montre qui détecte le crises cardiaques ?
La société Apple développerait un procédé capable de détecter les signes avant-coureur d'une crise cardiaque selon un quotidien américain.
Détecter avec une simple montre les signes précurseurs d'une crise cardiaque serait bientôt possible grâce à une nouvelle technologie développée par Apple.
L'Iwatch, montre connecté d'Apple tant attendue par le public pourrait être un nouvel allié à notre santé selon le « San Fransico Chronicles ».
Analyser le son du sang
Il affirme que cette montre sera équipée d'un système capable de d'écouter et d'analyser le son du sang quand il circule dans les artères et en particuliers dans une artère bouchée. Donc de prédire une future crise cardiaque.
En 2011 la firme américaine Apple avait embauché Tomlinson Holman, un spécialiste du son et père du THX pour améliorer la qualité sonore des Iphone.
Le quotidien affirme que ce maitre du son travaillerait aujourd'hui à mettre en place le procédé d'écoute du sang.
Une prise en charge plus rapide du patient
L'Iwatch pourrait donc devenir un vrai outil de prévention et surtout de prise en charge du patient.
Intelligente, elle serait capable de détecter les signes avant-coureurs de l'infarctus, connectée, elle permettrait de réduire le temps de prise en charge du patient.
Car chaque minute compte. La personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe et, dans certain cas, les secours peuvent intervenir 10 à 20 minutes après l'arrêt.
Or, (...) Lire la suite sur Topsanté
Détecter avec une simple montre les signes précurseurs d'une crise cardiaque serait bientôt possible grâce à une nouvelle technologie développée par Apple.
L'Iwatch, montre connecté d'Apple tant attendue par le public pourrait être un nouvel allié à notre santé selon le « San Fransico Chronicles ».
Analyser le son du sang
Il affirme que cette montre sera équipée d'un système capable de d'écouter et d'analyser le son du sang quand il circule dans les artères et en particuliers dans une artère bouchée. Donc de prédire une future crise cardiaque.
En 2011 la firme américaine Apple avait embauché Tomlinson Holman, un spécialiste du son et père du THX pour améliorer la qualité sonore des Iphone.
Le quotidien affirme que ce maitre du son travaillerait aujourd'hui à mettre en place le procédé d'écoute du sang.
Une prise en charge plus rapide du patient
L'Iwatch pourrait donc devenir un vrai outil de prévention et surtout de prise en charge du patient.
Intelligente, elle serait capable de détecter les signes avant-coureurs de l'infarctus, connectée, elle permettrait de réduire le temps de prise en charge du patient.
Car chaque minute compte. La personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe et, dans certain cas, les secours peuvent intervenir 10 à 20 minutes après l'arrêt.
Comme 90% des arrêts cardiaques ont lieu hors d'un hôpital et touchent des personnes dont le cœur est sain, l'Iwatch permettrait de limiter le temps de prise en charge du malade par les professionnels ou par les témoins de la crise s'ils sont proches d'un défibrillateur.
L'arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit près de 200 décès par jour. Le taux de survie n'est que de 3%, car en cas d'arrêt cardiaque, 40% des témoins présents lors d'un arrêt cardiaque et en présence d'un défibrillateurn'osent pas se servir de cet objet par peur et par manque de formation.Or, (...) Lire la suite sur Topsanté
Le calvaire de Vicky, 40 ans, atteinte d’une maladie rare
Atteinte d'une maladie rare dite "orpheline" diagnostiquée en 2005, Vicky vit depuis un véritable chemin de croix, et la Sécurité sociale vient de s'en mêler en lui voulant lui diminuer la prise en charge des traitements.
Le diagnostic lui est tombé dessus en 2005, alors qu’à peine âgée de 31 ans, Vicky était hospitalisée à Montpellier pour des problèmes intestinaux. "Madame, vous êtes atteinte d’une maladie rare dite “orpheline” : le syndrome de Pseudo-obstruction intestinale clinique (le POIC). Et vous allez devoir subir un traitement à vie…". Un véritable “coup de massue” asséné à cette jeune femme qui s’est soudain sentie projetée dans un futur assombri : invalidité, alitement, perfusions, vie intime réduite à néant, ou presque… "Une fois l’onde de choc encaissée puis atténuée, je me suis alors posé une question lancinante, taraudante “ Pourquoi moi ? ” à laquelle je savais pertinemment que je n’obtiendrai jamais de réponse…, témoigne Vicky Roland Leruyet. "Cependant demeure une interrogation. Ne mettant personne en cause, en 1998, je me suis fait opérer de la vésicule biliaire. À partir de là mes gros ennuis de santé ont commencé…", relève-t-elle encore.
Une pathologie lourde
Dès 2005, année de la révélation de sa maladie, il lui est prescrit des traitements à domicile perfusés par pompe portative. Suivie plus particulièrement par un spécialiste, le docteur S. - "je dois à ce médecin exceptionnel tout simplement ma survie, et la naissance de ma fille !" - Vicky, a aménagé sa chambre à coucher en annexe d’hôpital. Avec l’aide de son mari Fabrice, rencontré à l’association des POIC et également atteint par ce syndrome. Elle apprend par ailleurs que de nombreux organes vitaux dont le cœur et le foie, sont également atteints. "Souffrant de fibromyalgie - certains matins, j’ai même du mal à poser un pied par terre… - je dois suivre un traitement neuro-musculaire. J’ai de nombreuses carences, notamment en vitamines. C’est la raison pour laquelle, depuis 9 ans maintenant, je suis perfusée pendant une heure le matin et une heure le soir. Le tout à heures fixes évidemment".
La Sécu veut réduire ses moyens de traitement
Dotée pourtant d’un caractère fort et d’une sacrée dose d’optimisme malgré les épreuves endurées Vicky s’est retrouvée récemment totalement désemparée lorsque la Sécu lui a annoncé "que par souci d’économie, on allait lui réduire ses moyens de traitement". "Je ne comprends pas s’emporte-t-elle, la Sécu a décidé que les tubulures (ouvertures en forme de courts cylindres, NDLR) coûtaient à présent trop cher : 11 euros. Et me passe au pied à perfusion sans consultation pour un coût de 7,17 euros ! Sauf que le contexte des autres pathologies n’a pas été pris en compte et qu’aujourd’hui on me demande de faire un choix quasi cornélien, entre mes traitements. Alors j’ai écrit à nos élus, nos ministres et au chef de l’État…".
Un cri d'alarme
Non sécuritaire - risques de fuite, donc infections - et tributaire d’un matériel qui perd en partie sa stérilité, Vicky estime que c’est son maintien de vie et la qualité des soins administrés "qui sont bafoués". "Comprenez surtout que je me refuse - avec la perte d’autonomie et la dégradation qui vont forcément s’enchaîner -, à imposer cette vision supplémentaire à ma petite fille, même si elle est habituée depuis sa naissance à vivre aux côtés de ses deux parents malades ! Sans compter qu’hormis ma dignité, on attente indirectement à la durabilité de mes traitements raccourcis…". Vicky Roland-Leruyet lance donc un cri d’alarme "à destination de toutes les personnes qui se trouvent dans ma situation, sommées à présent de choisir, pour 3,83 euros d’économie, entre la peste et le choléra !".
http://www.midilibre.fr/2014/02/18/le-calvaire-de-vicky-40-ans-atteinte-d-une-maladie-rare,823730.php
Le diagnostic lui est tombé dessus en 2005, alors qu’à peine âgée de 31 ans, Vicky était hospitalisée à Montpellier pour des problèmes intestinaux. "Madame, vous êtes atteinte d’une maladie rare dite “orpheline” : le syndrome de Pseudo-obstruction intestinale clinique (le POIC). Et vous allez devoir subir un traitement à vie…". Un véritable “coup de massue” asséné à cette jeune femme qui s’est soudain sentie projetée dans un futur assombri : invalidité, alitement, perfusions, vie intime réduite à néant, ou presque… "Une fois l’onde de choc encaissée puis atténuée, je me suis alors posé une question lancinante, taraudante “ Pourquoi moi ? ” à laquelle je savais pertinemment que je n’obtiendrai jamais de réponse…, témoigne Vicky Roland Leruyet. "Cependant demeure une interrogation. Ne mettant personne en cause, en 1998, je me suis fait opérer de la vésicule biliaire. À partir de là mes gros ennuis de santé ont commencé…", relève-t-elle encore.
Une pathologie lourde
Dès 2005, année de la révélation de sa maladie, il lui est prescrit des traitements à domicile perfusés par pompe portative. Suivie plus particulièrement par un spécialiste, le docteur S. - "je dois à ce médecin exceptionnel tout simplement ma survie, et la naissance de ma fille !" - Vicky, a aménagé sa chambre à coucher en annexe d’hôpital. Avec l’aide de son mari Fabrice, rencontré à l’association des POIC et également atteint par ce syndrome. Elle apprend par ailleurs que de nombreux organes vitaux dont le cœur et le foie, sont également atteints. "Souffrant de fibromyalgie - certains matins, j’ai même du mal à poser un pied par terre… - je dois suivre un traitement neuro-musculaire. J’ai de nombreuses carences, notamment en vitamines. C’est la raison pour laquelle, depuis 9 ans maintenant, je suis perfusée pendant une heure le matin et une heure le soir. Le tout à heures fixes évidemment".
La Sécu veut réduire ses moyens de traitement
Dotée pourtant d’un caractère fort et d’une sacrée dose d’optimisme malgré les épreuves endurées Vicky s’est retrouvée récemment totalement désemparée lorsque la Sécu lui a annoncé "que par souci d’économie, on allait lui réduire ses moyens de traitement". "Je ne comprends pas s’emporte-t-elle, la Sécu a décidé que les tubulures (ouvertures en forme de courts cylindres, NDLR) coûtaient à présent trop cher : 11 euros. Et me passe au pied à perfusion sans consultation pour un coût de 7,17 euros ! Sauf que le contexte des autres pathologies n’a pas été pris en compte et qu’aujourd’hui on me demande de faire un choix quasi cornélien, entre mes traitements. Alors j’ai écrit à nos élus, nos ministres et au chef de l’État…".
Un cri d'alarme
Non sécuritaire - risques de fuite, donc infections - et tributaire d’un matériel qui perd en partie sa stérilité, Vicky estime que c’est son maintien de vie et la qualité des soins administrés "qui sont bafoués". "Comprenez surtout que je me refuse - avec la perte d’autonomie et la dégradation qui vont forcément s’enchaîner -, à imposer cette vision supplémentaire à ma petite fille, même si elle est habituée depuis sa naissance à vivre aux côtés de ses deux parents malades ! Sans compter qu’hormis ma dignité, on attente indirectement à la durabilité de mes traitements raccourcis…". Vicky Roland-Leruyet lance donc un cri d’alarme "à destination de toutes les personnes qui se trouvent dans ma situation, sommées à présent de choisir, pour 3,83 euros d’économie, entre la peste et le choléra !".
http://www.midilibre.fr/2014/02/18/le-calvaire-de-vicky-40-ans-atteinte-d-une-maladie-rare,823730.php
mardi 18 février 2014
Les nanoparticules, un espoir contre le cancer
Associées à la radiothérapie, elles permettent de mieux cibler les rayons, de les amplifier. Une avancée réalisée par une société française.
Pour traiter aujourd’hui un cancer, il y a l’intervention chirurgicale, la chimiothérapie ou la thérapie hormonale, et puis les rayons. Il y aura très bientôt une nouvelle « arme » à la disposition des praticiens : les nanoparticules. Le rôle de ces particules ultrafines s’annonce majeur dans la radiothérapie. Grâce à elles, l’efficacité des rayons sera démultipliée. Les tissus sains, en revanche, recevront une dose standard de rayons X, sans être endommagés.
À l’origine de cette avancée scientifique importante : la société Nanobiotix, basée à Paris, pionnière en France de la nanomédecine dédiée à la cancérologie. La petite équipe s'est d'abord attaquée à un cancer rare : les sarcomes des tissus mous, se développant dans la graisse, les muscles, les tissus articulaires, les vaisseaux… Les résultats sont si encourageants qu'un premier produit, le NBTXR3, devrait être mis sur le marché européen dès 2016. Nanobiotix travaille aussi sur les cancers de la tête et du cou, et du foie.
http://www.ouest-france.fr/medecine-les-nanoparticules-un-espoir-contre-le-cancer-1939877
À l’origine de cette avancée scientifique importante : la société Nanobiotix, basée à Paris, pionnière en France de la nanomédecine dédiée à la cancérologie. La petite équipe s'est d'abord attaquée à un cancer rare : les sarcomes des tissus mous, se développant dans la graisse, les muscles, les tissus articulaires, les vaisseaux… Les résultats sont si encourageants qu'un premier produit, le NBTXR3, devrait être mis sur le marché européen dès 2016. Nanobiotix travaille aussi sur les cancers de la tête et du cou, et du foie.
http://www.ouest-france.fr/medecine-les-nanoparticules-un-espoir-contre-le-cancer-1939877
lundi 17 février 2014
Vous vous sentez coupable ? Lavez-vous les mains
Ce simple geste peut vous aider à nous défaire de notre culpabilité, selon une étonnante étude.
La culpabilité, on devrait tous s'en laver les mains. C'est ce que recommandent des chercheurs de l'université de Louvain en Belgique et de l'université d'Etat de l'Ohio aux Etats-Unis. La méthode est bizarre mais présente plusieurs avantages : primo, on n'a plus besoin d'allumer un cierge ou de s'autoflageller mentalement dès qu'on se sent coupable de quelque chose. Secundo, pas besoin de chercher à tout prix un lavabo pour se savonner dès que l'on a une pensée coupable qui nous torture. Il suffit de trouver une personne serviable qui acceptera de se laver les mains à notre place.
Ces vertus du lavage de mains sont empiriquement démontrées dans la revue spécialisée Frontiers in Human Neuroscience. 65 habitués d'une bibliothèque municipale grenobloise ont dû avouer sur papier une mauvaise action dont ils se sentaient coupables et qu'ils ont fait subir à quelqu'un de leur entourage. Ils ont été répartis en trois groupes : le premier a dû se laver les mains avec une lingette, le deuxième a regardé une vidéo d'une personne qui se lavait les mains et le troisième a regardé une vidéo présentant des mains sur un clavier d'ordinateur.
Les participants ont été ensuite invités, s'ils le souhaitaient, à renvoyer un questionnaire par courrier trois semaines plus tard. Les chercheurs ont constaté que les personnes qui s'étaient lavées les mains ou avaient vu quelqu'un le faire se sentaient moins coupables car elles avaient moins renvoyé de questionnaire que les autres.
Se laver les mains, dangereux pour la sociabilité ?
Quel rapport avec l'envoi du questionnaire, dira-t-on ? Cette démarche "altruiste" aurait permis aux personnes qui culpabilisent de compenser leur mauvaise action par une bonne. "Quand les gens se sentent coupables de quelque chose qu'ils ont fait, ils réalisent souvent des actions "pro-sociales" pour se débarrasser de leur culpabilité", explique (...) Lire la suite sur Topsanté
La culpabilité, on devrait tous s'en laver les mains. C'est ce que recommandent des chercheurs de l'université de Louvain en Belgique et de l'université d'Etat de l'Ohio aux Etats-Unis. La méthode est bizarre mais présente plusieurs avantages : primo, on n'a plus besoin d'allumer un cierge ou de s'autoflageller mentalement dès qu'on se sent coupable de quelque chose. Secundo, pas besoin de chercher à tout prix un lavabo pour se savonner dès que l'on a une pensée coupable qui nous torture. Il suffit de trouver une personne serviable qui acceptera de se laver les mains à notre place.
Ces vertus du lavage de mains sont empiriquement démontrées dans la revue spécialisée Frontiers in Human Neuroscience. 65 habitués d'une bibliothèque municipale grenobloise ont dû avouer sur papier une mauvaise action dont ils se sentaient coupables et qu'ils ont fait subir à quelqu'un de leur entourage. Ils ont été répartis en trois groupes : le premier a dû se laver les mains avec une lingette, le deuxième a regardé une vidéo d'une personne qui se lavait les mains et le troisième a regardé une vidéo présentant des mains sur un clavier d'ordinateur.
Les participants ont été ensuite invités, s'ils le souhaitaient, à renvoyer un questionnaire par courrier trois semaines plus tard. Les chercheurs ont constaté que les personnes qui s'étaient lavées les mains ou avaient vu quelqu'un le faire se sentaient moins coupables car elles avaient moins renvoyé de questionnaire que les autres.
Se laver les mains, dangereux pour la sociabilité ?
Quel rapport avec l'envoi du questionnaire, dira-t-on ? Cette démarche "altruiste" aurait permis aux personnes qui culpabilisent de compenser leur mauvaise action par une bonne. "Quand les gens se sentent coupables de quelque chose qu'ils ont fait, ils réalisent souvent des actions "pro-sociales" pour se débarrasser de leur culpabilité", explique (...) Lire la suite sur Topsanté
dimanche 16 février 2014
J-J Charbonnier: «Il existe une vie après la mort»
Le docteur anesthésiste Jean-Jacques Charbonnier en est convaincu. Malgré toutes les idées reçues et les avis de la grande majorité de la profession médicale, il existe une vie après la mort. Ses études se basent sur des recoupements de témoignage de ce que l’on appelle les expériences de mort imminente, ensemble de visions et sensations ressentis par une personne en mort clinique.
Avez-vous vécu personnellement cet état de mort imminente que vous décrivez ?
Je n’ai jamais vécu cet état personnellement. Ma première perception de ce passage de la vie à une autre étape je l’ai connu alors que j’étais en stage au SAMU. Lors d’une intervention, je me suis retrouvé seul auprès d’un homme âgé d’une vingtaine d’années encastré dans une voiture et ayant perdu beaucoup de sang. Alors que j’allais lui faire une perfusion, l’homme est décédé et c’est à ce moment que j’ai senti une présence, joyeuse et vivante, qui quittait le corps du défunt. En tant que scientifique j’ai tout d’abord pensé que mon état de choc me faisait imaginer cette présence, mais ça s’est réellement produit : j’ai senti que son esprit quittait son corps.
Comment êtes-vous spécialisé sur ces questions de mort imminente ?
C’est suite à cette expérience que j’ai choisi de devenir anesthésiste-réanimateur afin de pouvoir être en contact avec les gens qui partent et pouvoir étudier ce phénomène.
Comment avez-vous été reçu par la communauté médicale lorsque vous avez présenté votre théorie ?
Très mal ! Mes confrères se sont moqués de moi, ils me qualifiaient de gourou, si bien que ma première publication a dû être un roman afin de ne pas être radié du conseil de l’ordre des médecins pour la publication de données non scientifiques. Aujourd’hui, les mentalités ont un peu évolué, ma profession me donne une certaine crédibilité et toutes les conférences que je donne permettent d’éclairer plus de gens sur ce phénomène, encore mal connu, qu’est l’expérience de mort imminente. Le public de ces conférences est très réceptif à mon récit et cela me permet de recueillir un nombre de témoignages toujours plus grand.
Cela fait plus de 25 ans que vous vous êtes lancé dans ces recherches. Selon vous, que se passe-t-il lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner ?
Contrairement aux médecins matérialistes qui pensent que lorsque le cerveau s’arrête, la conscience s’arrête, je pense qu’il existe deux types de consciences, une qui s’éteint lorsque nous mourrons, et une autre qui se libère à ce moment et qui fait que la vie continue après la mort. Cette conscience est omnisciente et heureuse. Ce qui ressort de ces longues années de recherche sont surtout un énorme manque de connaissance au sujet du fonctionnement du cerveau humain et de la conscience. Les médecins qui critiquent mon travail n’ont pas la moindre idée du véritable fonctionnement de la conscience et c’est ce qui m’irrite le plus. Aujourd’hui, je continue mes collectes de témoignages et espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice de la connaissance sur la vie après la mort, aussi modeste soit-elle.
Le collectif Femmes Internationales Murs Brisés Toulouse organise, avec l’association Kheops, une conférence de Jean-Jacques Charbonnier sur le thème «3 clés pour vaincre les pires épreuves de la vie». Le 26 février à l’Espace Garonne, à partir de 20 h 30. Entrée 12 € au profit d’actions humanitaires FIMB.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/16/1819648-il-existe-une-vie-apres-la-mort.html
Avez-vous vécu personnellement cet état de mort imminente que vous décrivez ?
Je n’ai jamais vécu cet état personnellement. Ma première perception de ce passage de la vie à une autre étape je l’ai connu alors que j’étais en stage au SAMU. Lors d’une intervention, je me suis retrouvé seul auprès d’un homme âgé d’une vingtaine d’années encastré dans une voiture et ayant perdu beaucoup de sang. Alors que j’allais lui faire une perfusion, l’homme est décédé et c’est à ce moment que j’ai senti une présence, joyeuse et vivante, qui quittait le corps du défunt. En tant que scientifique j’ai tout d’abord pensé que mon état de choc me faisait imaginer cette présence, mais ça s’est réellement produit : j’ai senti que son esprit quittait son corps.
Comment êtes-vous spécialisé sur ces questions de mort imminente ?
C’est suite à cette expérience que j’ai choisi de devenir anesthésiste-réanimateur afin de pouvoir être en contact avec les gens qui partent et pouvoir étudier ce phénomène.
Comment avez-vous été reçu par la communauté médicale lorsque vous avez présenté votre théorie ?
Très mal ! Mes confrères se sont moqués de moi, ils me qualifiaient de gourou, si bien que ma première publication a dû être un roman afin de ne pas être radié du conseil de l’ordre des médecins pour la publication de données non scientifiques. Aujourd’hui, les mentalités ont un peu évolué, ma profession me donne une certaine crédibilité et toutes les conférences que je donne permettent d’éclairer plus de gens sur ce phénomène, encore mal connu, qu’est l’expérience de mort imminente. Le public de ces conférences est très réceptif à mon récit et cela me permet de recueillir un nombre de témoignages toujours plus grand.
Cela fait plus de 25 ans que vous vous êtes lancé dans ces recherches. Selon vous, que se passe-t-il lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner ?
Contrairement aux médecins matérialistes qui pensent que lorsque le cerveau s’arrête, la conscience s’arrête, je pense qu’il existe deux types de consciences, une qui s’éteint lorsque nous mourrons, et une autre qui se libère à ce moment et qui fait que la vie continue après la mort. Cette conscience est omnisciente et heureuse. Ce qui ressort de ces longues années de recherche sont surtout un énorme manque de connaissance au sujet du fonctionnement du cerveau humain et de la conscience. Les médecins qui critiquent mon travail n’ont pas la moindre idée du véritable fonctionnement de la conscience et c’est ce qui m’irrite le plus. Aujourd’hui, je continue mes collectes de témoignages et espère pouvoir apporter ma pierre à l’édifice de la connaissance sur la vie après la mort, aussi modeste soit-elle.
Le collectif Femmes Internationales Murs Brisés Toulouse organise, avec l’association Kheops, une conférence de Jean-Jacques Charbonnier sur le thème «3 clés pour vaincre les pires épreuves de la vie». Le 26 février à l’Espace Garonne, à partir de 20 h 30. Entrée 12 € au profit d’actions humanitaires FIMB.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/16/1819648-il-existe-une-vie-apres-la-mort.html
vendredi 14 février 2014
jeudi 13 février 2014
Cancer du sein : une nouvelle polémique sur le dépistage organisé
Les Canadiens relancent la polémique sur l'intérêt d'une mammographie annuelle dans le dépistage du cancer du sein. Ce dépistage provoquerait trop de sur-diagnostics.
La pratique de mammographies annuelles ne permettrait pas de réduire la mortalité par cancer du sein, selon une étude canadienne qui relance la polémique sur l'intérêt d'un dépistage organisé. Pour cette étude, près de 90 000 femmes âgées de 40 à 59 ans ont été suivies pendant 25 ans. Les résultats ont montré que les femmes qui avaient subi des mammographies annuelles pendant cinq ans n'avaient pas moins de risque de mourir d'un cancer du sein que celles qui avaient pratiqué uniquement un examen par palpation. « Au bout de 25 ans, 500 décès par cancer du sein étaient survenus chez les 44.925 femmes suivies par mammographies contre 505 décès chez les 44 910 femmes du groupe témoin » expliquent les auteurs.
Les tumeurs du sein détectées étaient en revanche plus nombreuses dans le 1er groupe, soit 3.250 au total contre 3.133 dans le second à la fin de l'étude.
Le déséquilibre était déjà net au bout de cinq ans, avec 666 cancers détectés chez les femmes sous mammographies contre 524 dans le groupe témoin, soit un "excédent" de 142 tumeurs. Cet excédent représente un sur-diagnostic , c'est-à-dire la détection et l'opération de très petites tumeurs qui n'auraient pas eu d'impact du vivant de la personne concernée.
Mammographies décriées aussi en Suisse
Ce sont ces sur-diagnostics entraînant des traitements inutiles et lourds que les experts du Swiss medical board ont également pointé du doigt il y a quelques jours en publiant un rapport selon lequel les programmes de dépistage systématiques du cancer du sein seraient inutiles.
Retrouvez cet article sur Topsanté
La pratique de mammographies annuelles ne permettrait pas de réduire la mortalité par cancer du sein, selon une étude canadienne qui relance la polémique sur l'intérêt d'un dépistage organisé. Pour cette étude, près de 90 000 femmes âgées de 40 à 59 ans ont été suivies pendant 25 ans. Les résultats ont montré que les femmes qui avaient subi des mammographies annuelles pendant cinq ans n'avaient pas moins de risque de mourir d'un cancer du sein que celles qui avaient pratiqué uniquement un examen par palpation. « Au bout de 25 ans, 500 décès par cancer du sein étaient survenus chez les 44.925 femmes suivies par mammographies contre 505 décès chez les 44 910 femmes du groupe témoin » expliquent les auteurs.
Les tumeurs du sein détectées étaient en revanche plus nombreuses dans le 1er groupe, soit 3.250 au total contre 3.133 dans le second à la fin de l'étude.
Le déséquilibre était déjà net au bout de cinq ans, avec 666 cancers détectés chez les femmes sous mammographies contre 524 dans le groupe témoin, soit un "excédent" de 142 tumeurs. Cet excédent représente un sur-diagnostic , c'est-à-dire la détection et l'opération de très petites tumeurs qui n'auraient pas eu d'impact du vivant de la personne concernée.
Mammographies décriées aussi en Suisse
Ce sont ces sur-diagnostics entraînant des traitements inutiles et lourds que les experts du Swiss medical board ont également pointé du doigt il y a quelques jours en publiant un rapport selon lequel les programmes de dépistage systématiques du cancer du sein seraient inutiles.
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mercredi 12 février 2014
Grippe : l'épidémie est confirmée
Selon les médecins du Réseau Sentinelles, l'épidémie de grippe vient de démarrer en France métropolitaine. La semaine dernière en effet, « l'incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée à 243 cas pour 100 000 habitants (156 000 nouveaux cas), au-dessus du seuil épidémique (167 cas pour 100 000 habitants) ».
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (467 pour 100 000 habitants), Languedoc-Roussillon (450) et Rhône-Alpes (369). Au total, selon le Réseau Sentinelles, 14 régions présentent une activité épidémique. Parmi les cas rapportés la semaine dernière, l'âge médian était de 29 ans. « Les tableaux cliniques ne présentaient pas de signe particulier de gravité, aucune hospitalisation pour syndrome grippal n'ayant été rapportée ». Selon le modèle de prévision basé sur les données des années précédentes, « le niveau d'activité des syndromes grippaux devrait continuer d'augmenter cette semaine ».Quels gestes pour limiter la transmission ?
Rappelons que des gestes simples peuvent contribuer à limiter la transmission de la maladie de personne à personne :
Limitez vos contacts avec d'autres personnes et en particulier celles qui sont à risque ou fragiles ;
Couvrez-vous la bouche et le nez à chaque fois que vous toussez et éternuez ;
Mouchez-vous dans des mouchoirs en papier à usage unique puis lavez-vous aussitôt les mains.
D'une manière générale, ne négligez pas l'hygiène des mains avec un lavage à l'eau et au savon. Répété plusieurs fois en cours de journée, ce geste permet vraiment de réduire les risques de contamination.
Concernant les gastro-entérites, la semaine dernière, l'incidence a été estimée à 198 cas pour 100 000 habitants, en-dessous du seuil épidémique fixé à 260 cas pour 100 000 habitants. Six régions se trouvent toutefois dans une situation épidémique : Franche-Comté, Basse-Normandie, (...) Lire la suite sur destinationsante.com
mardi 11 février 2014
Les morsures de chats sont plus graves qu'on ne le pense
Les morsures de chat vues aux urgences conduisent une fois sur trois à une hospitalisation, et au bloc opératoire dans deux cas sur trois, rapporte une étude réalisée dans un hôpital américain.
Les morsures de chat, qui comptent pour 10 à 15 % de l'ensemble des accidents, sont en effet considérées comme des plaies sales. Car la salive des chats est bourrée de germes qui ne sont pas précisément les amis de l'homme. Le plus fréquent, commun d'ailleurs aux chats et aux chiens, est Pasteurella multocida, qui se trouve dans la flore buccale normale de 70 à 90 % des chats. C'est d'ailleurs le germe qui a été retrouvé sur 19 des 50 mises en cultures bactériologiques effectuées dans l'étude américaine. «Les chats ont des petites dents pointues qui peuvent s'enfoncer profondément dans les tissus mous et inoculer des bactéries dans des espaces fermés, comme les gaines des tendons, les articulations, les os». Un peu comme si une aiguille souillée s'était plantée profondément dans la chair. D'où la nécessité d'un lavage immédiat et soigneux de la plaie à l'eau et au savon.
D'ailleurs, les complications se (...) Lire la suite sur Figaro.fr
Et si l'on sous-estimait les morsures de chat? C'est la question qui vient à l'esprit lorsque l'on découvre l'étude que vient de publier le Dr Brian Carlsen dans le Journal of Hand Surgery. Avec ses collègues de la Mayo Clinic de Rochester (États-Unis), il a repris les dossiers des 193 patients traités entre 2009 et 2011. La moitié était arrivée par les urgences, le reste via la consultation de médecine générale. À la grande surprise des chirurgiens américains, près d'une fois sur trois il a fallu hospitaliser la victime (en moyenne trois jours), et cela s'est même terminé au bloc opératoire pour les deux tiers d'entre eux, afin de pouvoir nettoyer correctement la blessure. En France, on estime entre 250.000 et 500.000 le nombre de morsures, tous animaux confondus, survenant chaque année. Elles conduisent à près de 70.000 recours aux soins.
Complications fréquentesLes morsures de chat, qui comptent pour 10 à 15 % de l'ensemble des accidents, sont en effet considérées comme des plaies sales. Car la salive des chats est bourrée de germes qui ne sont pas précisément les amis de l'homme. Le plus fréquent, commun d'ailleurs aux chats et aux chiens, est Pasteurella multocida, qui se trouve dans la flore buccale normale de 70 à 90 % des chats. C'est d'ailleurs le germe qui a été retrouvé sur 19 des 50 mises en cultures bactériologiques effectuées dans l'étude américaine. «Les chats ont des petites dents pointues qui peuvent s'enfoncer profondément dans les tissus mous et inoculer des bactéries dans des espaces fermés, comme les gaines des tendons, les articulations, les os». Un peu comme si une aiguille souillée s'était plantée profondément dans la chair. D'où la nécessité d'un lavage immédiat et soigneux de la plaie à l'eau et au savon.
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lundi 10 février 2014
AVC : les femmes plus touchées que les hommes
Les femmes ont plus de risques que les hommes de faire un accident vasculaire cérébral (AVC), révèle l’Association américaine du cœur. Elles doivent donc mieux surveiller leur tension artérielle pour prévenir une attaque cérébrale.
Le Guide des premières recommandations sur la prévention des AVC chez les femmes, publié par la revue américaine spécialisée Stroke, souligne que les femmes sont plus exposées à un risque d’AVC. Les femmes sont par nature plus sujettes aux migraines, au diabète et à l’arythmie cardiaque, faisant d’elles des sujets à hauts risques.
Les chercheurs américains expliquent que les bouleversements hormonaux survenant au cours de la grossesse ainsi que la prise d’une contraception sont des éléments qui majorent ces risques d’AVC. « Si vous êtes une femme, vous partagez un grand nombre de facteurs de risque d’AVC avec les hommes, mais il y a également l’influence des hormones, de la grossesse, de l’accouchement et d’autres facteurs liés au sexe » commente le Pr Cheryl Bushnell, auteur du guide.
En effet, certaines maladies vasculaires et métaboliques qui se déclenchent pendant la grossesse augmentent le risque d’AVC plus tard dans la vie. C’est le cas notamment de la pré-éclampsie, qui se manifeste par un dangereux pic de la pression sanguine au troisième trimestre de la grossesse et touche 6 % des femmes enceintes. L’hypertension gravidique et le diabète gestationnel, autres complications de la grossesse, renforcent les risques. Pour ces femmes, une surveillance à vie de la tension artérielle est recommandée. D’autant plus si elles cumulent des facteurs de risque, comme l’obésité, le tabagisme, la sédentarité et le cholestérol.
L'AVC est, en France, une des principales causes de mortalité, mais aussi la première cause d'handicap acquis chez l'adulte et la deuxième cause de démence. 130 000 personnes sont touchées chaque année, et 62 000 personnes en décèdent.
Mais si l'AVC est souvent fatal, il est aussi prévisible. Pour prévenir les AVC, il est bon de surveiller régulièrement sa tension artérielle, premier facteur de risque. Toute personne, même jeune, peut être concernée par des problèmes d'hypertension.
Si 50% des AVC surviennent chez les personnes de plus de 75 ans, 15% apparaissent chez les moins de 50 ans et 25% chez les moins de 65 ans.
- engourdissement, faiblesse ou paralysie d'apparition brutale d'une moitié du corps, d'un bras, d'une jambe ou du visage
- difficultés à parler
- troubles de la vision
- troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue.
Le numéro d'urgence à composer lors de l'apparition de signes indicateurs d'un AVC est le 15.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/10/1814881-avc-les-femmes-plus-touches-que-les-hommes.html
Le Guide des premières recommandations sur la prévention des AVC chez les femmes, publié par la revue américaine spécialisée Stroke, souligne que les femmes sont plus exposées à un risque d’AVC. Les femmes sont par nature plus sujettes aux migraines, au diabète et à l’arythmie cardiaque, faisant d’elles des sujets à hauts risques.
Les chercheurs américains expliquent que les bouleversements hormonaux survenant au cours de la grossesse ainsi que la prise d’une contraception sont des éléments qui majorent ces risques d’AVC. « Si vous êtes une femme, vous partagez un grand nombre de facteurs de risque d’AVC avec les hommes, mais il y a également l’influence des hormones, de la grossesse, de l’accouchement et d’autres facteurs liés au sexe » commente le Pr Cheryl Bushnell, auteur du guide.
En effet, certaines maladies vasculaires et métaboliques qui se déclenchent pendant la grossesse augmentent le risque d’AVC plus tard dans la vie. C’est le cas notamment de la pré-éclampsie, qui se manifeste par un dangereux pic de la pression sanguine au troisième trimestre de la grossesse et touche 6 % des femmes enceintes. L’hypertension gravidique et le diabète gestationnel, autres complications de la grossesse, renforcent les risques. Pour ces femmes, une surveillance à vie de la tension artérielle est recommandée. D’autant plus si elles cumulent des facteurs de risque, comme l’obésité, le tabagisme, la sédentarité et le cholestérol.
Qu'est-ce qu'un AVC ?
L'AVC ou attaque cérébrale survient quand la circulation sanguine est interrompue dans le cerveau, soit à cause d'un caillot (on parle alors d'un accident ischémique transitoire), soit à cause de l'éclatement d'un vaisseau (AVC hémorragique). Cette interruption de la circulation sanguine prive les neurones de nutriments et d'oxygène, ce qui endommage ou tue certaines cellules nerveuses. Les séquelles peuvent être irréversibles.L'AVC est, en France, une des principales causes de mortalité, mais aussi la première cause d'handicap acquis chez l'adulte et la deuxième cause de démence. 130 000 personnes sont touchées chaque année, et 62 000 personnes en décèdent.
Mais si l'AVC est souvent fatal, il est aussi prévisible. Pour prévenir les AVC, il est bon de surveiller régulièrement sa tension artérielle, premier facteur de risque. Toute personne, même jeune, peut être concernée par des problèmes d'hypertension.
Si 50% des AVC surviennent chez les personnes de plus de 75 ans, 15% apparaissent chez les moins de 50 ans et 25% chez les moins de 65 ans.
Les symptômes d'alerte
Plus vite sera repéré l'accident vasculaire et plus les traitements pour le soigner seront efficaces. Chaque minute compte avant que les lésions soient irréversibles. Plusieurs signes peuvent être indicateurs d'un AVC :- engourdissement, faiblesse ou paralysie d'apparition brutale d'une moitié du corps, d'un bras, d'une jambe ou du visage
- difficultés à parler
- troubles de la vision
- troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche
- mal de tête sévère et soudain n’ayant aucune cause connue.
Le numéro d'urgence à composer lors de l'apparition de signes indicateurs d'un AVC est le 15.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/10/1814881-avc-les-femmes-plus-touches-que-les-hommes.html
dimanche 9 février 2014
Biodyssée : l'aventure de la recherche sur le cancer
Connaître le cancer, c’est mieux le combattre». C’est à partir de cette idée simple que s’est bâti le projet inédit en France de Toulouse Biodyssée. Ce musée scientifique devrait voir le jour fin 2016 sur le périmètre de l’Oncopôle, à l’initiative de la communauté urbaine du Grand Toulouse. Un bâtiment de 2000 m2, dont l’espace a déjà été réservé qui sera niché dans le futur Pôle de services commun du site. Si le projet architectural n’a pas encore été lancé, le choix du «programmiste» ou scénographe chargé de concevoir le musée sera fait lundi parmi les trois finalistes en lice. Avec une feuille de route précise : imaginer un lieu destiné au grand public, jeunes, malades, accompagnants, pour mieux comprendre les mécanismes de la maladie, son développement, mais aussi l’évolution de la recherche médicale, ses moyens actuels et ses réussites futures. Bref, un pendant de la Cité de l’Espace consacré à une autre odyssée moderne : la lutte contre le cancer. Le projet devrait se décliner en deux volets. Le premier, axé sur la vulgarisation scientifique avec scénographie et expériences interactives proposées aux visiteurs, mettra en perspective toute la chaîne qui aboutit à la fabrication d’un médicament. Un amphithéâtre de 100 places sera disponible pour des conférences et des séminaires. Un jardin médicinal sera aussi créé en partenariat avec les laboratoires Fabre et l’université Paul Sabatier en profitant de l’expérience du jardin botanique du Muséum d’histoire naturelle. Y seront présentées notamment, les plantes dont sont extraites les molécules antitumorales utilisées en chimiothérapie. Le second espace, sera plus spécifiquement dédié aux patients en cours de traitement. À la fois lieu de vie, d’accompagnement et d’échange sur la maladie pour la dédramatiser et surtout la démystifier. L’objectif ? Rompre l’isolement des malades, favoriser la compréhension du message médical et mieux appréhender le recours aux médecines parallèles.
Toulouse Biodyssée proposera aussi une approche des nouveaux métiers en cancérologie en partenariat avec la fondation Oncorésonnance dont le but est de mettre en place des formations ouvertes à tous les professionnels. Le musée profitera évidemment de l’investissement des équipes de chercheurs présents sur le site de l’Oncopôle. L’Inserm, le CNRS et le pôle universitaire de Toulouse (PRES) ont d’ores et déjà donné leur accord pour un partenariat privilégié dans l’animation scientifique. L’aventure ne fait que commencer.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/09/1813857-biodyssee-l-aventure-de-la-recherche-sur-le-cancer.html
Toulouse Biodyssée proposera aussi une approche des nouveaux métiers en cancérologie en partenariat avec la fondation Oncorésonnance dont le but est de mettre en place des formations ouvertes à tous les professionnels. Le musée profitera évidemment de l’investissement des équipes de chercheurs présents sur le site de l’Oncopôle. L’Inserm, le CNRS et le pôle universitaire de Toulouse (PRES) ont d’ores et déjà donné leur accord pour un partenariat privilégié dans l’animation scientifique. L’aventure ne fait que commencer.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/09/1813857-biodyssee-l-aventure-de-la-recherche-sur-le-cancer.html
vendredi 7 février 2014
Autisme : un traitement pendant la grossesse pour prévenir le risque
Une équipe de l'Inserm vient de franchir un nouveau cap dans la compréhension de l'autisme. Ils montrent que l'ocytocine, l'hormone de l'accouchement, agit sur le taux de chlore des neurones, qui lui-même agit sur le syndrome autistique. Une avancée vers un traitement précoce qui permettrait de prévenir la maladie.
Les neurones du futur bébé ont des taux élevés de chlore pendant toute la croissance de l'embryon. Puis ce taux baisse naturellement pour permettre au principal médiateur chimique du cerveau d'exercer son rôle pleinement à l'adolescence et à l'âge adulte. Mais, dans de nombreuses pathologies cérébrales (épilepsies infantiles, trauma crâniens...) des études ont montré que les niveaux de chlore sont anormalement élevés. A partir de ces différentes observations, des chercheurs de l'Inserm ont effectué un essai clinique en 2012 en émettant l'hypothèse qu'ils trouveraient un taux de chlore élevé dans les neurones de patients autistes et en montrant que l'administration à ces enfants autistes d'un diurétique (qui réduit les taux de chlore dans les neurones) aurait des effets bénéfiques. Les résultats de l'essai allaient dans le sens de cette hypothèse mais la démonstration de taux de chlore élevés dans les neurones autistes manquait pour établir le mécanisme proposé et justifier le traitement.
Ils ont donc poussé leurs recherches sur des rates ayant le syndrome de l'X fragile (une des formes d'autisme) et ont enregistré pour la première fois l'activité des neurones embryonnaires et des neurones immédiatement après la naissance afin d'observer les modifications des taux de chlore. "Les enregistrements révèlent que les taux de chlore des neurones jeunes et adultes des animaux ayant servi de modèle sont anormalement élevés. Fait particulièrement impressionnant, la chute du taux de chlore, qui a lieu normalement pendant la naissance n'a pas eu lieu dans ces modèles animaux" expliquent les chercheurs.
Les chercheurs ont alors administré un traitement diurétique aux rates peu avant l'accouchement et montré que la chute de chlore était rétablie dans les neurones des bébés plusieurs semaines après un traitement unique. D'après l'équipe de recherche, ce traitement anténatal restaure des activités (...) Lire la suite sur Topsanté
Les neurones du futur bébé ont des taux élevés de chlore pendant toute la croissance de l'embryon. Puis ce taux baisse naturellement pour permettre au principal médiateur chimique du cerveau d'exercer son rôle pleinement à l'adolescence et à l'âge adulte. Mais, dans de nombreuses pathologies cérébrales (épilepsies infantiles, trauma crâniens...) des études ont montré que les niveaux de chlore sont anormalement élevés. A partir de ces différentes observations, des chercheurs de l'Inserm ont effectué un essai clinique en 2012 en émettant l'hypothèse qu'ils trouveraient un taux de chlore élevé dans les neurones de patients autistes et en montrant que l'administration à ces enfants autistes d'un diurétique (qui réduit les taux de chlore dans les neurones) aurait des effets bénéfiques. Les résultats de l'essai allaient dans le sens de cette hypothèse mais la démonstration de taux de chlore élevés dans les neurones autistes manquait pour établir le mécanisme proposé et justifier le traitement.
Ils ont donc poussé leurs recherches sur des rates ayant le syndrome de l'X fragile (une des formes d'autisme) et ont enregistré pour la première fois l'activité des neurones embryonnaires et des neurones immédiatement après la naissance afin d'observer les modifications des taux de chlore. "Les enregistrements révèlent que les taux de chlore des neurones jeunes et adultes des animaux ayant servi de modèle sont anormalement élevés. Fait particulièrement impressionnant, la chute du taux de chlore, qui a lieu normalement pendant la naissance n'a pas eu lieu dans ces modèles animaux" expliquent les chercheurs.
Les chercheurs ont alors administré un traitement diurétique aux rates peu avant l'accouchement et montré que la chute de chlore était rétablie dans les neurones des bébés plusieurs semaines après un traitement unique. D'après l'équipe de recherche, ce traitement anténatal restaure des activités (...) Lire la suite sur Topsanté
jeudi 6 février 2014
mercredi 5 février 2014
Grippe : cette fois c'est bien une épidémie
Cette fois, la grippe est bel et bien installée sur le territoire. Selon le réseau des Groupes régionaux de surveillance de la grippe, le virus a dépassé le seuil épidémique dans 10 régions.
Selon le réseau des GROG (groupes régionaux de surveillance de la grippe), la grippe est maintenant épidémique au niveau national et plus particulièrement dans 10 régions : Auvergne, Bourgogne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Picardie, Poitou-Charentes, PACA et Rhône-Alpes. Le nombre de cas est estimé à 187 pour 100 000 habitants, soit légèrement au-dessus du seuil considéré comme "épidémique" de 171 cas pour 100 000 habitants. Pour l'instant, seules les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire semblent légèrement épargnées par le virus.
Le franchissement de ce seuil épidémique n'est pas synonyme de gravité ; il indique simplement aux médecins que les cas de grippe sont maintenant suffisamment nombreux pour avoir un impact sur leur activité. Et il indique également qu'il faut être particulièrement vigilant si l'on ne veut pas attraper le virus. Petit rappel des gestes de précaution si vous vivez dans une région où l'épidémie sévit :
- Lavez-vous les mains plusieurs fois par jour et surtout à chaque fois que vous avez pris les transports en commun ou que vous êtes allés dans un lieu public.
- Faites barrage au virus en renforçant vos défenses immunitaires. Des ampoules de zinc, or et sélénium renforceront votre bouclier naturel contre la grippe.
- Renoncez à vous lancer dans un régime car ce n'est pas le moment d'avoir des baisses d'énergie et buvez suffisamment car une bonne hydratation permet de limiter la progression des virus.
Grippe : il est encore temps de se faire vacciner
Pour faire face à ce début d'épidémie tardif, l'assurance-maladie a décidé de prolonger d'un mois la durée de validité des bons de prise en charge à 100% du vaccin antigrippal. Ces bons sont désormais valables jusqu'au 28 février prochain. Elle souligne que la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre la grippe et qu'elle est particulièrement recommandée chez les personnes présentant un (...) Lire la suite sur Topsanté
Selon le réseau des GROG (groupes régionaux de surveillance de la grippe), la grippe est maintenant épidémique au niveau national et plus particulièrement dans 10 régions : Auvergne, Bourgogne, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Picardie, Poitou-Charentes, PACA et Rhône-Alpes. Le nombre de cas est estimé à 187 pour 100 000 habitants, soit légèrement au-dessus du seuil considéré comme "épidémique" de 171 cas pour 100 000 habitants. Pour l'instant, seules les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire semblent légèrement épargnées par le virus.
Le franchissement de ce seuil épidémique n'est pas synonyme de gravité ; il indique simplement aux médecins que les cas de grippe sont maintenant suffisamment nombreux pour avoir un impact sur leur activité. Et il indique également qu'il faut être particulièrement vigilant si l'on ne veut pas attraper le virus. Petit rappel des gestes de précaution si vous vivez dans une région où l'épidémie sévit :
- Lavez-vous les mains plusieurs fois par jour et surtout à chaque fois que vous avez pris les transports en commun ou que vous êtes allés dans un lieu public.
- Faites barrage au virus en renforçant vos défenses immunitaires. Des ampoules de zinc, or et sélénium renforceront votre bouclier naturel contre la grippe.
- Renoncez à vous lancer dans un régime car ce n'est pas le moment d'avoir des baisses d'énergie et buvez suffisamment car une bonne hydratation permet de limiter la progression des virus.
Grippe : il est encore temps de se faire vacciner
Pour faire face à ce début d'épidémie tardif, l'assurance-maladie a décidé de prolonger d'un mois la durée de validité des bons de prise en charge à 100% du vaccin antigrippal. Ces bons sont désormais valables jusqu'au 28 février prochain. Elle souligne que la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre la grippe et qu'elle est particulièrement recommandée chez les personnes présentant un (...) Lire la suite sur Topsanté
mardi 4 février 2014
Les cabines de bronzage tueraient plus que le tabac
Les cabines de bronzage que l’on trouve en grande majorité dans les centres d’esthétique séduiraient une personne sur trois dans le monde, et une sur deux en Europe. Mais ces lampes à UV très en vogue feraient plus de victimes que le tabagisme. Selon une étude publiée dans la revue Jama Dermatology, elles seraient à l’origine de 1.450.000 cancers de la peau par an. Des chiffres alarmants.
Les auteurs de cette vaste enquête lancent un véritable cri d’alarme : les effets des rayons UV artificiels sur la peau sont très dangereux. Les chercheurs demandent donc aux Autorités publiques de prendre des mesures de prévention rapidement : interdiction de la publicité, mesures fiscales, mesures de restriction auprès des adolescents (dont 19% ont déjà été exposés au bronzage artificiel).
L’étude souligne que le nombre de cas de cancer de la peau pouvant être attribués au bronzage artificiel est plus élevé que le nombre de cas de cancer du poumon dû au tabagisme dans les mêmes zones géographiques passées au crible.
Les scientifiques qui ont mené cette enquête se sont appuyés sur les résultats de 88 études internationales différentes publiées entre 1992 et 2013 dans 16 pays occidentaux et qui portent sur 491 492 participants. Les chercheurs ont obtenu des résultats très inquiétants : 10 000 nouveaux cas de mélanomes et 450 000 autres types de cancers de la peau (carcinomes, sarcomes, maladie de Paget, Maladie de Bowen...) seraient provoqués chaque année par des expositions aux UV artificiels.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/04/1810288-les-cabines-de-bronzage-tueraient-plus-que-le-tabac.html
Les auteurs de cette vaste enquête lancent un véritable cri d’alarme : les effets des rayons UV artificiels sur la peau sont très dangereux. Les chercheurs demandent donc aux Autorités publiques de prendre des mesures de prévention rapidement : interdiction de la publicité, mesures fiscales, mesures de restriction auprès des adolescents (dont 19% ont déjà été exposés au bronzage artificiel).
L’étude souligne que le nombre de cas de cancer de la peau pouvant être attribués au bronzage artificiel est plus élevé que le nombre de cas de cancer du poumon dû au tabagisme dans les mêmes zones géographiques passées au crible.
Les scientifiques qui ont mené cette enquête se sont appuyés sur les résultats de 88 études internationales différentes publiées entre 1992 et 2013 dans 16 pays occidentaux et qui portent sur 491 492 participants. Les chercheurs ont obtenu des résultats très inquiétants : 10 000 nouveaux cas de mélanomes et 450 000 autres types de cancers de la peau (carcinomes, sarcomes, maladie de Paget, Maladie de Bowen...) seraient provoqués chaque année par des expositions aux UV artificiels.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/04/1810288-les-cabines-de-bronzage-tueraient-plus-que-le-tabac.html
lundi 3 février 2014
Jugés plus dangereux qu'utiles, 68 médicaments qu'il vaut mieux éviter
La revue indépendante «Prescrire» qui déplore «une année de plus sans progrès important apporté par de nouveaux médicaments a remis à jour sa liste de produits «plus dangereux qu’utiles».
La revue médicale indépendante Prescrire a publié une liste de 68 médicaments à éviter en raison des risques qu’elles font courir aux patients qui les prennent.
«L’année 2013 est une année de plus sans progrès important apporté par de nouveaux médicaments», a indiqué le directeur de sa rédaction, Bruno Toussaint, précisant que la revue avait renoncé à décerner sa traditionnelle «Pilule d’or» en 2013, pour la sixième année consécutive.
La revue, qui se finance exclusivement par ses abonnements et refuse toute publicité par souci d’indépendance, n’a pas non plus placé de médicaments à son «Tableau d’honneur» 2013 (catégorie qui met en valeur un «progrès net pour certains patients»).
Mais elle a décidé de citer dans son «Palmarès» (qui salue une «amélioration modeste») le Nimerix (GSK), un vaccin contre la méningite à méningocoques de type A, C, W135 et Y destiné aux enfants de 1 à 2 ans devant voyager en zone d’épidémie.
Ce vaccin, a estimé M. Toussaint, «a contribué à améliorer la prévention chez certains nourrissons».
La revue Prescrire indique par ailleurs avoir remis à jour sa liste des médicaments «plus dangereux qu’utiles» qui devraient être écartés «dans l’intérêt des patients».
Parmi ces médicaments, certains présentent des risques «disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent» comme par exemple le strontium ranélate (Protelos), utilisé dans le traitement de l’ostéoporose à risque élevé de fractures, mais qui peut entraîner des troubles neurologiques et cardiovasculaires graves pouvant aller jusqu’au décès. L’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’ailleurs de recommander la suspension du marché du Protelos des laboratoires Servier.
La revue cite également la quinine (Hexaquine, Okimus, Quinine vitamine C Grand), utilisée pour traiter les crampes mais qui expose également à des effets indésirables graves voire mortels comme des réactions anaphylactiques (réactions allergiques graves) ou des troubles hématologiques alors que leur efficacité est jugée faible.
La revue déconseille aussi la prescription du dompéridone (Motilium) pour les reflux gastro-oesophagiens, soulignant que d’autres médicaments nettement moins dangereux existent.
De même, l’Izilox (moxifloxacine), un antibiotique de la famille des quinolones, n’est «pas plus efficace que d’autres» mais expose à des syndromes de Lyell (une atteinte brutale et grave de la peau, potentiellement mortelle) et à des hépatites graves.
Prescrire s’en prend par ailleurs aux médicaments de la maladie d’Alzheimer disponibles qui ont «une efficacité minime et transitoire» mais qui peuvent exposer à des effets indésirables graves lorsqu’ils sont prescrits en association avec d’autres médicaments.
La revue médicale indépendante Prescrire a publié une liste de 68 médicaments à éviter en raison des risques qu’elles font courir aux patients qui les prennent.
«L’année 2013 est une année de plus sans progrès important apporté par de nouveaux médicaments», a indiqué le directeur de sa rédaction, Bruno Toussaint, précisant que la revue avait renoncé à décerner sa traditionnelle «Pilule d’or» en 2013, pour la sixième année consécutive.
La revue, qui se finance exclusivement par ses abonnements et refuse toute publicité par souci d’indépendance, n’a pas non plus placé de médicaments à son «Tableau d’honneur» 2013 (catégorie qui met en valeur un «progrès net pour certains patients»).
Mais elle a décidé de citer dans son «Palmarès» (qui salue une «amélioration modeste») le Nimerix (GSK), un vaccin contre la méningite à méningocoques de type A, C, W135 et Y destiné aux enfants de 1 à 2 ans devant voyager en zone d’épidémie.
Ce vaccin, a estimé M. Toussaint, «a contribué à améliorer la prévention chez certains nourrissons».
La revue Prescrire indique par ailleurs avoir remis à jour sa liste des médicaments «plus dangereux qu’utiles» qui devraient être écartés «dans l’intérêt des patients».
Servier épinglé pour son Protelos
Se fondant sur des études réalisées entre 2010 et 2013, la revue liste 68 médicaments «dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés».Parmi ces médicaments, certains présentent des risques «disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent» comme par exemple le strontium ranélate (Protelos), utilisé dans le traitement de l’ostéoporose à risque élevé de fractures, mais qui peut entraîner des troubles neurologiques et cardiovasculaires graves pouvant aller jusqu’au décès. L’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’ailleurs de recommander la suspension du marché du Protelos des laboratoires Servier.
La revue cite également la quinine (Hexaquine, Okimus, Quinine vitamine C Grand), utilisée pour traiter les crampes mais qui expose également à des effets indésirables graves voire mortels comme des réactions anaphylactiques (réactions allergiques graves) ou des troubles hématologiques alors que leur efficacité est jugée faible.
La revue déconseille aussi la prescription du dompéridone (Motilium) pour les reflux gastro-oesophagiens, soulignant que d’autres médicaments nettement moins dangereux existent.
De même, l’Izilox (moxifloxacine), un antibiotique de la famille des quinolones, n’est «pas plus efficace que d’autres» mais expose à des syndromes de Lyell (une atteinte brutale et grave de la peau, potentiellement mortelle) et à des hépatites graves.
Prescrire s’en prend par ailleurs aux médicaments de la maladie d’Alzheimer disponibles qui ont «une efficacité minime et transitoire» mais qui peuvent exposer à des effets indésirables graves lorsqu’ils sont prescrits en association avec d’autres médicaments.
Mardi, un 3e plan cancer
Le troisième Plan cancer, qui sera dévoilé mardi par François Hollande, devrait mettre l’accent sur la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à une maladie qui reste la première cause de décès en France. En décembre 2012, François Hollande soulignait déjà que «le risque de mourir» d’un cancer «entre 30 et 65 ans (était) deux fois plus élevé chez les ouvriers que chez les professions libérales». Le chef de l’Etat avait à cette date donné le coup d’envoi aux travaux préparatoires du 3e Plan, demandant au professeur Jean-Paul Vernant d’élaborer un ensemble de «recommandations» pour lutter contre une maladie qui fait près de 150.000 morts par an. Huit mois plus tard, ce spécialiste d’hématologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) livrait un épais et complet rapport, appelant à des «mesures correctrices» contre des inégalités sociales et territoriales encore «très marquées», réaffirmant la nécessité de l’absence de reste à charge, c’est à dire de tous frais non remboursés entraînés par la maladie. Il avait aussi poussé un coup de gueule contre les tarifs de plus en plus exorbitants appliqués par l’industrie pharmaceutique sur les nouvelles thérapies ciblées contre les cancers.dimanche 2 février 2014
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