dimanche 13 octobre 2013

Arrêt cardiaque : les bons gestes pour sauver des vies

200 personnes meurent chaque jour d’arrêt cardiaque en France où le taux de survie est de 3%.  Une  personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe.  Heureusement, il y a de plus en plus de défibrillateurs à disposition dans les endroits publics et les entreprises.  Découvrez les bons gestes pour sauver des vies avec un défibrillateur.  Arrêt cardiaque : on défribrille
70% des arrêts sont dus à un infarctus du myocarde qui entraine un trouble du rythme que l’on appelle la fibrillation ventriculaire (un rythme cardiaque anarchique, désorganisé qui fait que le cœur bat de manière inefficace). Le défibrillateur permet d’agir sur la fibrillation et peut restaurer une activité cardiaque normale.
40% des témoins présents lors d’un arrêt cardiaque et en présence d’un défibrillateur n’ose pas se servir de cet objet par peur et par manque de formation.
Etre formé double les chances de survie de la victime. Mais si vous êtes en possession ou à proximité d’un défibrillateur n’hésitez pas à agir.

Même si vous faites un faux diagnostic, vous ne mettez pas la personne danger. En effet, le défibrillateur va analyser le rythme cardiaque de la victime et si le sujet n’est pas en arrêt cardiaque, il n’enverra aucun choc. Grâce à sa facilité d'emploi et son innocuité le défibrillateur n'est plus un acte médical mais bien un acte citoyen, le premier témoin devient alors l'acteur indispensable de la chaine de survie.
L’action cumulée du massage cardiaque et de la défibrillation augmente les chances de survie de la personne en arrêt cardiaque. Si vous intervenez, dans les minutes qui suivent l’arrêt cardiaque le sujet a 70% de chance de revenir à elle.
Arrêt cardiaque : on analyse la situation
Avant d’effectuer les gestes de survie, il est nécessaire de déterminer si la personne qui vient de tomber brutalement devant vous est en arrêt cardiaque.
Si le sujet est inconscient (il ne répond pas à vos questions, il ne réagit pas à des demandes simples comme « serrez la main ») et qu’il ne respire plus (son abdomen ne bouge plus, vous ne sentez pas son souffle), il est en arrêt cardiaque.
Une fois la situation comprise, appelez le SAMU (15), localisez-vous, et ne raccrochez jamais sans l’autorisation de votre interlocuteur.
Arrêt cardiaque : on pratique le massage cardiaque
90% des arrêts cardiaques ont lieu hors d’un (...) Lire la suite sur Topsanté

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