vendredi 7 septembre 2012

Pourquoi les bébés pleurent

Moins de 5 % de leurs cris ont pour origine une vraie pathologie. La principale fonction des pleurs pourrait être de créer des liens d'attachement entre la mère et l'enfant.
Ils inquiètent, irritent, épuisent et enferment nombre de parents dans un terrible sentiment d'impuissance. Les pleurs du nourrisson constituent un des premiers motifs de consultation dans les premiers mois de vie d'un enfant, mais aussi la principale cause d'appels à la ligne de soutien Allo Parents Bébé.
De tout temps, les familles se sont interrogées sur la meilleure façon de répondre à ces cris, que les médecins ont encore le plus grand mal à expliquer. «La plupart des pleurs excessifs n'ont aucune cause médicale identifiée, remarque le Dr Gisèle Gremmo-Feger, au CHU de Brest. Faute d'explication, les pédiatres les attribuent souvent à une colique ou à un reflux gastro-œsophagien . En réalité, moins de 5 % des pleurs ont pour origine une vraie pathologie.»
Immature et dépendant Selon les études pédiatriques, de 10 à 30 % des nourrissons pleureraient de manière excessive - ou jugée telle par leurs parents. Ces cris, plus ou moins consolables, surviennent en général dès la deuxième semaine de vie, culminent entre 6 et 8 semaines (lors de ce pic, un quart des bébés pleurent plus de 200 minutes par jour) puis s'atténuent et disparaissent vers l'âge de 5 mois, sans entraîner de conséquence sur le développement ultérieur.
«Ces cris correspondent à une phase normale du développement», assure Philippe Grandsenne, pédiatre (1). «Quand il vient au monde, le bébé humain est très immature et dépendant, complète Stéphane Clerget, pédopsychiatre (2). Comme d'autres mammifères, il supporte très mal d'être seul. Or, il n'a que ce moyen pour exprimer son mal-être.»
La méthode Ferber critiquée Comment réagir face à ces signes de détresse? Éternellement désemparés par ce phénomène qui reste en grande partie mystérieux, les parents ont tout essayé: bercements, allées et venues dans la (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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