mercredi 5 septembre 2012

Cinq suspects dans nos maisons

Le Triclosan, une substance chimique présente dans de nombreux produits ménagers, a récemment été désignée comme dangereuse par une étude américaine. Focus sur ces molécules qui nous entourent et qui sont montrées du doigt. Triclosan: Du dentifrice au déodorant, en passant par les laves-mains, le Triclosan est LE produit chimique antibactérien. Une étude, publiée la semaine dernière par l'Académie des Sciences Américaines (PNAS), démontre un impact très négatif sur les organismes vivants. Il aurait des effets sur la tonicité musculaire, ainsi que sur le muscle cardiaque. Par le passé le Triclosan avait déjà été classée comme perturbateur endocrinien. Cette fois, les résultats de l'étude ont d'ores et déjà incité plusieurs grands industriels à retirer cette substance de leurs articles.
Formaldéhyde : Alerte au formaldéhyde à Radio France. Cette substance entre dans la composition des colles à bois utilisées pour les meubles ou les contreplaqués. Ou encore les studios de radio. En mars dernier, le syndicat Unsa s'est alarmé du fait qu'à l'intérieur des locaux de la Maison de la Radio, à Paris, les taux relevés étaient par endroits plus de quatre fois supérieurs à la normale. Les conséquences peuvent être graves : classé comme cancérogène certain par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), une agence de l'Onu, il est susceptible de provoquer des troubles neurologiques, des nausées, des irritations et des allergies. L'Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l'Alimentation et du travail (Anses) estime que ce produit doit être classé comme " cancérogène plus sévère à l'échelle européenne ". Il est possible d'éviter le formaldéhyde en privilégiant, par exemple, le bois massif aux dérivés du bois. A Radio France, 28 cellules de montage sont encore fermées et subissent de nouveaux travaux de mise aux normes.
Trichloroethylène: Le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) s'est très récemment alarmé de la concentration de trichloroethylène (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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