Une étude internationale publiée mardi indique qu'une nouvelle molécule connue sous le nom de Zytiga et composée d'acétate d'abiratérone aurait la propriété d'améliorer la qualité de vie de patients atteints de cancer avancé de la prostate.
Avec 71.000 nouveaux cas, le cancer de la prostate reste le plus fréquent chez l'homme en France. Or, si le taux de survie a augmenté ces dernières années, la maladie continue de faire quelque 9.000 victimes chaque année. D'où l'importance des résultats obtenus lors d'une étude international publiée mardi dans la revue The Lancet. En effet, celle-ci s'est intéressée aux effets d'un nouveau traitement à base d'acétate d'abiratérone sur des patients atteints de cancers avancés de la prostate. Une nouvelle molécule commercialisée sous le nom de Zytiga par le laboratoire américain Johnson & Johnson. Plus précisément, les travaux ont été menés sur 1.195 patients dans 13 pays, avec un âge moyen de 69 ans. Ceux-ci ont été divisés en deux groupes dont l'un a reçu du Zytiga tandis que l'autre s'est vu administrer un placebo. Au final, les résultats ont alors montré que la survie moyenne des 797 patients traités par Zytiga a été de 15,8 mois après chimiothérapie par docetaxel, tandis que 398 patients ayant reçu un placebo ont survécu 11,2 mois. "Ce gain peut paraître modeste mais est en fait significatif", souligne à l'AFP l'un des auteurs de l'étude, Karim Fizazi, de l'Institut Gustave Roussy (IGR), grand centre de lutte contre le cancer situé près de Paris.
En effet, l'étude "confirme que l'acétate d'abiratérone prolonge de manière significative la survie globale des patients atteints d'un cancer métastatique de la prostate résistant à l'hormonothérapie et en progression après un traitement par docetaxel" (chimiothérapie de dernière génération)", explique t-il avec ses collègues. Un facteur d'important (...) Lire la suite sur maxisciences.com
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