Selon les premiers résultats d'une enquête Fecond Inserm-Ined publiés mercredi, la pilule reste la principale méthode de contraception utilisée par les Françaises. Toutefois, son usage aurait légèrement diminué depuis les années 2000 en particulier chez les 20-24 ans. Une baisse qui s'expliquerait en partie par un coût trop élevé.
Depuis la légalisation de la contraception en 1967, l'usage de la pilule n'a cessé d'augmenter en France. Pourtant, il semblerait aujourd'hui qu'elle soit en perte de vitesse. En effet, les premiers résultats de l'enquête Fecond menée par l'Inserm et l'Ined révèlent que la pilule est toujours le principal moyen de contraception mais aussi qu'elle connait depuis les années 2000, une diminution de son usage. Si les statistiques indiquent qu'une femme de 15-49 ans sur deux l'utilisaient en 2010, ils précisent également que la proportion d'utilisatrices a légèrement diminué de 4,6 %. "Cette baisse est dans l'ensemble compensée par l'adoption des nouvelles méthodes hormonales, sauf chez les 20-24 ans et notamment les moins diplômées d'entre elles", soulignent les responsables scientifiques Nathalie Bajos (Inserm) et Caroline Moreau (Ined, institut national d'études démographiques) citées par l'AFP. Les nouvelles méthodes évoquées font référence à l'implant, l'anneau vaginal ou encore le patch contraceptif, diffusés au cours de la dernière décennie et qui étaient utilisés par 4% des femmes en 2010. Dans le détail, l'implant est le plus utilisé (2,6% des femmes de 15-49 ans), devant l'anneau vaginal (1,0%) et le patch contraceptif (0,4%).
Néanmoins, comme l'ont souligné les deux responsables, le recours à la pilule a diminué de façon différente selon l'âge des femmes. Ainsi, chez les jeunes de 18-19 ans, la baisse (- 4,4 %) s'accompagne d'un recours plus fréquent au préservatif et aux nouvelles méthodes hormonales. De (...) Lire la suite sur maxisciences.com
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