dimanche 3 juin 2012

Un composé du vin rouge pour protéger les neurones

Des chercheurs testent l'effet du resvératrol dans la maladie d'Alzheimer.
Le resvératrol est présent naturellement dans les raisins rouges. Cette molécule appartenant à la famille des polyphénols donne au vin (à condition de le consommer avec modération) ses propriétés bénéfiques pour la santé. Depuis quelques années, cette molécule fait l'objet de nombreuses publications scientifiques et a démontré ses propriétés antioxydantes mais aussi son action contre le diabète , l' obésité , le cancer
Le resvératrol aurait aussi un effet protecteur contre la maladie d'Alzheimer. C'est en tout cas ce que souhaitent confirmer les chercheurs de la Georgetown University en lançant une étude clinique de phase II avec des patients atteints de démence légère à modérée. Cette étude va durer un an: la moitié des participants prendra des comprimés de resvératrol pur, l'autre moitié avalera un placebo. Le but de l'étude est, en priorité, de vérifier la sécurité et la tolérance du resvératrol administré deux fois par jour à des doses importantes.
Action antivieillissement «La plupart des études montrant les avantages du resvératrol sur la santé ont été menées avec des modèles animaux, comme les souris, et à des doses qui dépassent de loin l'apport du resvératrol contenu dans un verre de vin», explique le docteur Scott Turner, principal investigateur de l'étude. Les participants feront des tests tels que ponctions lombaires, IRM, prélèvements sanguins afin d'évaluer la progression de l' Alzheimer .
«Dès 1997, une étude publiée en France a associé une consommation modérée et régulière de vin à un risque plus faible de maladie d'Alzheimer. Mais sans en comprendre les raisons. Plusieurs hypothèses avaient alors été avancées dont celle du resvératrol. Cette étude américaine est intéressante car elle va peut-être permettre de vérifier cette hypothèse», constate le Pr Jacques Touchon, neurologue au CHU de Montpellier.
Plusieurs mécanismes peuvent expliquer l'éventuel (...) Lire la suite sur Figaro.fr

Aucun commentaire: