vendredi 22 juin 2012

Le bruit peut nuire gravement à la santé

Deux Français sur trois souffrent du bruit, selon l'Académie de médecine. Une gêne dont l'impact sanitaire est sous-estimé, déplore l'institution. Le bruit nuit à la santé. Dans un rapport publié lundi, l'Académie de médecine détaille les répercussions sanitaires d'une exposition aux nuisances sonores de voisinage. «L'enjeu est très important, mais il est curieusement encore sous-estimé, souligne le Pr François Legent, auteur du rapport. Quand on interroge les Français, deux sur trois se plaignent du bruit à leur domicile, au point que 15 % pensent à déménager, surtout à Paris. Mais ils ne le citent pas parmi leurs préoccupations sanitaires.»
Les nuisances sonores, qu'elles soient domestiques, liées aux activités ou à des travaux, sont à l'origine de nombreux troubles. En réponse à une stimulation acoustique, l'organisme réagit comme il le ferait contre toute agression physique ou psychique. Si elle est continue ou répétée, cette stimulation entraîne une multiplication des réponses de l'organisme qui peut aboutir à un état de fatigue, voire d'épuisement, et à un affaiblissement des mécanismes de défense.
Fréquence cardiaque Le bruit a aussi des effets sur le sommeil et ce, dès un niveau de 45 décibels. Il peut entraîner une augmentation du temps d'endormissement, des éveils nocturnes et des insomnies qui ont des répercussions à long terme. L'académie cite l'irritabilité, l'anxiété, la fatigue chronique, la baisse de motivation et de performances, la déprime. Dans la journée, une diminution de la vigilance est responsable d'accidents plus fréquents.
Le bruit accélère par ailleurs la fréquence cardiaque. Chez les populations exposées de façon chronique à des intensités sonores élevées, il peut entraîner des désordres cardiovasculaires , comme l'hypertension artérielle. Selon un rapport parlementaire de juin 2011, le bruit pourrait être responsable de 3 % des décès par maladies cardiaques ischémiques (infarctus, notamment).
Selon l'Institut de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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