Par 19 voix contre trois, les experts recommandent
notamment son usage pour le groupe considéré comme le plus exposé au virus de
l'immunodéficience humaine: les hommes homosexuels. Ils le recommandent
également pour les couples dont l'un des partenaires est porteur du virus.
Plusieurs experts ont cependant demandé de nouvelles données sur l'efficacité du
Truvada avant d'éventuelles prescriptions généralisées. L'avis va à présent être
examiné par les régulateurs de la FDA. S'ils le suivent, le Truvada deviendra le
premier traitement préventif contre le VIH aux Etats-Unis.
Les inquiétudes des médecins et militants
L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par
les résultats d'un vaste essai clinique mené de juillet 2007 à décembre 2009
dans six pays, dont le Brésil, l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et financé en
grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé. Il avait alors
réduit de 44% le risque d'infection chez les hommes homosexuels qui utilisaient
aussi des préservatifs. Une autre étude clinique a montré que le Truvada a
diminué le risque d'infection jusqu'à 75% chez les couples hétérosexuels dont
l'un des deux partenaires étaient séropositifs.
Le problème est que l'efficacité du chute drastiquement s'il
n'est pas pris tous les jours. Et ce point constitue un des motifs d'inquiétudes
relevé par des médecins et des militants d'association de lutte contre le VIH
entendus par le comité d'experts. Sur la quarantaine de personnes venues
témoigner devant le comité, une majorité s'est déclarée hostile à la mise sur le
marché du Truvada. Karen Haughey, une infirmière, a fait valoir que ce
traitement préventif "ne marchera pas car ce n'est pas dans la nature
humaine de faire 100% ce qui est recommandé". Roxanne Cox-Iyamu, un médecin
qui soigne des personnes infectées par le VIH, s'est dite pour sa part
"préoccupée par le danger de voir se développer une résistance au
Truvada". Médecins et militants redoutent aussi qu'un sujet séropositif prenant le Truvada soit moins vigilant sur le
risque qu'il transmette le virus et que par exemple il n'utilise pas
systématiquement un préservatif à chaque rapport sexuel. "Le risque de faire
du tort est énorme et si nous n'y faisons pas attention, nous pourrions nous,
comité d'experts, causer plus de mal que de bien", a mis en garde le Dr
Judith Feinberg, de la Faculté de médecine de l'université de Cincinnati.
Le coût du traitement, estimé à 14.000 dollars par an si
on respecte strictement la posologie, est aussi un frein. Et certains craignent
que des patients séropositifs n'utilisent le Truvada
qu'occasionnellement. "Même si ce ne pas la panacée, cette approche peut
éviter de nombreuses primo-infections et avoir des conséquences spectaculaires
sur la transmission du VIH dans le monde", a toutefois estimé le Dr Kenneth
Mayer, du Fenway Institute, qui qualifie la décision du comité d'experts de
"journée sensationnelle pour la prévention du VIH".
1 commentaire:
Ils disent que le VIH / SIDA n’a pas de traitement, mais je leur prouve le contraire !!! Je m'appelle Leo de la République du Congo. J'ai vécu avec le VIH pendant tant d'années, prenant des médicaments antirétroviraux pour calmer le virus, à un point qu'il me manquait d'argent pour acheter ces médicaments. Mais il n’ya pas longtemps, j’ai lu des articles sur les médicaments d’Iyabiye en ligne, j’ai décidé de l’essayer pour voir si ce que je lisais était vrai et voici, c’était tout à fait vrai. Il m'a administré ses médicaments et après l'avoir utilisé, j'ai guéri, je suis allé à l'hôpital et j'ai subi un test de dépistage négatif, ce qui signifie que je ne suis plus contaminé par le VIH. Contactez-le si vous êtes intéressé: yabiyehealinghome@gmail.com ou appel / Whatsapp: +2348072229413
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