samedi 24 janvier 2015

Arthrose : le déremboursement de 5 médicaments provoque la colère des patients

Cinq médicaments anti-arthrosiques ne seront plus remboursés à partir du 1er mars 2015. Les associations de patients sont vent debout contre cette mesure et les spécialistes redoutent la prescription de médicaments avec plus d'effets secondaires.
Un décret publié ce jeudi 22 janvier 2015 au Journal Officiel confirme « la radiation de la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités publiques » de cinq médicaments anti-arthrosiques. En clair, tous les produits à base de glucosamine (Dolenio, Flexea, Osaflexan, Structoflex et Voltaflex) ne seront plus remboursés par la Sécurité sociale dès le 1er mars 2015.
Le décret stipule que « la Commission de la transparence a estimé que les médicaments relevant du présent arrêté présentaient un service médical rendu insuffisant pour un maintien sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux. »
Cette décision, que les rhumatologues craignaient depuis quelques temps, fait suite aux recommandations négatives émises par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2013. Elle considérait ces anti-arthrosiques comme peu efficaces même s'ils entrainaient peu d'effets secondaires : « leurs effets sur la douleur et la gêne fonctionnelle liées à l'arthrose sont minimes et de pertinence clinique discutable. Ils ne permettent pas de réduire la consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). »
Malgré tout, les associations de malades sont en colères. L'Association de lutte antirhumatismale (Aflar) a d'ailleurs tenu « à exprimer son profond désaccord et sa déception à l'annonce de l'arrêté qui confirme le déremboursement des Anti-Arthrosiques Symptomatiques d'Action Lente (AASAL) » à base de glucosamine.
« Certes, ils sont relativement peu efficaces, mais ils améliorent quand même la qualité de vie des patients et ne donnent pas d'effets secondaires », souligne le Docteur Laurent Grange, rhumatologue et président de l'Aflar.
Depuis plusieurs mois déjà, l'Aflar invitait les patients à signer une pétition contre cette décision. A ce jour, la pétition aurait recueilli au moins 148 000 signatures.
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