samedi 1 mars 2014

Le vinaigre, une nouvelle arme pour lutter contre la tuberculose ?

Dotées de propriétés antiseptiques déjà connues, le vinaigre a surpris par son efficacité face à des mycobactéries résistantes. Cette découverte permettrait de réduire le coût de certaines désinfections dans les pays en développement et de lutter contre des maladies comme la tuberculose.
Si jamais il vous prend d'ouvrir un cabinet clandestin de médecine chez vous, gardez du vinaigre sous la main. Une étude publiée sur le site mBio, édité par la société américaine de microbiologie, indique que le fameux liquide est encore plus efficace qu'on ne pourrait le supposer. En effet, il viendrait à bout de divers bacilles, dont celui de la tuberculose.
Le Mycobacterium tuberculosis, ou bacille de Koch, est une bactérie particulièrement résistante. Le matériel contaminé ou les cultures de laboratoire peuvent être désinfectés à l'eau de javel, mais ce produit est bien entendu toxique et corrosif. Comme les autres solutions disponibles sont souvent trop chères pour les laboratoires des pays en développement, le vinaigre pourrait donc se révéler être une alternative de choix.
Un vrai besoin dans les pays en développement
"Les mycobactéries sont connues pour provoquer la tuberculose et la lèpre, mais celles qui ne sont pas liées à la tuberculose sont courantes dans l'environnement, explique l'auteur principal de l'étude Howard Takiff, chef du laboratoire de génétique moléculaire de l'institut vénézuélien de recherche scientifique. On en retrouve même dans l'eau du robinet et elles sont résistantes aux désinfectants habituels".
"Quand elles contaminent des sites de chirurgie ou de cosmétique, poursuit-il, elles provoquent de sérieuses infections. Naturellement résistantes à la plupart des antibiotiques, elles demandent des mois de thérapies et peuvent défigurer les gens à cause de cicatrices. Beaucoup de procédures cosmétiques sont réalisées en dehors de cadre hospitalier dans les pays en développement, les désinfectants efficaces (...)

Lire la suite sur maxisciences.com

Aucun commentaire: