L'étude. Pour aboutir à cette découverte, des chercheurs estoniens ont étudié, à l'aide d'images par résonance magnétique nucléaire (IRMN), 106 biomarqueurs présents dans notre sang. Ces biomarqueurs, une molécule biologique, évoluent en effet sensiblement lorsque corps connait un dérèglement. Or les patients qui sont décédés au cours des neuf années qu'a duré l'étude présentaient tous une évolution spécifique du nombre de certains biomarqueurs. Une augmentation du nombre de ces biomarqueurs serait donc le meilleur signe avant-coureur d'un décès.
Pour arriver à de tels résultats, les chercheurs ont suivi 9.842 patients et scruté en détail les biomarqueurs de ceux qui étaient décédés. Résultat : tous ceux qui ont disparu présentaient une concentration anormalement élevée de quatre biomarqueurs particuliers. Une équipe finlandaise a menée les mêmes travaux sur 7.503 patients et est arrivé aux mêmes conclusions : les personnes suivies qui présentaient une concentration plus élevée que la moyenne de quatre biomarqueurs spécifiques ont 19 fois plus de chance de décéder dans les cinq années suivantes.
"Les auteurs de l'étude affirment que, dans le futur, ce type de test pourrait permettre de déceler une fragilité "sous-jacente" grave chez des personnes en bonne santé ne présentant aucun symptôme d'une quelconque maladie et de les "sauver" à temps", précise Le Nouvel Observateur.
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